Donnemarie-Dontilly
Donnemarie-Dontilly est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
Donnemarie-Dontilly | |||||
Donnemarie-Dontilly depuis la cĂ´te du Ralloy. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | ĂŽle-de-France | ||||
DĂ©partement | Seine-et-Marne | ||||
Arrondissement | Provins | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Bassée - Montois (siège) |
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Maire Mandat |
Sandrine Sosinski 2020-2026 |
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Code postal | 77520 | ||||
Code commune | 77159 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Donnemaritains | ||||
Population municipale |
2 760 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 229 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
3 205 hab. (2020) | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 48° 28′ 33″ nord, 3° 07′ 38″ est | ||||
Altitude | Min. 68 m Max. 139 m |
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Superficie | 12,07 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Donnemarie-Dontilly (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Provins | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | donnemarie-dontilly.fr | ||||
GĂ©ographie
Localisation
Donnemarie-Dontilly est située en Seine-et-Marne, dans le Montois, dans le nord-est de la France, entre Provins et Montereau-Fault-Yonne, à environ 100,6 kilomètres par la route[1] - [Note 1] au sud-est du centre de Paris. Au nord de Donnemarie se trouve l'extrême limite du plateau de Brie, au sud se trouve la vallée de la Seine et plus spécifiquement, la Bassée. À l'ouest se trouve la forêt domaniale de Villefermoy.
Communes limitrophes
GĂ©ologie et relief
L'altitude de la commune varie de 68 mètres à 139 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 80 mètres d'altitude (mairie)[2]. Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[3].
Hydrographie
Le système hydrographique de la commune se compose de quatre cours d'eau référencés :
- la rivière Auxence, 34,18 km[4], affluent en rive droite de la Seine, qui prend sa source à Meigneux et se jette plus loin à Vimpelles dans la Vieille Seine (ancien bras-mort de la Seine) ;
Par ailleurs, son territoire est également traversé par l’aqueduc de la Voulzie, alimentant en eau Paris et sa région[Note 2].
La longueur linéaire globale des cours d'eau sur la commune est de 13,39 km[8].
Climat
Donnemarie-Dontilly, comme tout le département, connaît un régime climatique tempéré, de type atlantique.
Milieux naturels et biodiversité
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[9] - [10] - [11].
Urbanisme
Typologie
Donnemarie-Dontilly est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3] - [12] - [13] - [14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Donnemarie-Dontilly, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[15] et 3 205 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[16] - [17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire regroupe 1 929 communes[18] - [19].
Lieux-dits et Ă©carts
La commune compte 146 lieux-dits administratifs[Note 5] répertoriés consultables ici[20] dont le Plessis-aux-Chats (source : le fichier Fantoir).
Occupation des sols
En 2018[21], le territoire de la commune se répartit[Note 6] en 50,4 % de terres arables, 34,6 % de forêts, 14,4 % de zones urbanisées et 0,6 % de zones agricoles hétérogènes[Note 7] - [8] - [22].
Logement
En 2016, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 1 337 dont 82,6 % de maisons et 17 % d'appartements[Note 8].
Parmi ces logements, 87,7 % étaient des résidences principales, 4,3 % des résidences secondaires et 8 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 73,4 % contre 24,5 % de locataires[23] dont, 7,3 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 9] et, 2,2 % logés gratuitement.
Voies de communication et transports
Donnemarie-Dontilly était desservie par les rails avec la ligne Sablonnières - Jouy - Bray-sur-Seine des Tramways de Seine-et-Marne jusqu'en 1965[24].
Le , la société Procars spécialisée dans le transport par les bus (anciennement Les Cars du Montois) fut créée avec comme première ligne Donnemarie-Nangis. Entre 1990 et 2009, elle fut le centre administratif de la société Procars. Depuis, il s'agit d'une des principales communes desservies avec Nangis et Provins par la société.
