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Droits LGBT en Allemagne

Les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres (LGBT) en Allemagne ont fait face à des difficultés légales que ne connaissaient pas les résidents non LGBT.

Droits LGBT en Allemagne
Image illustrative de l'article Droits LGBT en Allemagne
Drapeau allemand associé au drapeau arc-en-ciel.
Dépénalisation de l'homosexualité Oui
1968 en Allemagne de l'Est
1969 en Allemagne de l'Ouest
Égalité de la majorité sexuelle en 1994
Homosexualité féminine jamais pénalisée
Sanction aucune
Interdiction des thérapies de conversion illégale depuis 8 mai 2020
Identité de genre Oui Droit au changement d'état civil sans stérilisation ni chirurgie
Service militaire depuis 2000
Protection contre les discriminations depuis 2000
Mariage depuis 2017
Adoption depuis 2017
Don de sang depuis 2017, avec 12 mois d'abstinence

Bien que l'Allemagne soit à présent un pays relativement ouvert quant aux droits des personnes LGBT, ceux-ci ont été dans le passé marqués par une législation discriminatoire et des mesures de persécution, particulièrement à l'époque du nazisme et au cours des deux premières décennies après la création de l'Allemagne de l'Ouest. Aujourd'hui légale, l'homosexualité est majoritairement acceptée par la société allemande, notamment dans les grandes villes du pays, comme Berlin, Munich ou Cologne.

Le , les couples de même sexe obtiennent la possibilité de signer un partenariat enregistré (en allemand : Eingetragene Lebenspartnerschaft) reconnu dans la plupart des domaines du droit allemand. Le , un vote du Bundestag légalise le mariage homosexuel[1], qui entre en vigueur le suivant.

Histoire

Empire allemand

Durant la période de l'Empire allemand, les homosexuels, en raison des convictions morales dominantes, se voient mis au ban de la société.

Le , l'introduction du paragraphe 175 dans la législation rend les actes sexuelles entre hommes punissables sur l'ensemble du territoire.

Le , Magnus HirschfeldMax SpohrEduard Oberg et Franz Joseph von BĂĽlow fondent la première association homosexuelle au monde : le ComitĂ© scientifique humanitaire (en allemand : Wissenschaftlich-humanitäre Komitee, WhK) ayant pour principal objectif la lutte en faveur de la dĂ©pĂ©nalisation de l'homosexualitĂ© (abandon du paragraphe 175)[2].

En 1898, le chef du Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD), August Bebel, signataire de la première pétition du WhK, met en lumière le fait que la police berlinoise établit des listes de personnes homosexuelles.

Entre 1907 et 1909, une série de décisions de justice pour comportements homosexuels sont prises, dont notamment envers des membres du cabinet de l'empereur Guillaume II.

L'affaire Harden-Eulenburg symbolise la répression de l'homosexualité sous le second Reich allemand et reste le différend le plus marquant de cette période.

RĂ©publique de Weimar

En 1919, l'institut de sexologie fondé par Magnus Hirschfeld collabore étroitement avec le Comité scientifique humanitaire et reprend les théories de celui-ci.

Le , le philosophe et juriste allemand Gustav Radbruch (SPD) devient ministre de la justice impĂ©riale. Signataire de la pĂ©tition visant Ă  la suppression du paragraphe 175, il s'efforce sans succès de tenir « une simple homosexualitĂ© Â» impunie.

Troisième Reich (1933-1945)

Triangles roses utilisés pour marquer les hommes homosexuels dans le système concentrationnaire nazi.

Ne pouvant être en mesure de « contribuer à la reproduction de la race des seigneurs », les homosexuels se voient placés à l'opposé de l'idéologie nationale-socialiste.

Les homosexuels se voient, après avoir purgé une peine d'emprisonnement, en majorité, déportés en camps de concentration, où ils portent un triangle rose.

