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Boueilh-Boueilho-Lasque

Boueilh-Boueilho-Lasque (en bĂ©arnais Buelh-BuelhĂČu-Lasque ou BoĂ©lh-Boelho-LĂ squáșč) est une commune française, situĂ©e dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.

Boueilh-Boueilho-Lasque
Boueilh-Boueilho-Lasque
L’école du village
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Pau
Intercommunalité Communauté de communes des Luys en Béarn
Maire
Mandat
Pierre Costadoat
2020-2026
Code postal 64330
Code commune 64141
DĂ©mographie
Gentilé Boueilhais-Lasquais
Population
municipale
386 hab. (2020 en augmentation de 12,87 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 22 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 32â€Č 36″ nord, 0° 18â€Č 42″ ouest
Altitude Min. 117 m
Max. 263 m
Superficie 17,35 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Pau
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton des Terres des Luys et Coteaux du Vic-Bilh
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Boueilh-Boueilho-Lasque
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Boueilh-Boueilho-Lasque
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Boueilh-Boueilho-Lasque

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Boueilh-Boueilho-Lasque se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[1].

    Elle se situe Ă  33 km par la route[Note 1] de Pau[2], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  22 km de Serres-Castet[3], bureau centralisateur du canton des Terres des Luys et Coteaux du Vic-Bilh dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Garlin[1].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Lauret (3,4 km), Claracq (3,6 km), Pouliacq (3,8 km), Garlin (3,9 km), Ribarrouy (3,9 km), Coublucq (4,3 km), Baliracq-Maumusson (4,7 km), GarlĂšde-Mondebat (4,8 km).

    Sur le plan historique et culturel, Boueilh-Boueilho-Lasque fait partie de la province du BĂ©arn, qui fut Ă©galement un État et qui prĂ©sente une unitĂ© historique et culturelle Ă  laquelle s’oppose une diversitĂ© frappante de paysages au relief tourmentĂ©[5].

    Communes limitrophes de Boueilh-Boueilho-Lasque[6]
    Poursiugues-Boucoue Lauret
    (Landes)
    Coublucq Boueilh-Boueilho-Lasque Garlin
    GarlĂšde-Mondebat Claracq Ribarrouy

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Boueilh-Boueilho-Lasque.

    La commune est drainĂ©e par le Gabas, le Bahus, la RimblĂ©, L'Arriutort, la Brioulette, le Tourniquet, et par divers petits cours d'eau, constituant un rĂ©seau hydrographique de 23 km de longueur totale[7] - [Carte 1].

    Le Gabas, d'une longueur totale de 116,7 km, prend sa source dans la commune d'Ossun et s'Ă©coule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour Ă  Souprosse, aprĂšs avoir traversĂ© 43 communes[8].

    Le Bahus, d'une longueur totale de 47,9 km, prend sa source dans la commune de Claracq et s'Ă©coule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour Ă  Saint-Sever, aprĂšs avoir traversĂ© 16 communes[9].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[10]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[11].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[10]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,1 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 14,6 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 075 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,9 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[13] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[14] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Mont-Disse », sur la commune de Mont-Disse, mise en service en 1971[15] et qui se trouve Ă  13 km Ă  vol d'oiseau[16] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 979,8 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[17]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et Ă  19 km[18], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[19], Ă  13,4 °C pour 1981-2010[20], puis Ă  13,8 °C pour 1991-2020[21].

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 6] est recensĂ©e sur la commune[22] - [Carte 2] : la « retenue de Miramont » (119,69 ha), couvrant 4 communes dont 2 dans les Landes et 2 dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques[23].

    Urbanisme

    Typologie

    Boueilh-Boueilho-Lasque est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [24] - [25] - [26].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pau, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 228 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[27] - [28].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (78,8 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (80,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (48 %), prairies (23 %), forĂȘts (19,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (7,8 %), eaux continentales[Note 9] (1,5 %)[29].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 3].

