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Bois-Colombes

Bois-Colombes est une commune française située dans le département des Hauts-de-Seine, au nord-ouest de Paris, en région Île-de-France.

Bois-Colombes
Bois-Colombes
L'hĂ´tel de ville.
Blason de Bois-Colombes
Blason
Bois-Colombes
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Hauts-de-Seine
Arrondissement Nanterre
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Boucle Nord de Seine
Maire
Mandat
Yves RĂ©villon (LR)
2020-2026
Code postal 92270
Code commune 92009
DĂ©mographie
Gentilé Bois-Colombiens
Population
municipale
29 555 hab. (2020 en augmentation de 3,65 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 15 393 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 55′ 03″ nord, 2° 16′ 06″ est
Altitude Min. 28 m
Max. 43 m
Superficie 1,92 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pĂ´le principal)
Élections
DĂ©partementales Canton de Colombes-2
LĂ©gislatives 3e circonscription des Hauts-de-Seine
Localisation
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Bois-Colombes
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Bois-Colombes
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Bois-Colombes
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Bois-Colombes
Liens
Site web bois-colombes.com

    Ville principalement pavillonnaire, située près du quartier de La Défense, c'est par sa date de création (1896) une des communes les plus récentes du département des Hauts-de-Seine.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Bois-Colombes est située au nord du département des Hauts-de-Seine, dans un méandre de la Seine (presqu’île de Gennevilliers). Les communes limitrophes de la ville sont : Asnières-sur-Seine (à l'est et au nord), Colombes (au nord et à l'ouest), La Garenne-Colombes (au sud-ouest) et Courbevoie (au sud).

    • Situation de Bois-Colombes
    • Carte OSM de la commune.
      Carte OSM de la commune.
    • Vue de la commune de Bois-Colombes en rouge sur la carte de Paris et de la « Petite Couronne ».
      Vue de la commune de Bois-Colombes en rouge sur la carte de Paris et de la « Petite Couronne ».
    • Carte de la commune.
      Carte de la commune.
    • Occupation des sols.
      Occupation des sols.

    GĂ©ologie et relief

    La superficie de la commune est de 190 hectares (1,9 km2)[1] ; l'altitude est relativement faible et le relief assez plat : celle-ci varie de 28 Ă  43 mètres[2].

    Climat

    Le climat de Bois-Colombes n'est pas très diffĂ©rent de celui de Paris et de la petite couronne[3] : celle-ci possède un climat de type ocĂ©anique dĂ©gradĂ© : l'influence ocĂ©anique est prĂ©pondĂ©rante et se traduit par des Ă©tĂ©s relativement frais (19 °C en moyenne), des hivers doux (4 °C en moyenne) avec des pluies frĂ©quentes en toute saison et un temps changeant. Les pluies y sont plus faibles (641 millimètres) que sur les cĂ´tes et quelques pointes de tempĂ©rature sont Ă  signaler au cours d'un mĂŞme hiver ou d'un mĂŞme Ă©tĂ©. Le climat de la ville connaĂ®t par ailleurs une certaine variabilitĂ© d'une annĂ©e sur l'autre, certains hivers ou Ă©tĂ©s pouvant connaĂ®tre des pics de tempĂ©rature ou de prĂ©cipitations.

    Voies routières

    Bois-Colombes est à l'écart des grands axes routiers du nord des Hauts-de-Seine, mis à part l'ancienne Route nationale 309 qui à la suite de la réforme de 1972, a été déclassée en RD 909.

    On peut rejoindre Paris facilement en une vingtaine de minutes par la porte d'Asnières et par la porte de Champerret, ou également par la porte de Clichy, et l'on peut aussi aisément joindre La Défense et Argenteuil ainsi que le grand axe autoroutier francilien qu'est l'A86 par laquelle on accède rapidement à l'A14 et l'A15.

    La commune est délimitée par quelques axes départementaux : l'avenue de l'Agent-Sarre (D 986) et l'avenue d'Argenteuil (RD 909) au nord, la rue des Bourguignons (D 11) à l'est prolongée vers le sud-ouest par l'avenue Faidherbe. Elle est également traversée par la rue du Général-Leclerc (D 13), la rue Victor-Hugo (D 13 bis) ou l'avenue Charles-de-Gaulle. Les nombreux feux tricolores et sens uniques limitent le flux de circulation de transit dans la commune.

    Train

    Bois-Colombes est desservie par trois gares du réseau Transilien Paris Saint-Lazare, toutes situées en limite du territoire communal :

    • Transilien Ligne J du Transilien Bois-Colombes, Ă  l'est et Ă  proximitĂ© du centre-ville, est desservie par les missions reliant Paris Saint-Lazare Ă  Ermont-Eaubonne.
    • Transilien Ligne L du Transilien BĂ©con-les-Bruyères, au sud, est desservie par la ligne L par missions reliant Paris Saint-Lazare Ă  Nanterre et Cergy d'une part, et celles vers Saint-Nom-la-Bretèche d'autre part.
    • Transilien Ligne L du Transilien Les VallĂ©es, Ă  l'ouest est desservie Ă©galement par la ligne L, mais uniquement par les missions reliant Paris Saint-Lazare Ă  Nanterre et Cergy.