Les lesbiennes ne font pas l'objet de persécutions sur fondement de leur orientation sexuelle, mais sur leur engagement politique (implication auprès de la résistance communiste) ou de leur judaïté.

L'homosexuel Ernst Röhm, chef de la Sturmabteilung (section d'assaut) est au début protégé par Adolf Hitler, mais lors de la nuit des longs couteaux, il est assassiné sur ordre du Führer, car son homosexualité est jugée nuisible. Adolf Hitler, chef de l'Allemagne nazie, considère l'homosexualité comme étant « un comportement dégénéré représentant une menace pour les performances de l'État et le caractère viril du peuple allemand ».

Le paragraphe 175 est alourdi par l'élévation de la peine maximale, passant ainsi de six mois à cinq ans de prison. Le nouveau paragraphe 175a stipule pour « les cas les plus graves », une peine allant d'un an à dix ans d'emprisonnement.

Le , un organe de la lutte contre l'homosexualitĂ© est fondĂ©. Il recueille des donnĂ©es sur la population homosexuelle dans l'ensemble du Reich allemand. Jusqu'Ă  la fin de la guerre, cette « liste rose » rĂ©fĂ©rence jusqu'Ă  100 000 noms d'hommes Ă  l'homosexualitĂ© supposĂ©e ou ayant d'ores et dĂ©jĂ  fait l'objet d'une condamnation.

Les hommes homosexuels en maison de détention, en prison, mais aussi dans les camps de concentration, deviennent sous la contrainte de la torture et de sévices, des « volontaires » à la castration.

Au sein du camp de concentration de Buchenwald, en 1944, des expérimentions médicales sur des hommes homosexuels sont réalisées par le docteur Carl Vaernet dans le but de les « guérir ». Celui-ci implante à ses victimes des glandes d'hormones artificielles dans la région inguinale par la transmission permanente d'hormones masculines afin de « pouvoir les conduire à l'hétérosexualité ».

42 000 personnes sont victimes du paragraphe 175 pendant le Troisième Reich[3].

République démocratique allemande (1949-1990)

Le paragraphe 175 du code pĂ©nal (StGB), hĂ©ritĂ© de l'Empire allemand en 1872, puis des nazis, ces derniers l'ayant renforcĂ© en 1935, est conservĂ© en 1957 sous le rĂ©gime de la RĂ©publique dĂ©mocratique allemande, en restreignant les actes sexuels impliquant des jeunes de moins de 21 ans. Le rĂ©gime communiste est-allemand considère l'homosexualitĂ© comme « cancer de l'homme capitaliste Â» ou encore comme « fardeau de la bourgeoisie Â».

L’homosexualitĂ© est lĂ©galisĂ©e en 1967 par l'abolition de l'article 175[4]. Cette mesure entre en vigueur l'annĂ©e suivante ; il faut toutefois noter que la RDA appliquait auparavant la version du texte d'avant 1935[5]. L'âge de la majoritĂ© sexuelle est fixĂ© Ă  18 ans.

En 1989, la Chambre du peuple (Volkskamer) de la RĂ©publique dĂ©mocratique allemande abroge dĂ©finitivement sa lĂ©gislation spĂ©ciale dirigĂ©e contre l'homosexualitĂ© (le paragraphe 175) et l'âge de la majoritĂ© sexuelle est fixĂ©, Ă  l'instar des relations hĂ©tĂ©rosexuelles, Ă  14 ans.

Cette mesure restera valable juridiquement dans les nouveaux länder jusqu'au , oĂą s'opère durant ce temps, une division significative sur l'âge de la majoritĂ© sexuelle (18 ans Ă  l'Ouest d'après le paragraphe 175, contre 14 ans Ă  l'Est).

République fédérale d'Allemagne (depuis 1949)

Dès sa proclamation au cours de l'année 1949, les actes homosexuels font, en République fédérale d'Allemagne, l'objet de persécutions et de condamnations. « On les traquait, on les chassait de leur travail, on interrogeait leurs collègues, leurs amis et les membres de leur famille », indique le quotidien Süddeutsche Zeitung[6].

