AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Boubers-sur-Canche

Boubers-sur-Canche est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Boubers-sur-Canche
Boubers-sur-Canche
L'Ă©glise Saint-LĂ©ger et le monument aux morts.
Blason de Boubers-sur-Canche
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Hauts-de-France
DĂ©partement Pas-de-Calais
Arrondissement Arras
Intercommunalité CC du Ternois
Maire
Mandat
Jean-Marie Tinchon
2020-2026
Code postal 62270
Code commune 62158
DĂ©mographie
Population
municipale
580 hab. (2020 en diminution de 5,23 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 63 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 50° 17â€Č 28″ nord, 2° 14â€Č 16″ est
Altitude Min. 52 m
Max. 142 m
Superficie 9,23 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Saint-Pol-sur-Ternoise
LĂ©gislatives 1re circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Boubers-sur-Canche
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Boubers-sur-Canche
GĂ©olocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Voir sur la carte topographique du Pas-de-Calais
Boubers-sur-Canche
GĂ©olocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Boubers-sur-Canche
Liens
Site web bouberssurcanche-villagefleuri.com

    Ses habitants sont appelés les Boubersois.

    La commune fait partie de la communautĂ© de communes du Ternois qui regroupe 103 communes et compte 37 989 habitants en 2019.

    GĂ©ographie

    Boubers-sur-Canche, traversé par la Canche (fleuve cÎtier, faisant l'objet d'un SAGE (SAGE de la Canche) et dont l'estuaire est inclus dans un projet de zone marine protégée)[1], est situé dans le département du Pas-de-Calais.

    Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes :

    Hydrographie

    Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

    La commune est traversĂ©e par la Canche, un cours d'eau naturel de 100,22 km, qui prend sa source dans la commune de Gouy-en-Ternois et se jette dans la Manche entre Étaples et Le Touquet-Paris-Plage[2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé de type 3 »[Note 1], selon la typologie des climats en France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3].

    Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-aprÚs[3].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,3 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,9 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 1,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13,5 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 833 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 13,1 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,6 j

    Espaces protégés et gérés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[4].

    Dans ce cadre, on trouve sur le territoire de la commune deux terrains gérés par le Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France:

    • le marais de Boubers, d'une superficie de 17 hectares[5] ;
    • l'Ă©tang de Waligny, d'une superficie de 6 hectares[6].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 3] : la haute vallĂ©e de la Canche en amont de Conchy-sur-Canche. Cette ZNIEFF correspond Ă  la moyenne et Ă  la haute vallĂ©e de la Canche, de l’amont de la commune de Conchy-sur-Canche jusqu’aux sources, au niveau de Magnicourt-sur-Canche[7].

    et une ZNIEFF de type 2[Note 4] : la haute vallée de la Canche et ses versants en amont de Sainte-Austreberthe qui se situe dans le pays du Ternois. Elle offre un relief de coteau abrupt au Nord et des pentes douces au Sud. Le fond de vallée est constitué de pùturages et de zones de cultures. Les versants les plus pentus et inaccessibles accueillent des boisements[8].

    Urbanisme

    Typologie

    Boubers-sur-Canche est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [9] - [10] - [11]. La commune est en outre hors attraction des villes[12] - [13].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (78,7 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (78,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (56,7 %), prairies (18,9 %), forĂȘts (15,6 %), zones urbanisĂ©es (5,7 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (3,1 %)[14].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[15].

    Voies de communication

    La commune est desservie par les routes départementales D 112 et D 340 reliant Ligny-sur-Canche à Hesdin[16].

    Transport ferroviaire

    La commune se trouve Ă  14 km de la gare de Saint-Pol-sur-Ternoise, situĂ©e sur la ligne de Saint-Pol-sur-Ternoise Ă  Étaples, desservie par des trains TER Hauts-de-France[17].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Budberz et Bobert en 1079, Botbercii en 1099, Buberch en 1129[18] - [19].

    Albert Dauzat et Ernest NÚgre ont vu dans Boubers un nom de personne germanique en -bert fixé absolument. Albert Dauzat suggÚre *Bud- en tant qu'élément d'anthroponyme non attesté en l'état des sources[18]. Ernest NÚgre évite l'écueil d'un nom de personne non attesté en proposant Baldebertus[19], cependant il faut supposer préalablement que Balde- soit devenu Baude- réduit à Bod- postérieurement.

