Chapareillan
Chapareillan est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Chapareillan | |||||
Place de la mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Isère | ||||
Arrondissement | Grenoble | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Le Grésivaudan | ||||
Maire Mandat |
Martine Venturini 2020-2026 |
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Code postal | 38530 | ||||
Code commune | 38075 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Chapareillannais | ||||
Population municipale |
2 975 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 99 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 27′ 49″ nord, 5° 59′ 30″ est | ||||
Altitude | 285 m Min. 245 m Max. 1 934 m |
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Superficie | 30 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Chapareillan (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Chambéry (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Haut-Grésivaudan | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Isère
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | www.chapareillan.fr | ||||
Chapareillan est située dans la vallée du Grésivaudan, à la limite du département de la Savoie, à 16 km au sud-est de Chambéry et 42 km au nord-est de Grenoble, juste sous le mont Granier, premier contrefort du massif de la Chartreuse.
Elle s'étend de l'Isère (altitude 244 m) au sommet du mont Granier (1 934 m), sur plus de 3 000 ha.
Géographie
Sites géologiques remarquables
En 2014, plusieurs sites géologiques remarquables sont classés à l'« Inventaire du patrimoine géologique »[1] :
- le « cône alluvial de Chapareillan et la carrière de l'Arénier » constituent un site géologique remarquable de 55,79 hectares sur les communes de Barraux et Chapareillan. En 2014, ce site d'intérêt géomorphologique est classé « trois étoiles » à l'« Inventaire du patrimoine géologique »[1] ;
- l'« ecroulement de la face nord du Mont Granier », est un site géologique remarquable de 66,31 hectares, sur les communes de Apremont, Chapareillan, Entremont-le-Vieux et Les Marches. En 2014, ce site d'intérêt géomorphologique est classé « trois étoiles » à l'« Inventaire du patrimoine géologique ».
Lieux-dits et écarts
La commune compte plusieurs hameaux plus ou moins importants.
Du plus élevé au plus bas :
- Saint-Marcel-d'en-Haut (les Grands-Crozets) ;
- Saint-Marcel-d'en-Bas (les Petits-Crozets) ;
- Bellecombe ;
- Les Atrus ;
- Banchôt ;
- Les Girouds (Bellecombette) ;
- Bellecombette ;
- Les Martinons ;
- Les Rosières (la Palud) ;
- Charbonnel (La Palud) ;
- La Palud ;
- Saint André ;
- Saint Martin ;
- Pont-Royal ;
- Les Gaillons (ou les Truchons) ;
- Hauterive.
Des quartiers plus urbains mais bien identifiés :
- La Ville ;
- Clessant ;
- l'Etraz ;
- l'Epinette (centre village) ;
- le Villard ;
- la Cura ;
- Cernon ;
- le Grand Coin/les Girards ;
- le Pilon ;
- Servette ;
- la Meunière ;
- les Blards ;
- Bellecour[2].
Des lieux-dits aux noms plus ou moins évocateurs, dont :
- Crève-Cœur ;
- La Colonne ;
- Grosse Pierre ;
- Tricairne ;
- Pré Ours ;
- La Fontaine aux Oiseaux ;
- Le Rousset ;
- Les Eparres ;
- Combe Noire ;
- l'Arcelle ;
- Les Essarts ;
- Malain ;
- Le Mont ;
- La Croix ;
- Joyan ;
- le Mimoret ;
- La Corbassière ;
- Les Rochettes ;
- Les Carcassonnes ;
- les Croquilles ;
- Les Plantées ;
- Le Puits (La Ville) ;
- Les Groubes (Clessant) ;
- La Crapautière (la Ville) ;
- Grande Terre ;
- La Corne ;
- le Carrel ;
- L'Epitel ;
- Longifan ;
- Le Tapis Vert ;
- Les Hermitants ;
etc.
Communes limitrophes
Climat
Chapareillan possède un climat en partie de type montagnard en raison de la présence des massifs de la Chartreuse, de Belledonne et des Bauges (Alpes).
Pour autant, son climat demeure relativement tempéré et se caractérise par des étés souvent secs et chauds. En hiver, la neige est la plupart du temps peu abondante et ne se maintient pas dans la durée[3].
