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Charles Roos

Karl Roos (également Carl Roos [1], en français Philippe-Charles Roos), né le à Surbourg (Alsace-Lorraine) et mort le à Champigneulles, à côté de Nancy, est un enseignant et un homme politique alsacien. Après 1918 et le retour à la France des territoires cédés à l'Allemagne en 1871, il rejoint le mouvement autonomiste et devient conseiller municipal de Strasbourg en 1929 puis conseiller général du Bas-Rhin en 1931. Il est fusillé pour avoir livré des renseignements d'ordre militaire à une puissance étrangère [2] durant la drôle de guerre.

Charles Roos
Karl Roos (vers 1938)
Biographie
Naissance
Décès
Nationalités
Activité
Autres informations
Membre de
KDStV Ripuaria Freiburg im Breisgau (d)
Alsatia StraĂźburg (d)
Condamnation

Sa jeunesse

Karl-Philipp Roos naît le à Surbourg, à côté de Wissembourg dans le nord de l'Alsace alors que l'Alsace et une partie de la Lorraine sont devenues le Reichsland Elsaß-Lothringen (Terre de l'Empire) possession indivise des États membres de l'Empire allemand. Il fréquente l'école primaire de Nordhouse, l'école moyenne de Sélestat et enfin le collège épiscopal de Strasbourg. Brillant élève, il continue ses études à l'université de Fribourg-en-Brisgau dans le pays de Bade où il obtient en 1903 un doctorat en soutenant une thèse sur les vocables étrangers dans les dialectes alsaciens. Durant son service militaire il se porte volontaire pour être officier de l’armée allemande : en Allemagne, comme en France, le volontariat est exigé pour devenir officier.

Sa carrière

Affiche Ă©lectorale de Charles Roos
Affiche Ă©lectorale de Charles Roos

Roos enseigne alors d'abord à Barr, puis à Sainte-Marie-aux-Mines, à Bochum, et à Cologne. Une obscure affaire l'aurait conduit à donner sa démission quelques mois avant la guerre.

Dès août 1914, Karl Roos s’engage pour la durée de la guerre. En 1914, Karl Roos âgé de 36 ans, n’est plus mobilisable. Il participe au siège d’Anvers et sa conduite au feu lui vaudra d’être décoré de la Eiserne Kreuz (Croix de Fer) de 1re classe. La Eiserne Kreuz de 1re classe est à l’époque, la plus haute distinction militaire de l’armée allemande, accordée à moins de 10 % des combattants. Karl Philipp ROOS a manifesté publiquement, et plusieurs fois, à 20 ans comme à 36 ans, des sentiments patriotiques élevés. Il a eu aussi, ce qui est moins courant, le courage de ses opinions en s’engageant en 1914, alors que rien ne l’y obligeait, dans un régiment d’infanterie –les plus exposés– dès le début des hostilités.

Après la guerre, Karl Roos ouvre et dirige le Collège Roos à Strasbourg, un collège germanophone, tentant de mener en sens inverse, l’action francophile de la Comtesse de Pourtalès durant l’annexion. Les lois françaises écartaient tout naturellement de l’enseignement, les individus notoirement francophobes. Règle que les Allemands avaient eux-mêmes appliquée sans aucun scrupule en 1870, rompant tous les contrats des instituteurs alsaciens[3]. Karl Roos, qui ne respecte pas mieux cette interdiction que d’autres prescriptions administratives, a quelques soucis avec l’administration[4]. C’est tout simplement la faillite[5] qui mettra rapidement un terme à son collège. Quand les Alsaciens envoient leurs enfants en « Vieille France » pour réapprendre la langue et la culture françaises, interdites depuis 47 ans, la tentative germanophile de Karl Roos a peu de chance de succès.

En 1924, il est alors nommé par l'administration française inspecteur des Écoles des mines domaniales de la Sarre vieille terre prussienne (le traité de Versailles avait accordé à la France la propriété des mines de charbon de ce territoire allemand), mais il démissionne en 1926 et obtient sa retraite.