    Ils rapprochent Boubers-sur-Canche de Boubers-lĂšs-Hesmond (Pas-de-Calais, Budberz et Buberch 1079) dont les formes anciennes ne comportent pas non plus un Ă©lĂ©ment Balde- devenu Baude-, mais le mĂȘme Ă©lĂ©ment Bud-. Ils pensent sans doute que les formes en -berz, -bert sont les formes primitives du toponyme, alors que celles en -berc(h) rĂ©sultent soit de l'attraction des toponymes en -berg environnants (voir Humbert et Hesmond), soit que la consonne c (Botbercii, Buberch) note dans ce cas un t comme cela arrive souvent avec les graphies mĂ©diĂ©vales. Ils omettent le toponyme Mons-Boubert (Somme, Boberc en 1176, Bobers en 1187, Bouberc de 1209, Bouberch rĂ©guliĂšrement de 1220 Ă  1616) qui partage vraisemblablement la mĂȘme Ă©tymologie. Sa situation au sud de la Somme rend problĂ©matique l'attraction d'un autre toponyme en -berg pour expliquer les formes rĂ©guliĂšres en -berc(h), puisqu'il ne s'en trouve pas dans son environnement. Maurits Gysseling compare directement avec les noms de lieux du domaine germanophone Budberg[20].

    L'Ă©lĂ©ment -bers doit reprĂ©senter directement le germanique berg « Ă©lĂ©vation, colline, mont », prĂ©cĂ©dĂ© d'un substantif ou d'un adjectif germanique non identifiĂ©. Le recours Ă  l'appellatif berg se justifie aussi par la topographie : le dĂ©nivelĂ© est de 90 m sur le territoire de la commune, de mĂȘme pour Boubers-les-Hesmond avec 86 m et Mons-Boubert qui domine une profonde vallĂ©e correspondant Ă  une cassure du plateau et dont Mons « mont(s) » anciennement associĂ© Ă  Boubert est la traduction romane de berg.

    La Canche traverse la commune.

    Histoire

    La terre de Boubers entra au XVIe siÚcle dans la Maison de Berghes, par héritage des familles de Neuville et de Bailleul.

    Le titre de prince (Ă©rection en principautĂ©) est donnĂ© Ă  Madrid le par le roi d'Espagne (Ă  l'Ă©poque la rĂ©gion appartenait Ă  l'Espagne) Ă  EugÌ Ăšne de Berghes, (maison de Berghes-Saint-Winock), comte de RĂąches, seigneur de Boubers, membre du conseil de guerre du roi, maĂźtre de camp gĂ©nĂ©ral des armĂ©es aux Pays-Bas, grand Bailli et gouverneur du Hainaut, chevalier de la Toison d'Or, en sa faveur et pour ses descendants, « mĂąles et femelles », avec permission d'appliquer ce titre sur celle de ses terres qui lui plaira, pourvu qu'elle soit situĂ©e sous domination d'Espagne[21] (voir RĂąches pour plus de dĂ©tails)[22].

    Le chĂąteau de RĂąches ayant Ă©tĂ© dĂ©truit en 1674, pendant les guerres de conquĂȘte des Flandres, Philippe Ignace de Berghes, petit neveu d'EugĂšne de Berghes, paraĂźt avoir fait construire le chĂąteau de Boubers dans le premier tiers du XVIIIe siĂšcle.

    il s'agissait d'un vaste édifice, un des plus vastes de l'Artois, de plan rectangulaire et double en profondeur, dont chacune des deux façades comptait quinze travées.

    De chaque cÎté, les trois travées centrales formaient un avant-corps en légÚre avancée, surmonté d'un étage supplémentaire et d'un fronton courbe.

    Toute en pierre, l'élévation comportait un sous-sol assez élevé, un piano nobile, et un étage surmonté d'un toit mansardé.

    La terre de Boubers relevant du chùteau d'Hesdin, reste dans les mains de la famille de Berghes jusqu'à sa vente en 1828 par les héritiers de Constantine Fortunée Ghislaine de Berghes, morte en 1814, épouse de Jean Charles Annet Victorin de Lasteyrie du Saillant, maire de Boubers sur Canche, préfet du département de la Lippe, qui partit habiter le chùteau des Pressoirs du Roi.