Urbanisme
Typologie
Chapareillan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [4] - [5] - [6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Chapareillan, une unité urbaine monocommunale[7] de 3 010 habitants en 2017, constituant une ville isolée[8] - [9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chambéry, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10] - [11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (69,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (70,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (58 %), zones agricoles hétérogènes (9,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (7,7 %), terres arables (7,2 %), zones urbanisées (5,4 %), prairies (4,8 %), cultures permanentes (3,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,6 %), eaux continentales[Note 3] (0,1 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Transports
Bus
Le village est desservi par trois lignes de bus :
- La ligne T83 (reliant Chambéry à Grenoble) du réseau de transport Cars Région Auvergne-Rhône-Alpes
- La ligne G51 (reliant Chapareillan, Barraux et Pontcharra) du réseau de transport Tougo
- La ligne G52 (reliant Challes-les-Eaux (Médipôle de Savoie), Chapareillan et Pontcharra) du réseau de transport Tougo
Trains
Chapareillan n'est desservi par aucune ligne de train mais la gare SNCF de Pontcharra sur Bréda se trouve à 5 kilomètres du village.
Transports routiers
Le village est situé à 6 kilomètres de la sortie d'autoroute 21 « Les Marches - Chignin » et à 5 kilomètres de la sortie 22 « La Rochette - Pontcharra » toutes deux desservies par l'Autoroute A41 (reliant Grenoble à Genève).
Chapareillan est également desservi par la départementale 1090 (reliant Grenoble à Albertville), et les départementales 22, 285 et 590.
Toponymie
Dans les documents médiévaux, Chapareillan est mentionnée sous les formes suivantes Campania Riolentis / Campania Riolenda (IXe siècle), Caparuyllant / Chaparilent (XIIIe siècle), Chaparillen / Chaparolenco (XIVe siècle), Chappa Ruyllent (1356), Chapareillenc (1375)[13] - [14].
Le toponyme de Chapareillan dérive du bas latin campania, qui désigne une « plaine »[13] - [14].
Le nom officiel de la commune est Chapareillan [ ʃa.pa.ʁɛ.jã], mais elle est surnommée familièrement Chapa [ ʃa.pa].
Histoire
L'occupation ancienne du territoire est attestée par quelques découvertes fortuites : silex taillés sur le Granier (néolithique ancien), vestiges gallo-romains au-dessus des Atrus et à Clessant.
Au Moyen Âge, les paroisses de Chapareillan et de Bellecombe constituent le mandement de Bellecombe. À la limite de territoires des comtes de Savoie et des futurs dauphins, Bellecombe devient un enjeu stratégique pour ces voisins, dont la puissance s'affirme alors, et qui trouveront là bien des occasions d'affrontement.
La famille des seigneurs de Bellecombe est attestée en 1073. Elle se situe plutôt dans l'orbite de la Savoie. Mais les féodaux sont souvent versatiles et la prise de possession de Bellecombe par la famille savoyarde des Briançon en 1206, n'assoit pas indéfiniment l'emprise du comte de Savoie. Habilement, le dauphin cède la seigneurie de Varces à Aymeric de Briançon, en échange de Bellecombe, en 1287. Entre-temps, en 1248, l'effondrement du Granier, sur les confins nord, a bouleversé le paysage, et peut-être contribué à séparer la seigneurie des terres de Savoie.
Posséder Bellecombe, c'est tenir la clef de tout le Dauphiné, selon l'expression consacrée (Clavis Totius Delphinatus), en face du château, puis de la forteresse de Montmélian. Le comte de Savoie entreprend la construction du bourg fortifié et du château des Marches en 1300, pour faire pièce à la perte de Bellecombe. Dès lors le destin des Bellecombe-Chapareillan sera divergeant de celui de ses proches voisins savoyards.
Le , est signé le traité de Chapareillan qui doit mettre fin aux conflits qui opposent les comtes de Savoie et les dauphins de Viennois dans la plaine de l'Ain. L'Albarine devient alors une limite franche entre la Savoie et le Dauphiné[15].
