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Syndrome de l'intestin irritable

maladie chronique à symptomatologie digestive en rapport avec des modifications de la motricité et de la sensibilité de l'intestin intriquées avec des facteurs psychologiques
Syndrome de l'intestin irritable

SymptÎmes Inconfort abdominal (d), ballonnement abdominal (en), constipation et diarrhée

Wikipédia ne donne pas de conseils médicaux Mise en garde médicale

Le syndrome de l'intestin irritable (appelé également troubles fonctionnels intestinaux, ou colopathie fonctionnelle, ou encore syndrome du cÎlon irritable) est une maladie chronique à symptomatologie digestive en rapport avec des modifications de la motricité et de la sensibilité de l'intestin intriquées avec des facteurs psychologiques. Le diagnostic nécessite d'éliminer les pathologies à expression similaire les plus communes. Sans gravité, cette maladie fréquente retentit sur la qualité de vie. Le traitement est symptomatique vis-à-vis des troubles digestifs, associé à une prise en charge psychologique.

Le syndrome du cĂŽlon irritable touche certains humains mais peut aussi toucher certains singes[1].

Il est classé dans les troubles gastro-intestinaux fonctionnels.

Diagnostic

Des critÚres diagnostiques ont été développés et mis à jour en 2016 (critÚres dits de ROME IV)[2] :

  • Douleur abdominale rĂ©currente survenant en moyenne au moins 1 jour par semaine dans les 3 derniers mois avec au moins 2 des critĂšres suivants :
    • AssociĂ©e Ă  la dĂ©fĂ©cation
    • AssociĂ©e Ă  une modification de la frĂ©quence des selles
    • AssociĂ©e Ă  une modification de la consistance (aspect) des selles.
  • Trois formes de la maladie peuvent ĂȘtre dĂ©finies Ă  partir de là :
    1. Celles oĂč les diarrhĂ©es sont prĂ©dominantes (SII-D : syndrome de l'intestin irritable de type diarrhĂ©ique),
    2. Celles oĂč la constipation est prĂ©dominante (SII-C : syndrome de l'intestin irritable Ă  constipation prĂ©dominante),
    3. Celles avec diarrhées et constipation (SII-M : syndrome de l'intestin irritable de type mixte).
Habituellement, le rythme des selles est le critĂšre le plus frĂ©quemment utilisĂ©. La grande variabilitĂ© de ces paramĂštres entre les hommes et les femmes et en fonction de l’ñge des patients rend trĂšs compliquĂ©e l’identification de ce syndrome[3]. C’est la raison pour laquelle la prĂ©sence de ballonnement et/ou des crampes intestinales frĂ©quentes sont un des critĂšres de plus en plus rĂ©guliĂšrement utilisĂ©s. En effet, ce symptĂŽme est retrouvĂ© chez prĂšs de 90 % des personnes souffrant du syndrome de l'intestin irritable[4].

De nombreux autres symptĂŽmes peuvent accompagner les signes digestifs[5] : maux de tĂȘte, fatigue, irritabilitĂ©, symptĂŽmes urinaires ou rĂšgles difficiles, dĂ©pression


L'examen clinique est sensiblement normal mais se doit de rechercher une cause autre aux douleurs décrites.

Il n'existait pas de signe biologique spécifique mais certains marqueurs sont en cours d'étude. Ainsi, une valeur basse de calprotectine dans les selles est un argument en faveur du syndrome[6].

Aspects historiques

C'est une maladie qui pourrait s'ĂȘtre dĂ©veloppĂ©e avec la sĂ©dentarisation et les modes de vie modernes.

Sa prĂ©valence Ă©tait nĂ©anmoins autrefois mal mesurĂ©e. Les Ă©pidĂ©miologistes cherchent Ă  prĂ©ciser les contours de ce syndrome afin de mieux le comprendre[7], aux États-Unis notamment[8].

Causes

Les causes précises du syndrome de l'intestin irritable sont inconnues. Toutefois, il s'agit d'une pathologie de nature organique, bien qu'on ait longtemps cru à une somatisation. Ce n'est que par l'amélioration des technologies modernes que des études significatives ont mis en évidence l'origine organique de la maladie.

