Bestiaire des Mondes d'Aldébaran
Cet article recense les animaux fictifs ou réels de différentes planètes présentés dans la saga de bande-dessinée fantastique Les Mondes d'Aldébaran écrite par Leo. L'auteur a déclaré que ses principales sources d'inspiration pour l'invention de nouveaux animaux étaient les animaux préhistoriques terriens et que certains noms étaient les prénoms humains de ceux qui les avaient découverts[1].
La Mantrisse
La Mantrisse est au cœur des deux cycles des Mondes d'Aldébaran (voire du troisième). Elle est la toile de fond de l'intrigue, l'éternelle énigme et la raison de vivre de deux protagonistes de la saga : Driss Shediac et Alexa Komarova. On en apprend un peu plus au fil des épisodes mais la plupart des réponses sont données dans l'épisode 4, Le Groupe, et dans l'épisode 10, L'Autre.
Il s'agit d'une créature protéiforme, présente sur plusieurs planètes (ou de différentes créatures chacune présente sur une planète), d'une espérance de vie de dizaines de milliers d'années. Elle subit de régulières transformations dans un cycle de dix en dix ans. Elle a comme particularité de chercher à vivre en symbiose avec les espèces indigènes des planètes où elle s'installe, et d'entrer dans une logique d'entraide pour accélérer le processus d'évolution pour elle-même et ces espèces ; avec la race de Sven sur sa planète natale, avec les iums sur Bételgeuse et sans doute dans une certaine mesure avec les grégoires sur Aldébaran. Sa position par rapport à l'espèce humaine est ambiguë : l'attitude des humains l'aurait décontenancée au premier abord et, bien que reconnaissant leur stade élevé d'évolution, elle ne leur fait pas assez confiance pour établir une relation privilégiée du fait de leur agressivité et de leurs tendances belliqueuses, sauf pour un petit groupe de personnes choisies : le groupe de la Mantrisse.
La Mantrisse introduit une certaine moralité dans l'histoire, présentant une alternative à la politique humaine générale d'exploitation de la faune et de la flore indigènes pour son propre compte. Par deux fois, sur Aldébaran comme sur Bételgeuse, la Mantrisse décide d'isoler les nouveaux venus de leur base terrienne et de les laisser livrés à eux-mêmes, peut-être pour étudier leur comportement et leur adaptation.
Pour ce qui est de sa propre façon d'agir, la Mantrisse semble obéir à une logique décennale de réincarnation. Après sa dispersion macroscopique d'un an, son organisme se rassemble dans un milieu maritime pour former un œuf qui éclate au bout de neuf mois pour donner naissance à un animal prédateur, primitif qui peut se révéler très dangereux pour l'homme, et ensuite en arriver à un stade plus évolué où elle cherche des contacts avec autrui (sur la planète même, ou dans des communications trans-espaces).
Animaux d'Aldébaran
- Albeniz. Poisson comestible, ressemblant vaguement Ă un saumon, et de taille comparable.
- Amédée. Poisson mesurant 3,5 m pour 1 tonne, sa tête est pourvue d'une large face étrangement semblable à un visage humain. Animal curieux, il lui arrive souvent de suivre les embarcations ou les baigneurs, parfois pendant des heures. Il reste cependant inoffensif, se nourrissant de corail.
- Batelle. Petit animal (10–20 cm de long), comestible pour l'homme. Il est possible pour un observateur expérimenté de repérer où ils se cachent sous le sable et de les attraper facilement.
- Caravelle. Gigantesque reptile mesurant 27 mètres de long pour 50 mètres de haut, c'est l'un des plus grands animaux de la série. Il est pourvu sur son dos d'une énorme poche très semblable à une montgolfière, de deux membranes extensibles de chaque côté de la base de cette poche et d'une longue queue aplatie verticalement, ce qui lui permet de diriger sa trajectoire et probablement de réguler son altitude. Cet animal ne se déplace jamais à terre car il n'a pas de membres (il possède à la place une grappe de tentacules sous son ventre, peut-être utilisée pour s'amarrer), son cou allongé lui permettant de manger et de boire des ressources situées sur le sol. Sa poche contient une grande quantité d'hélium qui assure sa flottabilité, et qui peut être prélevée en petite quantité sans nuire à l'animal pour alimenter les dirigeables utilisés sur Aldébaran. Il peut passer des jours, voire des semaines, à survoler les mers.
