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Entrevue de Montoire

L'entrevue de Montoire est la rencontre qui eut lieu le entre Philippe Pétain et Adolf Hitler dans la gare de Montoire-sur-le-Loir (Loir-et-Cher, France). Elle avait été longuement préparée par la rencontre du ministre français des Affaires étrangères, Pierre Laval, avec l'ambassadeur d'Allemagne, Otto Abetz. La rencontre avec Hitler et Ribbentrop, deux jours auparavant au même endroit[2], devait poser les bases d'un dialogue entre la puissance occupante et le régime de Vichy.

Entrevue de Montoire
Description de cette image, également commentée ci-après
La poignée de main entre Philippe Pétain et Adolf Hitler le à Montoire. À l'arrière plan, le Dr Schmidt, interprète de Hitler et sur la droite, von Ribbentrop, ministre allemand des Affaires étrangères.
Autre nom Rencontre entre PĂ©tain et Hitler
Date , vers 16 h[1]
Lieu 47° 45′ 29″ N, 0° 52′ 09″ E
Montoire-sur-le-Loir, Loir-et-Cher,
Drapeau de la France France
RĂ©sultat Collaboration en France

La veille, le 23 octobre, à Hendaye près de la frontière franco-espagnole, Hitler avait eu une entrevue avec le général Franco dans le but d’entraîner l'Espagne dans la guerre.

Les débats se déroulèrent dans la voiture personnelle du Führer, après une poignée de main échangée sur un quai de la gare entre Pétain et lui. Aucun compte rendu officiel de ces débats ne fut publié mais on sait que seul le principe de la collaboration fut établi, sans qu'aucun engagement fût pris d'aucune part. Il est d'ailleurs important de souligner que cette entrevue intervint en même temps que les débats de la commission d'armistice entre la France et l'Allemagne, tout en étant totalement distincte[3].

Cette entrevue fit les gros titres de la presse française et fut le sujet d'un discours radiodiffusé du chef de l'État français le [4], où Pétain s'efforça de montrer qu'une nouvelle ère s'ouvrait pour la France : de nation vaincue, elle devait selon lui accéder à un statut respectable en devenant le partenaire du vainqueur, dans le cadre du nouvel ordre européen dicté par l'Allemagne nazie.

Par ce discours radiodiffusé, Pétain engage personnellement et officiellement le régime de Vichy dans la collaboration[5].

Montoire a par la suite pris une dimension symbolique comparable à l'appel du 18 Juin du général de Gaulle. Dans la mémoire collective française, la photographie de De Gaulle lisant son injonction à poursuivre le combat au micro de la BBC s'oppose à celle de la poignée de main entre Pétain et Hitler. Ces deux documents ont atteint le statut de symboles en fixant des moments-clés de l'Occupation, soulignant la dimension fondatrice des événements en cause : respectivement, la poursuite de la lutte aux côtés du Royaume-Uni et l'organisation de la collaboration avec l'Allemagne.

Choix de Montoire

La gare de Montoire-sur-Loir, sur la ligne de Pont-de-Braye Ă  Blois, fut choisie pour sa proximitĂ© avec la ligne Paris-Bordeaux-Hendaye et pour une autre raison stratĂ©gique : Ă  moins de quatre kilomètres de lĂ  se trouve le tunnel ferroviaire de Saint-Rimay, long de 550 m[6], pouvant abriter le train allemand en cas de menace aĂ©rienne[7] - [8].

Ce tunnel sera d'ailleurs fortifié dès juillet 1942 par l'organisation Todt[9] et des bunkers construits à proximité pour abriter le W3, un Führerhauptquartiere, un des vingt quartiers généraux du Führer[10], disséminés en Allemagne et en Europe occupée mais qui n'y sera jamais installé.

Montoire, le grand malentendu

Pétain a clairement accepté le principe de la collaboration dans l'esprit d'un dialogue « entre soldats », Hitler et lui étant des vétérans de la Première Guerre mondiale. Ce dialogue de « frères d'armes » devait selon lui préparer les conditions définitives de la paix entre l'Allemagne et la France.