Lorsqu'en 1349, le Dauphiné est « transporté » à la France, à la suite de sa vente par le dernier dauphin, Bellecombe-Chapareillan devient définitivement français.
Confrontés à un puissant voisin, compensant leur faiblesse relative par une politique de balancier, les comtes puis ducs de Savoie, futurs roi de Sardaigne puis d'Italie, vont souvent se trouver en conflit avec la France.
La région verra se dérouler bien des guerres et la forteresse de Montmélian, considérée comme une des plus puissantes d'Europe, subira plusieurs sièges. La Savoie souffrira bien davantage de la situation que Chapareillan, qui se trouve dès lors du « bon côté » :
- Occupation de la Savoie et siège de Montmélian par François 1er en 1536 ;
- En 1563, le duc de Savoie dont les possessions se sont élargies au-delà des Alpes, juge plus prudent de transférer sa capitale de Chambéry à Turin (Au début du XVIIIe siècle il deviendra roi de Sardaigne) ;
- Construction d'un fort à Barraux par le duc de Savoie en 1597. Après son achèvement, Lesdiguières s'empare du fort au bénéfice du roi de France, Henri IV ;
- Siège et prise de Montmélian par Henri IV, en 1600 ;
- Siège de Montmélian par Louis XIII, en 1630 ;
- Siège et prise de Montmélian par l'armée de Louis XIV, en 1692 ;
- Nouvelle occupation de la Savoie par la France et démantèlement complet de la forteresse de Montmélian, en 1706 ;
- Occupation rigoureuse et parfois cruelle de la Savoie par les Espagnols, alliés des Français, de 1743 à 1749. Les gens de Bellecombe-Chapareillan doivent héberger et assurer la subsistance des troupes, mais ils seront indemnisés ;
- Invasion de la Savoie par les troupes de Montesquiou, stationnées à Fort-Barraux, en 1792. Rattachement de la Savoie et création du département du Mont-Blanc dont font partie les Marches, Myans, etc. La commune de Chapareillan créée en 1790 par le rattachement des paroisses de Bellecombe et Chapareillan est, elle, incorporée au département de l'Isère.
Les limites
Les limites sont parfois floues et sujettes à bien des contestations.
En 1796, sous la Révolution, la commune s'agrandit par le rattachement des hameaux des Blards, de Hauterive, et du territoire qui s'étend au sud du Cernon jusqu'à Cotagnier. Ceux-ci faisaient partie jusque-là de Barraux.
En 1870, les hameaux du Grand-Crozet et du Petit-Crozet sont rattachés à Chapareillan à la suite du démembrement de la commune de Saint-Marcel. Ils deviennent nos actuels Saint-Marcel-d'en-Haut et Saint-Marcel-d'en-Bas.
Dès le Moyen Âge, l'alpage de l'Alpette appartient aux habitants du mandement de Bellecombe. Paradoxalement, l'accès en est plus facile depuis la vallée d'Entremont et de nombreuses contestations et procédures se font jour.
L'Isère , qui n'est endiguée qu'au XIXe siècle, s'étale largement, dans la vallée, selon les crues. Des îles se forment, sur lesquelles poussent quelques arbres et où l'on mène le bétail pour la pâture. Dans une agriculture de subsistance, elles constituent une forme de richesse, mais les fluctuations qui les affectent selon les caprices de l'Isère, incitent les habitants de Villard-Benoît, des Molettes et de Sainte-Hélène à en revendiquer l'usage.
Le point d'achoppement le plus sévère est celui de la limite nord. Des guérillas incessantes qui se succèdent au Moyen Âge, souvent sous la forme de « chevauchées », de tentatives d'appropriation ou d'expéditions punitives, et les nombreux accords entre communautés voisines ne sont pas longtemps respectés. En 1672, le traité de Saint-Germain fixe la frontière de la cime du Granier jusqu'à Pierre Achée. De là, elle se dirige vers l'Isère, passant au travers du lac de Saint-André dont les deux tiers sont en France.
En 1760, un nouveau traité est conclu entre le roi de Sardaigne et le roi de France, pour procéder à un certain nombre d'échanges et établir des frontières fondées, autant que possible, sur les lignes de crêtes ou sur des cours d'eau. Partant de la croix du col du Frêne (col du Granier), la frontière est ramenée vers le sud, pour être matérialisée en partie, sur le cours du Glandon. Le bornage de 1761 fut renouvelé en 1822-1823.