    La ville est à dix minutes de Paris-Saint-Lazare et des Grands Boulevards par la ligne J et sept minutes de La Défense depuis la gare de Bécon-les-Bruyères, par la ligne L.

    Tramway
    • (T) (1) Asnières Quatre-Routes. Depuis , Bois-Colombes est Ă©galement desservie par le tramway, T1 Ă  son terminus ouest, qui est implantĂ© au carrefour des Quatre-Routes, Ă  la limite avec Asnières et Colombes.

    MĂ©tro

    • (M) (15) Dans le cadre du Grand Paris Express, deux stations de la ligne 15 sont prĂ©vues sur la commune : Bois-Colombes en correspondance avec la ligne J, et BĂ©con-les-Bruyères, situĂ©e sur la limite communale avec Courbevoie, en correspondance avec la ligne L.

    À l'heure actuelle les stations les plus proches sont Pont de Levallois - Bécon, terminus de la ligne 3 du métro parisien est à vingt minutes à pied de l'entrée Sud de la commune ainsi que les stations Les Agnettes et Les Courtilles sur la ligne 13 qui sont à environ dix minutes à pied respectivement du carrefour des Bourguignons et du carrefour des Quatre-Routes.

    Un projet de prolongement de la ligne 3 du métro parisien à la gare de Bécon est soutenu par la RATP et la ville de Levallois-Perret, mais la région n'y a cependant pas donné suite[4].

    Bus

    La ville est desservie par le Réseau de bus RATP et par les lignes suivantes : (BUS) RATP 140 165 167 178 278 304 378.

    Ces lignes mènent principalement aux gares (Transilien, RER) et stations (bus, métro, tramway) des environs, qui se situent essentiellement à Colombes, Pont de Levallois, La Défense, Porte de Champerret, Argenteuil, Les Courtilles etc...

    VĂ©lo en libre service

    Le réseau Vélib' est implanté à Bois-Colombes. Cinq stations sont implantées sur la commune ou en limite communale.

    • Station no 26008 : Henri-Barbusse - Bourguignons, devant la gare de Bois-Colombes ;
    • Station no 22506 : Gare des VallĂ©es ;
    • Station no 26003 : Argenteuil - Voltaire, au carrefour des Bourguignons ;
    • Station no 22703 : Place Jean-Mermoz ;
    • Station no 22701 : Hispano-Suiza - Parc des Bruyères, rue du GĂ©nĂ©ral-Leclerc ;
    • Station no 26011 : MĂ©nil - Argenteuil, avenue d'Argenteuil, Ă  proximitĂ© du carrefour des Quatre-Routes.

    Urbanisme

    Typologie

    Bois-Colombes est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [5] - [6] - [7]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Paris, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 411 communes[8] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[9] - [10].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pĂ´le principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[11] - [12].

    Morphologie urbaine

    L’Insee découpe la commune en douze îlots regroupés pour l'information statistique soit Lépine-Binet, Glatz-Mivière, Guyot-De Gaulle, Chefson-De Gaulle, Paix-Estienne d'Orves, Hugo-Bel Air, Verdun-Leconte, Déroulède-Leclerc-Albert, Duflos-Geraldy, Jaurès-Vaudreuil, Jaurès-Litolff, Faidherbe-Pasteur[13].

    Occupation des sols en 2003
    Type d'occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Espace urbain construit 95,89 % 168,06
    Espace urbain non construit 4,11 % 7,93
    Espace rural 0,00 % 0,00
    Source : Iaurif[14]

    Bois-Colombes est divisée en quartiers :

    • les Chambards, au nord, près de l'avenue d'Argenteuil (ancienne RN 309) reliant le carrefour des Bourguignons aux Quatre-Routes de Colombes. Proche des Hauts d'Asnières (anciennement quartiers nord) d'Asnières-sur-Seine, il est le moins huppĂ©. L'habitat est fait de petits pavillons et d'immeubles ;
    • le centre avec les services (hĂ´tel de ville, poste principale, Ă©cole Paul-Bert, marchĂ© du centre, bibliothèque, Ă©glise Notre-Dame-de-Bon-Secours, gare de Bois-Colombes...). Si le centre est bien placĂ© sur l'axe nord-sud, il est dĂ©calĂ© sur l'axe est-ouest Ă©tant limitrophe d'Asnières-sur-Seine. L'urbanisation ayant commencĂ© près de la gare, l'habitat y est plus dense avec des immeubles ;
    • les VallĂ©es, au sud-ouest du centre, en limite de Colombes et de La Garenne-Colombes, est rĂ©sidentiel avec un habitat majoritairement constituĂ© de pavillons avec de petits immeubles en coin des rues ; le quartier comporte une gare ;
    • la cĂ´te Saint-Thibaut, au sud-est du centre, est le pendant un peu plus dense cĂ´tĂ© Asnières-sur-Seine. S'y trouve le centre nautique qui a remplacĂ© la piscine municipale après la privatisation de cette dernière ;
    • les Bruyères, au sud, (qui a donnĂ© son nom Ă  la gare de BĂ©con-les-Bruyères), quartier industriel en limite de Courbevoie et de La Garenne-Colombes de la fin du XIXe siècle Ă  la fin du XXe siècle, après un complet rĂ©amĂ©nagement au dĂ©but du XXIe siècle, il est constituĂ©e en 2022 d'immeubles de bureaux et de logements neufs entourant le parc des Bruyères. C'est lĂ  que se trouve, juste Ă  la limite sud du quartier des VallĂ©es, la citĂ© scolaire Albert-Camus (collège et lycĂ©e avec un centre sportif comportant piscine, gymnase et pistes d'athlĂ©tisme en tartan), qui scolarise aussi des Ă©lèves de communes voisines. En 2022 cette citĂ© scolaire est en grand chantier de rĂ©novation.

