Champigneulles
Champigneulles est une commune française située près de Nancy, dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
Champigneulles | |
Église Saint-Epvre. | |
Blason |
Logo |
Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Grand Est |
DĂ©partement | Meurthe-et-Moselle |
Arrondissement | Nancy |
Intercommunalité | CC du Bassin de Pompey |
Maire Mandat |
Valentin Dethou 2020-2026 |
Code postal | 54250 |
Code commune | 54115 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Champigneullais, Champigneullaises [1] |
Population municipale |
6 633 hab. (2020 ) |
Densité | 276 hab./km2 |
Population agglomération |
286 041 hab. (2017) |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 48° 44′ 03″ nord, 6° 09′ 55″ est |
Altitude | Min. 186 m Max. 364 m |
Superficie | 23,99 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Nancy (banlieue) |
Aire d'attraction | Nancy (commune de la couronne) |
Élections | |
DĂ©partementales | Canton Val de Lorraine Sud |
LĂ©gislatives | 6e circonscription de Meurthe-et-Moselle |
Localisation | |
Liens | |
Site web | champigneulles.fr |
La ville est connue pour la Brasserie de Champigneulles qui y est implantée.
GĂ©ographie
Localisation
Champigneulles est une ville lorraine de la banlieue de Nancy, située dans la vallée de la Meurthe, à 4 km au nord de Nancy, 18 km au sud-ouest de Toul, 43 km au sud de Metz et 120 km à l'ouest de Strasbourg.
Communes limitrophes
Hydrographie
L'est du territoire communal limité par le lit de la Meurthe (rivière), un sous-affluent du Rhin par la Moselle. Il est traversé par le canal de la Marne au Rhin, sur lequel est aménagé un port fluvial.
Urbanisme
Typologie
Champigneulles est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nancy, une agglomération intra-départementale regroupant 28 communes[5] et 286 041 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6] - [7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[8] - [9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (78,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (74,8 %), zones urbanisées (10,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4 %), cultures permanentes (1,3 %), mines, décharges et chantiers (1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,9 %), prairies (0,7 %), terres arables (0,1 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 3 470, alors qu'il Ă©tait de 3 369 en 2013 et de 3 144 en 2008[I 1].
Parmi ces logements, 92,1 % étaient des résidences principales, 0,6 % des résidences secondaires et 7,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 47,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 51 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Champigneulles en 2018 en comparaison avec celle de Meurthe-et-Moselle et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,6 %) inférieure à celle du département (2 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 53,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (53,7 % en 2013), contre 57,3 % pour la Meurthe-et-Moselle et 57,5 pour la France entière[I 3].
Voies de communication et transports
La ville dispose de la gare de Champigneulles sur la ligne de Paris-Est Ă Strasbourg-Ville, desservie par des trains TER Grand Est qui effectuent des missions entre les gares : de Nancy-Ville et de Metz-Ville ; de Nancy-Ville et de Luxembourg,
Elle est traversée par sur l'ancienne route nationale 57 et par l'A31, qui bénéficie d'accès sur la commune. Elle bénéficie d'un port fluvial sur le canal de la Marne au Rhin.
Toponymie
Attestations anciennes
Le nom du village est attesté sous les formes :
- Villa Campineola (935)[a 1]
- Villa nuncupata Champeigneules (v. 940)[a 2] - [12]
- Amalwinus de Campeniulis (v. 1070)[a 3]
- Ecclesia apud Campaniolas (1130)[a 4]
- In Champegneulle (1156)[a 5]
- Molendinum de Campagneio de novo constructum (1188)[a 6]
- Campaneola (1192)[a 7]
- Campinoles (1196)[a 8]
- Finis de Champigneulle (1206)[a 9]
- Champeignola (1225)[a 10]
- Champegnueles (1349)[a 11]
- Champignolæ (1386)[a 12]
- Champegneulle (1420)[a 13]
- Champegnelle (1424)[a 13]
- Champegneulles (1492)[a 14]
- Champgneulles (1526)[a 13]
- Champigneul (1594)[a 15]
- Champigneulle (1600)[a 13].