Selon François Delpla[11] - [12] - [13], qui cite l'historien Philippe Burrin[14] ainsi que le procès-verbal allemand de la conversation, signĂ© par Paul Schmidt (l'interprète de Hitler) paru en 1961[15], une des intentions principales de PĂ©tain lors de l'entrevue de Montoire Ă©tait la collaboration militaire avec les forces de l’Axe en faisant participer l’armĂ©e de Vichy Ă  une action militaire anti-britannique en Afrique. Uniquement en Afrique pour dĂ©fendre l'empire, pas Ă  titre gĂ©nĂ©ral. Il se heurte Ă  de l'indiffĂ©rence de la part de Hitler[16]. Cet Ă©lĂ©ment est Ă©galement pris en compte par Jean-Pierre AzĂ©ma et Olivier Wieviorka[17]. Il existe une autre thèse selon laquelle Hitler souhaitait que la France entrât en guerre Ă  ses cĂ´tĂ©s dans une grande alliance contre la Grande-Bretagne, mais que PĂ©tain a montrĂ© peu d'empressement, diffĂ©rant la rĂ©ponse[18]. Le PV allemand de l'entretien prĂ©cise ainsi : « Il (Hitler) Ă©tait en train d'organiser une communautĂ© europĂ©enne et en partie extra-europĂ©enne contre l'ennemi anglais du continent. Il avait pris contact avec le gouvernement français pour Ă©claircir jusqu'Ă  quel point la France Ă©tait disposĂ©e Ă  entrer dans cette communautĂ© Â». C'est Ă  cette demande que PĂ©tain ne rĂ©pondit pas, diffĂ©rant sa rĂ©ponse selon le PV de la rĂ©union. Selon cette thèse, PĂ©tain, qui voulait obtenir d'Hitler un traitĂ© de paix redonnant sa souverainetĂ© Ă  la France, aurait par ailleurs demandĂ© la permission d'utiliser des moyens militaires, malgrĂ© l'armistice, afin de dĂ©fendre les possessions françaises d'Afrique contre les Anglais. La demande fut acceptĂ©e par un Hitler satisfait que la France dĂ©fende ses colonies contre la Grande-Bretagne mais peu dĂ©sireux de quitter sa position de vainqueur exploitant l'Ă©conomie de la France, en lui rendant sa souverainetĂ©. Il tirait en effet le maximum du pays pour continuer la guerre. Mais PĂ©tain n'accepte pas plus que Franco d'entrer en guerre contre la Grande-Bretagne, sous une forme ou une autre (communautĂ© europĂ©enne contre la Grande-Bretagne).

Pétain, dans son discours du (annonçant son engagement sur la voie de la collaboration) parle d'ailleurs de « réduire les dissidences » des colonies françaises[19]. Jamais Pétain ne fera état de la demande d'Hitler que la France entre en guerre contre la Grande-Bretagne et à laquelle il ne donnera pas suite.

Cependant, bien qu'à Montoire Hitler n'ait rien répondu à la proposition de Pétain, il a fait quelques concessions afin d'encourager la collaboration militaire de Vichy. Quelques officiers français furent libérés dans le but de monter une opération de reconquête du Tchad[20].

Pierre Laval, alors ministre des Affaires étrangères, propose quant à lui des ouvertures concrètes aux Allemands. Il dénonce l'alliance de la France avec la Grande-Bretagne, dont il souhaite publiquement la défaite. Par exemple, il fait livrer à l'Allemagne une partie de l'encaisse-or de la Banque nationale de Belgique, celle qui fut confiée à la France lors de la débâcle de mai-juin 1940.

Pour Pétain comme pour Laval, néanmoins, Montoire doit inaugurer une collaboration suivie avec l'Allemagne, seule politique permettant (à leurs yeux) de redonner à la France sa dignité et sa place dans une Europe « nouvelle », définitivement dominée par les nazis. Les concessions à l'occupant étaient censées entraîner sa mansuétude : devant les gages de bonne volonté de Vichy, l'Allemagne aurait accordé des contreparties, comme le retour des prisonniers de guerre français, l'aménagement de la ligne de démarcation ou le retour du gouvernement français à Versailles.

Pour Hitler, l'enjeu de la rencontre de Montoire était tout autre. Il considérait la collaboration comme un atout tactique et stratégique : aide purement ponctuelle et purement militaire, elle devait aider l'Allemagne dans la perspective du conflit en cours avec la Grande-Bretagne et du projet d'invasion de l'URSS. Il s'agissait simplement pour les nazis de se garantir des intentions françaises, c'est-à-dire de « neutraliser la France aux moindres frais »[21] en maintenant « une écrasante domination économique » et en s'assurant « que Vichy s'opposera fermement à toute tentative de mainmise des gaullistes et des Anglais sur l'Afrique du Nord. ». En raison de ces objectifs tactiques, et aussi de sa francophobie, Hitler n'était nullement disposé à faire des concessions au vaincu de juin 1940, même s'il acceptait le principe de la collaboration franco-allemande.