- Dordogne. Genre de gros ver de la région des Grands Marécages (environ 1 mètre de long, au corps épais), de couleur rose bonbon. Il vit en colonies à l'intérieur des énormes calebasses produites par certaines plantes des marécages. Totalement inoffensif, cet animal n'est cependant pas prédatorisé en raison de sa chair très toxique.
- Éleutère géant. Immense carnivore mesurant 20 mètres et pesant plus de 50 tonnes, cet animal est fixé à quelques arbres qui traversent son corps, le rendant incapable de se déplacer. D'après la BD, la plupart des espèces d’éleutères sont très petites (quelques centimètres), sauf cette espèce géante rarissime, présente dans les Grands Marécages et dont la taille dépasse celle des théodores. Les vertèbres de son cou sont assemblées de façon à lui permettre un mouvement d'élongation brutal, afin d'attraper ses proies. Sa mâchoire est suffisamment puissante pour briser la carapace d'un théodore, qui normalement le protège de la plupart des prédateurs.
- Flotteur bleu. Oiseau de haute mer, dépourvu de pattes. Il ne s'aventure jamais au-dessus des terres, sauf dans les phases de la Mantrisse la poussant à s'alimenter énormément. Dans ce cas, le danger est assez fort pour pousser le flotteur bleu à quitter son habitat pour survoler les terres.
- Grégoire. Animal marin mesurant 16 mètres de long et pesant environ 5 tonnes, blanc et noir, avec un long cou et une grande nageoire pectorale triangulaire. Il est sans doute lié à la Mantrisse, voire constitue une de ses formes. Ils ont la particularité de se déplacer en banc de plusieurs centaines d'individus sans aucun jeune, du moins lorsqu'ils sont inclus dans le cycle de la Mantrisse. Ces animaux sont également présents sur la planète GJ1347-4[2]. Cela laisse penser que, tout comme les humains, ces animaux ne sont pas indigènes de la planète.
- Harpie-requin. Oiseau des grands marécages, sans plumes et à longues griffes rétractiles. Possède une grande tête rectangulaire au dents acérées. Très dangereux pour l'homme.
- Javelot. Grand oiseau carnassier, armé d'une longue défense effilée ressemblant à une dent de narval. Il ne possède pas de bec, mais une petite bouche avec des dents très pointues. Mesure 4 mètres d'envergure et pèse 40 kg. Son rostre est très recherché par les humains pour faire des armes. Sa méthode de chasse consiste à plonger sur sa proie et à la transpercer de son long bec afin de lui sucer le sang, un peu comme un vampire, ce qui le rend particulièrement dangereux en terrain découvert. Il vit dans les hauts-plateaux (relativement à la hauteur du relief d'Aldébaran) mais peut être attiré par certains feux d'algues.
- Manganera. Tétrapode de couleur verte, de la taille d'une main, avec deux griffes à chaque patte, un gros abdomen arrondi et un stylet pointu au niveau de la bouche. Cet animal suceur de sang possède un venin assez puissant pour endormir un homme quasi instantanément (mais apparemment, ce venin n'est pas mortel).
- Marçal. Mammifère terrestre à la chair savoureuse.
- Megalucius. Poisson abyssal très rare, muni d'une patte sur le menton pour porter la nourriture à sa gueule. Mesure 8 mètres et pèse 1,5 tonne. Se nourrit surtout des mollusques abyssaux de la famille des « Grand Flasques », qu'aucun autre animal ne peut manger à cause de sa peau très toxique. Ne vient jamais à la surface, sauf en cas de danger mortel.