L'action politique

Les idées autonomistes ont pris naissance en Alsace vers 1890, durant l’annexion. Il s’agissait de se libérer du statut de colonie indivise des États de l’Empire allemand (Reichsland = Terre de l’Empire), l’opposition absolue manifestée depuis 1871 ayant démontré son inefficacité. Il en sortira notamment le théâtre dialectal[6] et les très nombreuses satires, jouées encore actuellement, mais dont l’origine et la motivation en sont complètement perdues de vue. Le 2 novembre 1918, à Berlin, quelques Vieux-Allemands et Alsaciens germanophiles reprennent cette idée d’autonomie alsacienne à leur compte et lancent le mouvement politique autonomiste « pour que les Français trouvent une noix dure. »[7]

Karl Roos se consacre alors à la lutte contre la francisation de l'Alsace. Très tôt d'ailleurs il avait soutenu une thèse dans laquelle il s'élevait contre l'influence française qui abâtardissait selon lui, l'âme alsacienne et il se félicitait de la voir reculer dans les jeunes générations. En février 1927, il est nommé secrétaire général du Heimatbund (Alliance patriotique), alors l'une des plus importantes institutions du mouvement autonomiste alsacien-lorrain, où il succède à Jean Keppi. Jugeant le mouvement trop modéré, en il crée la Unabhängige Landespartei, qui adopte un programme résolument autonomiste. Le « Comité des minorités nationales de France », créé à l'initiative de Paul Schall en 1927, encourage donc les autonomistes Catalans, Bretons, Flamands et Corses à devenir séparatistes. L’Allemagne qui s’était toujours opposée à l’autonomie alsacienne durant l’annexion[8] accorde son soutien financier, tous gouvernements confondus, de la République de Weimar jusqu’au nazisme[9] de 1919 à 1940. Les problèmes commencent alors rapidement et débouchent sur le procès de Colmar. Qualifié par les autonomistes de « simulacre », ce procès vise simplement à condamner les séparatistes alsaciens. Les Français ne sont pas dupes mais l'accusation manque de preuves décisives.

Ayant fui Ă  Bâle en Suisse, avant le procès, Karl Roos est condamnĂ© par contumace Ă  15 annĂ©es de forteresse. Un an plus tard le , il rentre clandestinement en Alsace pour participer Ă  un meeting qui rĂ©unit communistes et autonomistes ; le lendemain, il se constitue prisonnier mais est acquittĂ© lors d'un nouveau procès en rĂ©vision Ă  Besançon du 10 au 22 juin 1929. Avant sa libĂ©ration et pendant ses sept mois de dĂ©tention prĂ©ventive, il est Ă©lu au conseil municipal de Strasbourg mais refuse d'ĂŞtre Ă©lu maire pour laisser la place au communiste Charles Hueber. En 1931, il entre au Conseil gĂ©nĂ©ral du Bas-Rhin, dont il devient vice-prĂ©sident.