  • La recherche scientifique s'oriente actuellement vers un dĂ©sĂ©quilibre du microbiote intestinal ou dysbiose[9], responsable d'une perturbation de la symbiose entre les cellules Ă©pithĂ©liales de l'intestin et son microbiote commensal. En , une Ă©tude de l'INRA[10] conclut sur le rĂŽle de premier ordre jouĂ© par le microbiote intestinal dans la pathogĂ©nie du SII.

En particulier une meta-analyse a montré que le syndrome est associé à une concentration plus faible des bactéries : Lactobacillus, Bifidobacterium, et Faecalibacterium prausnitzii[11],[12]. La teneur dans le microbiote de cette derniÚre bactérie est par ailleurs influencée par de nombreux facteurs, dont en particulier l'alimentation[13].

  • L'association entre carence en vitamine D et incidence du syndrome de l'intestin irritable a Ă©tĂ© observĂ©e par Williams CE et al.[14], avec une amĂ©lioration notable chez les patients qui reçoivent une supplĂ©mentation pour ramener leur taux sanguin dans une fourchette acceptable.
  • Le stress, en particulier dans l'enfance, pourrait jouer un rĂŽle[17]. D'autres pistes mettent en avant l'hypothĂšse selon laquelle l'accumulation de traumatismes psychologiques et Ă©motionnels pourrait s'avĂ©rer susceptible de jouer un rĂŽle dĂ©clencheur dans la genĂšse de l'affection[18],[19].
  • Une participation gĂ©nĂ©tique est suspectĂ©e[20] et certaines mutations sont retrouvĂ©es plus frĂ©quemment, comme sur le SCN5A[21].

MĂ©canismes

Le syndrome de l'intestin irritable comporte deux composantes de nature nerveuse. L'une est motrice et concerne des troubles du péristaltisme. La seconde implique une hypersensibilité du systÚme nerveux entérique. Le rÎle et l'influence de la flore intestinale restent à préciser.

  • La prĂ©sence anormale de trypsine-3, une protĂ©ase destinĂ©e Ă  la digestion, a Ă©tĂ© mise en Ă©vidence dans les cĂŽlons atteints par le SII. Cette activitĂ© est d'autant plus suspecte que le cĂŽlon n'est normalement pas le siĂšge de la digestion, achevĂ©e en amont dans l'intestin grĂȘle. Cette enzyme produite par les cellules de la muqueuse intestinale augmente sa permĂ©abilitĂ© et joue le rĂŽle de neurotransmetteur. Ce qui expliquerait l'hypersensibilitĂ© ressentie dans cette pathologie. La cause primitive de ce dĂ©rĂšglement reste inconnue[22].
  • Troubles de la motricitĂ© digestive : On retrouve deux profils Ă  ces troubles, l'un constipateur et l'autre diarrhĂ©ique. Les anomalies diarrhĂ©iques sont les mieux identifiĂ©es ; Ă  savoir qu'elles concernent les phases interdigestives, grĂȘliques et postprandiales. On note une hyperactivitĂ© grĂȘlique et des phases interdigestives qui sont plus nombreuses et plus expansives, allant deux fois plus souvent jusqu'Ă  l'ilĂ©on[23].
  • HyposensibilitĂ© des voies nerveuses : De façon contre-intuitive, une Ă©tude[24] rapporte une dĂ©sensibilisation des nerfs de la paroi intestinale. In vitro, ces neurones rĂ©agissent trĂšs peu au contact d'un cocktail de substances inflammatoires (histamine, sĂ©rotonine, protĂ©ase et TNF-alpha) ou Ă  l'Ă©lectrostimulation. Il s'agirait d'un mĂ©canisme de compensation Ă  la suite d'une exposition continue Ă  l'irritation de la muqueuse intestinale.
  • RĂŽle du microbiote[23] : La composition bactĂ©rienne intestinale des personnes atteintes de SII est diffĂ©rente de celle des sujets sains avec un Ă©cart quantitatif et qualitatif qui se manifeste par une pullulation bactĂ©rienne excessive se rĂ©pandant au-delĂ  du grĂȘle (dans l’ilĂ©on, voire le jĂ©junum), et par une rupture de l'Ă©quilibre bactĂ©rien. La prolifĂ©ration qui engendre des phĂ©nomĂšnes de putrĂ©faction et de fermentation serait responsable d'inflammations et de troubles moteurs grĂȘliques. L'excĂšs de firmicutes (Faecalibacterium, Acetititomaculm...) est le plus souvent rapportĂ©. Dans le syndrome Ă  constipation, l'augmentation du rapport Firmicutes/BactĂ©roĂŻdĂšte domine, en association avec un Ă©tat dĂ©pressif. Pour les syndromes diarrhĂ©iques, ce sont les bactĂ©roĂŻdes et les clostridia qui sont en excĂšs, en plus d'une rĂ©duction des bifidobactĂ©ries.