Six lignes de bus la traversent :
- la ligne 7 Provins-Avon permet de joindre les gares d'Avon, Sainte-Colombe - Septveilles, Provins et Longueville durant les périodes scolaires sur quatre aller-retours ;
- la ligne 7 Provins-Montereau via Chatenay permet à la commune d'aller à Chatenay sur un aller-retour par jour durant la période scolaire ;
- la ligne 7 Provins - Montereau via Donnemarie-Dontilly, principale ligne de Donnemarie, permet d'aller de Donnemarie aux gares de Provins, Champbenoist - Poigny, Sainte-Colombe - Septveilles, Longueville et Montereau (la plupart en période scolaire et deux aller-retours toute l'année) ;
- la ligne 8 Nangis-Donnemarie va Ă la gare de Nangis (certaines courses annuelles) ;
- la ligne 13 Bray-Chessy permet de joindre les gares de Nangis et Chessy ainsi que les communes de Rozay-en-Brie, Bray-sur-Seine et Grandpuis sur une dense desserte toute l'année ;
- la ligne 16, desserte du collège du Montois, pour les besoins du service scolaire, permet huit courses différentes sur le territoire du Montois.
Le premier arrĂŞt est Ă 5 h 41 (ligne 7 Provins - Montereau via Donnemarie-Dontilly) et le dernier arrĂŞt Ă 19 h 57 (ligne 8 Nangis-Donnemarie)[25].
Donnemarie possède un service de transport à la demande nommé Balade en Montois.
Toponymie
Donnemarie-en-Montois est rattaché à Dontilly, en 1967, pour former Donnemarie-Dontilly[26].
Donnemarie est mentionné sous les formes Villa que Donna Maria in Montosis vocatur en 1140[27] ; Damna Maria 1216[28] ; Dannemarie vers 1222[29] ; Apud Dominam Mariam vers 1230[30] ; Dona Maria et Donna Maria en 1250[31] ; Donnemarie vers 1265[32] ; Danemarie en Montois en 1272[33] ; Dannemarie en la chatelerie de Bray en 1275[34] ; Donemarie en Montoys en 1344[35] ; Domna Maria in Montesio en 1361[36] ; Dannemarie en Montois en 1367[37] ; Donnemarie en Montoys en 1650[38] ; Danmarye en Montoys en 1674[38] ; Donnemarie en l'an IX[39].
Donnemarie : est un hagiotoponyme caché, du latin domina Maria, « Dame Marie » ou « sainte Marie ».
Dontilly est mentionné sous les formes A. de Dantilleiso en 1144[40] ; Duntelli en 1159[41] ; Donteli en 1161[42] ; G. de Donteilli vers 1172[43] ; Dontelli vers 1222[44] ; Dontilliacum en 1241[45] ; Dontelli en 1250[46] ; Dondilly en 1371[47] ; Domptilly au XVIIIe siècle[48] - [39].
Dontilly : du latin dominus Tiliacum, « domaine du seigneur Tilius » ou du gallo-romain dunum tiliae, « mont du tilleul ».
Histoire
À l'origine, Donnemarie-en-Montois et Dontilly étaient deux communes distinctes, séparées l'une de l'autre par l'Auxence. Le , elles furent réunies pour devenir Donnemarie-Dontilly (JO du 8 septembre 1967).
Moyen Ă‚ge
Sous les Francs, une voie de communication est ouverte entre Provins et Montereau-Fault-Yonne, les chefs guerriers de Clovis construisent alors de nombreux châteaux forts le long de l'Auxence (l'eau de celle-ci servant à remplir les fossés), les châteaux de Bescherelles, Sigy, Paroy, Donnemarie, Couture. Quelque temps après, sous le roi Dagobert, les moines obtiennent la concession des terres proches des châteaux forts, ils construisent donc un important couvent et une église près du château de Dom (Donnemarie). Sous Charlemagne, certains serfs sont affranchis et reçoivent de petites surfaces de terre, à charge pour eux de payer la dîme ; ainsi des maisons et des fermes se construisent aux abords du couvent et du château : le village est né.
En 876, Dom (Donnemarie) est érigée en seigneurie. Le seigneur a ainsi le droit d'armer les hommes affranchis pour défendre la cité. Le château fort de Dom-Tilly et les quelques maisons qui l'entourent vont être construits un peu plus tard. Les deux villages sont alors séparés par des prairies marécageuses et on traverse l'Auxence à gué. En 1110, Dom (Donnemarie) était devenue assez importante et sur la demande de ses habitants, l'église dédiée à la Vierge Marie est nommée église paroissiale, le village devenant ainsi la paroisse de Dom-Marie puis Dame Marie (Donna Maria in Montesio). En 1235, Donnemarie obtient, en même temps que beaucoup de villages du Montois, le statut de commune affranchie.