Après la prise de pouvoir des Nazis en Allemagne en 1933, Roos commença Ă  s'intĂ©resser de plus en plus Ă  la vision nationale-socialiste du monde. La Landespartei, qui comptait environ 300 membres avec les groupes rĂ©gionaux principaux en Alsace du Nord Ă  la frontière avec le Palatinat et Ă  Strasbourg d’après les sources dont nous disposons, Ă©tait organisĂ©e d’après le « FĂĽhrerprinzip » : les cadres (« Vertrauensmänner ») devaient ĂŞtre confirmĂ©s par le prĂ©sident du parti, Roos. Un moment ce dernier caressa aussi la pensĂ©e d'organiser un groupe de protection (Schutztruppe[10]), pour protĂ©ger les rĂ©unions autonomistes. Ă€ l’automne 1933, Roos entreprit un voyage assez long en Europe centrale et prit contact avec les organisations des minoritĂ©s germanophones au Tyrol du Sud et en TchĂ©coslovaquie. Après l’Anschluss et la crise des Sudètes en 1938, la Landespartei sous la direction de Roos prit sans cesse pour thème dans ses organes de presse le droit des peuples et la libre disposition d’elles-mĂŞmes pour les minoritĂ©s nationales et de façon de plus en plus manifeste ne cessa de prendre parti pour l'Allemagne nationale socialiste. Mais de cette façon, le parti et son prĂ©sident se marginalisaient de plus en plus dans la population alsacienne[11]. Il perdit alors l'appui des autonomistes modĂ©rĂ©s, qui en 1933 ne le reconduisirent pas dans ses fonctions de vice-prĂ©sident et, s'il fut rĂ©Ă©lu au conseil municipal de Strasbourg en 1935 (oĂą l’autonomiste Hueber dut laisser la mairie au rĂ©publicain Charles Frey), il perdit en 1937 son siège de conseiller gĂ©nĂ©ral au profit du socialiste Marcel-Edmond Naegelen. Entretemps, en 1936, il n'avait pu se faire Ă©lire dĂ©putĂ© Ă  Strasbourg.

La fin

Le , Karl Roos est Ă  nouveau arrĂŞtĂ© et incarcĂ©rĂ© sous l'accusation d'espionnage Ă  la prison militaire de Nancy. Le procès dĂ©bute le , l'accusation Ă©tant la suivante : « espionnage au profit de l'ennemi ». Comme c'est souvent le cas dans les affaires d'espionnage, les preuves effectives de sa culpabilitĂ© manquaient (Robert Ernst, maire allemand de Strasbourg entre 1940 et 1944 lors de l'annexion de l'Alsace, en apportera quelques-unes dans ses Confessions Ă©crites en 1945). On produisit alors une photographie qui le montrait revĂŞtu de l'uniforme d'officier de la SA et faisant le salut hitlĂ©rien. Ses sympathies pour le nazisme ne faisaient aucun doute pour les Français, mĂŞme si l'on aurait pu arguer devant un tribunal en temps de paix qu'il n'Ă©tait nullement hostile Ă  la France mais plutĂ´t favorable Ă  l'Allemagne. Le 26 octobre, il fut donc condamnĂ© Ă  mort par le tribunal militaire de la 20e rĂ©gion militaire, Ă  Nancy[12], mais on attendit le 7 fĂ©vrier 1940 pour l'exĂ©cuter Ă  Champigneulles, près de Nancy, en essayant entre-temps de le faire chanter pour qu'il invente des « preuves Â» permettant d'inculper d'autres autonomistes.

Revenus triomphants en Alsace, en juin 1940, les Allemands tinrent Ă  faire de lui un hĂ©ros national, symbole de la « rĂ©sistance alsacienne Ă  l'oppression française Â». Son nom fut d'ailleurs le seul ajoutĂ© Ă  la liste des membres d'honneur des martyrs du mouvement national-socialiste (Ehrenliste der Ermordeten der Bewegung) pour l'annĂ©e 1940. Le 19 juin 1941, ses restes furent solennellement transportĂ©s au Hunebourg, une ruine mĂ©diĂ©vale restaurĂ©e avant guerre avec l'argent de la fondation allemande Topfer [13], dont Friedrich Spieser avait fait un haut lieu du « germanisme Â», et la place KlĂ©ber Ă  Strasbourg fut dĂ©baptisĂ©e pour devenir la Karl-Roos-Platz.

À la Libération, compte tenu de la récupération politique de son exécution par la propagande nazie, son cercueil fut jeté au bas de la tour du Hunebourg en signe de représailles par un groupe d'Alsaciens des villages voisins. Eclatant en arrivant au sol, il livre son contenu[14] : des pierres et des gravats, devant lesquels se sont respectueusement inclinés, durant 4 ans, les Allemands et les germanophiles. En France, dans les cas extrêmement rares où la sépulture pourrait devenir un facteur de troubles, la dépouille du condamné n’est (ou n’était) pas rendue à la famille, mais inhumée anonymement dans un cimetière non précisé, à seule fin de préserver l’ordre public en empêchant toutes manifestations inopportunes. Cette pratique rarissime date de la monarchie.