Bien entendu, les habitants de Bellecombe-Chapareillan vivent cette amputation de leur territoire comme un drame, d'autant que l'essentiel en est régi par le statut de communaux. Ils ont, dès lors, la jouissance d'un bien qui se trouve, non seulement sur une communauté voisine, mais dans un État étranger. Il faudra attendre 1829 pour qu'un accord soit conclu entre Les Marches et Chapareillan, sous l'égide du préfet de l'Isère et de l'intendant de Savoie. La forêt communale de Chapareillan, dans le secteur du Lac Noir, mais sur la commune des Marches, est une survivance de cette période.
Jusqu'en 1860, le bureau principal de la douane est installé à Cernon et divers postes sont répartis sur le territoire de la commune. Il subsiste encore des traces de certaines cabanes de douanier. L'une d'entre elles avait été construite sur l'Alpette.
Les communaux
L'effondrement du mont Granier en 1248 laissa environ 30 km2 de terrain bouleversé, couvert de rochers, parsemé de petits lacs, mais inexploitable pour longtemps. En 1337, le dauphin donne la pêche dans les lacs aux dominicains de Grenoble. En 1393, Jacques de Montmaur, chambellan du roi de France et gouverneur du Dauphiné, alberge à des représentants des paroisses de Bellecombe et Chapareillan, pour le compte de leurs habitants, les terrains, en partie incultes des Abîmes, afin qu'ils les défrichent et en jouissent, moyennant le paiement d'un cens annuel (redevance) de 10 deniers par feu (famille). Cet albergement porte sur environ 3000 journaux.
Le défrichement s'étala sur sept siècles.
Malgré bien des évolutions, on peut dire que le statut actuel de ce territoire tire son origine de cet albergement médiéval.
Des particuliers profitèrent de la période révolutionnaire pour accaparer d'une partie des communaux. Une procédure de régularisation, lancée en 1819, confirma la propriété de certains particuliers. Le territoire fut dès lors réparti sous les deux statuts de la propriété foncière particulière et des communaux. Un jugement de la cour d'appel de Grenoble de mai 1870 confirmera la propriété des communaux par la commune de Chapareillan, considérant, entre autres, que « le sentiment public dans la commune, à toutes les époques, n'a vu que de simples fermiers dans les détenteurs de parcelles assujetties à la taxe… »
Chapareillan est le village natal, en 1752, du libraire Jean-Charles Falcon, Républicain jacobin installé à Grenoble dont Stendhal disait : « C'est peut-être le Grenoblois que j'ai le plus estimé ». Falcon restera, jusqu'au bout, fidèle à ses opinions égalitaires.
Entre 1900 et 1933, Chapareillan est le terminus d'une ligne de tramway connu sous le nom de tramway Grenoble - Chapareillan (TGC).
Politique et administration
Les maires de Chapareillan
Liste de l'ensemble des maires qui se sont succédé à la mairie de Chapareillan :
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[19].
En 2020, la commune comptait 2 975 habitants[Note 4], en augmentation de 1,5 % par rapport à 2014 (Isère : +2,73 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie
La commune fait partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[22] - [23].
Chapareillan possède une activité vinicole, développée depuis les années 1950. Elle possède 35 exploitants, en 2019[24].
Culture locale et patrimoine
Patrimoine religieux
- Église classée des XVIe et XIXe siècles[25] ;
- Église Saint-Joseph dite le Vieux Clocher de la Ville, désaffectée ;
- Église Saint-Blaise de Bellecombe ;
- Église « moderne » (construction entreprise à la fin du XIXe siècle) ;
- Oratoire de la Salette ;
- Deux oratoires entre Bellecombe et Saint-Marcel (route départementale et chemin de la Martine) ;
- Nombreuses croix (carrefours, cimetières).
Patrimoine civil
- Ruines du château fort de Bellecombe, du XIIe siècle[25]. Une table d'orientation a été installée, décrivant un panorama à 180° sur la chaîne des Bauges, le Mont-Blanc et la chaîne de Belledonne.