Ces divergences insurmontables expliquent pourquoi l'entrevue ne déboucha sur aucun accord concret, sur aucun programme d'action. Revenu bredouille, Pétain déclara par la suite avoir rencontré un « rien du tout », ou un « médiocre qui n'a pas retenu les leçons de l'histoire », et il affirma que Montoire était dès le départ conçu comme un simple « tour d'horizon » informel[22]. Hitler de son côté se contente du statu quo avec la France, qui lui évite de fâcher Mussolini et Franco.

Après Montoire : le durcissement allemand

Ce malentendu, qui fut compris et exploitĂ© par les dirigeants nazis, fait que Montoire n'a nullement amĂ©liorĂ© la situation française, que ce soit sur le plan diplomatique, militaire ou intĂ©rieur. PĂ©tain, qui Ă©prouvait une forte antipathie envers Laval, eut beau jeu de lui reprocher que sa politique ne gĂ©nĂ©rait aucune contrepartie. Il ne parvint pas davantage Ă  en obtenir. En dĂ©pit des gages de bonne volontĂ© donnĂ©s par les deux dirigeants de Vichy, l'occupant poursuivit son oppression, et mĂŞme la durcit. Montoire ne pouvait pas favoriser le retour des prisonniers français souhaitĂ© par PĂ©tain, Hitler estimant que cette question devait ĂŞtre dĂ©battue dans le cadre de la commission d'armistice, oĂą l'intransigeance allemande Ă©tait affirmĂ©e. Par exemple : l'expulsion de 150 000 Alsaciens-Lorrains considĂ©rĂ©s comme trop francophiles, en vue de l'intĂ©gration de leurs provinces au Reich eut lieu dès dĂ©cembre 1940.

Le seul geste que la puissance occupante consentit à faire fut purement symbolique : le retour en France des cendres du duc de Reichstadt, le fils de Napoléon, le 15 décembre 1940. La preuve que la mainmise allemande sur Vichy était à peu près totale est que le renvoi de Laval par Pétain, qui eut lieu également début décembre, fut refusé par les Allemands et donna lieu à des négociations politiques où ils influencèrent largement le choix du nouveau chef du gouvernement de Vichy[23].

Impact de l'entrevue de Montoire sur l'opinion publique

Dans le discours radiodiffusé qui suivit l'entrevue du 24 octobre, Pétain affirma entrer de son plein gré, « dans l'honneur », « dans la voie de la collaboration. » Ceci eut pour résultat immédiat de plonger les Français dans une profonde perplexité. Par la suite, l'événement fut compris à juste titre comme « un mauvais coup et une journée de dupes »[21]. La population, qui venait de subir le choc psychologique et matériel de la défaite, était attentiste dans son immense majorité. Elle était donc loin de partager les visées collaborationnistes de Pétain et de Laval. Les exactions allemandes après Montoire eurent ensuite tendance à discréditer le régime de Vichy. La popularité de Pétain vacilla pour se rétablir provisoirement avec le renvoi de l'impopulaire Laval le .

Ce renvoi donna naissance au mythe du « double jeu »[24] selon lequel Pétain aurait en fait protégé la France des excès collaborationnistes de Laval. Or, ils étaient d'accord sur le principe même de la collaboration. Dans le cadre de leur rivalité politique, ils prirent chacun l'initiative de rencontrer les dirigeants allemands. Il est vrai qu'ils avaient une conception quelque peu divergente de la collaboration. Elle était nationaliste et conservatrice pour Pétain et elle s'intégrait au culte de la personnalité qu'il organisait pour lui-même, car les améliorations que la collaboration devait apporter à la situation de la France rehausseraient son image de sauveur du pays. Pour Laval, par contre, la collaboration était avant tout « européenne »[25] et antibolchévique. Mais ces divergences ne permettent pas de dire que Pétain aurait protégé la France des excès commis par son ministre.