ÉpidĂ©miologie

Cette maladie concerne prÚs de 10 % de la population mondiale[25], le plus souvent des femmes entre 20 et 40 ans (deux fois plus atteintes que les hommes[5]), se répartissant de maniÚre à peu prÚs égale entre les formes à constipation prédominante et celle à diarrhée prédominante (le passage entre ces formes est fréquent).

Les symptĂŽmes peuvent apparaĂźtre dĂšs l'enfance.

Dans 10 % des cas, le syndrome apparaßt à la suite d'une gastro-entérite[26].

En France, le syndrome de l'intestin irritable touche environ 5 % de la population[27].

Elle a un coût économique important[28], à cause des multiples consultations nécessaires, et, parfois, à cause des erreurs de diagnostic conduisant à un traitement inapproprié. Le coût annuel moyen est estimé proche de 900 euros par malade en France[29].

Traitement

Il n'existe aucun traitement curatif. La diversitĂ© des traitements proposĂ©s tĂ©moigne indirectement d'une efficacitĂ© inconstante et ce qui est efficace chez un patient donnĂ© peut ĂȘtre complĂštement inefficace chez un autre.

La prise en charge des troubles fonctionnels intestinaux a fait l'objet de la publication de plusieurs recommandations. Celles de l'American College of Gastroenterology datent de 2014[30].

En France, selon l'Association des Patients Souffrant du Syndrome de l'Intestin Irritable (APSII), « au cours des Ă©tudes rĂ©alisĂ©es dans le SII, il existe un effet placebo important, c'est Ă  dire une amĂ©lioration des symptĂŽmes avec le traitement placebo chez 30 Ă  40% des patients. Aujourd'hui, pour valider un nouveau traitement dans le SII, les autoritĂ©s de santĂ© considĂšrent que l'efficacitĂ© du nouveau mĂ©dicament doit ĂȘtre supĂ©rieure d'au moins 15% par rapport Ă  celle du placebo »[31].

RĂ©gimes

Le jeûne peut améliorer les symptÎmes[32], le mécanisme allégué de cette efficacité étant une perméabilité intestinale accrue qui favoriserait des réactions d'intolérance face à des antigÚnes alimentaires[33].

Un rĂ©gime riche en fibres amĂ©liore les symptĂŽmes, mĂȘme s'il peut cependant exister une exacerbation des douleurs au dĂ©but du traitement[34]. L'intĂ©rĂȘt du son (enveloppe du grain de blĂ©) reste cependant discutĂ©[34]. D'autres fibres, plus solubles comme l'espaghul, extrait du plantain des Indes, pourraient avoir une efficacitĂ© meilleure[35].

Pour certaines sources, les régimes d'évitement du lactose et du gluten n'auraient pas fait la preuve de leur efficacité[36]. Pour d'autres, le régime sans gluten provoquerait une amélioration pour 77 % des patients[37],[38],[39].

Les régimes pauvres en oligosaccharides et en polyols pourraient améliorer les symptÎmes[40] mais les études le montrant ne sont pas reconnues par tous[41]. Un régime pauvre en FODMAP pourrait selon certains avoir des effets indirects sur le SII en diminuant la quantité de bactéries intestinales et en augmentant la présence de butyrate-producing Clostridium cluster XIVa[42],[43]. Pour d'autres, il aurait un effet bénéfique chez 86 % des patients[44].

