Tentacule
Un tentacule (nom masculin[1]) est un appendice que possèdent certains invertébrés.
Chez les cnidaires
Les tentacules des méduses sont utilisés pour piéger des proies et sont urticants. Elles ne peuvent pas les utiliser de façon indépendante. La scyphoméduse est cependant une exception : elle peut les utiliser comme une pieuvre.
La plupart des anémones de mer sont des prédatrices ; elles utilisent leurs tentacules pour immobiliser les proies qui les touchent. Les anémones de mer du genre Actinia ont des tentacules rétractables afin de supporter le phénomène d'exondation. En revanche, les anémones du genre Anemonia n'ont pas de tentacules rétractables car on les trouve généralement sous des cailloux et/ou dans des vasques où l'eau ne se retire pas.
Chez les céphalopodes
Les céphalopodes ont huit bras munis de ventouses (exception : le nautile, qui en a plus, sans ventouses). Les calmars et les seiches, selon la définition de ce terme, possèdent aussi deux tentacules en plus de ces 8 bras[Note 1].
Chez les cestodes trypanorhynques
Les Cestodes Trypanorhynques sont des parasites de poissons. Leur scolex porte quatre tentacules qui sont couverts d'épines. Ces tentacules contribuent à l'accrochage du cestode adulte à la paroi intestinale du requin ou de la raie dont il est parasite à l'état adulte. Les mêmes tentacules sont aussi présents chez les larves[2].
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Tous les animaux du monde : Les invertébrés, t. 8, Librairie Larousse, 1974 (ISBN 2-03-015180-7), p. 182 distingue tentacule et bras, tandis que d'autres sources comme Informations lexicographiques et étymologiques de « tentacule » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales ne font pas cette distinction.
Références
- Définition de Tentacule sur larousse.fr., consulté le 23 février 2021.
- (en) Ian Beveridge, Rodney A. Bray, Thomas H. Cribb et Jean-Lou Justine, « Diversity of trypanorhynch metacestodes in teleost fishes from coral reefs off eastern Australia and New Caledonia », Parasite, vol. 21,‎ , p. 60 (ISSN 1776-1042, PMID 25402635, PMCID 4234045, DOI 10.1051/parasite/2014060, lire en ligne).