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Castelsagrat

Castelsagrat, connu sous la Révolution sous le nom de Chêne-Vert et La Montagne-de-Traverse[1], est une commune française située dans le nord-ouest du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Quercy Blanc, correspondant à la partie méridionale du Quercy, devant son nom à ses calcaires lacustres du Tertiaire.

Castelsagrat
Castelsagrat
La place de la Liberté (octobre 2011).
Blason de Castelsagrat
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn-et-Garonne
Arrondissement Castelsarrasin
Intercommunalité Communauté de communes des Deux Rives
Maire
Mandat
Francine Fillatre
2020-2026
Code postal 82400
Code commune 82032
Démographie
Gentilé Castelsagratois
Population
municipale
540 hab. (2020 en diminution de 4,93 % par rapport à 2014)
Densité 24 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 11′ 06″ nord, 0° 56′ 52″ est
Altitude Min. 69 m
Max. 203 m
Superficie 22,5 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Valence (Tarn-et-Garonne)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Castelsagrat
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Castelsagrat
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Castelsagrat
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Castelsagrat

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Barguelonne, la Séoune, le ruisseau de Cabarieu, le ruisseau de Gasques et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « cavités et coteaux associés en Quercy-Gascogne ») et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Castelsagrat est une commune rurale qui compte 540 habitants en 2020, après avoir connu un pic de population de 1 350 habitants en 1841. Ses habitants sont appelés les Castelsagratois ou Castelsagratoises.

    Géographie

    Localisation

    Commune située au nord-est de Valence.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Brassac, Gasques, Montesquieu, Montjoi, Perville, Saint-Clair, Saint-Nazaire-de-Valentane et Saint-Paul-d'Espis.

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier de Castelsagrat.

    La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par la Barguelonne, la Séoune, le ruisseau de Cabarieu, le ruisseau de Gasques, la Barguelonnette, le Carnas, le Sédas, le ruisseau de brézègues, le ruisseau de Cavaillé, le ruisseau de Gaillouste, le ruisseau de Lafongrande, le ruisseau de la Goufie, le ruisseau de Néjac, le ruisseau de Pestou, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 32 km de longueur totale[4] - [Carte 1].

    La Barguelonne, d'une longueur totale de 61,1 km, prend sa source dans la commune de Lhospitalet et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans le canal de Golfech à Lamagistère, après avoir traversé 24 communes[5].

    La Séoune, d'une longueur totale de 64,9 km, prend sa source dans la commune de Sauzet et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Sauveterre-Saint-Denis, après avoir traversé 24 communes[6].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[7]

    • Moyenne annuelle de température : 13,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 10,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 787 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Valence », sur la commune de Valence, mise en service en 1994[12] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[13] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,2 °C et la hauteur de précipitations de 740,2 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et à 38 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour 1981-2010[16] à 14 °C pour 1991-2020[17].

    Réseau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : les « cavités et coteaux associés en Quercy-Gascogne »[19], d'une superficie de 1 103 ha, un site hébergeant régulièrement huit espèces de chiroptères de l'annexe II. Il est fréquenté à toutes les saisons par les chauves-souris. En particulier, parmi ces espèces, le Minioptère de Schreibers et le complexe bispécifique Petit Murin/Grand Murin possèdent des effectifs remarquables en période de reproduction[20].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[21] : le « plateau de Gasques et vallons de Najac, Roquebiard et Carretou » (705 ha), couvrant 6 communes dont deux dans le Lot-et-Garonne et quatre dans le Tarn-et-Garonne[22].

    Urbanisme

    Typologie

    Castelsagrat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [23] - [I 1] - [24]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (98,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (44,9 %), zones agricoles hétérogènes (30,1 %), prairies (22,5 %), zones urbanisées (1,3 %), forêts (1,1 %)[25].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Castelsagrat est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque nucléaire[26]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[27].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Barguelonne et la Séoune. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[28]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1996, 1999, 2007, 2009, 2015 et 2018[29] - [26].

    Castelsagrat est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 7] - [30].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Castelsagrat.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[31].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 340 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 339 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[33].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2003, 2009, 2011, 2012 et 2015 et par des mouvements de terrain en 1999[26].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[34].

    En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. La commune étant située dans le périmètre de sûreté de 20 km autour de la centrale nucléaire de Golfech, elle est exposée au risque nucléaire. En cas d'accident nucléaire, une alerte est donnée par différents médias (sirène, sms, radio, véhicules). Dès l'alerte, les personnes habitant dans le périmètre de 2 km se mettent à l'abri[Note 8]. Les personnes habitant dans le périmètre de 20 km peuvent être amenées, sur ordre du préfet, à évacuer et ingérer des comprimés d'iode[Note 9] - [35] - [36].

    Toponymie

    Durant la Révolution, la commune porte les noms de Chêne-Vert et de La Montagne-de-Traverse[37].

    Son nom signifie « château sacré » en occitan.

