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Erquery

Erquery est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Ercuriens et les Ercuriennes.

Erquery
Erquery
La mairie.
Blason de Erquery
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Clermont
Intercommunalité CC du Clermontois
Maire
Mandat
Stéphane Lecomte
2020-2026
Code postal 60600
Code commune 60215
Démographie
Gentilé Ercuriens, Ercuriennes
Population
municipale
595 hab. (2020 en diminution de 3,88 % par rapport à 2014)
Densité 101 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 24′ 34″ nord, 2° 27′ 30″ est
Altitude Min. 57 m
Max. 135 m
Superficie 5,91 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Clermont
Législatives 7e circonscription de l'Oise
Localisation
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    Géographie

    Description

    Erquery est un village rural picard du Clermontois situé à 55 kilomètres au sud d'Amiens, à 27 kilomètres à l'est de Beauvais, à 27 kilomètres à l'ouest de Compiègne, km au nord-est de Clermont et à 61 kilomètres au nord de Paris.

    En 1838, Louis Graves indiquait que le territoire de la commune « est traversé du-nord au midi par un vallon dépourvu d'eau ; le chef-lieu est sur la colline à l'ouest de ce ravin; il comprend quatre rues et une large place garnie d'arbres; toutes les pentes du territoire sont exposées au Midi; le pays est d'une culture difficile[1] »

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes d’Erquery
    Lamécourt
    Airion Erquery Saint-Aubin-sous-Erquery
    Fitz-James Breuil-le-Sec

    Géologie et relief

    L'ancienne carrière d'Erquery, à l'est de la commune.

    La commune s'étend entre 57 mètres d'altitude sur les bords de la Béronnelle, au sud-ouest et 135 mètres aux limites des communes de Lamécourt et de Saint-Aubin-sous-Erquery, au nord-est. Le centre du village se situe à 107 mètres d'altitude et le hameau de Villers à 71 mètres. Le cimetière se trouve à 103 mètres et le bois communal entre 98 et 116 mètres. Le lieu-dit « le Saint-Ladre » se situe à 114 mètres d'altitude[2]. Le territoire est traversé au nord au sud par un vallon dépourvu d'eau. Le chef-lieu est sur la colline à l'ouest de ce ravin[3].

    La craie contient beaucoup de fossiles, notamment à Erquery. Les cailloux sont brisés en petits fragments, tel qu'on le voit entre le village et Airion. On remarque également des dépôts d'argile fine, peu compacte, de couleur fauve[4]. L'argile à silex fait son apparition sur le territoire, ainsi que la craie noduleuse[5] comme en témoigne une ancienne carrière se trouvant à l'est du territoire. La commune se trouve en zone de sismicité 1, très faiblement exposée aux tremblements de terre[6].

    Hydrographie

    Le ruisseau de la Béronnelle est le seul cours d'eau présent sur le territoire communal : celui-ci prend sa source à la limite Est de la commune à une station de pompage. Il traverse ensuite le hameau de Villers et passe dans le vallon du fond de Béronne avant de quitter la commune pour rejoindre Fitz-James puis Liancourt où il se jettera dans la Brêche, sous-affluent de la Seine.

    Malgré la présence du ruisseau de la Béronnelle, aucune zone marécageuse ne se trouve autour de ce ruisseau[2]

    Une mare se situe au lieu-dit le Saint-Ladre, à la limite de la commune de Fitz-James, au nord-ouest du territoire[2]. Les zones les moins élevées du territoire, dans le fond des différents vallons sont situées au-dessus de plusieurs nappes phréatiques sous-affleurantes[7].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[9].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[8]

    • Moyenne annuelle de température : 10,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 672 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Airion », sur la commune d'Airion, mise en service en 1989[14] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[15] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 663,5 mm pour la période 1981-2010[16]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 26 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[18] à 10,6 °C pour 1981-2010[19], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[20].

    Milieux naturels et biodiversité

    Paysage des Fonds de Béronne.