    L'acquéreur, le manufacturier Guillaume Louis Ternaux, transforme le chùteau en entreprise textile et meurt prématurément en 1833.

    Le domaine de Boubers et son chùteau sont alors revendus en 1835 à un autre manufacturier, le baron de Fourment[23], également implanté, non loin de là, dans l'ancienne abbaye de Cercamp, auquel succÚde son fils, Louis François Luglien Leroy, mort en 1916[24].

    AprÚs ce dernier, le chùteau, démoli au début des années 1920, et la manufacture, passent successivement à plusieurs entreprises textiles, le Comptoir Linier, Saint-frÚres, Agache-Willot, puis Safilin[25].

    Seules subsistent aujourd'hui une aile du chùteau, une partie des dépendances et un majestueux portail d'entrée, situé à proximité de l'église paroissiale[26].

    Politique et administration

    DĂ©coupage territorial

    La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.

    Commune et intercommunalités

    La commune faisait partie de la petite communauté de communes de la région de Frévent, créée fin 1998.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la RĂ©publique (Loi NOTRe) du 7 aoĂ»t 2015, qui prĂ©voit que les Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale (EPCI) Ă  fiscalitĂ© propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[27], le prĂ©fet du Pas-de-Calais a publiĂ© le 12 octobre 2015 un projet de schĂ©ma dĂ©partemental de coopĂ©ration intercommunale qui prĂ©voyait diverses fusion d'intercommunalitĂ©[28].

    À l'initiative des intercommunalitĂ©s concernĂ©es[29], la Commission dĂ©partementale de coopĂ©ration intercommunale (CDCI) adopte le 26 fĂ©vrier 2016 un amendement Ă  ce projet, proposant la fusion de :
    - la communautĂ© de communes de l'Auxillois, regroupant 16 communes dont une de la Somme et 5 217 habitants[30] ;
    - la communautĂ© de communes de la rĂ©gion de FrĂ©vent, regroupant 12 communes et 6 567 habitants ;
    - de la communautĂ© de communes des Vertes Collines du Saint-Polois, regroupant 58 communes et 19 585 habitants
    - de la communautĂ© de communes du Pernois, regroupant 18 communes et 7 114 habitants

    Le schĂ©ma, intĂ©grant notamment cette Ă©volution, est approuvĂ© par un arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du [31] - [32] et la communautĂ© de communes du Ternois, dont la commune est dĂ©sormais membre, est crĂ©Ă©e par un arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du qui a pris effet le [33].

    Circonscriptions administratives

    La commune fait partie depuis 1801 du canton d'Auxi-le-Chùteau[34]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Saint-Pol-sur-Ternoise.

    Circonscriptions Ă©lectorales

    Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la premiÚre circonscription du Pas-de-Calais.

    Élections municipales et communautaires

    À la suite de la diffusion d'un tract jugĂ© diffamatoire, le tribunal administratif a annulĂ© le second tour des Ă©lections municipales de 2014[35], des Ă©lections municipales complĂ©mentaires ont eu lieu le 14 septembre 2014[36].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1801 1804 Jean Charles Victorin de Lasteyrie du Saillant
    1804 1826 Julien Crevel
    1826 1831 Louis Cadet
    1831 1837 Charlemagne Millon
    1837 1851 Norbert Telliez
    1852 1853 Augustin Vasseur
    1853 1857 Auguste Guersant
    1857 1905 Jules Hoez
    1905 1906 Henri Hoez
    1906 1919 Louis Tahon
    1919 1920 Arthur Samier
    1920 1940 Jules Mallet
    1940 1945 Maurice Debret
    1945 1959 Jean-Baptiste Tilliette
    1959 1992 Victor Beaurain
    1993 1998 André Suret
    1999 2000 Jacqueline Brément
    mars 2001 2014 Roger Dheilly
    avril 2014 En cours
    (au 2 février 2022)
    Jean-Marie Tinchon ouvrier qualifié[37] - [38]
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026[39] - [40]

    Espaces publics

    Boubers-sur-Canche est labellisé « Villes et Villages Fleuris » 4 fleurs[41] - [42].

    Équipements et services publics

    Justice, sécurité, secours et défense

    La commune dépend du tribunal judiciaire d'Arras, du conseil de prud'hommes d'Arras, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai et du tribunal pour enfants d'Arras[43].