À Dom-Tilly au XIIIe siècle, le château est transformé en monastère des Récollets (religieux franciscains réformés) et les moines font construire une église dédiée à saint Pierre et saint Paul, dans l'enclos du couvent. Dom-Tilly est promue paroisse le .
Dépendant du roi de France, le Montois est assez bien protégé des envahisseurs ; en contrepartie, le peuple doit fournir des hommes pour faire le guet dans les forts et les châteaux. À cette époque, Donnemarie est protégée par une muraille, avec vingt tourelles, entourée de fossés profonds ; seules quatre portes permettent d'entrer dans la cité. Malgré cela « les Anglais ont traversé Donnemarie en 1446 et ont fait de très grands dégâts. »
Époque contemporaine
En 1775, le 26 septembre, un léger tremblement de terre secoue le Montois ; il est suivi de violents orages et de pluies torrentielles qui inondent la ville ; « trois personnes furent noyées et beaucoup de bestiaux furent perdus. » Le , la France est divisée en départements et en cantons. Donnemarie devient chef-lieu de canton le ; on y installe également une justice de paix. En 1876, Donnemarie compte 1 031 habitants, Dontilly en compte 792, soit 1 823 pour les deux communes. En 1878, un jumelage des deux communes est tenté, un inventaire très précis est effectué, mais il faudra près d'un siècle pour que l'union se fasse.
Donnemarie était autrefois entourée d'une muraille avec vingt tourelles et seulement quatre portes permettaient d'y pénétrer (Paris, Provins, Melun, Dontilly). De ces quatre portes seule reste conservée celle de Provins, et les deux colonnes de la porte de Paris (rue de la Maladrerie). La porte de Dontilly, la plus importante, fut entièrement détruite durant la Révolution.
Époque actuelle
Le , la ville est quadrillée par la division allemande « Das Reich » (responsable du massacre d'Oradour-sur-Glane). Les hommes sont rassemblés dans les écoles et le château. Ils sont gardés prisonniers deux jours jusqu'à ce que les soldats allemands s'enfuient devant l'arrivée des Américains à Montereau-Fault-Yonne. La libération de la ville par les Américains s'effectue le .
Donnemarie-Dontilly est né le , de la fusion des deux villages, jusqu'alors séparés par l'Auxence, rivière qui était traversée à gué au Moyen Âge.
Actuellement, les remparts, les châteaux, les couvents, les fortifications ont en très grande partie disparu. De nouvelles constructions ont pris leur place et sont venues grossir le village. Le plan de la ville, bien que souvent modifié au fil du temps, comporte toujours de charmantes ruelles et des rues au nom évocateur (rue du Four, rue de la Maladrerie, rue du Moulin-à -Tan…) ; les vestiges architecturaux restent très nombreux au cœur de la cité (églises, cloîtres, portes, porches, puits, four à chaux, etc.).
- Donnemarie-Dontilly depuis le chemin des Grottes.
- L'Auxence.
- Promenade dans les rues de Donnemarie-Dontilly.
- La mairie de Donnemarie-Dontilly.
- Le lavoir de la rue Cottereau.
- Au hasard des rues de Donnemarie-Dontilly.
- La rue Marie-Chaubart.
- Rue de la Glacière.
- L'office de tourisme.
Politique et administration
Liste des maires
Serge Rossière-Rollin et le conseil municipal ont été élus au scrutin du sous l'étiquette « Liste Indépendante d'Union Communale », c'est-à -dire sans appartenance aucune à un quelconque parti politique. Le maire, Serge Rossière-Rollin, est adhérent au Parti socialiste. Les Donnemaritains ont été appelés à revoter après décision du tribunal administratif. La liste élue en 2008 reste indépendante, même si le maire actuel est adhérent au Parti socialiste.
