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Congis-sur-Thérouanne

Congis-sur-Thérouanne est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Congis-sur-Thérouanne
Congis-sur-Thérouanne
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Seine-et-Marne
Arrondissement Meaux
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de l'Ourcq
Maire
Mandat
Philippe Mimmas
2020-2026
Code postal 77440
Code commune 77126
DĂ©mographie
Gentilé Congissois
Population
municipale
1 769 hab. (2020 en diminution de 1,12 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 117 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 00′ 28″ nord, 2° 58′ 34″ est
Altitude Min. 42 m
Max. 122 m
Superficie 15,12 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Ferté-sous-Jouarre
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Liens
Site web congis-sur-therouanne.fr

    Au dernier recensement de 2020, la commune comptait 1 769 habitants.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune est situĂ©e Ă  environ 17,5 kilomètres au nord-ouest de La FertĂ©-sous-Jouarre[Carte 1], sur le cours de la ThĂ©rouanne.

    Communes limitrophes

    GĂ©ologie et relief

    La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[1]. L'altitude varie de 42 mètres à 122 mètres pour le point le plus haut , le centre du bourg se situant à environ 51 mètres d'altitude (mairie)[2].

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Carte des réseaux hydrographique et routier de Congis-sur-Thérouanne.

    Le réseau hydrographique de la commune se compose de onze cours d'eau référencés :

    • la rivière la Marne, longue de 514,26 km[3], principal affluent de la Seine, ainsi que :
      • un bras de 0,23 km[4] ;
      • un bras de 0,38 km[5] ;
      • un bras de 0,40 km[6] ;
      • un bras de 0,48 km[7] ;
      • un bras de 1,01 km[8] ;
        • la rivière ThĂ©rouanne, longue de 23,31 km[9] conflue avec la Marne ;
          • un bras de 0,37 km[10] ;
      • la rivière l'Ourcq, longue de 86,49 km[11], affluents de la Marne ;
    • le Canal de l'Ourcq, long de 96,6 km[12] ;
      • le canal d'Alimentation de la ThĂ©rouanne, 2,1 km[13] qui conflue avec le Canal de l'Ourcq.

    La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 20,96 km[14].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 10,9 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,5 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 4,7 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 718 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 0,8 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,4 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[15].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[15]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Cette Ă©volution peut ĂŞtre constatĂ©e sur la station mĂ©tĂ©orologique historique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve Ă  49 km Ă  vol d'oiseau[16], oĂą la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,2 °C pour 1981-2010[17] Ă  11,6 °C pour 1991-2020[18].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[19] - [20].

    Un espace protégé est présent sur la commune : la réserve naturelle régionale du « Grand-Voyeux », une ancienne sablière s’étendant sur 154 ha dans une boucle de la Marne. Sa richesse est liée à son avifaune particulièrement riche, plus de 220 espèces d’oiseaux y ont été observées au cours des années 2010[21] - [22].

    RĂ©seau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[23].

    Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Oiseaux »[24] :

    • les « Boucles de la Marne », d'une superficie de 2 641 ha, un lieu refuge pour une population d’Œdicnèmes criards d’importance rĂ©gionale qui subsiste malgrĂ© la dĂ©tĂ©rioration des milieux[25] - [26].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal de Congis-sur-Thérouanne comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 2] - [27], la « Boucle de la Marne à Germigny l'Éveque » (125,4 ha), couvrant 3 communes du département[28] ; et l'« Espace naturel du Grand-Voyeux et Île l'Ancre » (265,47 ha)[29].

    Urbanisme

    Typologie

    Congis-sur-Thérouanne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3] - [30] - [31] - [32].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire regroupe 1 929 communes[33] - [34].

    Lieux-dits et Ă©carts

    La commune compte 143 lieux-dits administratifs[Note 5] répertoriés consultables ici[35] (source : le fichier Fantoir).

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (56,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,5 %), forêts (29,1 %), eaux continentales[Note 6] (13,6 %), zones urbanisées (6,6 %), zones agricoles hétérogènes (5,1 %)[36].

    Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[37] - [38] - [Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Carte orhophotogrammĂ©trique de la commune.
      Carte orhophotogrammétrique de la commune.

    Planification

    La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Marne Ourcq, approuvé le et porté par le syndicat Mixte Marne-Ourcq regroupant 41 communes du Pays de l'Ourcq et du Pays Fertois[39].

    La commune, en 2019, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[40].

    Logement

    En 2017, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 682 dont 94,1% de maisons (maisons de ville, corps de ferme, pavillons, etc.) et 5,2 % d'appartements[Note 7].

    Parmi ces logements, 90,4 % étaient des résidences principales, 3,7 % des résidences secondaires et 5,9 % des logements vacants.