    Ses habitants sont appelés les Castelsagratois[38].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    ? ? Paul Brun
    mars 2001 mars 2014 André Braman
    mars 2014 En cours Francine Fillatre
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[40]. En 2020, la commune comptait 540 habitants[Note 10], en diminution de 4,93 % par rapport à 2014 (Tarn-et-Garonne : +3,86 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1731 1501 2351 1641 3281 3111 3501 3401 341
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 3431 3371 2951 2121 1521 1481 1051 0771 027
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    977937913839815821886734764
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    679580531483480515545536541
    2014 2019 2020 - - - - - -
    568542540------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[41].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 237 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 541 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 16 980 â‚¬[I 4] (20 140 â‚¬ dans le département[I 5]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 6]9,2 %10,8 %11,6 %
    Département[I 7]8,4 %10,2 %10,3 %
    France entière[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 Ã  64 ans s'élève à 345 personnes, parmi lesquelles on compte 74,8 % d'actifs (63,2 % ayant un emploi et 11,6 % de chômeurs) et 25,2 % d'inactifs[Note 12] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 4] - [I 9]. Elle compte 100 emplois en 2018, contre 113 en 2013 et 123 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 224, soit un indicateur de concentration d'emploi de 44,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56 %[I 10].

    Sur ces 224 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 68 travaillent dans la commune, soit 30 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 79,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,3 % les transports en commun, 8,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 9,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Secteurs d'activités

    49 établissements[Note 13] sont implantés à Castelsagrat au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14] - [I 13].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble49
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    510,2 %(9,6 %)
    Construction816,3 %(14,9 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    1530,6 %(29,7 %)
    Activités immobilières24,1 %(3,3 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    918,4 %(14,1 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    48,2 %(13,6 %)
    Autres activités de services612,2 %(9,3 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,6 % du nombre total d'établissements de la commune (15 sur les 49 entreprises implantées à Castelsagrat), contre 29,7 % au niveau départemental[I 14].

    Entreprises et commerces

    Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[42] :

    • SARL Marchiol Elagage, services d'aménagement paysager (554 k€)
    • Accroche Toit, travaux de charpente (133 k€)

    Agriculture

    La commune est dans le « Bas-Quercy de Montpezat », une petite région agricole couvrant une bande nord du département de Tarn-et-Garonne[43]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].

    1988200020102020
    Exploitations58392830
    SAU[Note 16] (ha)1 7451 7831 7811 975

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 58 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 39 en 2000 puis à 28 en 2010[45] et enfin à 30 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 48 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[46] - [Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 1 745 ha en 1988 à 1 975 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 30 à 66 ha[45].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • La place de la Liberté, le puits et l'église.
      La place de la Liberté, le puits et l'église.
    • Le monument aux morts (octobre 2011).
      Le monument aux morts (octobre 2011).
    • Église de l'Assomption
      Église de l'Assomption

    Personnalités liées à la commune

    • Louis Dupiech (1900-1945), Préfet résistant mort pour la France en déportation, né dans la commune. Son nom est gravé sur le monument aux morts et une rue porte également son nom.
    • Michel Sitjar (1942-2019), joueur international de rugby à XV, né dans la commune.

    Héraldique

    Blason de Castelsagrat Blason
    De gueules au château portillé d'argent flanqué de deux tours et surmonté de trois autres mal ordonnées du même, l'ensemble maçonné de sable, les tours ouvertes et ajourées aussi de sable, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Par ordre chronologique de publication :

    • François Moulenq, « Documents historiques sur le Tarn-et-Garonne. - Castelsagrat », dans Bulletin archéologique de la Société archéologique de Tarn-et-Garonne, 1882, tome 10, p. 13-32 (lire en ligne)
    • Émile Rébouis, « Coutumes de Castelsagrat », dans Bulletin archéologique de la Société archéologique de Tarn-et-Garonne, 1887, tome 15, p. 81-116 (lire en ligne)
    • Mathieu Méras, « L'architecture d'une Bastide du XIIIe siècle Castelsagrat », dans Bulletin de la Société archéologique de Tarn-et-Garonne, 1968, tome 94, p. 25-29 (lire en ligne)
    • Pierre Garrigou Grandchamp, Anne-Laure Napoléone, « Les demeures du XIIIe siècle dans la bastide de Castelsagrat (Tarn-et-Garonne) », dans Mémoires de la Société archéologique du Midi de la France, 2016, tome 76, p. 75-116 (lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[18].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
    8. Le périmètre de km correspond au périmètre de mise à l'abri réflexe. Alertés par les sirènes et/ou par un appel automatique sur le téléphone du domicile, les habitants concernés doivent se mettre à l’abri dès l’alerte et suivre les consignes.
    9. Les comprimés d’iode stable protègent efficacement la thyroïde contre les effets des rejets d’iode radioactif qui pourraient survenir en cas d’accident nucléaire.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    11. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    13. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    14. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    15. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    16. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    17. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[44].
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Castelsagrat » sur Géoportail (consulté le 1 novembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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