Commentaires d'historiens au sujet du procès

Ce n'était pas seulement un crime judiciaire mais également une énorme sottise du point de vue politique, car on avait ainsi créé un martyr du germanisme en Alsace[15]. Lothar Kettenacker en 1973.

On ne peut toujours pas dire avec certitude s'il s'agissait d'un assassinat judiciaire ou si Roos avait effectivement espionné et avait donc été légalement condamné[16]. Karl-Heinz Rothenberger en 1975.

Le tribunal ne put jamais prouver que Roos avait espionné[17]. Jean-Claude Streicher en 1982.

Les Français n'avaient pas la preuve de sa culpabilité[18]. Bernard Vogler en 1997.

(…) il est difficile de trancher (le cas Roos), au moins aussi longtemps que les archives de la justice militaire resteront fermées aux historiens[19]. Léon Strauss en 1998.

Il s'agit de l'un des procès politiques les plus iniques de l'histoire de France[20]. François Waag en 2013.

Littérature

En 2012, l'écrivaine Viviane Janouin-Benanti publie aux éditions L'àpart : Le double visage du Dr Karl Roos, nid d'espions en Alsace-Lorraine (réédité en 2016 aux éditions 3E). Comme il est précisé dès les premières pages de l'ouvrage, il s'agit d'un roman qui « s'inspire de faits réels ». En effet, mettant en scène des personnages historiques comme Charles Roos, Robert Ernst ou le résistant Joseph Weill, l'auteure use de sa liberté de création et invente des situations qui ne correspondent pas à la réalité historique et pour lesquelles le roman ne fournit d'ailleurs aucune source.

Le texte de présentation, en quatrième de couverture, raconte qu'Hitler aurait chargé Robert Ernst de « recruter » en Alsace, il qualifie Karl Roos d'« arme secrète du IIIe Reich » et affirme qu'il est « devenu national-socialiste ». Il attribue également au docteur Joseph Weill la création, avant 1939, d'une « résistance juive opérationnelle » et d'un « puissant réseau de renseignements » en Alsace. Toutes ces affirmations relèvent bien de la fiction puisque aucune source historique ne peut venir les étayer.

Ĺ’uvres

  • Die Fremdwörter in den elsässischen Mundarten. Ein Beitrag zur elsässischen Dialektforschung. Heitz, StraĂźburg, 1903
  • Politik und Gewaltpolitik in ElsaĂź-Lothringen. Eine Schrift zur Lehr und Wehr; aus AnlaĂź der Autonomistenverfolgung um Weihnachten 1927. Fricke, ZĂĽrich, 1928
  • Unser Elsässerditsch (Schriften des Elsässischen Volksbildungsvereins 1). Strassburg, 1938
  • Unser ElsaĂź in Haushumor und Spruchweisheit. HĂĽnenburg-Verlag, Neuweiler, 1940
  • La Politique française en Alsace-Lorraine NEL-Verlag, StraĂźburg, 2020 (Ce livre est une traduction en français de l'ouvrage de 1928 Politik und Gewaltpolitik..., traduction : Karl Goschescheck) (ISBN 9798646050930)