Le , la Cour constitutionnelle statue, comme suit, que « l'activitĂ© homosexuelle viole clairement les us et coutumes du pays. Ainsi, les homosexuels ne peuvent pas se rĂ©fĂ©rer au droit garanti par la loi constitutionnelle sur le dĂ©veloppement libre de la personnalitĂ© [...] Â». Elle qualifie l'homosexualitĂ© de « comportement sexuel dĂ©bridĂ© Â» mais est plus indulgente envers les femmes homosexuelles, considĂ©rĂ©es comme « passives Â»[3].

Entre les annĂ©es 1950 et 1960, 50 000 homosexuels sont amenĂ©s devant les tribunaux de la RFA en vertu du paragraphe 175, non abrogĂ©[3].

Les rapports sexuels entre hommes sont dĂ©pĂ©nalisĂ©s et lĂ©galisĂ©s en 1969 (le paragraphe 175 est donc abrogĂ©)[5] et la majoritĂ© sexuelle fixĂ©e Ă  21 ans, puis 18 ans en 1973. Une dernière discrimination sur l'âge de la majoritĂ© sexuelle est levĂ©e en 1994[7].

Malgré cette dépénalisation, la collecte policière de données relatives aux personnes homosexuelles se poursuit avec la tenue de listes rose.

Le manuel de criminologie voit encore en 1978, la tenue de fiches pour motif d'homosexualité comme étant nécessaire dans les tâches de protection policière à exécuter.

Plus de 50 000 hommes ont Ă©tĂ© condamnĂ©s et 100 000 procĂ©dures d'enquĂŞte ont Ă©tĂ© ouvertes, en application du paragraphe 175 entre 1949 et 1990.

En 1994, le Bundestag proclame l'abrogation du paragraphe 175 et la majoritĂ© sexuelle passe de 14 (dans les nouveaux länder allemands) Ă  16 ans, dans le cadre du processus de rĂ©alignement juridique s'opĂ©rant Ă  la suite de la rĂ©unification allemande de 1990.

La fin des années 1990, voit porter en Allemagne, la revendication en faveur d'une reconnaissance sociale pour les couples de même sexe débouchant en sur la création d'un partenariat enregistré.

En , les 50 000 personnes poursuivies pour homosexualitĂ© sous la RFA sont rĂ©habilitĂ©es par dĂ©cision du conseil des ministres. Le texte doit encore ĂŞtre approuvĂ© par le Bundestag. Il prĂ©voit l'annulation des condamnations prononcĂ©es, 3 000 euros d'indemnisation par personne et 1 500 euros par annĂ©e de dĂ©tention. Le ministre de la Justice Heiko Maas a Ă©galement annoncĂ© un financement de 500 000 euros pour une fondation chargĂ©e du travail de mĂ©moire[3].

Opinion publique

En 2013, un sondage mené par l'Agence des droits fondamentaux de l'Union européenne révèle qu'en Allemagne[8] :

  • 46 % des personnes LGBT interrogĂ©es se sont senties discriminĂ©es au cours de l'annĂ©e prĂ©cĂ©dant le sondage ;
  • 68 % ont souvent ou toujours dissimulĂ© leur identitĂ© sexuelle Ă  l'Ă©cole ;
  • 6 % ont fait l'objet d'une agression physique ou sexuelle durant l'annĂ©e prĂ©cĂ©dant le sondage ;
  • Seulement 4 % des couples de mĂŞme sexe dĂ©clarent oser se tenir la main dans les lieux publics, tandis que 68 % des couples hĂ©tĂ©rosexuels indiquaient le faire.

Selon l'Eurobaromètre de , 52 % des Allemands sont favorables à l'autorisation du mariage homosexuel dans l'Union européenne. Cela classe l'Allemagne à la septième place, et au-dessus de la moyenne européenne (44 %)[9].

