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Bessines-sur-Gartempe

Bessines-sur-Gartempe (en occitan Becinas [bɛsiˈna]) est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.

Bessines-sur-Gartempe
Bessines-sur-Gartempe
L'église et la croix de Morterolles-sur-Semme.
Blason de Bessines-sur-Gartempe
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Haute-Vienne
Arrondissement Bellac
Intercommunalité Communauté de communes Élan Limousin Avenir Nature
Maire
Mandat
Andréa Brouille
2020-2026
Code postal 87250
Code commune 87014
Démographie
Gentilé Bessinauds
Population
municipale
2 787 hab. (2020 en diminution de 1,52 % par rapport à 2014)
Densité 50 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 06′ 35″ nord, 1° 22′ 10″ est
Altitude Min. 250 m
Max. 533 m
Superficie 55,41 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Limoges
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Ambazac
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Bessines-sur-Gartempe
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Bessines-sur-Gartempe
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Bessines-sur-Gartempe
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Bessines-sur-Gartempe
Liens
Site web bessines-sur-gartempe-87.fr

    Ses habitants sont appelés les Bessinauds[1].

    La commune de Bessines-sur-Gartempe est labellisée « Village étape Â» depuis 1995. Il s'agit de l'une des deux premières communes à avoir bénéficié du label.

    Géographie

    Localisation

    Bessines-sur-Gartempe se situe à 35 km au nord de Limoges dans la vallée de la Gartempe dont les rives forment par endroits de belles gorges. Elle est l’une des communes les plus étendues de la Haute-Vienne.

    La commune est proche de l’A 20 entre Limoges et Châteauroux.

    Situation de la commune de Bessines-sur-Gartempe en Haute-Vienne.

    Hydrographie

    Morterolles-sur-Semme (Mòrteirau [mortejˈraw] en occitan), qui fait aujourd'hui partie de la commune, est arrosée par la Semme.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 11,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 1 011 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1995 à 2012 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[9]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records BESSINES (87) - alt : 301 m 46° 06′ 42″ N, 1° 22′ 30″ E
    Statistiques établies sur la période 1995-2010 - Records établis sur la période du 01-03-1995 au 31-12-2012
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,1 1 2,6 4,7 8,4 11,4 12,8 12,7 9,2 8 3,4 1,2 6,4
    Température moyenne (°C) 4,8 5,2 7,9 10,3 14,2 17,7 19,2 19,3 15,5 12,9 7,3 4,7 11,6
    Température maximale moyenne (°C) 8,4 9,4 13,2 15,9 20 23,9 25,7 25,9 21,8 17,8 11,2 8,2 16,8
    Record de froid (°C)
    date du record
    −12,8
    08.01.09
    −18,9
    07.02.12
    −14
    01.03.05
    −5,9
    04.04.96
    −1,5
    14.05.10
    1,7
    03.06.06
    4,7
    22.07.08
    3,3
    29.08.98
    −1,7
    25.09.02
    −6,3
    16.10.09
    −10,4
    24.11.98
    −12,9
    31.12.96
    −18,9
    2012
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    18,8
    05.01.99
    23
    15.02.98
    25,7
    19.03.05
    30,9
    30.04.05
    32
    27.05.05
    38,2
    22.06.03
    37,8
    26.07.06
    40,4
    10.08.03
    34,1
    03.09.05
    29,4
    12.10.01
    23,1
    02.11.11
    18,3
    07.12.00
    40,4
    2003
    Précipitations (mm) 82,9 72,1 81,3 92,7 90,6 63,6 68,1 76,8 77,8 88,9 110,6 95,3 1 000,7
    Source : « Fiche 87014005 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    Bessines-sur-Gartempe est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [10] - [11] - [12].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Limoges, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 127 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13] - [14].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (56,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (33,5 %), prairies (31,5 %), zones agricoles hétérogènes (23,2 %), zones urbanisées (3,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,4 %), terres arables (1,9 %), eaux continentales[Note 6] (0,5 %)[15].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Bessines-sur-Gartempe est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].

    Risques naturels

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bessines-sur-Gartempe.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[18]. 14,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (27 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 7] - [19].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999 et par des mouvements de terrain en 1999[16].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Bessines-sur-Gartempe est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[20].