- Château d'Hauterive, maison forte du XVe siècle[25]
- Château de Pizançon (« la grande maison ») à la Ville
- Maisons anciennes, plus particulièrement à la Ville
- Moulins (les Girards, Pont-Royal, Saint-Martin)
- Ancienne usine d'obus construite en 100 jours durant la guerre de 1914-1918 (Servette, le Ateliers du Granier)
- les vieux celliers dans le vignoble
- Fermes et granges
- Vieux ponts sur l'ancien réseau routier (Montfollet, la Saïta, le Villard de la Palud)
- Les bornes délimitant l'ancienne frontière entre la France et la Savoie province du royaume de Piémont-Sardaigne jusqu'en 1860.
- Ruines de la bâtie de Belle-Marche, du XIVe siècle[25]
- Ruines de la bâtie des Mortes, du XIVe siècle[25]
Patrimoine naturel
Le patrimoine naturel de Chapareillan est riche. La forêt des pentes du Granier est dense. On trouve dans ce secteur plusieurs variétés d'orchidées. Le site de la Grenouille abrite une impressionnante concentration de sabots de Vénus. À l'opposé, la forêt alluviale de l'Isère est en cours de classement en Espace Naturel Sensible. On y remarque la nivéole d'été.
La zone humide des Lacs de Bey et Froment fait l'objet d'une mesure de protection afin de préserver une des dernières zones humides nées de l'effondrement du Granier. On note également la zone humide de la Grande Côte et celle des Martinons.
Des haies, ou ripisylves, suivant les cours d'eau (Cernon, Glandon, Rivasson, etc.) sont constituées d'espèces variées et rythment le paysage.
Enfin, le secteur des Essarts, défriché depuis le Moyen Âge dans les éboulis du Granier, remodelé pour planter la vigne, reste un site exceptionnel malgré l'impact visuel désastreux de la double ligne à très haute tension.
La commune fait partie de la réserve naturelle nationale des Hauts de Chartreuse et du parc naturel régional de Chartreuse.
Héraldique
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Blason de Chapareillan : |
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Voir aussi
Bibliographie
Archives communales de Chapareillan : LL3 (Révolution), 1D2 à 1D23 (Conseil municipal), 1E2 et suivantes (état-civil). Archives départementales de l'Isère : Séries 15M (maires et adjoints) et 16M (municipalités).
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la mairie
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Inventaire du patrimoine géologique : résultats, Ministère de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer - DREAL Auvergne-Rhône-Alpes, 24 janvier 2014 (mis à jour le 31 mars 2015), accès le 23 septembre 2016.
- coupé en deux par la rue du Souvenir Français, s'étend de la rue de Bellecour au Pilon
- « Climat Chapareillan: Diagramme climatique, Courbe de température, Table climatique pour Chapareillan - Climate-Data.org », sur fr.climate-data.org (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Chapareillan », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 1 : Formations préceltiques, celtiques, romanes, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 193), , 1869 p. (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne), n° 3762..
- Henry Suter, « Chapareillan », sur le site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009) (consulté en ).
- Alain Kersuzan, Défendre la Bresse et le Bugey - Les châteaux savoyards dans la guerre contre le Dauphiné (1282 - 1355), collection Histoire et Archéologie médiévales no 14, Presses universitaires de Lyon, Lyon, 2005, (ISBN 2-7297-0762-X), p. 35.
- sources : archives communales et recherches Yves Besson
- Journal officiel de la République française. Lois et décrets, (lire en ligne).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Information Presse du 5 novembre 2018 : Le Bois de Chartreuse obtient la première AOC Bois en France. Une première dans la filière bois !, site officiel du Bois de Chartreuse.
- Cahier des charges de l’appellation d’origine « Bois de Chartreuse », homologué par l’arrêté du 23 octobre 2018 publié au JORF du 31 octobre 2018, Bulletin officiel du Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, no 2018-46 (.PDF).
- A.B., « La viticulture, l’âme de Chapareillan et du Grésivaudan », Le Dauphiné libéré, (lire en ligne).
- Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), pp. 210-217.