    Les alentours du bois de la Frête et la parcelle boisée du Larris du Culmont sont inscrits en Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type 1[21] - [22].

    Urbanisme

    Typologie

    Erquery est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [23] - [24] - [25].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[26] - [27].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (83 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74,3 %), forêts (10,3 %), prairies (8 %), zones urbanisées (7,5 %)[28].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[29].

    Morphologie urbaine

    Vue aérienne du village et de ses abords (bois communal au nord-ouest, ancienne carrière de craie à l'est).

    À la fin du XIXe siècle, le village, situé au sommet d'un coteau, est caché au milieu des arbres. Cinquante-sept maisons y étaient groupées en quatre rues : la Grande Rue, la rue de l'Herbière, la rue du Chemin d'Airion et la rue de Villers[a 1].

    De nos jours, le village n'est plus entouré d'arbres et s'est étendu par quelques lotissements.

    Lieux-dits, hameaux et écarts

    La commune possède deux secteurs urbanisés[2] :

    • le village d'Erquery, où se trouvent toutes les institutions communales et les foyers ;
    • le hameau de Villers, occupé par une ferme, un haras et quelques habitations.

    Les lieux-dits sont au nombre de six[2]: les Cerisiers au sud ; la Montagne à l'est ; la Fosse Barbier, le Champ Sans Fin et le Culmont au nord ; le Saint-Ladre et le Chaufour à l'ouest.

    Habitat et logement

    En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 219, alors qu'il était de 215 en 2014 et de 197 en 2009[I 1].

    Parmi ces logements, 96,3 % étaient des résidences principales, 2,3 % des résidences secondaires et 1,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,6 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Erquery en 2019 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (2,3 %) inférieure à celle du département (2,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 91,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (91,7 % en 2014), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Erquery en 2019.
    Typologie Erquery[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 96,3 90,4 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 2,3 2,4 9,7
    Logements vacants (en %) 1,4 7,1 8,2

    Voies de communications et transports

    Erquery est desservie par une route départementale et quelques routes communales : la route départementale RD 127 reliant Fitz-James à Montiers traverse le village par les rues Jean-Jaurès, de la République et Jules-Ferry avant de rejoindre Lamécourt. La route départementale RD 37 reliant Breuil-le-Sec à Gournay-sur-Aronde passe elle à proximité de la commune et permet de rejoindre l'agglomération de Clermont sans passer par Fitz-James. Deux autres routes communales relient Erquery aux communes voisines : la route de Saint-Aubin permet de rejoindre Saint-Aubin-sous-Erquery et les rues Pasteur et de Villers relient le village à la D 37[2]. La station de chemin de fer la plus proche est la gare de Clermont-de-l'Oise, située à 5 kilomètres environ au sud-ouest, desservie par des trains TER de la ligne TER Hauts-de-France de Paris-Nord à Amiens..

    La commune est desservie par le réseau Kéolis Oise du conseil général de l'Oise par une ligne de transports scolaires rejoignant les établissements secondaires de l'agglomération de Clermont[30]. Une navette de regroupement pédagogique intercommunal relie l'école primaire communale aux communes de Saint-Aubin-sous-Erquery, Lamécourt et Rémécourt[31].

    Le sentier de grande randonnée 124A (GR 124A), branche du GR 124 reliant Litz à Orrouy, longe la limite nord-ouest de la commune entre Airion et Lamécourt[2]. Le circuit n° 8 du GEP Centre Oise, appelé circuit des Neuf Fonds traverse une partie du territoire. Partant de Fitz-James, il traverse le lieu-dit le Saint-Ladre puis passe par les rues d'Airion, de la République et Pierre-et -Marie-Curie avant de quitter la commune une première fois par le lieu-dit du Champ sans Fin. L'itinéraire balisé traverse une seconde fois le territoire communal en empruntant plusieurs chemins passant par Villers et le fond de Béronne[32].