    Lieux-dits et hameaux

    • Boueilh : Desblancs Pas, Lasmarrigues, MĂšre, Michou, PĂ©brocq, Plaux, PĂ©darnaud ; Routchet
    • Boueilho : Borny, CastĂ©ra, Dupouy-Manescau, Lapaloque quartier labarrĂšre, PĂ©bousquet ;
    • Grillot ;
    • Labrit ;
    • Lasque : Conte, Dupouy Lahitte, Fortisson, Roquehort

    Voies de communication et transports

    La commune est desservie par la route nationale 134 et les départementales 296, 297 et 946.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Boueilh-Boueilho-Lasque est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage[30]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[31].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par une crue Ă   dĂ©bordement lent de cours d'eau, notamment le Bahus et le Gabas. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1993, 2008, 2009 et 2013[32] - [30].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Boueilh-Boueilho-Lasque.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[33]. 66,5 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 10] - [34].

    Risque technologique

    La commune est en outre situĂ©e en aval de barrages de classe A[Note 11]. À ce titre elle est susceptible d’ĂȘtre touchĂ©e par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture de cet ouvrage[36].

    Toponymie

    Le toponyme Boueilh apparaĂźt sous les formes Boeil (1681[37], rĂ©formation de BĂ©arn[38]), Boeilh (1793[39] ou an II) et Boeilhe (1801[39]). Ce toponyme provient du latin bovillum qui dĂ©signe un domaine Ă  bƓufs[40].

    Le toponyme Boueilho apparaßt sous les formes Boilho et Boeilho (respectivement 1538[37] et 1673[37], réformation de Béarn[38]), Boeilho (1793[41] ou an II) et Boielho (1801[41]). Le nom Boueilho tire, comme Boueilh, ses origines du latin bovillum[40].

    Le toponyme Lasque est mentionné en 1863 dans le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[37].

    Le nom bĂ©arnais de la commune est Buelh-BuelhĂČu-Lasque[42] ou BoĂ©lh-Boelho-LĂ squáșč[43].

    Le toponyme Fortisson est mentionné en 1863 dans le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque qui indique que la ferme concernée tire son nom des seigneurs de Fortisson[37].

    Le toponyme Roquefort apparaßt sous la forme Arroquefort (XIIIe siÚcle[37], fors de Béarn[44]). Ce hameau est également appelé Roquefort-de-Tursan, pour le distinguer de Roquefort-de-Marsan.

    Histoire

    Paul Raymond[37] note que Boueilh dépendait du Tursan et de la subdélégation de Saint-Sever, tout comme Boueilho.

    La commune a Ă©tĂ© formĂ©e en 1843[37] par la rĂ©union des villages de Boueilho et Lasque Ă  Boueilh. Cependant cette union est pour le moins particuliĂšre : chaque village ayant gardĂ© longtemps une sorte d’indĂ©pendance et des fonctionnements distincts. Chacun possĂšde son Ă©glise oĂč la messe dominicale est cĂ©lĂ©brĂ©e Ă  tour de rĂŽle.

    L’origine des 2 premiers noms aurait un lien avec « l’étable Ă  bƓufs ». Lasque serait plutĂŽt d’origine ligure et signifierait « au-dessus du ruisseau ».

    Ces 3 villages ne furent rattachés véritablement au Béarn que de 1240 à 1452, date à partir de laquelle ils furent annexés au royaume de France. Pointe avancée vers la Chalosse, les échanges se font indifféremment vers les Landes ou le Béarn.

    Roquefort faisait partie du Tursan et de la subdélégation de Saint-Sever[37].

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, la commune de Boueilh-Boueilho-Lasque, a jouĂ© un rĂŽle important pour les rĂ©sistants. En effet, sur les terres appelĂ©es « Landes », longues parcelles de terre noire, les rĂ©sistants amĂ©nagĂšrent une piste d'atterrissage pour leur convois. Lorsque les habitants entendaient le message suivant Ă  la radio : « les feux d'Albanie doivent ĂȘtre Ă©teints », cela signifiait qu'il fallait Ă©teindre toutes les lumiĂšres afin que les lampes Ă  huile disposĂ©es les unes derriĂšre les autres sur la Lande pour dĂ©limiter la piste deviennent visibles.