Étymologie
Le nom est issu du bas latin campineola qui signifie[13] - [14] - [15] « petite campagne, dans le sens de champ ou terre fertile »[15] ou, d'après Ernest Nègre, « petite étendue de plaine », étant composé du bas latin campania « vaste plaine » et du suffixe diminutif féminin singulier -eola (ensuite au pluriel)[16]. Ce genre de formation toponymique est médiéval.
Homonymie avec les nombreux Champigneul(le)(s), Champagnolles, Champignolles, Campagnolles, Campigneulles, etc.
Histoire
Les fouilles ont révélé des traces de peuplement dès la Préhistoire (deux stations néolithiques sont signalées)[15].
Des vestiges gallo-romains furent trouvés en 1869 dans le secteur de Noirval, notamment une stèle du dieu Mars[17]. Par ailleurs, le site d'une villa gallo-romaine fit l'objet, en 1969/1970, d'une fouille de sauvetage au lieu-dit Au Sarrasin. On y découvrit notamment une cave contenant un dépôt d'objets en bronze, plus ou moins cassés, qui étaient sans doute destinés à la fonte (dont une statue de Dionysos)[18] - [19].
Une population dispersée dans le vallon de Bellefontaine forma progressivement un hameau, nommé Saint-Barthélémy, relié à Bouxières-aux-Dames[15].
D'après Henri Lepage, le village de Champigneulles était autrefois un franc-alleu qu'une dame, nommée Hérisende (Hersende), avait donné à saint Gauzelin, évêque de Toul, lequel en fit don à son tour, en 935, à l'abbaye de Bouxières-aux-Dames, qu'il venait de fonder[13]. Le même auteur indique dans un autre ouvrage que c'est le comte Alborfe (ou Albolfe[20] ou Albolfus[21]), qui donna au monastère de Saint-Arnoul, vers 940, sa ville de Champigneulles[22], composée de « l'église avec le ban, tant en manses qu'en maisons, terres cultes et incultes, prés, champs, moulins, etc. »[14]. Cette apparente contradiction n'en est peut-être pas une[23].
En 1130, Henri de Lorraine, évêque de Toul, confirma à Bertram, abbé de Saint-Arnoul, et au prieur de Lay-Saint-Christophe, la possession des trois églises de Saint-Christophe, de Saint-Epvre de Champigneulles et de Saint-Barthelémy, situées en un vallon dans les bois de Haye[14] - [13]. Cette église de Saint-Barthélemy et le village du même nom n'existent plus, l'église ayant subsisté avec un ermitage jusque après 1636, mais qui furent l'un et l'autre détruits par les guerres dans les décennies qui suivirent[24] - [14] - [13].
En 1156, les dîmes du village de Champigneulles, avec celles de Frouard, furent données à l'abbaye de Bouxières par le duc Mathieu 1er de Lorraine[13], et, en 1206, le duc Ferry II de Lorraine donna à celle-ci le droit de vaine pâture dans tout le ban de Champigneulles et de Frouard[14]. En 1225, le duc Mathieu II de Lorraine donna une partie de la forêt de Haye à l'église de Toul par un acte où le village de Champigneulles était appelé « Champeignole »[14].
Après l'annexion de l'Alsace-Lorraine en 1871, le fort de Frouard fut construit de 1879 à 1883 sur la commune afin de servir de point d'arrêt dans la « trouée de Charmes », entre la place forte de Toul et celle d'Épinal[25].
Politique et administration
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
La commune se trouve depuis 2015 dans l'arrondissement de Nancy du département de Meurthe-et-Moselle. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la sixième circonscription de Meurthe-et-Moselle .
Elle faisait partie de 1801 à 1973 du canton de Nancy-Est. En 1973, les cantons de Nancy sont remaniés et la commune intègre le canton de Pompey créé à cette occasion[26]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Val de Lorraine Sud.