    Toponymie

    Voici la liste des différents noms de la commune selon l'époque[a 1]:

    • en 1170 : « Ercuri »
    • en 1190 : « Hercherii »
    • 1286 : « Erqueri » (également appelé « Erqueriacum », « Ercuriacum » ou « Hercherium »)

    et, de nos jours , « Erquery ».

    Histoire

    Moyen Âge

    La cure était à la nomination du prieuré de Wariville, qui percevait les grosses dîmes du terroir dès 1170, occasionnant des procès entre le curé et les religieuses[a 2].

    Le cimetière était autrefois contigu à la ferme de Villers-sous-Erquery : il s'y élevait une chapelle, fondée en 1263, qui était à la nomination de l'évêque de Beauvais. Au XVIIIe siècle, elle était déjà en ruine[a 2].

    Temps modernes

    Erquery, carte de Cassini. (XVIIIe siècle)

    Il y avait, entre Erquery et Airion, un hameau, appelé le Bois Saint-Ladre, dont les terres appartenaient à la léproserie de Clermont, mais, en 1641, il n'en subsistait aucune habitation[a 2].

    Au XVIIe siècle, le village d'Erquery était un petit foyer protestant[33].

    En 1711, Jeanne de Saint-Sauflieu, femme du comte de Verpigneulle, vend Erquery au maréchal de Berwick, qui l'unit à son duché de Fitz-James. En 1790, le duc de Fitz-James possède à Erquery une ferme et 822 mines de terre, et le bois d'Erquery, contenant 46 arpents.

    Erquery est éprouvée par les épidémies au XVIIIe siècle : en 1780, la fièvre muqueuse y sévit pendant huit mois ; sur 80 feux, moins de dix en restent indemne et 25 habitants meurent en six semaines, dont 7 en deux jours. Heureusement, le maréchal de Fitz-James, seigneur du pays, fait fournir au malheureux bois, linges et médicaments, et en outre une livre de viande par jour de convalescents. En 1783 et 1786, nouvelles apparitions de la fièvre muqueuse,causent 18 morts à chaque fois. On ne sut à quoi attribuer ces épidémies[a 1].

    Révolution française et Empire

    En 1789, le cahier de doléances des habitants d'Erquery réclame : le vote par tête, la réforme du personnel judiciaire, la suppression des huissiers-priseurs, le paiement des impôts par le clergé et la noblesse, comme par le tiers-état, la suppression de la gabelle et des aides, un règlement pour la chasse, la destruction du gibier, quand il est trop considérable, la défense de chasser dans les grains et les vignes, le versement des impôts directement au trésor royal, la suppression des ordres religieux et l'attribution de leurs biens aux bureaux de charité à établir dans chaque paroisse, l'augmentation de la maréchaussée, la défense aux charlatants de s'étaler sur les marchés pour vendre des drogues souvent contraires à la santé, la taxation des honoraires des médecins et du prix des médicaments et l'établissement de barrières de péage sur les routes. Les députés de la paroisse à l'assemblée du bailliage de Clermont sont : François Beauvais, laboureur, et François Delachapelle, vigneron[a 2].

    La ferme et les terres du duc, confisquées, sont vendues le 22 nivôse an V[a 3].

    Époque moderne

    Les coteaux du terroir d'Erquery, tous exposés au sud, se prêtaient à la culture de la vigne; aussi le vin d'Erquery était le plus renommé après celui de Clermont. Les vignes, qui occupaient encore 20 hectares en 1789, réduites successivement à 6 hectares en 1815 et à 1 hectare en 1836, ont complètement disparu[a 1].

    La commune de Saint-Aubin-sous-Erquery, annexée à celle d'Erquery en 1828, en fut séparée en 1833[a 2].

    En 1836, une carrière était exploitée sur le territoire communal, et la population vivait uniquement de l'agriculture[1], ce qui était toujours le cas en 1890. La ferme de Villers-Sous-Erquery, située au sud du village, formait alors une dépendance de l'hôpital pyschiatrique de Clermont ; 110 malades étaient occupés dans cette exploitation aux divers travaux agricoles[a 2].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve depuis 1942 dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise.