- Nestor. Animal marin gris et noir vivant près de la surface et en groupe de 30 à 40 individus. Mesure 8 à 10 mètres et pèse 2 tonnes, possède deux membres antérieurs comme des bras et pas de membres postérieurs. Inoffensifs pour l'homme, les mouvements de leurs bras peuvent être dangereux s'ils sont échoués sur la plage. Un Nestor échoué sur la plage d'Arena Blanca est l'un des premiers signes de la catastrophe du premier épisode. Ils ne quittent jamais leurs bancs d'algues sauf en cas de danger mortel.
- Paracelse. Mammifère marin, a deux corps distincts liés l'un à l'autre par leur étrange bouche. Mesurant 25 mètres pour 200 tonnes, il s'agit d’un des plus grands mammifères de la série. Chacun des corps comprend ses propres organes vitaux (chacun a un cœur, un appareil respiratoire, etc.), mais l'un des corps possède le système reproductif mâle et l'autre le système reproductif femelle. Se nourrit exclusivement de plancton. Malgré les 200 tonnes que pèsent les adultes, ils sont capables de bondir hors de l'eau en cas de danger extrême (bien que cela reste rare).
- Poulpe des sables. Animal terrestre aux bras tentaculaires, caché dans des terrains sableux, qui ne peut pas se déplacer. Il attire ses proies en reproduisant leur forme comme une poupée à l'aide de son corps mou. Cet animal n'a pas d’yeux mais possède des dents acérées.
- Théodore. Reptile aquatique herbivore des marais. Mesure 16 mètres et pèse environ 35 tonnes. Sa lourde carapace le protège contre la quasi-totalité des prédateurs, sauf le gigantesque éleutère géant décrit plus haut. En réalité, les adultes vivent dans la mer, mais viennent pondre leurs œufs dans les eaux calmes des marais.
- Witold. La plus redoutable et imposante créature carnivore des marais. Mesure 14 mètres et dépasse les 12 tonnes. Possède deux pattes antérieures lui permettant de sortir de l'eau, mais il ne le fait quasiment jamais, car il est très pesant. Ce redoutable animal ne possède pas de pattes postérieures.
De plus, les abysses et les Grands Marais regorgent d'autres créatures non connues, comme une espèce d'amphibien carnivore ayant attaqué Ling Li pour la dévorer, ou bien une créature étrange (simplement désignée sous le nom de « la chose ») dotée de six bras et d'une énorme tête qui attaqua Marc Sorensen et Kim Keller, probablement dans le même but (ces deux animaux ont été tués par balle avant d'avoir pu capturer leur proie).
Animaux de BĂ©telgeuse-6
Bételgeuse-6, avec ses grandes étendues désertiques, est relativement pauvre en flore et en faune. La plupart des animaux se concentrent dans les colossaux canyons qui sillonnent la planète. Contrairement à Aldébaran, la plupart des animaux sont inconnus et anonymes puisque la colonisation de la planète a été stoppée.
- Affreux. Animal ressemblant aux chiens ou des hyènes, également remarquable par son cou proportionnellement extrêmement long, muni d'une grosse queue rouge et velue et d'une mâchoire large avec des canines développées. Ils se déplacent en bande et sont très agressifs. Le meilleur moyen de les mettre en fuite sont les oursons.
- Antilope. Semblable à l'antilope terrienne mis à part des cornes défensives le long du dos.
- Baleine des sables. Animal gris énorme (taille comparable à une baleine) avec deux yeux minuscules. Sa bouche aspire le sable quand il se déplace.
- Diable vert. Animal vert du canyons de taille humaine, assez squelettique et très agile, et dont les mains et les pieds sont munis de longs doigts. Il est très dangereux, puisque capable de projeter une sorte de harpon qui transperce ses proies de part en part et qui permet de les transporter.
- Ium. Animaux de taille humaine, noir et blanc, vaguement semblables à des pandas. Extraordinairement agiles et forts, ils sont ainsi nommés à cause du bruit qu'ils produisent. Quadrupèdes, ils peuvent se servir d'outils avec leurs membres antérieurs. Ils maîtrisent le feu et fabriquent des barrages faits de troncs d'arbres assez sophistiqués. Ils ne possèdent ni bouche ni appareil digestif, et tirent leur énergie d'une pile ventrale qu'ils changent périodiquement. La Mantrisse a établi une relation de symbiose avec eux, et les a sans doute métamorphosés. Les iums entrent en contact avec elle en visionnant des motifs alambiqués qui les mettent en transe dans des sortes de temples.