Intercommunalité
La commune fait partie de la communauté de communes du Bassin de Pompey, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1995 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Tendances politiques et résultats
Au premier tour des élections municipales de 2014 en Meurthe-et-Moselle, la liste DVD menée par le maire sortant Claude Hartmann obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 2 450 voix (81,34 %, 27 conseillers municipaux élus dont 6 communautaires), battant très largement la liste PS menée par Patricia Daguerre-Jacque, qui a recueilli 562 voix (18,65 %, 2 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin, 35,67 % des Ă©lecteurs se sont abstenus[27].
Lors du second tour des élections municipales de 2020 en Meurthe-et-Moselle, la liste DVD menée par Valentin Dethou — soutenu par le maire sortant Bernard Vergance, qui avait été élu après le décès de Claude Hartmann — obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 027 voix (54,45 %, 23 conseillers municipaux élus dont 6 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par[28] :
- Pierre Felicani[29] - [30] (DVD, 476 voix, 25,23 %, 3 conseillers municipaux dont 1 communautaire) ;
- Xavier Galus[31] (DVG, 257 voix, 13,62 %, 2 conseillers municipaux Ă©lus) ;
- Thierry Claude[32] (Divers, 126 voix, 6,68 %, 1 conseiller municipal Ă©lu).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 60,05 % des électeurs se sont abstenus.
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[38].
En 2020, la commune comptait 6 633 habitants[Note 4], en diminution de 3,67 % par rapport Ă 2014 (Meurthe-et-Moselle : +0,06 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie
Brasserie de Champigneulles
La Brasserie de Champigneulles a été fondée le par Antoine Trampitsch et Victor Hinzelin[40]. Après avoir appartenu aux Brasseries Kronenbourg de 1986 à 2006, elle est désormais une filiale du groupe allemand TCB Beverages.
En 2014, la brasserie a produit 2,65 millions d'hectolitres de bière[41], avec une part importante d'export dans les pays de l'Union européenne.
La légende de Saint-Arnoul, patron des brasseurs, veut qu'un miracle se soit produit à Champigneulles, sur le site de l'actuelle brasserie (voir plus bas).
Culture locale et patrimoine
Édifices civils
- Enceinte préhistorique de la Fourasse, datant de la préhistoire et de l'âge du fer, classée monument historique[42].
- Forêt de Haye : Champigneulles bénéficie des richesses de la nature toute proche qui offre un site idéal à la pratique de la course à pied ou du VTT.
- Site classé Château de Bas : il fut construit en 1711[43] par François Christophe Le Prud'Homme, comte de Fontenoy, seigneur de Champigneulle en partie[44]. Ce dernier était héritier de la famille de Mengin qui possédait déjà en 1525 à Champigneulles le domaine de la Grande Maison[14], et était elle-même héritière de la famille de Rémerville, déjà seigneur de Champigneulles au XVe siècle. Voltaire voulut acheter ce château en 1758 mais cela lui fut refusé[15]. Autour du château de Bas il y a actuellement un parc public, une école élémentaire et une salle d'activités intergénérationnelles sur l'emplacement du moulin.
- Château de Haut : c'était une maison forte au Moyen Âge qui fut transformée en château par la suite. On ne sait pas de quand date exactement le bâtiment actuel mais il est flanqué de deux tourelles du XVIe siècle[45]. Au XVIIIe siècle, le château et son immense parc étaient devenus la possession de Claude-Charles de Malvoisin, époux de Marie-Elizabeth Collignon, petite-fille de Georges Collignon, conseiller d'État, seigneur de Silly, de Champigneulles en partie, etc., qui avait acheté en 1628 au duc de Lorraine les rentes et revenus de Champigneulles, Frouard, Faulx et Malleloy[14]. Le parc fut vendu en 1924 et transformé en lotissement, tandis que le château fut racheté par la municipalité, en 1931, et est depuis lors la mairie de Champigneulles[46].