Notes et références

  1. Son livre Unser Elsässerditsch est signé C. Roos
  2. Bernard Wittmann, Karl Roos Un autre Dreyfus alsacien ?, Yoran Verlag, 2020,p. 123
  3. Écoles d'Alsace de Yves Bisch
  4. Mais sans trouver dans les archives administratives françaises aucune trace d'une quelconque fermeture administrative
  5. Nouveau Dictionnaire de Biographie Alsacienne (LĂ©on Strauss ancien professeur d'histoire contemporaine Ă  l'Institut d'Ă©tudes politiques de Strasbourg)
  6. D’r Herr Maire et beaucoup d’autres datent de cette époque
  7. Souvenirs d’une Allemande de Strasbourg de Mme Elly Heuss-Knapp, épouse du (futur) premier Président de la RFA – Editions Oberlin 1.996.
  8. Opposition absolue, Actes de la Conférence de Bingen sur le devenir du Reichsland après la victoire allemande (15 & 16 juin 1917)
  9. Voir les Confessions de Robert Ernst, qui servit d’intermédiaire avec l’aide efficace et très discrète des banques suisses.
  10. Schutztruppe, littéralement : troupe de protection. Créée afin de défendre les réunions autonomistes des attaques de divers groupes issus des camelots du roi, des associations d'anciens combattants ou des ligues d'extrême droite. Le procès du complot autonomiste de Colmar, 1-24 mai 1928, Comptes-rendus des débats, Editions « Alsatia », Colmar, 1928, p. 43.
  11. Kurt Hochstuhl: Zwischen Frieden und Krieg: Das Elsaß in den Jahren 1938–1940, p. 61-82 et p. 308
  12. Le Populaire, 27 octobre 1939
  13. « La tombe de Roos deviendra un lieu de pèlerinage pour tous les patriotes allemands et alsaciens. Le cercueil a été déposé dans une tour, qui a été élevée à côté du château et sur laquelle flottera jour et nuit le drapeau à croix gammée », extrait d'un article du Strassburger Neueste Nachrichten du 22 juin 1941.
  14. Confirmation m’a été donnée par un témoin
  15. Lothar Kettenacker, La politique de nazification en Alsace, dans Saisons d'Alsace no 65, revue trimestrielle, dépôt légal 2e trimestre 1978, p. 32. Dans l'original : Es war nicht nur ein Justizverbrechen, sondern darüber hinaus eine große politische Torheit, denn auf diese Weise schuf man einen Märtyrer für das Deutschtum im Elsaß. Dans : Lothar Kettenacker, Nationalsozialistische Volkstumspolitik im Elsaß, Studien zur Zeitgeschichte herausgegeben vom Institut für Zeitgeschichte, Deutsche Verlagsanstalt, Stuttgart, 1973, p. 32.
  16. Karl-Heinz Rothenberger, Die elsass-lothringische Heimat- und Autonomiebewegung zwischen den beiden Weltkriegen, Europäische Hochschulschriften, Herbert Lang Bern Peter Lang Frankfurt/M, 1975, p. 243. Texte original : Ob es sich dabei um einen Justizmord gehandelt hat oder ob Roos tatsächlich Spionage betrieben hatte und darum rechtmäßig verurteilt worden war, kann heute noch immer nicht eindeutig gesagt werden.
  17. Jean-Claude Streicher, Impossible Alsace, Ed. Entente, 1982, p. 135.
  18. Interview de Bernard Vogler dans le mensuel Rot un wiss no 230, février 1997, p. 5.
  19. Léon Strauss, Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, édité par la Fédération des Sociétés d'Histoire et d'Archéologie d'Alsace, 1998, no 32, p. 3281.
  20. François Waag, Histoire d'Alsace, Ed. Yoran, 2013, p. 215.

Annexes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • LĂ©on Strauss, « Roos, Philippe Charles (dit Karl) » dans le Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 32, p. 3280 Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Pierre Zind, Elsass-Lothringen / Alsace-Lorraine : une nation interdite, 1870-1940, Copernic, Paris, 1979, 691 p. (note de lecture de Willem Frijhoff en ligne ) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Viviane Janouin-Benanti, Le double visage du Dr Karl Roos : guerre de l'ombre en Alsace-Lorraine, La Baule, 3E Ă©ditions, , 414 p. (ISBN 979-10-95826-67-5)
  • Bernard Wittmann, Karl Roos Un autre Dreyfus alsacien ?, Yoran Verlag, 2020,160 p. (ISBN 978-2-36747-079-5) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

Articles connexes

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