Administration municipale
Une caserne de gendarmerie a été édifiée avenue du Ralloy, sur un terrain de 4,500 m2 mis à disposition par la commune. Les locaux de service de 177 m2 abritent principalement l’accueil, la salle d’audition, six bureaux, un local d’archives et une chambre de sûreté. Une superficie de 75 m2 est réservée aux locaux techniques. Quant aux logements, 12 appartements familiaux et un studio sont construits. Cette caserne couvre un territoire comprenant 19 communes (9 800 habitats) : Coutençon, Villeneuve-les-Bordes, Montigny-Lencoup, Gurcy-le-Châtel, Donnemarie-Dontilly, Meigneux, Lizines, Sognolles-en-Montois, Thénisy, Paroy, Mons-en-Montois, Cessoy-en-Montois, Sigy, Luisetaines, Châtenay-sur-Seine, Égligny, Vimpelles, Jutigny et Savins.
Population et société
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[53].
En 2020, la commune comptait 2 760 habitants[Note 10], en diminution de 5,58 % par rapport Ă 2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
MĂ©dias
En 1988, le tournage de Roselyne et les Lions, film de Jean-Jacques Beineix, est effectué avec Isabelle Pasco et Philippe Clévenot, ainsi que la participation du cirque Zorglo (le chapiteau sur la place des Jeux).
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 1 144 (dont 52 % imposés), représentant 2 749 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 21 860 euros[55], le 1er décile[Note 11] étant de 13 450 euros avec un rapport interdécile de 2,5[Note 12].
Emploi
En 2018, le nombre total d’emplois dans la zone était de 612, occupant 1 115 actifs résidants (dont 18,9 % dans la commune de résidence et 81,1 % dans une commune autre que la commune de résidence).
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 65,3 % contre un taux de chômage de 9 %. Les 25,7 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 9,6 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 6,9 % de retraités ou préretraités et 9,2 % pour les autres inactifs[56].
Entreprises et commerces
Au , le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de 167 dont 7 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 32 dans la construction, 41 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 3 dans l’Information et communication, 2 dans les activités financières et d'assurance, 5 dans les activités immobilières, 30 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 31 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 16 étaient relatifs aux autres activités de services[57].
Il existe, à Donnemarie-Dontilly, plusieurs commerces, dont un Casino et une grande surface spécialisée dans le bricolage.
En 2020, 28 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 25 individuelles.
Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[58].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'ensemble paroissial de Donnemarie-Dontilly est l'un des mieux conservés d'Île-de-France. L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Dontilly (classée Monument historique) restaurée à la fin du XVe siècle, possède certains éléments, comme la base du clocher-porche, datant des XIe et XIIe siècles.
L'église Notre-Dame-de-la-Nativité (classée Monument historique depuis 1846) a été construite par les moines de Tours. Les parties les plus anciennes sont le clocher roman et le tympan du portail sud dédié à la Sainte Vierge également de facture romane du XIIe siècle. On pénètre dans l'enclos par une belle porte Renaissance. La galerie du cloître (classée Monument historique en 1921) avec sa charpente chevillée en bois de châtaignier, qui conduit à la petite chapelle funéraire Sainte-Quinette a été rapportée ; elle date du XVe ou XVIe siècle. Sur l'emplacement de cet ancien cimetière désaffecté en 1832 et ainsi délimité, un jardin médiéval a été créé récemment.
- Église Notre-Dame de Donnemarie.
- Cloitre de l'Ă©glise Notre-Dame.
- Jardin médiéval du cloitre de l'église Notre-Dame.
- DĂ©tail du portail de l'Ă©glise Notre-Dame de Donnemarie.
- Façade occidentale de l'église Notre-Dame de Donnemarie.
- Anciens remparts.
- Église de Dontilly - XIe siècle.
- Porche de l'Ă©glise de Dontilly.
Personnalités liées à la commune
- Le pape de Donnemarie : Vers 1210 naît Simon, fils de Jean de Brion, grand Maire de Donnemarie. Chancelier de France. Il est nommé cardinal de Sainte-Cécile par Urbain IV. Il est élu pape le sous le nom de Martin IV. Ce pape, qui ne règnera que quatre ans, préparera la canonisation de Louis IX (Saint-Louis). Il meurt le 28 mars 1285. Ces armes représentaient des lis, il fut également chanoine et trésorier de Saint-Martin-de-Tours. Sa devise était : Ex telenio Liliacaei Martini (Du trésor de Martin des Lys).