- Le Bâtiment Administratif des Brasseries, rasé fin 2009[47] malgré un intérêt architectural certain, notamment des sculptures d'Alfred Finot[48].
Édifice militaire
Monuments commémoratifs
- Le monument aux morts, érigé en 1922-1923, déplacé en 1938[49]. Ce monument est réalisé par Jules Cayette et l'entrepreneur Georgel. L'un des principaux mécènes du monument est Saint-Just Péquart.
- Le monument des Fusillés de la Malepierre, situé dans une clairière de la forêt de Hayes, sur la commune de Champigneulles, à quelques kilomètres de l'échangeur de l'autoroute A 31[50]. Ce monument a été construit en mémoire de 63 résistants de la Seconde Guerre mondiale. Parmi eux on compte 11 cheminots du groupe de résistants Buffard-Gambetta[51].Le monument des Fusillés de la Malepierre
Édifice religieux
- Église Saint-Epvre. S'il ne reste rien de l'église du Moyen Âge, l'édifice actuel est tout de même vieux de près de 400 ans, la première travée du chœur datant de 1618, tandis que la nef date de 1774[52].
Personnalités liées à la commune
- Charles Roos, né en 1878, homme politique et indépendantiste alsacien. Accusé d'espionnage, il a été fusillé sur le terrain militaire de Champigneulles le 7 février 1940.
- Saint-Just Péquart (1881-1944), industriel, archéologue, préhistorien et mécène français, habitat la commune.
- Jean Scherbeck, portraitiste d'art, né à Champigneulles le 2 juin 1898 et décédé à Nancy le 9 décembre 1989.
- Fernande Volral, née à Champigneulles le 7 octobre 1920, résistante belge de la Seconde Guerre mondiale, exécutée à Wolfenbüttel en 1944.
- Élise Fischer, née le 13 juillet 1948 à Champigneulles, femme de lettres lorraine, journaliste et romancière, ayant écrit plusieurs romans dont l'histoire se situe dans la ville de Champigneulles et ses alentours.
HĂ©raldique
Blason | De gueules à la fasce ondée abaissée d'argent, surmontée d'une hure de sanglier d'or, défendue d'argent, adextrée d'une épée basse d'argent, garnie d'or, posée en bande et senestrée d'un râteau du même posé en barre; au chef d'azur à l'aigle d'argent, ses serres empiétant sur un phylactère du même chargé de inscription « CARITAS PIETAS » en lettres capitales de sable, tenant dans son bec l'anneau d'or de saint Arnould; à la fleur de lis d'or brochant à la fois sur le chef et sur le champ.
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Détails | Création Pierre Dié Malet. Adopté en 1966. |
Saint Arnoul, patron des brasseurs
Et cy est Champigneulles en iceluy ban, qui est Ă Dieu et Ă Saint-Arnou
D'après la légende, Champigneulles est située à l'endroit même où se produisit le miracle de saint Arnoul né vers 580 à Lay-Saint-Christophe. En l'an 641, des pèlerins transportent par la voie romaine les reliques de saint Arnoul du Saint-Mont de Remiremont dans les Vosges à Metz, ville dont il fut évêque en 612 avant de se retirer en ermite dans la forêt vosgienne jusqu'à sa mort en 640. Le 18 juillet, le cortège s'arrête à Champigneulles, exténué, à court de vivres et de cervoise. Un des pèlerins en quête de cervoise implore : « À présent il est temps que le Bienheureux Arnoul vienne, en cette nuit, calmer notre ardente soif : sa puissante intercession nous procurera ce qui nous manque. » Aussitôt, la cervoise se mit à couler à flots d'un cruchon à tel point que tous les pèlerins s'abreuvèrent et qu'il en resta abondamment pour le lendemain.
Distinctions
L'astéroïde (18634) Champigneulles, découvert en 1998, a été ainsi baptisé en l'honneur de la commune[53].