    Logement

    Principalement des maisons bourgeoises, de grands pavillons et des appartements luxueux d'immeubles haussmanniens. Ont été construits des quartiers, après la guerre des appartements plus modestes.

    La politique, depuis des décennies n'est pas de construire du logement social mais de construire depuis plus de vingt ans des résidences de qualité pour gens modestes. L'attribution des logements s'effectue par tirage au sort pour éviter le favoritisme.

    Projets d'aménagements

    Sans projet d'extension car très urbanisée la ville soutient les rénovations (particuliers et copropriétés) afin d'embellir et de garder le caractère historique.

    Si la politique d'embellissement de l'équipe municipale est surtout axée sur le quartier des Bruyères pour requalifier une importante zone de friches industrielles et sur le centre-ville, une action de réhabilitation du quartier Nord est entreprise depuis quelques années : travaux place Jean-Mermoz, création d'un nouveau collège, opérations immobilières "renouvellement de l'avenue d'Argenteuil" et "Pompidou - Le Mignon". Cette dernière opération est entrée dans sa phase active mi-2011 avec le début des démolitions de maisons autour de la rue Gramme. Néanmoins certains propriétaires refusent de quitter leurs maisons. Plusieurs associations (Mon Toit Mon Droit[15], ADN-BC[16]) se sont constituées pour dénoncer les conditions d'attribution de cette opération à Bouygues Immobilier et les pressions qui seraient exercées sur les propriétaires des maisons se trouvant dans la zone. De même, l'association Changeons d'èRe[17] milite contre ce projet et intervient régulièrement par l'intermédiaire des conseillers municipaux de la liste du même nom, pour dénoncer officiellement la situation difficile que vivent les familles.

    Toponymie

    En 1851, le recensement de Colombes fait état de 17 habitants au lieu-dit Bois de Colombes. Le territoire communal était auparavant une zone boisée (voir la carte de Cassini) située à mi-chemin entre les villages d'Asnières-sur-Seine et de Colombes. La toponymie de la ville viendrait donc de cette époque et de l'ancien emplacement de ce bois, près de Colombes, nom ensuite donné à la ville à sa création.