Traitements non médicamenteux

La prise de probiotiques peut prévenir les éventuelles crises[45],[46].

L'activité physique peut améliorer les symptÎmes[47].

La relation médecin-patient reste un élément important du soin et la seule consultation peut avoir une réelle efficacité[48].

L'administration de faibles doses de charbon actif donne un soulagement des ballonnements, de la dyspepsie, de la putréfaction flatulente, etc.

Un suivi psychologique peut améliorer de façon significative les symptÎmes[49].

Selon une étude récente publiée par la revue Clinical Gastroenterology and Hepatology, une atténuation des symptÎmes est observée 6 mois à un an aprÚs une psychothérapie[27].

Une rééducation périnéale de type biofeedback permet également d'améliorer les symptÎmes de certains patients[50].

La phytothérapie est trÚs souvent utilisée, cependant peu d'études en confirment l'efficacité. Parmi celles-ci, la menthe poivrée[35],[51], l'herboristerie chinoise[52] ou tibétaine[53] semblent avoir un effet bénéfique spasmolytique notable.

Traitements médicamenteux

Sur le plan pharmacologique, le médecin pourra prescrire des prokinétiques, des antispasmodiques (par exemple, Spasmomen ou Duspatalin Retard), des spasmolytiques, des carminatifs, un inhibiteur de la pompe à protons (antiacide), un antidiarrhéique ou un médicament laxatif contre la constipation, ou un antidépresseur à faible dose selon les symptÎmes les plus incommodants.

Dans les formes diarrhĂ©iques, l'Alosetron, un inhibiteur des rĂ©cepteurs 5-hydroxytryptamine3, semble avoir une certaine efficacitĂ©[54] malgrĂ© une toxicitĂ© dĂ©montrĂ©e. Le tegaserod (en), autre mĂ©dicament de la mĂȘme classe, a prouvĂ© une efficacitĂ© modĂ©rĂ©e en cas de constipation mais son utilisation a Ă©tĂ© restreinte du fait de l'augmentation d'accidents cardiaques[55].

Différents antibiotiques ont été essayés, supposés améliorer les symptÎmes en modifiant la flore intestinale. Ainsi, la rifaximine entraßne un gain modéré mais les résultats manquent de recul[56].

L'extrait de germe de soja fermentĂ© pris par voie orale permet d'attĂ©nuer les perturbations du stress psychologique sur le systĂšme intestinal[57]. L'intĂ©rĂȘt de cet alicament viendrait de sa haute teneur en bioactifs telle que les isoflavones (phyto-ƓstrogĂšnes). Il entraĂźne aussi une diminution de la densitĂ© des mastocytes dans la muqueuse intestinale.

La transplantation de microbiote fécal a été tentée avec des résultats encourageants sur des personnes atteintes de SII avec prédominance de diarrhées et ballonnements[58].

Pronostic

La gĂȘne est souvent prolongĂ©e, pouvant atteindre plusieurs annĂ©es, dĂ©passant 7 ans dans plus de la moitiĂ© des cas[59]. Il n' y a pas, en rĂšgle gĂ©nĂ©rale, d'Ă©volution vers d'autres maladies. Une rĂ©solution spontanĂ©e des symptĂŽmes est toutefois assez frĂ©quente avec le temps[60]. Il peut entraĂźner une baisse de la qualitĂ© de vie[61], mais aucune consĂ©quence dĂ©montrĂ©e sur la durĂ©e de vie[62].

Sur le long terme, le malade alternera des phases de rĂ©solution spontanĂ©e, ou d'amĂ©lioration objective, avec des phases de rechute, le plus souvent Ă  la suite d'une gastro-entĂ©rite, Ă  la prise d'aliments et/ou mĂ©dicaments irritant la paroi intestinale, mais/ou aussi Ă  la suite d'un Ă©vĂ©nement de vie stressant ou d'un accident. Les phases aiguĂ«s et les phases de repos — relatif — pourront ainsi alterner sur de trĂšs longues pĂ©riodes (plusieurs mois, voire plusieurs annĂ©es, dans l'une des phases), touchant d'une maniĂšre certaine Ă  la qualitĂ© de vie mais dans des proportions trĂšs variables[63].

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