    Elle faisait partie depuis 1803 du canton de Clermont[34]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 d'un nouveau canton de Clermont

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la septième circonscription de l'Oise.

    Intercommunalité

    Erquery est membre de la communauté de communes du Clermontois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2000 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Cette intercommunalité succède au district urbain de Clermont créé en 1960.

    Administration municipale

    Compte tenu de la population de la commune, son conseil municipal est constitué de 15 membres, dont le maire et ses adjoints[35].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[36]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1789 1792 François Beauvais
    1792 An VIII Louis Lessueur
    An VIII 1820 François Beauvais (fils du précédent)
    1820 1840 Pascal Boullanger
    1840 1849 Jean-François Porché
    1849 1865 Charles Masse
    1865 1876 Charles Dumont de Sainte-Croix
    1876 1881 Auguste Estoret
    1881 1887 François-Henri Delachapelle
    1887 1888 François-Stanislas Delachapelle
    1888 1909 Oscar-Éric Delachapelle
    1909 1923 Joseph-Arthur Morel
    1924 1935 Joseph-Jules Delachapelle
    1935 1938 Georges Sauvage
    1938 1941 Jules Adam
    1941 1944 Pas de maire
    1944 1945 Gabriel Gosse
    1945 1950 Irénée Lagache
    1950 1971 Henri Evrard
    1971 1983 Jeanne Vandewalle
    1983 1989 Michel Hardiviller
    1989 1994 Jules Planque[Note 8]
    1994 2008 Michel Le Callonnec
    mars 2008 mai 2020 Gilles Mouret Fonctionnaire
    mai 2020[37] - [38] En cours
    (au 25 mai 2020)
    Stéphane Lecomte Responsable associatif

    Équipements et services publics

    Enseignement

    Les enfants de la commune sont scolarisés avec ceux de Saint-Aubin-sous-Erquery, Lamécourt et Rémécourt dans le cadre d'un regroupement pédagogique intercommunal créé en 1998[39]. Le village possède une école élémentaire comprenant des classes de maternelles et de CP. La classe de CE1-CE2 est située dans l'école de Saint-Aubin-sous-Erquery et la classe de CM1-CM2 est à Lamécourt[40].

    Santé

    Erquery accueillait une annexe de l'hôpital psychiatrique de Clermont-de-l'Oise, abandonnée après la Seconde Guerre mondiale.

    En 2011 est inaugurée la Maison d'accueil spécialisée (MAS) d’Erquery, un établissement d'accueil aux handicapés qui relève du centre hospitalier isarien (CHI), à quelques mètres de l'ancienne annexe de l'hôpital de Clermont[41] - [42].

    L'hôpital général de Clermont est l'hôpital le plus proche du village mais on peut noter l'hôpital de Beauvais qui est situé à 28 kilomètres et l'hôpital de Compiègne à 25 kilomètres.

    Équipements culturels

    La mairie dispose d'une bibliothèque et d'une salle communale. Un comité des fêtes a été créé à cet effet[43].

    Équipements sportifs

    Un stade est situé à l'arrière de l'école et de la mairie. Pour 2018 la municipalité a prévu la construction d'un city stade dernière génération qui viendrait sur le stade actuel.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[45].