    Toponymie

    Le nom « Bessines » veut dire voisinage ou voisins[21]. Ce nom a été donné probablement par les Francs à une époque où Bessines, en rive gauche de la Gartempe, se trouvait sur la frontière qu'était la rivière (d'où son nom) au VIe siècle à l'époque de Clovis. Cette frontière séparait le royaumes francs et celui des Wisigoths avec création d'une marche (zone frontalière). Cette frontière a persisté avec les comtes de la Marche (« marka » en germain) (environ du IXe au Xe siècle) où il a pu également trouver son origine. Germains

    Germains

    Histoire

    • Bessines était une cure de l'ancien archiprêtre de Rancon qui avait pour patron saint Léger. À la fin du XVIIIe siècle, elle avait 1 500 communiants (environ 2 000 habitants). L'église est un monument de l'époque romane refait en grande partie au XVe siècle. La chapelle septentrionale était celle des seigneurs de Monisme. À la croix du Breuil, on trouve un manoir situé route de Paris. Le roi Henri IV y vint chasser et coucher le . Il y fut reçu par la noblesse et la bourgeoisie des environs. Un tableau a conservé le souvenir de son passage en ce lieu. En direction de Châteauponsac, on trouve un vieux pont jeté sur la Gartempe, le pont des Bonshommes, ainsi nommé parce qu'il aurait été construit par les moines de Grandmont. Le château de Monisme a été édifié au milieu du XVe siècle par la famille de Razès dont le représentant le plus fameux, Edme Léonard fut tué à la bataille d'Utrecht.
    • Morterolles : Louis XIII traversa Morterolles en 1632 et le pape Pie VII y passa une nuit en juin 1814 en route vers Rome après sa captivité. On voyait à Morterolles, au XVIIe siècle, un château « consistant en une maison-forte quarrée, flanquée de trois tours, entournée de fossés remplis d'eau, à fond de cuve, et d'une palissade tout autour dudit chasteau, ung pont dormant, et ung pont levys à l'entrée d'icelluy, garny de ses chaisnes, fermant avec une porte de bois etc... »[22]. Le village comptait 500 communiants à la fin du XVIIIe siècle, soit environ 690 habitants.

    Les Hospitaliers

    Morterolles était une cure de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[23]. L'église, construction romane du XIIe siècle, sous le vocable de Sainte-Anne, était initialement la chapelle de la commanderie. C'est dans cette commanderie du grand prieuré d'Auvergne que fut logé, en 1484, Zizim, frère du sultan ottoman pendant qu'on construisait pour le loger à Bourganeuf la grosse tour qui porte son nom[24] - [25].

    Bessines et Morterolles ne forment plus qu’une seule commune depuis décembre 1972[26]: Bessines-sur-Gartempe.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs [27]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1893 1912 Hippolyte Pierre Dony Rad. Négociant
    Conseiller général du canton de Bessines-sur-Gartempe (1910 → 1913)
    1912 1941 Jean-Baptiste Betout Rad. Négociant
    Conseiller général du canton de Bessines-sur-Gartempe (1913 → 1937)
    mai 1945 mars 1971 Pierre Duditlieu SFIO Conseiller général du canton de Bessines-sur-Gartempe (1951 → 1970)
    mars 1971 mars 1977 Paul Petit UDR Agriculteur, ancien maire de Morterolles-sur-Semme
    mars 1977 mars 2008 Bernard Brouille PS Garagiste
    Conseiller général du canton de Bessines-sur-Gartempe (1976 → 2015)
    Conseiller régional du Limousin
    mars 2008 En cours Andréa Brouille[28] PS Conseillère régionale du Limousin (2010 → 2015)
    Conseillère régionale de Nouvelle-Aquitaine (2015 → )
    1re vice-présidente du conseil régional de Nouvelle-Aquitaine (2021 → )

    Politique environnementale

    Dans son palmarès 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune[29].

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[31].