    Histoire

    Le passage à niveau sur la ligne de Saint-Germain. La commune doit son existence à l'arrivée du chemin de fer.
    La rue des Bourguignons marque la limite entre Asnières-sur-Seine et Bois-Colombes.
    • Quartier boisĂ© jusqu'au milieu du XIXe siècle faisant partie du territoire de la commune de Colombes, celui-ci sera occupĂ©e, après la chute du Premier Empire (1815), par les Cosaques qui y Ă©tablissent un campement. Les premières habitations seront des guinguettes construites pour accueillir les promeneurs du dimanche, de plus en plus nombreux en raison de l'expansion de la ville voisine d'Asnières-sur-Seine[18].
    • : Ouverture de la ligne de chemin de fer de Paris Ă  Argenteuil.
    • 1857 - L'Ă©cart de Bois-de-Colombes nait sous le Second Empire grâce au chemin de fer.
    • 1880 - (vers cette date) Premier projet d'indĂ©pendance de la commune pour se dĂ©tacher de Colombes.
    • 1891 - Inauguration du marchĂ© sous les auspices de la ville de Colombes.
    • 1896 - C'est finalement sous la prĂ©sidence de FĂ©lix Faure et après vingt ans de palabres Ă©piques que la commune est enfin crĂ©Ă©e Ă  partir de la section du "Bois de Colombes" distraite de la commune de Colombes, par la loi du [19]. Les limites de son territoire sont dĂ©terminĂ©es aux dĂ©pens de Colombes, le maire d'Asnières, M. Hector-Gonsalve Fontaine, ayant dĂ©clarĂ© avec vĂ©hĂ©mence « qu'il ne voulait pas cĂ©der ni un pouce de terrain, ni un moellon des maisons de sa ville ! ». La commune est rattachĂ©e au canton de Courbevoie (arrondissement de Saint-Denis). L'Ă®lot boisĂ© situĂ© près du village de Colombes, anciennement consacrĂ© Ă  la chasse puis Ă  la promenade devient un village, dĂ©jĂ  reliĂ© Ă  Paris par trois lignes de chemin de fer. La proximitĂ© de la capitale favorise le dĂ©veloppement de l'agglomĂ©ration et devient rapidement un important village habitĂ© par des artistes, des savants, des commerçants et des employĂ©s. Au jour de son indĂ©pendance elle est dĂ©jĂ  dotĂ©e d'une Ă©glise, d'une Ă©cole (Paul-Bert) et du plus grand marchĂ© des environs.
    • 1896 - La commune nouvellement crĂ©Ă©e fait l'acquisition de l'ancienne redoute de Gennevilliers, situĂ©e sur le territoire d'Asnières, pour y Ă©tablir son cimetière, il comporte un carrĂ© militaire pour les morts de la Première Guerre mondiale.
    • 1897 - Le , une partie du territoire, en particulier la rue Jean-Jaurès et la gare des Carbonnets, est touchĂ©e par une tornade.
    • 1901 - DĂ©cès de ZĂ©nobe Gramme inventeur de la dynamo, le conseil municipal dĂ©cide de donner le nom de l'Ă©lectricien au chemin de la RĂ©volution allant de l'avenue d'Argenteuil Ă  l'avenue de Gennevilliers (future avenue de l'Agent-Sarre).
    • 1908 - Rattachement de la ville au canton de Colombes.
    • 1910 - Ă€ l'instar des communes avoisinantes, Bois-Colombes connaĂ®t les inondations liĂ©es Ă  la crue de la Seine. Pendant cette crue les sinistrĂ©s du quartier des Quatre-Routes trouvent refuge dans le marchĂ© de Bois-Colombes.
    • 1935 - Construction de l'actuelle gare dessinĂ©e par Urbain Cassan.
    • 1935-1937 - Construction de la nouvelle mairie.
    • 1943
      • Le 9 septembre, la ville et le quartier des VallĂ©es sont bombardĂ©es par les AlliĂ©s. L'usine Hispano-Suiza, sous contrĂ´le de l'occupant, est très certainement visĂ©e mais elle ne sera pas touchĂ©e. Les dĂ©gâts sont importants, une trentaine de bombes explosent, elles feront 13 victimes et en blesseront trente autres. Elles dĂ©truiront ou endommageront plus de 70 immeubles d'habitations.
      • Le 15 septembre, la ville sera de nouveau bombardĂ©e. Plus de 230 bombes exploseront et feront 41 morts et 93 blessĂ©s. Elles dĂ©truiront ou endommageront près de 800 immeubles.
      • Le 31 dĂ©cembre, la ville connaĂ®tra la dernière vague de bombardement de son histoire. Près de 200 bombes exploseront et feront 19 morts et 22 blessĂ©s. Elles dĂ©truiront ou endommageront près de 400 immeubles.
    • 1957 - La vĂ©tustĂ© de l'ancien marchĂ©, crĂ©Ă© en 1891, justifiera une complète reconstruction, et un Ă©largissement des rues formant accès.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    La commune a été créée en 1896, par détachement de la commune de Colombes.

    Antérieurement à la loi du , la commune faisait partie du département de la Seine. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Hauts-de-Seine et son arrondissement de Nanterre après un transfert administratif effectif au . Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 1968 de la Troisième circonscription des Hauts-de-Seine.

    La ville était historiquement le chef-lieu du canton de Bois-Colombes. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Colombes-2.

    Intercommunalité

    La ville n'était membre d'aucune intercommunalité à fiscalité propre jusqu'en 2016.

    Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[20].

    La loi portant nouvelle organisation territoriale de la RĂ©publique du prĂ©voit Ă©galement la crĂ©ation de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la mĂ©tropole, constituĂ©es d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotĂ©es de nombreuses compĂ©tences, les Ă©tablissements publics territoriaux (EPT).

    La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Boucle Nord de Seine[21].

    Tendances politiques et résultats

    La mairie.

    Pour les Ă©chĂ©ances Ă©lectorales de 2007 Bois-Colombes fait partie des 82 communes[22] - [23] de plus de 3 500 habitants ayant utilisĂ© les machines Ă  voter. La ville est totalement Ă©quipĂ©e de ces machines lors des Ă©lections de 2007. Mais trois d'entre-elles tombent en panne le jour des Ă©lections du et les temps d'attente atteignent des records, jusqu'Ă  parfois plus de deux heures[24] - [25]. En 2014, la liste des communes de plus de 3500 habitants publiĂ©e par le SĂ©nat pour le vote par machines Ă  voter est rĂ©duite Ă  64 et Bois-colombes n'en fait plus partie[26].

    Bois-Colombes se donne des maires de droite avec une grande régularité, malgré des querelles internes à ce camp, qui peuvent parfois tourner au règlement de comptes. Émile Tricon, maire pendant 33 ans de mai 1953 à novembre 1986, laisse en son siège en cours de mandat à son adjoint Jean-François Probst après son accession au siège de sénateur des Hauts-de-Seine, qu'il a en réalité brigué pour permettre à Charles Pasqua de reprendre ce siège en 1988 après son passage au gouvernement comme ministre de l'Intérieur et après la défaite de la droite aux législatives[27]. Les ambitions nationales de M. Tricon, qui finit conseiller de Jacques Chirac[référence ?], conduisent les Bois-Colombiens, peu enthousiasmés d'une part en raison de son grand âge (81 ans) et d'autre part par des projets qui semblent pouvoir nuire à l'atmosphère provinciale de la ville[référence ?], à l'éconduire lors des élections suivantes en 1989. Roger Blinière, qui lui succède, perd lui aussi son siège à la fin de son mandat en 1995 au profit d'Yves Révillon, constamment réélu depuis et la dernière fois en 2020.