    La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 83,7 % contre 13,1 % de locataires[41] dont, 1,3 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 8] et, 3,3 % logés gratuitement.

    Transports

    La commune est desservie par les lignes d’autocars :

    • No 10 (Meaux – Varreddes) ;
    • No 11 (Meaux– Congis-sur-ThĂ©rouanne)

    du réseau Trandev Pays de l’Ourcq[42].

    Elle est desservie Ă©galement par la gare de Isles - Armentières - Congis de la ligne Paris - La FertĂ©-Milon (Transilien Ligne P du Transilien).

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes Altare de Congiaco en 1135[43] - [44] ; Cungi en 1179[45] ; Congyacum en 1219[46] ; Cungiacum en 1252[47] ; Congy en 1276[48] ; Congeacum en 1332[49] ; Congy lez Meaulx en 1462[50].


    La Thérouanne est une petite rivière qui conflue avec la Marne sur le territoire de la localité. Le nom de la rivière[51] est issu du gaulois *tarwana ou d'un type tarv-enna, de tarvos « taureau » (autrement écrit taruos)[52] - [53] avec le suffixe gaulois -enna[52].

    Histoire

    Époque gallo-romaine

    Congis-sur-Thérouanne est d'origine gallo-romaine.

    Moyen Ă‚ge

    Le village est mentionné pour la première fois dans un acte de 1135, par lequel Manassès Ier, évêque de Meaux, donne au chapitre de sa cathédrale l’église Saint-Rémi[54]. En 1200, Anseau, évêque de Meaux, offre l’église paroissiale Saint-Rémi de Congis aux religieux de Chambre-Fontaine. Le village, situé dans les états du comte de Brie et de Champagne, a l’avantage de rester sous sa suzeraineté immédiate. À cette époque, les habitants jouissent momentanément de plusieurs privilèges considérables comme la pêche dans la Thérouanne, le droit de franc-aleu, c’est-à-dire d’exemption des droits féodaux, et divers autres immunités, grâce à une charte du comte de Champagne[54].

    Villers-lès-Rigault

    La seigneurie de Villers-lès-Rigault est donnée, au début du XIVe siècle, par Jeanne, reine de France et femme de Charles IV, à l’église de Neuilly-Saint-Front, dépendante de l’abbaye d'Essômes. Le hameau de Villers-lès-Rigault, réuni au village en 1807, est la patrie de Jehan de Brie, surnommé le bon berger pour avoir composé, à la fin du XIVe siècle sur ordre de Charles VI, le Traité de l’État, science et pratique de l’art de la bergerie et de garder ouilles et bêtes à laine.

    Gué-à-Tresmes

    Le Gué-à-Tresmes, hameau autrefois traversé par la voie romaine de Paris à Reims, est situé sur la rive gauche de la Thérouanne. Son château est appelé Gué-Thérouanne ou Trouanne, Gué-Mory, et enfin Gué-à-Tresmes, du nom du duc de Tresmes, qui en était le seigneur[54].

    En 1773, une chapelle dédiée à sainte Geneviève, actuellement disparue, est construite afin que le comte de Mory puisse y faire célébrer la messe tous les jours de l’année.

    Du au , pendant la campagne de France, à lieu la bataille du Gué-à-Tresmes (en) qui oppose les troupes françaises de Auguste de Marmont et d'Édouard Mortier aux armées russes et prussiennes de Peter Mikhailovich Kaptzevich (en) et de Friedrich von Kleist.

    En 1830, la commune comprend plusieurs moulins, dont cinq au Gué-à-Tresmes, au bord de la Thérouanne. L’un d'eux est plus tard transformé en caoutchouterie.

    En 1876, la subdivision des pompiers de la commune est réorganisée. Équipée d’une pompe à bras, elle regroupe pour la plupart des artisans et des ouvriers du bâtiment. Quelques exploitations agricoles, qui pratiquent également l’élevage de moutons et de bovins, sont réparties dans le village et les hameaux[54].

    Époque contemporaine

    Le 28 février 1814 eut lieu la bataille de Gué-à-Tresmes (en) entre les troupes napoléoniennes du général Joseph Christiani, victorieuses, et les troupes prussiennes du maréchal Blücher menées par Friedrich Kleist von Nollendorf, feld-maréchal prussien.

    En août 1944, pendant les combats de la libération de Paris, un groupe de supplétifs du NSKK, unité de transport de l'armée allemande, emmena comme otages 13 résistants de Choisy-le-Roi capturés au sud de Paris ; arrivés au bois de Congis et n'ayant plus besoin d'eux pour se protéger, les hommes du NSKK les fusillèrent[55]. Les fusillés furent enterrés le 6 septembre 1944 au cimetière de Choisy-le-Roi où une stèle rappelle leur mémoire.