- I. Chipault : Ce personnage est un poète du XVIe siècle, dont le seul exemplaire connu des œuvres contient dans le titre la mention « par I. Alphutic, de Merandonie en tomnois », anagramme de « I. Chipault de Donnemarie en Montois »[59].
- Théodore-Pierre Bertin : Né à Provins, le 2 novembre 1751. Fils de Louis Bertin, avocat au Parlement et de Louise Mitantier. Il donna des cours d'anglais à Paris et fit des traductions, puis fut employé aux Fermes générales. Il séjourna en Angleterre et, à son retour en France, publia en 1792 une traduction en français de la méthode sténographique de Taylor. En janvier 1793, il quitta Paris et séjourna quelque temps à Donnemarie à partir de septembre 1793. À Paris, il recueillit pour les journaux les discours des assemblées révolutionnaires. Il possédait une librairie où il faisait aussi le commerce des médailles. À la Restauration (avril 1814), il organisa un service de sténographie pour les Chambres, puis reprit un emploi dans l'administration des droits réunis. Il avait aussi un esprit inventif et déposa des brevets (la lampe « docimastique », ancêtre de la lampe à souder d'autrefois). Il est mort à Paris le 25 janvier 1819.
- Gérard Presgurvic : Né le 20 juin 1953 à Dontilly. Musicien et auteur-compositeur-interprète français.
HĂ©raldique
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Les armes de Donnemarie-Dontillyse blasonnent ainsi : D'azur à deux clefs d'or passées en sautoir. |
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Événements
Au mois d'octobre 1567, « (N…) Pinot, grand maire de Donnemarie, gendre du procureur du roi Jehan de Ville, s’étant arrêté au village de Vineuf-lez-Courlons (probablement Vinneuf), avec les soldats de la compagnie qu'il levait par commission du roi, est assailli pendant la nuit par une troupe de la garnison protestante de Montereau ; les assaillants commandés par un guidon de Donnemarie nommé Neveu, dont il avait tué le père, le massacrent, ainsi que plusieurs de ses gens. Le grand-père de (N…) Pinot, tanneur, avait pris à ferme la seigneurie du Donnemarie, appartenant aux chanoines de Tours, et avait amassé de grands biens ; son père, puissant par ses richesses, se qualifiait de roi de Brie ; lui-même tranchait du gentilhomme ; mais le meurtre de Nicolas Neveu, son cousin, qui lui avanit enlevé la ferme des revenus du chapitre de Tours le plongea dans de grands embarras. Après sa mort, sa femme se livra à son frère et a de lui un enfant.
Les deux paillards incestueux confessèrent avoir esté incitez à commettre ceste paillardise par la lecture des livres de la Bible traduitte en françoys par les huguenotz, et par la liberté de la prétendue religion huguenoticque de laquelle tous deux faisaient profession. »
In Mémoires de Claude Haton – contenant le récit des événements accomplis de 1553 à 1582, principalement dans la Champagne et la Brie, de Claude Haton, publiés par Louis Félix Bourquelot, tome I, Paris, Imprimerie impériale, 1877.
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Les distances sont mesurées par la voie routière à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Le réservoir de Montsouris reçoit les eaux de la Vanne, du Loing et du Lunain, puis celles de la Voulzie, du Durteint et du Dragon.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
- Statistiques de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols “Corine Land Cover”.
- Elles comprennent les cultures annuelles associées aux cultures permanentes, les systèmes culturaux et parcellaires complexes, les surfaces essentiellement agricoles, interrompues par des espaces naturels importants et les territoires agro-forestiers.
- En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
- Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Salaire annuel au-dessus duquel se situent 90 % des salaires .
- Le rapport interdécile met en relation le 1er et le 9e déciles de la distribution des niveaux de vie mensuels et se calcule comme : D9 / D1.
Références
- fr.distance.to, consulté le 29 décembre 2021
- « Donnemarie-Dontilly » sur Géoportail. Carte IGN classique.
- « Plan séisme consulté le 29 décembre 2021 ».