Voir aussi
Bibliographie
- Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, rédigé sous les auspices de la Société d'archéologie lorraine par Henri Lepage, 1862, lire en ligne sur Gallica p. 27] et lire en ligne sur Gallica p. 28] :
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairies
- « Champigneulles », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur https://galeries.limedia.fr
- « Dossier complet : Commune de Champigneulles (54115) », Recensement général de la population de 2018, INSEE, (consulté le ).
- « Champigneulles », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .
- « Champigneulles » sur Géoportail.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Une salle municiplae porte le nom de ce maire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Charte de l'abbaye de Saint-Arnould.
- Charte du prieuré de Lay-Saint-Christophe.
- Collection Moreau, t. XXX, 1° 78, Manuscrit, Bibliothèque impériale, à Paris.
- Histoire ecclésiastique et civile de Lorraine, par Dom Augustin Calmet, 1re édition, 1728 (notice BnF), t. II, preuves 392.
- ibid., preuves 349.
- ibid, preuves 401.
- Histoire générale de Metz, par des religieux bénédictins, 1775 et années suivantes, preuves 155. lire en ligne.
- Charte de l'abbaye de Clairlieu.
- Histoire ecclésiastique et civile de Lorraine, par Dom Augustin Calmet, 1re édition, 1728 (notice BnF), t. II, preuves 417.
- ibid, preuves 426.
- Charte de la cure de Dombasle : archives de la Meurthe.
- Charte de l'abbaye de Belchamp.
- Titres du couvent des Dominicains de Nancy, aux archives de la Meurthe.
- Trésor des Chartes de Lorraine, cote B. 7612.
- Dénombrement de la Lorraine, par Thierry Alix, président de la Chambre des Comptes, 1594.
Site de l'Insee
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à Champigneulles » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Champigneulles - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Champigneulles - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la Meurthe-et-Moselle » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
Autres sources
- « Meurthe-et-Moselle », sur habitants.fr (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Nancy », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Le latin « Villa nuncupata ... » signifie en français « villa appelée ... ».
- Henri Lepage, Le département de La Meurthe: statistique historique et administrative, volume 2, chez Peiffer, Nancy, 1843, article Champigneules, p. 104-105 (version html de cet article).
- Henri Lepage, Les communes de la Meurthe, journal historique des villes, bourgs, villages, hameaux et censes de ce département, volume 1, Nancy, 1853, article Champigneulles, p. 220-223.
- Champigneulles, une cité vieille de 5000 ans..., sur le site de la ville de Champigneulles.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, paragraphe 5202.
- Chez vous à Champigneulles, no 5, juin 2003, article Un site historique peu connu dans l'étonnant passé du val de Bellefontaine., p. 8.
- Voir Lucien Geindre et Philippe Scheinder, « La villa gallo-romaine du Sarrazin à Champigneulles », Le Pays lorrain, 1972, en ligne sur Gallica.
- « Quid, article Champigneulles »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France, tome 9, 1844, p. 104
- Mémoires de la Société d'archéologie lorraine et du Musée historique lorrain, volume 29, 1879, p. 98-99.
- villam nuncupatam Champeigneules
- Par exemple la dénommée Hérisende peut avoir fait le don en commun avec le comte Albolfe, dont elle était peut-être la femme ou une parente, et/ou il y avait peut-être plusieurs parties de Champigneulles qui ont été données séparément.
- Henri Lepage, Les communes de la Meurthe, journal historique des villes, bourgs, villages, hameaux et censes de ce département, volume 2, Nancy, 1853, article Saint-Barthélémy, p. 445
- Cédric et Julie Vaubourg, « Le fort de Frouard ou fort Drouot », sur http://fortiffsere.fr/.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- RĂ©sultats officiels pour la commune Champigneulles
- « Meurthe-et-Moselle (54) - Champigneulles », Résultats des élections municipales et communautaires 2020, Ministère de l'intérieur (consulté le ).