- LĂ©zard des sables.
- Oiseau-tigre. Grand reptile volant très rare, ses ailes et sa tête sont orange vif tandis que son corps et sa patte unique sont blancs rayés. Cette patte est très puissante et ses dents coniques sont acérées.
- Ourson. Petit animal de compagnie, ressemblant un peu à un ours en peluche, mais avec une mâchoire très large et puissante qu'il garde habituellement rétractée, ce qui le rend peu impressionnant de prime abord. Les oursons sont des prédateurs naturels des Affreux, qu'ils peuvent tuer à l'aide de leur énorme mâchoire, mais ils sont très dociles avec les humains.
- Oiseau vert. Ce petit oiseau banal peut produire un cri assourdissant à l'approche de prédateurs. Les personnages comptent souvent sur eux pour les avertir d'un danger.
Animaux de la Terre
- Orang-outan, race Ă©teinte en 2028 [3].
- Gorille, race Ă©teinte en 2049 [3].
- Bonobo, race Ă©teinte en 2133 [3].
- Chimpanzé, une femelle de 11 ans, dernière représentante de son espèce[4] en 2196.
- Antilope naine non identifiée. Espèce apparemment éteinte à l'état sauvage en 2196.
- Chien, espèce introduite sur Aldébaran.
Animaux d'Antarès
Planète Antarès 5
- Lucius des plaines [5] : grand prédateur, carnivore, d'environ 5 tonnes.
- Cauchemar volant [6] - [7] : animal volant qui ressemble à un drap noir, il peut planer en utilisant la portance de l'air et enveloppe ses proies pour les digérer. Il semble posséder une grande résistance aux blessures (Marc Sorensen se fait envelopper après avoir tiré plusieurs coups de feu à travers l'animal).
- Horreur rampante (rampanus horrificus) [8], un animal de forme mal définie possédant plusieurs pattes griffues.
- Limace suceuse de sang [9] : sorte de limace cavernicole volante qui se nourrit en vidant ses proies de leur sang.
La plupart des animaux imaginés dans cette histoire ne portent pas encore de nom car ils vivent sur une planète encore très peu explorée par les hommes. Au cours du récit, on peut découvrir, par exemple :
- un insectivore bipède [10] de la taille d'un chien, avec une sorte de tentacule ventral lui servant d'organe préhensile, qui possède une étrange faculté à percevoir le danger arriver (l’"horreur rampante" dans ce cas précis, cachée dans les herbes hautes)
- un volatile cornu [11], d'une envergure d'une vingtaine de mètres, avec une queue aplatie à son extrémité
- un gros ver aquatique [12], d'environ un mètre de diamètre sur six mètres de longueur, sortant en groupe d'une centaine d'individus pour manger d'énormes fleurs sur le rivage d'une rivière, apparemment inoffensif
- un crustacé venimeux [13], qui se cache dans le sable d'une plage avant de sauter sur sa proie
- un amphibien bipède [14], d'une dizaine de mètres de longueur, avec deux défenses horizontales sur la tête. Il se déplace dans l'eau avec ses deux pattes arrière palmées, qui lui servent aussi à se déplacer en glissant sur le sable. L'embryon se développe sur la plage, dans un œuf imbriqué au sommet d'une plante de la taille d'un arbre
Planète Antarès-4
On y trouve :
- une méduse aérienne [15], d'une vingtaine de mètres de diamètre ;
- une chenille géante [16] avec deux cornes à l'arrière et deux cornes sur la tête ;
- un oiseau rouge carnivore [17], dangereux lorsqu'il attaque en groupe ;
- une baleine volante [18], soutenue par des poches de gaz. Elle se nourrit de micro-organismes contenus dans les gouttes de pluie.