    En 2020, la commune comptait 595 habitants[Note 9], en diminution de 3,88 % par rapport à 2014 (Oise : +1,35 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    300234262264523257244227237
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    228211305313323327303318315
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    299323309247285341940566933
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    902912812758707614540520606
    2018 2020 - - - - - - -
    596595-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[46].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,4 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 312 hommes pour 284 femmes, soit un taux de 52,35 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,89 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[47]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3
    90 ou +
    0,7
    8,0
    75-89 ans
    9,2
    16,7
    60-74 ans
    18,0
    31,4
    45-59 ans
    27,5
    15,1
    30-44 ans
    16,2
    15,7
    15-29 ans
    14,1
    12,8
    0-14 ans
    14,4
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[48]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,3
    75-89 ans
    7,5
    15,1
    60-74 ans
    15,8
    20,9
    45-59 ans
    20,1
    19,5
    30-44 ans
    19,4
    17,9
    15-29 ans
    16,5
    20,8
    0-14 ans
    19,4

    Vie associative

    Une communauté d’Emmaüs est implantée depuis 2005 à Erquery, pouvant accueillir, depuis une extension intervenue en 2021, 35 compagnons[49].

    Cultes

    Pour le culte catholique, l'église d'Erquery fait partie de la paroisse de Clermont-de-l'Oise dont l'église mère est l'église Saint-Samson de Clermont.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    On peut signaler :

    • L'église, dédiée à Notre-Dame, située ruelle de l’Église : une seule fenêtre du chÅ“ur et les contreforts peuvent être rapportés au XVIe siècle. Elle ne possède pas de transept. Le portail, reconstruit en 1828, supporte le clocher, reconstruit la même année est couvert d'ardoise ; il a été restauré en 1957.
      L'intérieur est lambrissé ; on y descend par deux marches[a 2]. Une statue de la Vierge à l'Enfant surnommée la Vierge aux raisins située à l'intérieur l'édifice y est classée monument historique[50].
    • Le monument aux morts, rue Pasteur.
    • Croix, à côté du monument aux morts.
    • Calvaire en bois, route de Fitz-James.
    • L'église Notre-Dame.
      L'église Notre-Dame.
    • Le clocher en ardoise de l'église.
      Le clocher en ardoise de l'église.
    • Le portail de l'église.
      Le portail de l'église.
    • Le monument aux morts.
      Le monument aux morts.
    • Petit calvaire.
      Petit calvaire.
    • Grand calvaire.
      Grand calvaire.

    Personnalités liées à la commune

    • Séraphine Louis, dite Séraphine de Senlis, artiste peintre, est morte d'un cancer et de faim dans l'annexe d'Erquery de l’hôpital psychiatrique de Clermont en 1942[51].
    • Erquery a donné son nom à une famille de seigneurs, importante par les hautes fonctions que plusieurs de ses membres ont exercées : Ansoult, chevalier, était seigneur d'Erquery en 1200. En 1262 c'était Simon, chevalier, seigneur d'Erquery. Parmi ses enfants, il faut citer Raoul Herpin, chevalier, sire d'Erquery, qui était grand pannetier de France dès 1309 et qui porte l'oriflamme de France lors de l'expédition du roi de Flandre en 1315. Il meurt en 1320. Parmi ses enfants, Jean et Louis Herpin d'Erquery sont d'abord chanoines de Beauvais. Jean est ensuite conseiller au parlement de Paris et Louis, évêque de Coutances, de 1347 à 1371. Leur frère ainé, Simon, seigneur d'Erquery, est maître des requêtes de l'hôtel, puis lieutenant du roi du Languedoc. Son fils Jacques, dit Herpin, seigneur d'Erquery et de Chantilly, après l'évacuation de Creil par les Anglo-Navarrais, est capitaine de cette ville pour le roi de France de 1339 à 1360. Son successeur pour la terre d'Erquery est Jean, seigneur de Saint-Sauflieu, dont les descendants possèdent cette seigneurie jusqu'en 1711[a 1].
    • Liste des ducs de Fitz-James

    Héraldique

    Blason de Erquery Blason
    D'argent au lion de gueules
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Document utilisé pour la rédaction de l’articleA. Debauve et E. Roussel, Clermont et ses environs, Res Universalis, , 160 p.