    Politique et administration

    Liste des maires

    La mairie.
    Liste des maires successifs[56]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1945 1948 Maxime Prévost
    1948 mai 1953 Louis Gozard
    mai 1953 mars 1965 Fernand Coutelet
    mars 1965 mars 1977 Marcel Pinault
    mars 1977 mars 1983 Robert Vavasseur-Desperriers
    mars 1983 juin 1995 Guy Piercourt
    juin 1995 mai 2020 Francis Élu PS Retraité conseiller général
    (1982-1983 et 2004-2011)
    mai 2020 En cours Philippe Mimmas[57] Retraité

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [58] - [59].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Congis-sur-Thérouanne est assurée par la communauté de communes du Pays de l'Ourcq (CCPO) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [60] - [61] - [62].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[63]. La communauté de communes du Pays de l'Ourcq (CCPO) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[60] - [64].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la communauté de communes du Pays de l'Ourcq (CCPO) qui en a délégué la gestion à une entreprise privée, dont le contrat expire le [60] - [65].

    Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. À cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur CCPO[66].

    Population et société

    DĂ©mographie

    Les habitants sont appelés les Congissois, ils étaient, naguère, surnommés les guernouilleux.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[67]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[68].

    En 2020, la commune comptait 1 769 habitants[Note 9], en diminution de 1,12 % par rapport Ă  2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    698635768818970945945924990
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    907915912888902824811778735
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    698715640674728735714694805
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    6526797871 0261 2771 5161 7551 7651 764
    2020 - - - - - - - -
    1 769--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[69] puis Insee Ă  partir de 2006[70].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    • LycĂ©e technologique et professionnel du GuĂ© Ă  Tresmes (centre de formation d’apprentis, formation continue pour adultes).

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2017, le nombre de mĂ©nages fiscaux de la commune Ă©tait de 628, reprĂ©sentant 1 687 personnes et la mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation de 24 690 euros[71].

    Emploi

    En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 322, occupant 781 actifs résidants.

    Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 66 % contre un taux de chômage de 7,9 %.

    Les 26,1 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 16,4 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 5,8 % de retraités ou préretraités et 3,9 % pour les autres inactifs[72].

    Entreprises et commerces

    En 2015, le nombre d'établissements actifs était de 103 dont 4 dans l'agriculture-sylviculture-pêche, 7 dans l’industrie, 15 dans la construction, 68 dans le commerce-transports-services divers et 9 étaient relatifs au secteur administratif[73].

    Ces établissements ont pourvu 217 postes salariés.

    Agriculture

    Congis-sur-Thérouanne est dans la petite région agricole dénommée les « Vallées de la Marne et du Morin », couvrant les vallées des deux rivières, en limite de la Brie[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 10] de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[74].

    Si la productivitĂ© agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tĂŞte des dĂ©partements français, le dĂ©partement enregistre un double phĂ©nomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les annĂ©es 1980, moins dans les annĂ©es 2000) et de rĂ©duction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les annĂ©es 2010[75]. Cette tendance n'est pas confirmĂ©e au niveau de la commune qui voit le nombre d'exploitations rester constant entre 1988 et 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 143 ha en 1988 Ă  151 ha en 2010[74]. Le tableau ci-dessous prĂ©sente les principales caractĂ©ristiques des exploitations agricoles de Congis-sur-ThĂ©rouanne, observĂ©es sur une pĂ©riode de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture à Congis-sur-Thérouanne entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension Ă©conomique[74] - [Note 11]
    Nombre d’exploitations (u) 5 5 5
    Travail (UTA) 10 12 8
    Surface agricole utilisée (ha) 713 792 755
    Cultures[76]
    Terres labourables (ha) 713 791 755
    Céréales (ha) 528 520 442
    dont blé tendre (ha) 328 397 323
    dont maĂŻs-grain et maĂŻs-semence (ha) 180 74 58
    Tournesol (ha) s
    Colza et navette (ha) s 67 113
    Élevage[74]
    Cheptel (UGBTA[Note 12]) 1 0 16

    Culture locale et patrimoine

    L'Ă©glise Saint-RĂ©mi.
    Le château du Gué à Tresmes.

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Congis-sur-ThĂ©rouanne », p. 624–626
    • Louis Benoist, Notice historique et statistique sur Congis et les hameaux Villiers-les-Rigault et le GuĂ©-Ă -Tresmes, Impr. administrative et commerciale A. Radenez, Montdidier, 1887.
    • Robert Vavasseur-Desperriers et Pierre Mimmas, Chronique de Congis-sur-ThĂ©rouanne et ses Hameaux ; rĂ©Ă©dition 2006.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
    6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    7. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
    8. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    10. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    11. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    12. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
    • Cartes
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