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Chronologie de la vie de Jean-Jacques Rousseau

Jean-Jacques Rousseau, né le 28 juin 1712 à Genève et mort le 2 juillet 1778 à Ermenonville, est un écrivain, un philosophe et un musicien.

Chronologie

L'enfance et l'adolescence (1712-1741)

  • Jean-Jacques fait la lecture Ă  son père Issac.
    1712 : Naissance de Jean-Jacques Rousseau à Genève le 28 juin au No 40 de la Grand'rue. Sa mère Suzanne Bernard meurt 10 jours plus tard le 7 juillet[1] - [2].
  • 1717 : Isaac Rousseau horloger s'installe avec ses deux fils Ă  la rue de Coutance, dans le quartier de Saint-Gervais.
  • 1722 : A la suite d'une querelle avec l’ancien capitaine de l’électorat de Saxe, son père Isaac Rousseau quitte Genève et il s'installe Ă  Nyon. Jean-Jacques est mis en pension chez le pasteur Lambercier Ă  Bossey (Haute-Savoie).
  • 1724 : Retour Ă  Genève oĂą il habite chez son oncle Gabriel Bernard. Il commence un apprentissage chez Masseron, greffier de la ville de Genève.
  • 1725 : Puis il effectue un apprentissage chez Ducommun, maĂ®tre-graveur.
  • Première rencontre avec Madame de Warens Ă  Annecy
    1728 : le 14 mars, trouvant les portes de Genève fermées, Jean-Jacques s'éloigne de sa ville natale. Benoît de Pontverre (curé de Confignon) le dirige à Annecy chez Madame de Warens s’il accepte de se convertir au catholicisme. Elle l'envoie à Turin pour être baptisé, il voyage à pied. Le 21 avril, il abjure le protestantisme, puis il est baptisé catholique le 23. Il sert chez Madame de Vercellis, puis chez le comte de Gouvon.
  • 1729 : De retour Ă  Annecy. Il frĂ©quente le sĂ©minaire des Lazaristes, puis il devient pensionnaire Ă  la maĂ®trise de la cathĂ©drale d'Annecy.
  • 1730 : L'Ă©pisode de «l’Idylle des cerises» Ă  ThĂ´nes, aux environs d’Annecy avec Mesdemoiselles de Graffenried et Galley (1 juillet). Il fait un long pĂ©riple Ă  pied : Nyon, Fribourg, Lausanne, Vevey et Neuchâtel, oĂą il donne des leçons de musique.
  • 1731 : A Boudry, il devient l'interprète d'un faux archimandrite qu'il suit Ă  Neuchâtel, Fribourg, Berne et Soleure oĂą l'escroc est dĂ©masquĂ©. Jean-Jacques Rousseau et Madame de Warens s’installent Ă  ChambĂ©ry aux Charmettes, une petite maison de campagne. Il travaille comme employĂ© au cadastre de Savoie.
  • 1732 :Il est maĂ®tre de musique Ă  ChambĂ©ry. Madame de Warens devient sa maĂ®tresse[3].
  • 1734 : Mort de Claude Anet l'amant de Madame de Warens, Rousseau le remplace comme intendant aux Charmettes..
    Les Charmettes à Chambéry
  • 1735-36 : Les premiers sĂ©jours aux Charmettes Ă  ChambĂ©ry chez Madame de Warens. Il goĂ»te aux plaisirs champĂŞtres et se passionne pour l’étude de la musique.
  • 1737 : Il effectue un sĂ©jour incognito Ă  Genève pour recueillir l'hĂ©ritage de sa mère Suzanne. Voyage Ă  Montpellier pour consulter le docteur Fizes sur son polype au cĹ“ur.
  • 1738 : Retour Ă  ChambĂ©ry. Samuel Wintzenried est le nouvel intendant et amant de Madame de Warens.
  • 1739 : Jean-Jacques vit seul aux Charmettes. Il lit beaucoup et Ă©crit. Publication d'un recueil de poèmes, Le Verger de Madame la baronne de Warens
  • 1740 : PrĂ©ceptorat Ă  Lyon chez Jean Bonnot de Mably. Il Ă©crit un Projet pour l'Ă©ducation de Monsieur de Sainte-Marie.
  • 1741 : Nouveau retour Ă  ChambĂ©ry, oĂą il travaille Ă  un nouveau système de notation musicale.

L'ambition (1742-1755)

Le philosophe (1756-1761)

Les exils (1762-1778)