    Population et société

    DĂ©mographie

    Les habitants de la commune sont appelés les Boubérois[44].

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[46].

    En 2020, la commune comptait 580 habitants[Note 6], en diminution de 5,23 % par rapport à 2014 (Pas-de-Calais : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    488527593602660667774895869
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    869813853838860845875826801
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    822824752659676693662643610
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    564547618649604606598596607
    2018 2020 - - - - - - -
    587580-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee Ă  partir de 2006[47].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  34,6 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 28,6 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 24,9 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 290 hommes pour 297 femmes, soit un taux de 50,6 % de femmes, légÚrement inférieur au taux départemental (51,5 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[48]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,7
    90 ou +
    1,7
    6,2
    75-89 ans
    8,8
    18,3
    60-74 ans
    21,5
    19,7
    45-59 ans
    21,2
    15,2
    30-44 ans
    17,5
    18,6
    15-29 ans
    13,5
    21,4
    0-14 ans
    15,8
    Pyramide des ùges du département du Pas-de-Calais en 2018 en pourcentage[49]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,5
    5,4
    75-89 ans
    8,9
    15,9
    60-74 ans
    17,3
    20,2
    45-59 ans
    19,4
    19,1
    30-44 ans
    18,2
    18,6
    15-29 ans
    16,3
    20,3
    0-14 ans
    18,3