- « Pierre Félicani lance « Union pour Champigneulles » : L’annonce faite par Bernard Vergance de vouloir laisser son siège de maire au profit de Valentin Dethou n’a pas manqué de faire réagir le monde des candidats se voulant en lice pour mars 2020. Des tracts ont été distribués et déjà une seconde liste s’annonce », L'Est républicain,‎ 1/12/2019 mis à jour le 11/12/2019 (lire en ligne, consulté le ).
- « Pierre Félicani veut agir « pour le bien des Champigneullais » », L'Est républicain,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Xavier Galus pour ACPC : ACPC, une liste qui s’affiche divers gauche et écologiste, avec un projet commun pour toutes ses composantes », L'Est républicain,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Thierry Claude mène la liste « PACTe » », L'Est républicain,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Décès du maire Claude Hartmann », L'Est républicain,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Champigneullais pur jus, doté d’un fort tempérament, l’homme était aussi attaché à sa commune que celle-ci l’était à son maire. Comme le montre le score de sa réélection pour un troisième mandat en 2014. Claude Hartmann avait été plébiscité dès le premier tour avec 81 % des suffrages. La conquête du pouvoir n’avait toutefois pas été un long fleuve tranquille. Entré au conseil municipal en 1983 comme adjoint au sport, il n’avait pas hésité à se dresser contre le maire de l’époque, le docteur Charles Kaufman, sur une délibération. Ce qui lui avait valu de perdre sa délégation au sport et de basculer dans l’opposition. Il y est resté durant des années, perdant à deux reprises les municipales. (…). Engagé au centre droit, cet éternel perdant s’est métamorphosé en vainqueur en 2001, année où il prend la mairie, à la surprise générale. Il est alors devenu un personnage à la fois indéboulonnable et incontournable du paysage politique local. ».
- S.L., « Bernard Vergance élu maire », L'Est républicain, édition de Nancy agglomération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Christophe Gobin, « L’ascension de Bernard Vergance, un homme de dossier : Sauf cataclysme, Bernard Vergance sera élu maire de Champigneulles dans quelques jours. Portrait d’un homme de l’ombre qui se retrouve en pleine lumière », L'Est républicain, édition de Nancy agglomération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Valentin Dethou, élu nouveau maire : Ce samedi matin, le conseil municipal de Champigneulles s’est réuni pour la première fois afin d’élire le maire de la commune. Sans surprise, Valentin Dethou s’est vu remettre l’écharpe tricolore. Une réunion marquée aussi par cinq démissions au sein de la liste « Union pour Champigneulles » », L'Est républicain,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Valentin Dethou, avec 25 voix sur les 29 possibles, a été élu maire, ce samedi matin ».
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Histoire des grandes brasseries et malteries de Champigneulles
- « Le retour de la Grande Blonde », Brasserie de Champigneulles
- « Enceinte préhistorique de la Fourasse », notice no PA00106007, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Parc de Champigneulles.
- Le Château de Bas sur le site de la mairie de Champigneulles.
- Voir photos sur D'hier à aujourd'hui, l'évolution du paysage urbain, Le Château du Haut (Mairie), sur le site LEs paysages de Meurthe-et-Moselle.
- Le Château de Haut (Hôtel de Ville), sur le site de la ville de Champigneulles.
- « Lorraine Tourisme », sur Lorraine Tourisme (consulté le ).
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- Étienne Martin, Jules Cayette, 1882-1953, créateur d’art à Nancy, Metz, éditions Serpenoise, 2011, p.88-90.
- Claude Favre, La Malpierre, des héros anonymes, Nancy,
- Jean-Claude Magrinelli, Ouvriers de Lorraine (1936-1946). 2, Dans la résistance armée (Juin 1941-Août 1944), dl 2018 (ISBN 979-10-92726-30-5, OCLC 1057124921, lire en ligne)
- L'Église St-Epvre, sur le site de la ville de Champigneulles.
- Dictionary of Minor Planet Names p.954, Lutz D. Schmadel