    Liste des maires

    Depuis la Libération, sept maires se sont succédé à Bois-Colombes :

    Liste des maires successifs depuis la Libération de la France[28]
    Période Identité Étiquette Qualité
    aout 1944 mai 1945 Hubert Muelle Commerçant
    mai 1945 octobre 1947 Marcel Boucheny Directeur de société
    octobre 1947 mai 1953 Jacques de Meyer Commerçant
    mai 1953 novembre 1986 Émile Tricon[29] RPF
    puis UNR
    puis UDR
    puis RPR
    Agent de change
    Sénateur des Hauts-de-Seine (1986 → 1988)
    Député de la Seine puis des Hauts-de-Seine (1963 → 1973)
    Conseiller général de Bois-Colombes (1967 → 1994)
    Conseiller régional (1967 → 1982)
    DĂ©missionnaire
    novembre 1986 mars 1989[30] Jean-François Probst[31] RPR Fonctionnaire, conseiller à la mairie de Paris.
    mars 1989 juin 1995[32] Roger Blinière DVD
    puis
    RPR puis MPF
    Agent d'assurances
    Conseiller général de Bois-Colombes (1994 → 2001).
    juin 1995[33] En cours
    (au 26 mai 2020)
    Yves RĂ©villon DVD
    puis
    UMP → LR
    Pharmacien
    Conseiller général de Bois-Colombes (2001 → 2015)
    Conseiller départemental de Colombes-2 (2015 → )
    Vice-président du conseil départemental des Hauts-de-Seine (2015 → )
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026 - [34] - [35]

    Instances judiciaires et administratives

    La ville dispose d'un commissariat de Police Nationale dès les années 1960, situé en sous-sous-sol de la mairie, rue Auguste-Moreau puis déménage dans un pavillon, au 29 rue Charles-Duflos. La Police nationale de Bois-Colombes accueille alors en son sein une des douze premières femmes agent de police de France : Mme Simone BIETTE, bien connue des Bois-colombiens puisqu'elle office à la sécurité des sorties de l'école Paul-Bert, au carrefour de la rue Paul-Déroulède et de la rue Heynen.

    Puis, le commissariat a successivement été installé dans deux autres postes, près de la place Jean-Mermoz. Un commissariat de Police nationale installé dans des locaux neufs a ouvert en 2011 au 75 ter rue Adolphe-Guyot.

    La commune de Bois-Colombes s'est dotée d'une police municipale à la fin des années 1990, les effectifs aujourd'hui sont d'une vingtaine d'agents assurant la sécurité sur la ville.

    La commune dépend pénalement du tribunal d'Instance de Colombes pour toutes les affaires ordinaires, et du tribunal de grande instance de Nanterre pour tout le reste.

    Politique environnementale

    La commune effectue le tri sélectif depuis plusieurs années, mais parfois mal appliqué dans certains quartiers.

    En 1995, l'adjointe au maire, Catherine Brigand, avait institué et mis en place des parkings vélos aux alentours de la gare, mais cela n'a duré qu'un printemps la municipalité n'ayant pas persévéré.

    Jumelages

    Au , Bois-Colombes est jumelée avec :

    En , la ville a reçu une délégation du conseil municipal de Neu-Ulm[37].

    En 1965, le docteur Lang (1918-2007), maire de Neu-Ulm (commune de Bavière), membre de l'Union internationale des maires, propose à Émile Tricon le jumelage de leurs deux communes, cela se fait officiellement en . Le Dr Lang a compris, au sortir de la guerre, que les générations doivent apprendre à se connaître pour s’estimer et se respecter. Pour ce faire, les deux municipalités n’hésitent pas à mettre en place les moyens matériels et humains pour que l’aventure du rapprochement franco-allemand initiée par le général de Gaulle et le chancelier Adenauer aboutisse. Progressivement les échanges se font plus forts, près de 600 personnes se rencontrent chaque année en France ou en Allemagne. Toutes les générations et catégories socio-culturelles sont concernées au travers des associations des deux communes. À chaque réception à Neu-Ulm, le Dr Lang est présent, se faisant un devoir de perfectionner son français afin de mieux comprendre et se faire comprendre. À l’initiative de M. Émile Tricon, le Dr Lang est fait citoyen d’honneur de Bois-Colombes. Sa venue lors des festivités du 40e anniversaire du jumelage des deux communes en 2006 est sa dernière apparition à Bois-Colombes, quelques mois avant son décès[38].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1896. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[39] - [Note 3].