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    HĂ©raldique

    Blason de Boubers-sur-Canche Blason
    D'or au lion de gueules, armé et lampassé d'azur, accompagné de trois écussons de gueules, deux en chef et un en pointe à dextre[52].
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Le type 3 dégradé affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud (vallée moyenne de la Loire, le nord du Massif central et vallée de la SaÎne). Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires (environ 11°C en moyenne annuelle, entre 8 et 14 jours avec une température inférieure à -5°C). Les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée (Source : Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography).
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Les défis du SAGE de la Canche », sur sagedelacanche.fr (consulté le ).
    2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Canche (E54-003-) » (consulté le )
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    4. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
    5. « espace protégé FR4505531 - marais de Boubers », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    6. « espace protégé FR4505945 - étang de Waligny », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    7. « ZNIEFF 310014123 - Haute vallée de la Canche en amont de Conchy-sur-Canche », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    8. « ZNIEFF 310007267 - La haute vallée de la Canche et ses versants en amont de Sainte-Austreberthe », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    15. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    16. © les contributeurs d’OpenStreetMap, « La commune sur le site OpenStreetMap », sur le site OpenStreetMap (consultĂ© le ).
    17. © les contributeurs d’OpenStreetMap, « Distance entre la commune et la gare de Saint-Pol-sur-Ternoise », sur le site OpenStreetMap (consultĂ© le ).
    18. Albert Dauzat et Charles Rostaing, DENLF, p. 100b
    19. Ernest NĂšgre, TGLF (lire en ligne)
    20. Maurits Gysseling, Toponymisch Woordenboek van België, Nederland, Luxemburg, Noord-Frankrijk en West-Duitsland (vóór 1226), 1960, p. 201 (lire en ligne) .
    21. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, (lire en ligne), p. 404.
    22. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, (lire en ligne), p. 373.
    23. Roger RodiĂšre, Epigraphie du Pas de Calais, tome VI, arrondissement de Saint-Pol, fascicule 3, canton d'Auxy le ChĂąteau, Arras, Commission des monuments historiques du Pas de Calais, , p. 550
    24. « Le dossier de Légion d'honneur », sur Les données de la base Léonore des Archives nationales de France (consulté le ).
    25. « Histoire du village », sur www.bouberssurcanche-villagefleuri.com (consulté le )
    26. Philippe Seydoux, GentilhommiĂšres d'Artois et du Boulonnais, tome 1, Arrageois, BĂ©thunois, Ternois, Paris, Editions de la Morande, (ISBN 2-902091-35-4), p. 210-212 & 375
    27. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
    28. « Ternois : le redĂ©coupage des intercommunalitĂ©s est en marche ! : La commission dĂ©partementale de coopĂ©ration intercommunale (CDCI) se rĂ©unissait hier aprĂšs-midi Ă  la prĂ©fecture pour continuer Ă  dessiner les contours du futur nouveau dĂ©coupage des com de com du Pas-de-Calais », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).
    29. « Vertes collines du Saint-Polois: la fusion avec ses voisines est dĂ©jĂ  sur de bons rails : C’est l’actualitĂ© du moment : dans la plupart des communautĂ©s de communes, les Ă©lus s’arrachent les cheveux pour se mettre dans les clous de la loi NOTRe (elle les oblige Ă  fusionner pour crĂ©er des intercommunalitĂ©s de plus de 15 000 habitants). Mais dans le Ternois, les Vertes collines du Saint-Polois et ses trois voisins (Pernois, Auxilois, RĂ©gion de FrĂ©vent) font office de trĂšs bon Ă©lĂšve et en sont dĂ©jĂ  Ă  discuter des modalitĂ©s de l’« aprĂšs-fusion », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).
    30. Les populations mentionnées dans les actes concernant les intercommunalités sont des populations totales, au sens de l'INSEE, c'est-à-dire regroupant la population municipale, c'est-à-dire les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune à laquelle s'ajoute la population comptée à part, qui regroupe principalement les personnes vivant dans certaines collectivités (internats, casernes, hÎpitaux, couvents, prisons
).
      Dans les tableaux de population mentionnés dans les articles de wikipédia ne sont habituellement mentionnées que les populations municipales, ce qui explique l'écart entre les chiffres mentionnés dans le SDCI et ceux des tableaux démographiques
    31. « ArrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du 30 mars 2017 portant schĂ©ma dĂ©partemental de coopĂ©ration intercommunale du Pas-de-Calais » [PDF], SDCI, PrĂ©fecture du Pas-de-Calais (consultĂ© le ).
    32. « Dix-neuf atouts pour la carte intercommunale », L'actualité de L'Institution, Conseil départemental du Pas-de-Calais, (consulté le ).
    33. « ArrĂȘtĂ© interprĂ©fectoral du 30 aoĂ»t 2016 portant crĂ©ation d'une communautĂ© de communes issue de la fusion des communautĂ©s de communes de l'Auxilois, de la rĂ©gion de FrĂ©vent, du Pernois et des Vertes Collines du Saint-Polois », Recueil des actes administratifs de la PrĂ©fecture de la Somme, nos 2016-069,‎ , p. 37-39 (lire en ligne).
    34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    35. Alexis Degroote, « Boubers-sur-canche - Le tribunal administratif annule le second tour des municipales : il faudra revoter ! », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    36. Annie-Sophie Pujol, « Élections complĂ©mentaires Ă  Boubers-sur-Canche : « On a compris le message du village » : Il n’a fallu qu’un tour, aux habitants de Boubers-sur-Canche, pour Ă©lire les six conseillers municipaux restants, ce dimanche lors des Ă©lections complĂ©mentaires. Deux listes s’opposaient, comme en mars lors des municipales. Aujourd’hui, elles assurent vouloir travailler ensemble. ApaisĂ©es sont les tensions, enfin », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    37. « Boubers-sur-Canche - Jean-Marie Tinchon Ă©lu maire au cours d’un conseil tendu », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    38. « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
    39. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
    40. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du MinistÚre de l'Intérieur (consulté le ).
    41. « Boubers-sur-Canche », sur villes-et-villages-fleuris.com (consulté le ).
    42. Premier prix national 1959, 1960, 1962, 1963, 1964, Hors concours 1961 et 1965, Prix d'honneur 1966, 4 fleurs 1967-1986 et depuis 2006 ; source : Alain Pruvost, « Origine du nom de Boubers vers le VIe siĂšcle », Boubers-sur-Canche, Histoire et vie des Boubersois au cours des siĂšcles,‎ 2011, p.105-106.
    43. « Tribunaux dont la commune dépend », sur justice.fr (consulté le ).
    44. Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
    45. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    46. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    47. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    48. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Boubers-sur-Canche (62158) », (consultĂ© le ).
    49. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - DĂ©partement du Pas-de-Calais (62) », (consultĂ© le ).
    50. « Le monument aux morts », sur Mémoires de pierres (consulté le ).
    51. « Plaque aux morts de la paroisse », sur Mémoires de pierres (consulté le ).
    52. « Blason », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.