Montoire, qui est en fait un évènement mineur dans l'histoire de la Seconde Guerre mondiale, prend toute son importance dans le champ de la mémoire collective française. En effet, la rencontre est devenue l'allégorie d'une faillite politique. L'image de la poignée de main avec Hitler, reprise dans les principaux journaux français, finit par ruiner la popularité de Pétain en le classant définitivement dans le camp de la collaboration[26]. Il en va de même de son allocution, qui contient d'ailleurs, à part le célèbre « J'entre dans la voie de la collaboration », une phrase étrangement prophétique : « C'est moi seul que l'histoire jugera. » Cela se révélerait exact, car Pétain serait jugé pour haute trahison à la Libération et condamné à mort — peine que de Gaulle commua en détention perpétuelle.

Fin 1940, il était peut-être possible de croire à cette politique ou à un « double jeu » de Pétain. Cependant, la radicalisation rapide de Vichy et la mise en place de la politique de collaboration avec l'Allemagne nazie rendirent cette interprétation de plus en plus douteuse[27].

Musée des Rencontres

Gare de Montoire-sur-le-Loir
Cadre
Type
Gare ferroviaire (XXe siècle), musée
Pays
Coordonnées
47° 45′ 29″ N, 0° 52′ 09″ E
Carte

Aujourd'hui seulement desservie par les circulations saisonnières d'autorails du Train Touristique de la vallĂ©e du Loir (TTVL), sur une ligne oĂą roulent aussi encore quelques trains de marchandises, la gare de Montoire-sur-le-Loir abrite depuis 2003 au sein de son bâtiment voyageur un musĂ©e, exposant notamment une maquette reconstituant le site en 1940[28]. Initialement baptisĂ© « musĂ©e des rencontres Â» puis « musĂ©e de la poignĂ©e de main Â», ce lieu de mĂ©moire porte dĂ©sormais l'appelation de « gare historique Â»[29].