    Politique et administration

    Liste des maires

    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1995 En cours Pierre Costedoat

    Intercommunalité

    Boueilh-Boueilho-Lasque fait partie de six structures intercommunales[45] :

    • la CommunautĂ© de communes des Luys en BĂ©arn ;
    • le SIVU de la voirie de la rĂ©gion de Garlin ;
    • le SIVU du LĂ©es et affluents ;
    • le syndicat d’énergie des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques ;
    • le syndicat intercommunal d’alimentation en eau potable Luy - Gabas - LĂ©Ăšs ;
    • le syndicat intercommunal des cinq riviĂšres.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[47].

    En 2020, la commune comptait 386 habitants[Note 12], en augmentation de 12,87 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    287288610342335397860881855
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    800787752712731673691630614
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    615621553527456454439411389
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    350347302283323329336342364
    2014 2019 2020 - - - - - -
    342375386------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[48] puis Insee Ă  partir de 2006[49].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    • La mairie.
      La mairie.
    • Le monument aux morts.
      Le monument aux morts.
    • Le foyer municipal.
      Le foyer municipal.
    • Une des Ă©glises de Boueilh-Boueilho-Lasque.
      Une des Ă©glises de Boueilh-Boueilho-Lasque.

    Un des habitants de ce village, Jean Lacoste, alias « Jan de Mounic », a signé un ouvrage bilingue (patois béarnais/ français) contant la vie dans ce village avant 1950[50].

    Patrimoine civil

    L'ensemble fortifiĂ©[51] de Boueilho-CastĂ©ra pourrait ĂȘtre un ancien camp prĂ©historique.

    L'édifice fortifié[52], dit Moutha, sis au lieu-dit Lasque-Roquefort, date des XIIIe et XIVe siÚcles.

    Un chĂąteau[53] datant du XVIIIe siĂšcle se dresse au lieu-dit Lasque-Fortisson.

    La commune présente un ensemble de fermes et de maisons[54] datant des XVIIIe et XIXe siÚcles. Le presbytÚre[55] de Boueilh date, quant à lui, de 1843.

    Patrimoine religieux

    L'église Saint-Aignan[56], à Boueilh, date de 1850. Son cimetiÚre[57] est également inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel, tout comme les objets[58], tableaux[59], statues[60] et divers mobiliers[61] qu'elle renferme.

    L'Ă©glise Saint-Jean[62], Ă  Boueilho, pourrait tirer ses origines du haut Moyen Âge. On y trouve des objets[63] et une lithographie (chemin de croix[64]) rĂ©fĂ©rencĂ©s par le ministĂšre de la Culture.

    L'église Saint-Martin[65], de Lasque, a été reconstruite, quant à elle, au début du XXe siÚcle, mais son abside provient du XIIe siÚcle. Elle recÚle du mobilier[66], des tableaux[67], des statues[68] et des objets[69] inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel.

    Équipements

    Ă©ducation

    La commune dispose d'une Ă©cole primaire.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[12].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    10. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    11. Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[35].
    12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Boueilh-Boueilho-Lasque » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
    2. « ZNIEFF de type I sur la commune de Boueilh-Boueilho-Lasque », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    3. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. « Métadonnées de la commune de Boueilh-Boueilho-Lasque », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre Boueilh-Boueilho-Lasque et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Boueilh-Boueilho-Lasque et Serres-Castet », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. « Communes les plus proches de Boueilh-Boueilho-Lasque », sur www.villorama.com (consulté le ).
    5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
    6. Carte IGN sous GĂ©oportail
    7. « Fiche communale de Boueilh-Boueilho-Lasque », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
    8. Sandre, « le Gabas ».
    9. Sandre, « le Bahus ».
    10. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
    11. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
    12. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    13. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    14. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
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