    En 2020, la commune comptait 29 555 habitants[Note 4], en augmentation de 3,65 % par rapport Ă  2014 (Hauts-de-Seine : +1,78 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
    10 50112 72614 69517 24119 88821 92425 89226 56225 754
    1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011
    27 89929 93828 93426 65723 78024 41523 88527 15128 927
    2016 2020 - - - - - - -
    28 32329 555-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee Ă  partir de 2006[41].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,3 %, soit proche de la moyenne départementale (38,4 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 18,8 % la même année, alors qu'il est de 20 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 13 351 hommes pour 15 117 femmes, soit un taux de 53,10 % de femmes, lĂ©gèrement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (52,41 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[42]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,8
    90 ou +
    2,2
    4,6
    75-89 ans
    6,9
    11,0
    60-74 ans
    12,0
    21,3
    45-59 ans
    21,1
    21,6
    30-44 ans
    21,7
    19,9
    15-29 ans
    18,1
    21,0
    0-14 ans
    18,0
    Pyramide des âges du département des Hauts-de-Seine en 2018 en pourcentage[43]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,6
    5,1
    75-89 ans
    7,2
    12
    60-74 ans
    13,2
    19,2
    45-59 ans
    19,4
    22,6
    30-44 ans
    22,1
    20,1
    15-29 ans
    18,7
    20,4
    0-14 ans
    17,8

    Enseignement et Ă©tablissements

    Bois-Colombes dépend de l'académie de Versailles et dispose d'une structure scolaire assez importante pour une commune moyenne :

    • Écoles maternelles
    • Écoles Ă©lĂ©mentaires
      • Paul-Bert 62 rue Paul-DĂ©roulède
      • Pierre-Joigneaux, 110 rue Pierre-Joigneaux
      • Jules-Ferry, 67 rue Charles-Chefson
      • Saint-ExupĂ©ry, 89 rue Adolphe-Guyot
      • Françoise-Dolto, 104 rue Henry-Litolff
      • Gramme, 29 rue Gramme
      • La Cigogne, 11 rue du Moulin-Bailly
    • Collèges et lycĂ©es
      • Collège Jean-Mermoz, 77 rue Charles-Chefson
      • Collège et lycĂ©e Albert-Camus (en), 131 rue Pierre-Joigneaux[45]
      • LycĂ©e professionnel Daniel-Balavoine, 7 rue Marceau-Delorme[46]
    • Opus Dei
      • Collège privĂ© garçon Hautefeuille, 63-65, rue Armand-Silvestre.
      • LycĂ©e privĂ© garçon Hautefeuille, 26 rue Pierre-Joigneaux.

    Manifestations culturelles et festivités

    Chaque année, la fête nationale est célébrée par un feu d'artifice sur la place de l'Hôtel-de-Ville, le .

    Le samedi après la rentrée, la ville célèbre son quartier nord en organisant une fête place Mermoz suivie d'un feu d'artifice.

    Sports

    La commune est dotée de trois gymnases, l'un au nord de son territoire, le complexe sportif Albert-Smirlian (couplé au gymnase La Sauvegarde), le second au sud de celui-ci : le complexe sportif Jean-Jaures, qui accueille aussi le concessionnaire de la piscine municipale, et le dernier dans le quartier de la place Mermoz qui accueille les différentes équipes de la section handball. L'équipe senior évolue dans le championnat de France national 3 et a vu passer de nombreux internationaux.

    La cité scolaire Albert-Camus accueille également un complexe sportif réservé aux élèves, comprenant notamment un stade, une piscine, une salle d'escalade et une salle de gymnastique équipée de trampolines.

    Les équipes bois-colombiennes s'illustrent principalement en trampoline, discipline où des ressortissants de la commune remportent régulièrement des titres de champion de France[47].

    La commune possède Ă©galement un centre aquatique de qualitĂ©[48] (bassin de 25 m, centre de bien-ĂŞtre, centre de cardio-training et spa).

    MĂ©dias

    La municipalitĂ© publie Ă  16 000 exemplaires et distribue gratuitement le Journal de Bois-Colombes, un bimestriel relatant la vie de la commune et faisant des reportages sur certains commerces, associations, Ă©vĂ©nements ou disciplines sportives.

    On y trouve également les informations utiles (passage des encombrants, programme de la salle de spectacles, etc.), la liste des naissances, mariages et décès, des petites annonces et une tribune réservée aux listes d'opposition du conseil municipal. Certains articles détaillent également les projets et réalisations de la municipalité concernant des rénovations ou des constructions. Le directeur de publication est le maire.

    Cultes

    Les Bois-Colombiens disposent de lieux de culte catholique et protestant.

    Culte catholique

    Depuis , la commune de Bois-Colombes fait partie du doyenné des Trois-Colombes, l'un des neuf doyennés du diocèse de Nanterre[49].

    Au sein de ce doyenné, le lieu de culte catholique est l'église Notre-Dame-de-Bon-Secours[50] qui relève de la paroisse Notre-Dame du Bon Secours[51].

    Culte protestant

    Le « centre 72 » est le lieu de culte de la communauté rattachée à l'Église protestante unie de France[52].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2002, la part des mĂ©nages dont le revenu net mensuel excĂ©dait 3 511 â‚¬ Ă©tait de 17,8 % contre 21,1 % pour le dĂ©partement.

    Si Bois-Colombes se situe donc parmi les villes dont le revenu par habitant reste relativement peu élevé, ce chiffre de 17,8 % est un des plus forts au nord du département. De plus, la population de Bois-Colombes est l'une des plus âgées du nord des Hauts-de-Seine.