Notes et références

  1. François-Guillaume Lorrain, « Montoire : voyage au pays de la honte #1 » Accès libre, sur lepoint.fr, Le Point, (consultĂ© le ) : « le train blindĂ© de Hitler venu rencontrer PĂ©tain, se sont immobilisĂ©s le 24 octobre 1940, Ă  15 h 29 »
  2. Winston Churchill, The Second World War, Plon, 1948-1954 ; rééd. La Seconde Guerre mondiale, Le Cercle du Bibliophile, 12 vol., 1965-1966, Tome quatrième, « L'heure tragique, l'Angleterre seule, 1940 », chap. XI, p. 221.
  3. Marc Ferro, Questions sur la Seconde Guerre mondiale, Éditions Complexe, 2007, p. 38.
  4. Affiche retranscrivant l'allocution radiodiffusée, sur le site de Visual Arts Data Service, University for the Creative Arts.
  5. Il déclare notamment : « C’est dans l’honneur et pour maintenir l’unité française, une unité de dix siècles, dans le cadre d’une activité constructive du nouvel ordre européen, que j’entre aujourd’hui dans la voie de la collaboration […] Cette collaboration doit être sincère […] »
  6. Bulletin de la Société archéologique, scientifique et littéraire du Vendômois, 1991, p. 45.
  7. François Delpla, Montoire, Les premiers jours de la collaboration, Albin Michel, Paris, 1996, 504 p. (ISBN 2-226-08488-6) p. 246.
  8. Trois gares avaient Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©es dans le Loir-et-Cher : Montrichard, Saint-Aignan et Montoire. Mais finalement Montoire fut retenue car Ă  l'Ă©poque — contrairement aux deux autres — la gare Ă©tait Ă©loignĂ©e du centre ville et sans maisons proches. Elle Ă©tait donc facilement sĂ©curisable. De plus, le tunnel Saint-Rimay tout proche et ses 30 mètres de rochers Ă©tait un abri idĂ©al en cas d'attaque aĂ©rienne.
  9. « De Munich à Hiroshima » dans Le Vendômois sous l'occupation : chroniques 1938-1945, p. 85.
  10. Guillaume Lécuillier, « Führerhauptquartier (FHQ) « Wolfsschlucht II » : Quartier-général d´Hitler de Margival », sur http://patrimoine.region-bretagne.fr/, Conseil Régional de Bretagne, (consulté le ).
  11. François Delpla, « Montoire : le texte – Une proposition française de collaboration militaire », Historia, décembre 2000 [lire en ligne].
  12. delpla.org, « Montoire : les raisons d’une cécité » Article publié dans le no 220 de la revue Guerres Mondiales et conflits contemporains, octobre 2005.
  13. François Delpla, Montoire, Les premiers jours de la collaboration, op. cit.
  14. Philippe Burrin, La France à l’heure allemande, Éditions du Seuil, Paris, janvier 1995, p. 107-108 : « Pétain exprima sa volonté de reprendre les colonies gaullistes et indiqua qu’une collaboration serait possible uniquement sur ce terrain. »
  15. Publié en anglais à partir de 1949 sous le titre : Documents on German Foreign Policy, 1918-1945, From the Archives of the German Foreign Ministry, Washington United States Governement Print Office, et London : H.M. Stationery Office, 1949-1964. Le volume 11-1de la série D (1937-1941), concernant le second semestre de 1940, est paru en 1961.
  16. « Mais son but essentiel était de présenter une proposition de collaboration militaire et, se heurtant là-dessus à un mur d’indifférence [...]. Sur Montoire, en revanche, la vérité s’étalait toute nue : Pétain avait, d’entrée de jeu, proposé une « collaboration » consistant en une action militaire anti-anglaise de l’armée de Vichy en Afrique » dans delpla.org, « Montoire : les raisons d’une cécité », op. cit.
  17. Jean-Pierre Azéma et Olivier Wieviorka, Vichy 1940-44, Perrin, Paris, 1997, réédit. Poche, p. 62 : « Gage de loyauté, il [Pétain] propose même de reconquérir les colonies gaullistes [...] » et : « [...] Montoire ne saurait se réduire à un non-événement, puisque Vichy a formulé des offres aussi précises que dangereuses. »
  18. John Keegan, Histoire de la Seconde Guerre mondiale, Perrin, Paris, 1990, page 166.
  19. Philippe Burrin, La France à l’heure allemande, op. cit.
  20. François Delpla, Montoire, Les premiers jours de la collaboration, op. cit., p. 372-377.
  21. Pierre Laborie, Dictionnaire Historique de la Résistance, « Montoire », Robert Laffont, Paris, 2006, p. 600.
  22. Marc Ferro, Questions sur la Seconde Guerre mondiale, Éditions Complexe, 2007, p. 41.
  23. Winston Churchill, The Second World War, Plon, 1948-1954 ; rééd. La Seconde Guerre mondiale, Le Cercle du Bibliophile, 12 vol., 1965-1966, Tome quatrième, « L'heure tragique, l'Angleterre seule, 1940 », chap. XI, p. 224-225.
  24. Robert Paxton, La France de Vichy, 1973.
  25. Au sens d'une intégration dans l'Europe nazie.
  26. Winston Churchill, The Second World War, Plon, 1948-1954 ; rééd. La Seconde Guerre mondiale, Le Cercle du Bibliophile, 12 vol., 1965-1966, Tome quatrième, « L'heure tragique, l'Angleterre seule, 1940 », chap. XI, p. 224.
  27. Eberhard Jäckel, Frankreich in Hitlers Europa. Die deutsche Frankreichpolitik im Zweiten Weltkrieg, 1966 ; traduction : La France dans l'Europe de Hitler, préface d'Alfred Grosser, éd. Fayard, 1968.
  28. Maxime Davoust, « Gare de Montoire : repenser le musée des rencontres de 1940 », sur actu.fr, (consulté le ).
  29. Edith Van Cutsem, « Montoire-sur-le-Loir : la gare de la honte », La Nouvelle République Dimanche, no 617,‎ , p. 28 (ISSN 2260-6858).

Bibliographie

  • Winston Churchill, The Second World War, Plon, 1948-1954 ; rĂ©Ă©d. La Seconde Guerre mondiale, Le Cercle du Bibliophile, 12 vol., 1965-1966, Tome quatrième, « L'heure tragique, l'Angleterre seule, 1940 », chap. XI.
  • Robert Paxton, La France de Vichy, 1973.
  • Marc Ferro, Questions sur la Seconde Guerre mondiale, Firenze : Casterman, 1993.
  • François Delpla, Montoire, Les premiers jours de la collaboration, Albin Michel, Paris, 1996, 504 p. (ISBN 2-226-08488-6 et 978-2226084880) [prĂ©sentation en ligne sur livresdeguerre.net].
  • Dominique Venner, Histoire de la collaboration, Pygmalion, Paris, 2000.
  • Pierre Laborie, Dictionnaire historique de la RĂ©sistance, « Montoire », Robert Laffont, Paris, 2006.
  • John Keegan, Histoire de la Seconde Guerre mondiale, Perrin, Paris, 1990.
  • Louis-Dominque Girard, Montoire, Verdun diplomatique, Ă©ditions AndrĂ© Bonne, 1948.

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