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Erquery », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[10].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[11].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. L'école de la commune porte le nom de ce maire.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. p. 113
    2. p. 114
    3. p. 113/114

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Clermont, arrondissement de Clermont (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 211 p. (lire en ligne), p. 108-109, sur Google Livres.
    2. « Carte 1/15 000e » sur Géoportail..
    3. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Clermont, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 211 pages, page 108
    4. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Clermont, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 211 pages, pages 12 à 14
    5. Histoire de Clermont-en-Beauvaisis, des origines à nos jours, Claude Teillet, 1995, page 13, Office d'édition du livre d'histoire
    6. « Géorisques : Mieux connâitre les risques sur le territoire - Erquery », sur www.georisques.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Carte de remontée des nappes », sur www.innondationsnappes.fr (consulté le ).
    8. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    9. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    10. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    11. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    12. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    13. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    14. « Station Météo-France Airion - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    15. « Orthodromie entre Erquery et Airion », sur fr.distance.to (consulté le ).
    16. « Station Météo-France Airion - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    17. « Orthodromie entre Erquery et Tillé », sur fr.distance.to (consulté le ).
    18. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    19. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    20. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    21. « Bois de la Frête, fiche znieff détaillée », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
    22. « Larris de Culmont, fiche znieff détaillée », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
    23. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    24. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    25. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    27. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    28. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    29. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    30. « Transports en commun à Erquery (carte, lignes et arrêts) », sur Oise mobilité (consulté le ).
    31. « Navette de regroupement pédagogique intercommunal », sur Oise mobilité (consulté le ).
    32. 14 Randonnées en Centre Oise, GEP Centre Oise, carte et description pages 15-16
    33. Histoire de Clermont-en-Beauvaisis, des origines à nos jours, Claude Teillet, page 75, Office d'édition du livre d'histoire
    34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    35. Article L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance.
    36. « La liste des maires d'Erquery », sur marquedorre.free.fr (consulté le ).
    37. « Municipales : quinze habitants forment une liste à Erquery », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Longtemps élu et président d’association, Stéphane Lecomte a réuni des femmes et des hommes qui « veulent défendre avec fermeté l’intérêt des petites communes et donner un nouvel élan à notre village de 620 habitants, pour éviter qu’il ne devienne un village dortoir ».
    38. « Installation des nouveaux élus à Erquery », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    39. « Le regroupement pédagogique arrive : Le sous-préfet en visite », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    40. L'école élémentaire d'Erquery sur annuaire.mairie.fr
    41. « ERQUERY : La maison d'accueil spécialisée sur les rails », sur courrier-picard.fr (consulté le ).
    42. Maxime Piquet, « La Maison d’accueil spécialisée d’Erquery sous tension : La Maison d’accueil spécialisée (MAS) a fêté ses dix ans d’existence ce jeudi 18 novembre dans un contexte particulier, avec la fermeture d’une de ses unités en soirée », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    43. Le site du comité des fêtes d'Erquery
    44. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    45. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    46. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    47. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Erquery (60215) », (consulté le ).
    48. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
    49. Kenya Nicol, « La communauté Emmaüs d’Erquery rénove son habitat : À Erquery, les « compagnons » profitent d’un nouveau réfectoire et de nouvelles chambres financées par Emmaüs, qui sort de la crise sereinement. », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    50. « Vierge aux raisins », notice no PM60003435, base Palissy, ministère français de la Culture.
    51. Orianne Maerten, « Séraphine Louis, l’artiste de Senlis : La peintre, originaire de l’Oise, s’était choisi Séraphine de Senlis comme nom d’artiste. Elle a passé plus de 30 ans dans cette ville, où elle était femme de ménage. », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « En 1932, ruiné par la Grande Dépression, Wilhelm Uhde cesse de la soutenir. Cette année-là, elle est internée à l’hôpital psychiatrique de Clermont, dans un pavillon situé à Villers-sous-Erquery. Elle y décède en 1942, atteinte d’un cancer du sein et souffrant de malnutrition. Elle a été enterrée dans une fosse commune ».
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