Planète GJ1347-4
On y trouve :
- un animal volant de corps sphérique blanc[19], se déplaçant en groupe d'une dizaine d'individus, observés dans une forêt ;
- un poisson de rivière[20], d'environ un mètre à un mètre cinquante de longueur, comprenant deux paires de nageoires ventrales et deux nageoires dorsales ;
- un animal bipède[21] sans pattes antérieures, d'environ 3 mètres de haut, muni de deux défenses légèrement incurvées ;
- un gros lézard[22] d'environ huit mètres de longueur, à tête cornue ;
- un animal marin blanc et noir, avec un long cou et une grande nageoire pectorale triangulaire[2]. Ils sont appelés grégoires sur la planète Aldébaran ;
- un poisson de plusieurs mètres de long, dont le corps ressemble à celui d'un cœlacanthe, avec une tête ronde et des dents acérées[23] ;
- une sorte de décapode des sables, sans carapace, dont le cou et la tête sont situés au centre de l'animal[24] ;
- un animal volant de plusieurs mètres de long, avec des ailes de chauve-souris et deux pattes palmées. Il est facilement reconnaissable par son cou et sa tête rouges[25].
Notes et références
- Interview de Leo sur le site officiel
- Survivants 3 2014, p. 38-40
- Antarès 5 2013, p. 60
- Antarès 5 2013, p. 9-10
- Antarès 1 2007, p. 1-2
- Antarès 1 2007, p. 32
- Antarès 4 2011, p. 31-33
- Antarès 1 2007, p. 55
- Antarès 4 2011, p. 18-20
- Antarès 1 2007, p. 52-54
- Antarès 2 2009, p. 32-33
- Antarès 2 2009, p. 44-46
- Antarès 3 2010, p. 14
- Antarès 3 2010, p. 6-9
- Antarès 5 2013, p. 4
- Antarès 5 2013, p. 6
- Antarès 5 2013, p. 27-28
- Antarès 5 2013, p. 31
- Survivants 1 2011, p. 23
- Survivants 1 2011, p. 27
- Survivants 1 2011, p. 41
- Survivants 2 2012, p. 7
- Survivants 3 2014, p. 45-46
- Survivants 4 2016, p. 28-30
- Survivants 4 2016, p. 35
Voir aussi
Cycle Antarès
- Leo, Antarès, Épisode 1, Paris/Barcelone/Bruxelles etc., Dargaud, , 57 p. (ISBN 978-2-205-05889-5)
- Leo, Antarès, Épisode 2, Paris/Barcelone/Bruxelles etc., Dargaud, , 48 p. (ISBN 978-2-205-06185-7)
- Leo, Antarès, Épisode 3, Paris/Barcelone/Bruxelles etc., Dargaud, , 48 p. (ISBN 978-2-205-06371-4)
- Leo, Antarès, Épisode 4, Paris/Barcelone/Bruxelles etc., Dargaud, , 48 p. (ISBN 978-2-205-06765-1)
- Leo, Antarès, Épisode 5, Paris/Barcelone/Bruxelles etc., Dargaud, , 48 p. (ISBN 978-2-205-07127-6)
- Leo, Antarès, Épisode 6, Paris/Barcelone/Bruxelles etc., Dargaud, (ISBN 978-2-205-07397-3)
Cycle Survivants
- Leo, Survivants - Anomalies quantiques, Épisode 1, Paris/Barcelone/Bruxelles etc., Dargaud, , 48 p. (ISBN 978-2-205-06524-4)
- Leo, Survivants - Anomalies quantiques, Épisode 2, Paris/Barcelone/Bruxelles etc., Dargaud, , 48 p. (ISBN 978-2-205-06996-9)
- Leo, Survivants - Anomalies quantiques, Épisode 3, Paris, Dargaud, (ISBN 978-2-205-07135-1)
- Leo, Survivants - Anomalies quantiques, Épisode 4, Paris/Barcelone/Bruxelles etc., Dargaud, , 48 p. (ISBN 978-2-205-07509-0)
- Leo, Survivants - Anomalies quantiques, Épisode 5, Paris/Barcelone/Bruxelles etc., Dargaud, , 54 p. (ISBN 978-2-205-07666-0)