    Au sein même de la commune on peut distinguer deux zones géographiques assez distinctes dont la séparation, même si elle ne peut être clairement établie, pourrait être la rue Victor-Hugo. Ainsi la population du sud de Bois-Colombes, où se situent la mairie et le centre nautique, est constituée de ménages aux revenus plus importants qu'au nord. On remarquera d'ailleurs que le sud de la ville côtoie des villes plutôt aisées telles que Courbevoie ou La Garenne-Colombes tandis que le nord est très proche des Hauts-d'Asnières (anciennement quartiers nord) d'Asnières-sur-Seine où résident des ménages aux revenus plus modestes.

    En 2010, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 36 166 €, ce qui plaçait Bois-Colombes au 5 336e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 mĂ©nages en mĂ©tropole[53].

    Entreprises et commerces

    Située dans le nord des Hauts-de-Seine, Bois-Colombes est une ville essentiellement résidentielle. La rue des Bourguignons, l'ancienne RN 309a limitrophe d'Asnières-sur-Seine, est la plus importante rue commerçante du nord de la presqu’île de Gennevilliers.

    La ville comptait plusieurs entreprises notables dans les cosmétiques (Laboratoires Payot), les roulements à bille (SKF) et principalement dans l'aéronautique (Hispano-Suiza). L'impossibilité pour les entreprises de s'étendre et la valeur des terrains ont conduit à une désindustrialisation de la commune.

    Le départ d'Hispano-Suiza en 1999[54], qui fournissait le quart des recettes de la ville, a été vécu comme une catastrophe par les habitants. Cependant le site des Bruyères qu'occupait cette entreprise a vu progressivement s'implanter des sièges sociaux qui apportent un nouveau souffle à Bois-Colombes depuis 2004. Les sociétés IBM France, Aviva, GRTgaz, Storengy, Elengy (trois entreprises du groupe ENGIE), Coface, ainsi que Colgate-Palmolive, s'y sont notamment installées.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'ancienne soufflerie de l'usine Hispano-Suiza, aux Bruyères, est classée. Elle a été transformée en école lors de la désindustrialisation du site.
    En dehors de la soufflerie, le monument le plus notable est l'hôtel de ville construit en 1937. Son beffroi vert-de-gris, visible à plusieurs kilomètres à la ronde, sert souvent de point de repère aux Bois-Colombiens.

    Personnalités liées à la commune

    Bois-Colombes dans les arts et la culture

    L'hôtel de ville a été utilisé pour des tournages de films et de séries :

    Plusieurs scènes du film Le thé au harem d'Archimède, de Mehdi Charef, ont été tournées dans les rues de Bois-colombes.

    Un épisode de Joséphine, ange gardien, et de Sœur Thérèse.com, deux séries de TF1, ont également été tournés en partie à Bois-Colombes. Une scène du film Les Gamins a également été tournée à Bois-Colombes, dans le quartier des Bruyères.

    HĂ©raldique, logotype et devise

    Blason de Bois-Colombes Blason
    De gueules au chêne arraché d'or, au chef cousu d'azur chargé de trois colombes essorantes d'argent.
    Armes parlantes.
    DĂ©tails
    Le chĂŞne d'or Ă©voque le souvenir des bois disparus. En chef, les colombes Ă©tablissent une filiation avec la ville voisine de Colombes, qui en porte sur son blason
    Les armes de Bois-Colombes ont été adoptées par arrêté du préfet de la Seine, en date du , sur proposition de la commission d'héraldique du département.

    .

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • LĂ©on QuĂ©nĂ©hen, Histoire de Bois-Colombes, Jouve & Cie Éditeurs, 1946
    • Lucienne Jouan, Asnières et Bois-Colombes Ă  la Belle Époque, UNAL Asnières, 1980
    • Daniel Legros, Colombes, Éditions Alan Sutton, 1995
    • Le patrimoine des communes des Hauts-de-Seine, Flohic Éditions, 1994