À la suite du jugement du Tribunal constitutionnel fédéral de permettant à un individu d'adopter l'enfant de son partenaire de même sexe, un sondage du magazine Stern pose que, 74 % des Allemands sont favorables à d'une égalisation des statuts entre le partenariat enregistré et le mariage civil, 23 % s'y opposent et 3 % ne se prononcent pas. Parmi les électeurs des partis politiques représentés au Bundestag, les plus favorables à cette égalisation se trouvent parmi les électeurs de l'Alliance 90 / Les Verts (86 %), puis ceux du SPD (82 %), du FDP (71 %), de Die Linke (70 %) et de la CDU (64 %)[10].

Politique

Droit d'adoption des couples LGBT

L'autorisation conjointe n'est pas autorisée aux couples homosexuels ayant contracté un partenariat enregistré. Seule l'adoption par le beau-parent est autorisée.

En , la cour suprême statue que l'interdiction d'une deuxième adoption successive est anticonstitutionnelle.

Lois anti-discriminations

En tant que signataire du traité d'Amsterdam, l'Allemagne se voit obligée de revoir sa législation relatives aux mesures anti-discriminatoires dans les domaines de l'emploi et du travail. Celle-ci est établie dans le cadre de la directive de l'Union européenne 2000/78 et doit être transposée avant . En raison de l'absence d'unanimité dans la coalition gouvernementale de l'époque et des lobbys de travail du côté des groupements économiques et de l'Église, un projet de loi n'est déposé qu'au tournant de l'année 2004-2005 et voté au début de l'année 2005 par le Bundestag. Le l'Allemagne remplit les prescriptions de l'Union européenne avec le vote de la loi sur l'égalité de traitement pour tous. La loi dépasse même les exigences de l'Union européenne, dans la mesure où celle-ci interdit toutes formes de discrimination dans le droit du travail, mais aussi dans le droit civil.

D'un autre côté, il existe des réserves, quant à savoir si la loi remplit bien ne serait-ce que les exigences fixées par l'Union européenne dans d'autres domaines comme sur le fait que la protection contre le licenciement ne soit pas statuée par la loi de traitement équitable pour tous mais par la loi relative à la protection et à l'encadrement du licenciement.

Bien avant que ne soit promulguée cette loi, certains Länder disposent déjà d'une législation prohibant les discriminations. Berlin depuis 1995, le Brandebourg depuis 1992 et la Thuringe depuis 1993, intègrent à leur constitutions respectives des mesures antidiscriminatoires. En Saxe-Anhalt, la discrimination ayant pour fondement l'identité sexuelle y est interdite dans la Fonction publique depuis 1997.

Bundeswehr

La Bundeswehr, n'exclut pas les homosexuels de ses rangs. Cela est le cas avant 2011, alors que le service militaire est obligatoire, comme à présent en tant que militaire servant, dans le cadre du service volontaire, ou en tant que réserviste ou gradé.

Néanmoins, jusqu'en l'an 2000, il est impossible aux homosexuels d'accéder au rang d'officier. Lorsque rendue publique, l'homosexualité pouvait entraîner la mise à la retraite forcée des militaires concernés.

Droits des personnes transgenres et intersexe

En 2008, la cour constitutionnelle de Karlsruhe Ă©tablit que le changement de sexe d'un Ă©poux ne peut ĂŞtre un motif d'annulation de mariage. En 2009, la cour d'appel de Cologne dĂ©cide qu'une femme transgenre pouvait officiellement rester le « père Â» de ses enfants eus avant la modification de son identitĂ© sexuelle. Ă€ partir du , un enfant pourra ĂŞtre dĂ©clarĂ© de sexe « neutre Â» Ă  la naissance, lorsque le nouveau-nĂ© prĂ©sente une ambiguĂŻtĂ© sexuelle biologique[11], mais les associations intersexes considèrent ce type de loi stigmatisante et contre-productive[12] (voir l'article Intersexuation pour plus de dĂ©tails). Cette loi simplifie nĂ©anmoins la procĂ©dure de changement d'Ă©tat civil pour les personnes intersexes, et les associations voudraient qu'elle soit Ă©tendue aux personnes trans[13].