- Sandre, « Fiche cours d'eau - L’Auxence (F24-0400) » (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 de Champabon (F2412000) » (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Cours d'eau 01 de Becherelles (F2411000) » (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 02 de Becherelles (F2411100) » (consulté le ).
- 77159 Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 7 mars 2019
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Donnemarie-Dontilly », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
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- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
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- Site Corine Land Cover Mises Ă jour.
- [PDF]Fiche communale d'occupation des sols en 2017 (comparaison avec 2012) sur le site cartoviz.iau-idf.fr
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- http://rue_du_petit_train.pagesperso-orange.fr/lignes/idf/reseau_SE77.htm Tramway de Donnemarie
- http://www.procars.com/index.php Procars
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
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- Chartes Preuilly, p. 46.
- Longnon, I, p. 55.
- Livre des Vassaux.
- Archives nationales, S 5162a, n° 13.
- RĂ´les des fiefs, 95.
- Bibl. nat., ms. latin 9895, fol. 203.
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- [PDF] Bulletin municipal officiel de Donnemarie-Dontilly, n° 99, p. 3-4, juillet 2012, sur donnemarie-dontilly.fr
- « Annuaire des communes de Seine-et-Marne », sur um77.fr (Union des maires de Seine-et-Marne) (consulté en ).
- Vos Ă©lus, sur cc-basseemontois.fr
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Statistiques officielles de l'Insee, section «Revenus et pauvreté des ménages en 2018», consultée le 29 décembre 2021.
- Statistiques officielles de l'Insee, section «Population active, emploi et chômage au sens du recensement en 2018», consultée le 29 décembre 2021.
- Statistiques officielles de l'Insee, section «Démographie des entreprises en 2020», consultée le 29 décembre 2021.
- Statistiques officielles de l'Insee, section «Tourisme en 2021», consultée le 29 décembre 2021.
- Bulletin de la société de l’histoire du protestantisme français. – Documents historiques et originaux, XVIe, XVIIe et XVIIIe – Année 63.64 – p. 640 :
.« Dans Le bibliographe moderne, 1914, n° 1-3, M. Henri Stein a réussi à dévoiler l'anagramme d'un poète français du XVIe siècle, d'ailleurs à peu près ignoré, puisque le seul exemplaire connu de ses œuvres se trouve dans la bibliothèque James de Rothschild. En voici les titres« CONFESSION II VRAYEMENT CHRESTIENNE, comprenant sommairement tous les principaux points et articles de la Foy. En vers François, par I. Alphutic : de Merandonie en tomnois. S. 1. 1561. TRAICTÉ du décès de Nicolas Verjus, en son vivant lieutenant general au bailliage de Provins : Et de l'insolence faite à son corps, par les habitans d'icelle ville, à l'incitation et induction de deux venerables Docteurs y denommez. En vers françois. Par I. Alphutic, de Merandonie en tomnois. »
— Matthieu 7. a. I. S. I. n. d.
Il s'agit, dans ce second opuscule, de Nicolas Verjus, protestant dont le corps fut sorti de son cercueil et jeté à la voirie, vers 1561. M. Stein démontre que Alphutic de Merandonie en tomnois doit se lire : I. Chipault de Donnemarie en Montois, petite localité de la Brie, près de Provins. Ce nom se trouve, en effet, dans cette région puisque Claude Haton cite un huguenot, Mathé Chipault, en 1557 et 1560. Le prénom du poète est peut-être Isaac qui a été porté par d'autres Chipault, entre autres par un peintre qui fit baptiser à Charenton (l627- 1632) une fille Madeleine et deux fils Daniel et Isaac (France protestante., 2e éd. IV, 331). Avant ces dates, en 1576, on trouve un émailleur, Jean Chipault, pensionné du roi, dont le fils figure avec la même qualité dans les comptes de 1599 à 1611. Suzanne Chipault, sans doute sa fille, épousa Claude Bertélemy, peintre et émailleur sur terre, établi à Fontainebleau et également protestant. Enfln, Benjamin Chipault, petit-fils de Jean, et aussi peintre en 1614 et habite également Fontainebleau (cf. Bull., 1901, 549). »