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Référence INSEE 2018 https://www.insee.fr/fr/statistiques/1405599?geo=COM-92009 Consulté le 30 mai 2022
    2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
    3. « Petite couronne — Wiktionnaire », sur wiktionary.org (consulté le ).
    4. « La saga de la ligne 3 du métro », sur web.archive.org, (consulté le )
    5. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    9. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    10. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    13. « Plan d'assemblage Grands Quartiers - IRIS 2000 - Bois-Colombes », sur le site de l'Insee (consulté le )
    14. « Fiche communale d'occupation des sols », sur site de l'Institut d'aménagement et d'urbanisme de l'Île-de-France, (consulté le ).
    15. Association Mon Toit Mon Droit
    16. ADN-BC
    17. Changeons d'èRe
    18. [PDF] Site municipal - Histoire de Bois-Colombes
    19. « Loi du 13 mars 1896 distrayant de la commune de Colombes (canton de Courbevoie, arrondissement de Saint-Denis, département de la Seine) la section de Bois-Colombes pour l'ériger en municipalité distincte », Journal officiel de la République Française, vol. 1896, no 76,‎ , p. 1530 (lire en ligne).
    20. Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance
    21. Décret n° 2015-1658 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Gennevilliers sur Légifrance.
    22. La liste des 82 communes équipées de machines à voter sur le site de ZDNet.fr
    23. Liste des communes équipée de machines de vote électronique dans le 92
    24. Le vote électronique peu convaincant sur le site de liberation.fr consulté le 23 septembre 2013
    25. L'urne électronique passe mal auprès des électeurs sur le site du parisien.fr consulté le 23 septembre 2013
    26. « Vote électronique - préserver la confiance des électeurs », sur wikiwix.com (consulté le ).
    27. « TRICON Emile », sur senat.fr (consulté le ).
    28. « Les maires de Bois-Colombes », sur http://www.francegenweb.org/ (consulté le ).
    29. « Nécrologie : Émile Tricon, ancien député (UNR, puis UDR), puis sénateur (RPR) des Hauts- de-Seine », Le Monde,‎ (lire en ligne).
    30. « NOMINATION : Premier ministre », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ) « En décembre, il devient directeur du cabinet du secrétaire général du RPR, Jérôme Monod, jusqu'en mars 1978, avant de s'occuper, à partir de l'année suivante, des relations avec le Parlement au cabinet du ministre des affaires étrangères. De 1981 à 1983, Jean-François Probst est chargé de mission à la Lyonnaise des eaux, puis il exerce la fonction de secrétaire général du groupe RPR du Sénat jusqu'en 1992. Elu conseiller municipal de Bois-Colombes (Hauts-de-Seine) en 1983, il en devient maire en 1986 mais il est battu aux municipales de 1989 ».
    31. AFP, « Le chiraquien Jean-François Probst, commentateur acerbe, est mort : Connu pour ses portraits au vitriol de ses amis, ce proche collaborateur de Jacques Chirac au RPR et à la mairie de Paris est mort d'un infarctus à l'âge de 65 ans », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    32. Philippe Lançon, « 92. Les revanchards de 89 attaquent tous azimuts le maire de Bois-Colombes », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Ceux qu'on appelle en mairie les «revanchards de 89», autrement dit les militants RPR qui n'ont jamais pardonné au maire son élection en 1989 contre son prédécesseur, le RPR Jean-François Probst, et encore moins son passage de l'étiquette divers droite au RPR, ont décidé de tout faire pour l'abattre ».
    33. Anne-Sophie Damecour, « Yves Révillon, le maire de Bois-Colombes, brigue un cinquième mandat : Maire (LR) depuis 1995, mais également vice-président du conseil départemental des Hauts-de-Seine, Yves Révillon annonce qu’il sera candidat en mars prochain », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Malgré les bons scores de LREM dans la commune ( 35,26 % aux dernières européennes, 63,24 % au deuxième tour des législatives 2017 face à un candidat LR), le sortant semble peu inquiet à la perspective de voir se monter une liste macroniste ».
    34. : Maxime Gil, « Municipales 2020. Bois-Colombes : Yves Révillon réélu pour un cinquième mandat : Dimanche 15 mars 2020, le maire sortant de Bois-Colombes (Hauts-de-Seine), Yves Révillon, a été réélu comme maire pour un cinquième mandat consécutif. Les résultats en détails », Actu Hauts de Seine,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Yves Révillon repart pour un cinquième mandat à la tête de Bois-Colombes (Hauts-de-Seine). Élu depuis 1995, le maire sortant a obtenu 56,08% des voix ».
    35. « Les élections municipales & communautaires (15 mars 2020) », sur http://www.bois-colombes.com (consulté le ) « Le 26 mai 2020, Yves Révillon a été réélu maire pour un cinquième mandat lors du conseil d'installation. 13 maires adjoints ont été élus ».
    36. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur Ministère des affaires étrangères (consulté le ).
    37. https://www.bois-colombes.fr/participer-a-la-vie-locale/jumelage-avec-neu-ulm/ |consulté le= 23 mai 2022
    38. Bulletin municipal n° 72 d'octobre 2007
    39. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    40. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    41. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    42. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Bois-Colombes (92009) », (consulté le ).
    43. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département des Hauts-de-Seine (92) », (consulté le ).
    44. après la fermeture du site d'Hispano-Suiza, la soufflerie a été classé aux monuments historiques, l'école a pu voir le jour et s'intégrer dans l'ensemble
    45. L'établissent possède une piscine et sept gymnases, il a vu éclore de nombreux champions de France de trampoline
    46. Auparavant, l'établissement ne portait pas de nom propre, il était désigné par le nom de la rue qui l'hébergeait, le nom de Daniel Balavoine donné au lycée a été voté en conseil municipal par l'ensemble des élus, à noter que c'est le premier établissement qui porte le nom de l'artiste disparu en 1986.
    47. https://archive.is/20120604/http://www.bois-colombes-sports-acro.fr/pages/resultats.html
    48. « Carte des doyennés janvier 2010 », sur le site du diocèse de Nanterre (consulté le ).
    49. « Liste des paroisses des Hauts-de-Seine », sur le site du diocèse de Nanterre (consulté le ).
    50. « Page d'accueil », sur le site des paroisses de Bois-Colombes et Saint-Marc des Bruyères d'Asnières-sur-Seine (consulté le ).
    51. « Plan d'accès », sur le site du centre 72 (consulté le ).
    52. « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    53. HISTOIRE DE BOIS-COLOMBES
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