    En 2020, la commune comptait 2 787 habitants[Note 8], en diminution de 1,52 % par rapport à 2014 (Haute-Vienne : −1,08 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 5132 5092 3172 6642 6992 7132 6402 6302 656
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 6302 5902 7012 6362 6612 6582 7282 7832 756
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 6902 6882 5952 5312 5272 5792 6352 1582 026
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    3 0252 9902 9823 0112 9882 7432 8852 9002 818
    2015 2020 - - - - - - -
    2 8302 787-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    La commune comporte plusieurs anciennes mines d'uranium, exploitées entre 1948 et 1995 (mine de Bellezane : 1975-1992 ; mine de Chanteloube : 1964-1979 ; mine de Montmassacrot : 1976-1981 ; mine des Petites Magnelles : 1991-1992 ; mine Point Cent Dix-Sept : 1969-1994 ; mine de Puy Teigneux : 1990-1991 ; mine de Bessines : 1955-1972 ; mine de Traverse : 1990-1991 ; mine de Villard : 1954-1973). Elles sont désormais fermés et placées sous surveillance. Bessines est devenu un lieu d’entreposage sous hangars d'oxyde d'uranium appauvri pour Areva NC[34], site qui est sous le régime des Installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE).

    En 2001, la Cogéma a construit cinq bâtiments, pour entreposer 32 000 t d’U3O8 au total [DiehlWeb01]. Fin 2007, 104 600 t d’U3O8 étaient entreposés à Bessines [AndraInv 07][35]. Une polémique a eu lieu en 2010 sur « l'incapacité d'Areva à gérer ses installations existantes », insistant également sur « l'illégalité » dans laquelle se trouve « régulièrement » le groupe, comme dans le cas des hangars de stockage d'uranium appauvri de Bessines[36].

    Depuis 2013, un musée de la mine d'uranium, Urêka, est ouvert près du site d'entreposage de la Croix du Breuil.

    En 2018, l'ensemble des installations de Bessines accueillent 142 salariés, dont une partie travaillent pour le laboratoire de recherche médicale Maurice Tubiana (Areva Med). Orano a par ailleurs ouvert en 2021 un Centre d'innovation en métallurgie extractive, destiné à étudier des solutions de recyclage et de valorisation des métaux, notamment les batteries lithium-ion et le combustible mixte « Mox-2 ». La construction d'un nouveau centre de stockage de boues radioactives est aussi envisagée[37].

    Grandes entreprises

    La commune abrite le siège social de deux grandes entreprises[38] (hors distribution).

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason de Bessines-sur-Gartempe Blason
    De sinople au sphinx ailé d'or assis et contourné.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Galerie

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Les Cantons de Bessines-sur-Gartempe et Châteauponsac, Pierre Brunaud, 128 p., Alan Sutton, Saint-Cyr-sur-Loire, 2002 (ISBN 2-84253-831-5)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    7. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
      • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'Å“uvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. (fr) « Nom des habitants », sur www.habitants.fr (consulté le ).
    2. Carte IGN sur Géoportail
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Fiche du Poste 87014005 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    12. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Limoges », sur insee.fr (consulté le ).
    14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    16. « Les risques près de chez moi - commune de Bessines-sur-Gartempe », sur Géorisques (consulté le )
    17. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    18. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    19. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le )
    20. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le )
    21. « Besinat » dans le Glossaire de la langue romane de Jean-Baptiste-Bonaventure de Roquefort.
    22. Vayssière 1884, p. 125.
    23. Louis-Augustin Vayssière, « L’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem ou de Malte en Limousin et dans l’ancien diocèse de Limoges », Bulletin de la Société des lettres, sciences et arts de la Corrèze,‎ , p. 124-129, lire en ligne sur Gallica.
    24. Jean-Marie Allard, « Templiers et Hospitaliers en Limousin au Moyen Âge. État de la recherche et nouvelles considérations. », Revue Mabillon, no 14,‎ , p. 51-81 (lire en ligne)
      En particulier p. 56, note 19 sur l'origine hospitalière probable de Morterolles. Rien ne permet d'étayer une origine templière.
      .
    25. Jean Eybert, « A la recherche des vestiges de l'ordre du Temple en Haute-Vienne », Bulletin de la Société Archéologique et Historique du Limousin, vol. CIII,‎ , p. 250-251.
    26. agl87.org/wp/documentation/communes-et-paroisses/ancienne-commune-de-morterolles-sur-semme/
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      On trouve également François de Faron chevalier de l'ordre et commandeur de Morterolles décédé en 1694 et inhumé dans l'église Sainte-Anne de Morterolles.
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