  • Le traitĂ© sur l'Ă©ducation Émile ou De l'Ă©ducation est brĂ»lĂ© Ă  Paris et Ă  Genève en 1762.
    1762 : Publication du Contrat Social et de l'Emile ou de l’éducation. L'Emile est condamné par le Parlement de Paris à être lacéré et brûlé. Rousseau est décrété de prise de corps le 9 juin, il s'enfuit vers la Suisse et arrive à Yverdon le 14. L'Emile et le Contrat Social sont brûlés à Genève. Rousseau s'installe à Môtiers le 10 juillet, Thérèse le rejoint le 20. Publication du Mandement de l'archevêque de Paris par l'archevêque de Paris Christophe de Beaumont dans lequel il condamne l'Emile en raison des positions religieuses énoncées dans La Profession de foi du Vicaire savoyard.
  • 1763 : En mars, publication par Rousseau de sa rĂ©ponse la Lettre Ă  Christophe de Beaumont. Rousseau reçoit la nationalitĂ© neuchâteloise et il abdique Ă  perpĂ©tuitĂ© son droit de bourgeoisie Ă  Genève. Le procureur gĂ©nĂ©ral de Genève Jean-Robert Tronchin publie les Lettres Ă©crites de la Campagne.
  • 1764 : Composition du dĂ©but de la première version de Les Confessions. Rousseau dĂ©cide de rĂ©pondre au procureur Tronchin, il publie les Lettres Ă©crites de la Montagne. Le dĂ©putĂ© corse Matteo Buttafoco demande Ă  Rousseau un Projet de constitution pour la Corse. Voltaire publie un pamphlet anonyme contre Rousseau : Le Sentiment des citoyens.
  • 1765 : Les Lettres Ă©crites de la Montagne sont Ă©galement brĂ»lĂ©es en Hollande et Ă  Paris. Dans la nuit du 6 au 7 septembre, les habitants de MĂ´tiers lancent des pierres contre ses fenĂŞtres. Rousseau et sa compagne ThĂ©rèse se rĂ©fugient Ă  l'Ă®le de Saint-Pierre sur le lac de Bienne. Mais il est Ă  nouveau expulsĂ©.
  • 1766 : DĂ©part pour l'Angleterre Ă  l'invitation du philosophe David Hume, il y restera 14 mois. Jean-Jacques et ThĂ©rèse s'installent Ă  Chiswick (près de Londres) chez l'Ă©picier Pullein, puis dans le petit village de Wootton Hall dans la propriĂ©tĂ© de Richard Davenport. Rousseau dĂ©bute la première partie de Les Confessions.
  • 1767 : Rupture avec Hume et Rousseau est de retour en France Ă  Trie-Château chez le prince de Louis-François Conti, sous le pseudonyme de Renou. Publication du Dictionnaire de Musique.
    Jean-Jacques Rousseau herborisant Ă  Ermenonville.
  • 1768 : Voyages Ă  Lyon, Grenoble, ChambĂ©ry. Puis Ă  Bourgoin oĂą ThĂ©rèse le rejoint. Le 30 aoĂ»t il se marie Ă  l’auberge de la Fontaine d’Or devant le maire Luc-Antoine de Champagneux
  • 1769 : Madame de CĂ©sarges, châtelaine de Maubec lui offre l’hospitalitĂ© dans une ferme Ă  Montquin. Il y vivra de janvier 1769 Ă  mai 1770. RĂ©daction de la seconde partie des Confessions.
  • 1770 : De retour de Rousseau Ă  Paris, il s'installe Ă  la rue Plâtrière. Il fait des lectures publiques des Confessions.
  • 1771 : Interdiction de toute lecture publique des Confessions. Rousseau travaille aux ConsidĂ©rations sur le Gouvernement de Pologne. Il dĂ©bute la rĂ©daction de Rousseau juge de Jean-Jacques.
  • 1771-73 : Lettres (Ă©lĂ©mentaires) sur la Botanique Ă  Madame Delessert.
  • 1774-76 : Composition d'un opĂ©ra inachevĂ© Daphnis et ChloĂ©.
  • 1776 : Rousseau essaie en vain de dĂ©poser sur l'autel de Notre-Dame le manuscrit des Dialogues. Il rĂ©dige la Première et la Seconde promenade des RĂŞveries du Promeneur solitaire.
  • 1777 : Il Ă©crit cinq nouvelles promenades.
    Le tombeau de Jean-Jacques Rousseau au Panthéon.
  • 1778 : Il travaille sur les 8e, 9e et 10e des RĂŞveries du promeneur solitaire. Rousseau remet Ă  Paul Moultou le manuscrit des Confessions et de Rousseau juge de Jean-Jacques. Il prĂ©fère s’éloigner de Paris et il accepte l’hospitalitĂ© du marquis RenĂ©-Louis de Girardin Ă  sĂ©journer au parc d’Ermenonville. Le philosophe arrive le 20 mai, mais il dĂ©cède le 2 juillet. Il est inhumĂ© au cĹ“ur du parc sur l’Ile des Peupliers.

1782 : Publication posthume des Confessions et des RĂŞveries du promeneur solitaire.

Articles connexes

Notes et références

Sources

  • MusĂ©e Jean-Jacques Rousseau Ă  Montmorency [1]
  • Jean-Jacques Rousseau [2] (TECFA, UniversitĂ© de Genève).

Bibliographie

  • Raymond Trousson, La marche Ă  la gloire & Le deuil Ă©clatant du bonheur, Paris, Edition Tallandier, 1988 et 1989.
  • Marc-Vincent Howlett, L'homme qui croyait en l'homme, Paris, DĂ©couverte Gallimard, 1989.
  • Jean-Jacques Monney, En cartes postales, la vie et l'Ĺ“uvre de Jean-Jacques Rousseau, Genève, 1994.
  • Georges May, Rousseau, Seuil, Paris, 1994.
  • Raymond Trousson et FrĂ©dĂ©ric Eigeldinger, Dictionnaire de Jean-Jacques Rousseau, Paris, HonorĂ© Champion, 1996.

Références

  1. « Chronologie générale de la vie de Jean-Jacques Rousseau », sur Musée Jean-Jacques Rousseau
  2. « Chronologie de sa vie », sur TECFA (Unité de Technologies de formation et apprentissage),
  3. « Premier amour de Rousseau, «Maman» s’expose », Le Temps, Genève,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Liens externes

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