Tableau récapitulatif

Dépénalisation de l’homosexualité (Depuis 1968 Allemagne de l'Est / 1969 Allemagne de l'Ouest pour l'homosexualité masculine)

(Homosexualité féminine jamais pénalisée)

Majorité sexuelle identique à celle des hétérosexuels (Depuis 1989 Allemagne de l'Est / 1994 dans le reste de l’Allemagne pour l'homosexualité masculine)

(Toujours identique pour l'homosexualité féminine)

Interdiction de la discrimination liée à l'orientation sexuelle à l'embauche (Depuis 2006)
Interdiction de la discrimination liée à l'identité de genre dans tous les domaines Oui
Mariage civil (Depuis 2017)
Partenariat civil (2001-2017)
Adoption conjointe dans les couples de personnes de mĂŞme sexe (Depuis 2017)
Adoption par les personnes homosexuelles célibataires (Depuis 2005)
Droit pour les gays de servir dans l’armée (Depuis 2000)
Droit de changer légalement de genre (Depuis 2011)
Accès aux FIV pour les lesbiennes Oui
Autorisation du don de sang pour les HSH (Depuis 2017)[14] (condition 12 mois d'abstinence)
Interdiction de la « thĂ©rapie de conversion Â» Oui (Depuis 2020)[15]

Notes et références

  1. « L'Allemagne légalise le mariage homosexuel », Le Figaro, (lire en ligne)
  2. Florence Tamagne, Histoire de l'homosexualité en Europe. Berlin, Londres, Paris. 1919-1939, 2000, Seuil
  3. Manon Dognin, « CondamnĂ©s pour leur homosexualitĂ©, 50 000 Allemands vont ĂŞtre indemnisĂ©s Â», marianne.net, .
  4. « En Allemagne, vers la réhabilitation des homosexuels condamnés », Libération.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. Isabelle Ernot, « Mickaël Bertrand (dir.), La déportation pour motif d’homosexualité en France. Débats d’histoire et enjeux de mémoire, Dijon, Mémoire active, 2011, 176 p. », sur Genre & Histoire n°8, (consulté le ).
  6. « L'Allemagne réhabilite les homosexuels condamnés après guerre », AFP,‎ (lire en ligne).
  7. Florence Tamagne, « La déportation des homosexuels durant la Seconde Guerre mondiale », Revue d'éthique et de théologie morale, no 239,‎ , p. 77-104 (ISSN 1266-0078, lire en ligne)
  8. Agence des droits fondamentaux de l'Union européenne, Enquête sur les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres dans l’Union européenne, Luxembourg, Office des publications de l’Union européenne, (ISBN 978-92-9239-174-4, lire en ligne).
  9. La 66e vague de « l'Eurobaromètre : L'opinion publique dans l'Union européenne, (lire en ligne), p. 41.
  10. (de) « Umfrage: Drei Viertel der Deutschen sagen ja zur Homo-Ehe », sur Spiegel, (consulté le ).
  11. Nathalie Versieux, « Le père accouche d’un enfant sans sexe », in liberation.fr, .
  12. « « Intersexes : non, la 3ème case de sexe/genre n’est pas notre but » », KOMITID,‎ (lire en ligne, consulté le )
  13. « En Allemagne, les activistes trans se mobilisent autour de la réforme sur le changement d'état civil », sur KOMITID, (consulté le )
  14. « Homosexuelle Männer dürfen Blut spenden - nach einem Jahr Enthaltsamkeit », sur Der Spiegel (consulté le ).
  15. « Avancée. Homosexualité : l’Allemagne interdit les “thérapies de conversion” pour mineurs », sur Courrier international, (consulté le )
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