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Bernac (Tarn)

Bernac est une commune française située dans le nord du département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Gaillacois, un pays qui doit sa notoriété à la qualité de ses vins.

Bernac
Bernac (Tarn)
Grange cistercienne de Bernac.
Blason de Bernac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn
Arrondissement Albi
Intercommunalité Gaillac Graulhet Agglomération
Maire
Mandat
Pascal Hébrard
2020-2026
Code postal 81150
Code commune 81029
Démographie
Gentilé Bernacois
Population
municipale
183 hab. (2020 en diminution de 1,08 % par rapport à 2014)
Densité 33 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 57′ 33″ nord, 2° 01′ 32″ est
Altitude Min. 174 m
Max. 225 m
Superficie 5,54 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Albi
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton des Deux Rives
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Bernac
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Bernac
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Bernac
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Bernac
Liens
Site web Site officiel

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Luzert et par un autre cours d'eau.

    Bernac est une commune rurale qui compte 183 habitants en 2020. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Albi. Ses habitants sont appelés les Bernacois ou Bernacoises.

    Géographie

    Localisation

    Commune située entre Albi et Gaillac, sur un coteau sur plombant la vallée du Tarn.

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par le Luzert et par un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de km de longueur totale[3] - [Carte 1].

    Le Luzert, d'une longueur totale de 12,7 km, prend sa source dans la commune de Sainte-Croix et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Lagrave, après avoir traversé 7 communes[4].

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier de Bernac.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[5].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 13 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 12,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 845 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Senouillac », sur la commune de Senouillac, mise en service en 2000[10] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[11] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 636 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre, mise en service en 1976 et à km[13], la température moyenne annuelle évolue de 13,4 °C pour 1981-2010[14] à 13,8 °C pour 1991-2020[15].

    Milieux naturels et biodiversité

    Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[16] - [17] - [18].

    Urbanisme

    Typologie

    Bernac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [19] - [I 1] - [20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Albi, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,2 %), zones agricoles hétérogènes (38,2 %), cultures permanentes (7,7 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Bernac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Luzert. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[24]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1996[25] - [22].

    Bernac est exposée au risque de feu de forêt. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 6] - [26].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bernac.

    La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[27]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 99 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 99 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[30].

    Histoire

    Deux actes fondateurs

    • 1198 : Bertrand de Saint Denis et Guillaume Oulric donnent aux moines de Bonnecombe toutes les terres qu’ils pourront cultiver dans le polygone balisé par les églises de Bernac, de Pleux (démolie et remplacée par une croix dans la commune de Labastide-de-Lévis), de Godor (lieu-dit Goudou au Mas de Cassagnes) et de Mazières (Le Carla actuel, au bord du Tarn). Si on voit bien les contours nord, ouest, sud, on ne connaît pas trop la frontière est à la limite de Castelnau-de-Lévis (La Ravaillé, La Raffinié, Mas de Causse, La Borie ?).
    • 1199 : Guillaume V, évêque d’Albi, donne l’église de Bernac à l’abbaye de Bonnecombe.

    Les moines de Bonnecombe étaient à l’étroit dans la vallée du Viaur avec 40 hectares cultivables sur 160 et plus d’un millier de bouches à nourrir. Ils cherchaient des terres autour du monastère qu’on voulait bien leur céder. Les seigneurs féodaux et l’Église ne se débarrassaient que de terres sans rapport. Bernac était une terre en friches et l’église en état de dénuement et d’abandon.

    La règle était d’envoyer une trentaine de frères convers sous l’autorité d’un frère grangier sur le site et de le mettre en valeur. Il y avait un système de rotation : pas plus de quinze jours sans revenir à la maison-mère à Bonnecombe et ensuite ils étaient envoyés à une autre Grange. La règle de saint Benoît était strictement appliquée : huit heures de prière, huit heures de travail et huit heures de sommeil dans l’accomplissement des trois vœux : obéissance, chasteté et pauvreté. À la différence de l’abbaye, les Granges n’avaient pas de clôture mais les femmes y étaient interdites : celles qui lavaient le linge dans le lavoir sur le Luzert à côté du moulin n’avaient pas le droit de franchir la clôture virtuelle. Les rapports des « visiteurs » de l’ordre qui venaient de Clairvaux ou autres grandes abbayes (on les appellerait « inspecteurs » aujourd’hui) rappellent qu’ils ne veulent pas de convers isolés et l’interdiction de laisser entrer une femme sous peine de suspicion de carnis contagio, faute punie d’un an de prison au pain et à l’eau.

    Les moines se mettent donc immédiatement à bâtir La Grange et à défricher et cultiver les terres pour produire du blé froment principalement, la vigne et le pastel. On a un croquis à la plume de 1201 de la Grange de Bernac avec une très haute tour au milieu de deux corps de bâtiments orientés est-ouest mais la construction est restée inachevée, la partie ouest n’a pas été construite.

    Le grangier, lui-même frère convers, dirige le domaine, représente l’abbé de Bonnecombe pour la rédaction des actes chaque fois qu’il acquiert de nouvelles terres ou de nouveaux droits pour s’étendre jusqu’aux portes de Gaillac, en passant par des propriétés à Fayssac et Senouillac. Il gère aussi les dîmes et les droits seigneuriaux. Il collecte aussi les revenus des censives en nature. Tous ces produits sont acheminés par le chemin des moines à dos d’ânes ou de mulets jusqu’à Bonnecombe en deux jours de marche en faisant étape à la Grange de Bar à côté de Moularès.

    À la fin du XIIIe siècle, l’abbé de Bonnecombe donne seize exploitations rurales avec autorisation de construire habitations et dépendances en fermage à autant de familles de Bernac, fermage payable en blé et gélines. Ceci donne la mesure du travail accompli en un siècle ! L’influence économique de Bonnecombe sur Bernac et les environs fut importante pendant tout le XIIIe siècle jusqu’à la peste noire du milieu du XIVe siècle : mise en valeur des terres, construction. Les moines eurent une grande influence dans la revitalisation du pays en donnant l’exemple par le travail et la prière.

    La Grange dans l’histoire locale

    • Aussitôt implantée, elle aurait pu être prise dans la guerre des Albigeois mais fut épargnée alors qu’Amaury VI de Montfort, fils du célèbre Simon IV de Montfort annexait La Bastide en allant faire le siège de Penne. Les moines de Bonnecombe avaient su rester en bonne grâce à la fois avec les rois de France et les comtes de Toulouse bien que saint Bernard soit venu prêcher à Albi.
    • Pendant la guerre de Cent Ans, Anglais et Compagnies ou Routiers dévastaient le pays. Le Rouergue appartenait aux Anglais et la frontière était sur le Viaur. Les moines rencontraient soit des détachements anglais ou des compagnies royales qui les pillaient. Un tour de garde fut institué sur la Tour de la Grange et les habitants de Bernac s’en plaindront dans les cahiers de doléances car ils avaient aussi un tour de garde à la Tour de Castelnau.
    • La peste noire (1348) dévaste la région : Albi perd la moitié de sa population, Castelnau en perd un quart et se retrouve presque aussi peuplé qu’Albi. La Grange souffre alors d'une pénurie de frères convers et elle est alors exploitée par du personnel civil dirigée toujours par le Grangier qui représente l'Abbé de Bonnecombe sur les terres de Bernac.
    • La Révolution française : le , eut lieu à l’église de Bernac la première assemblée de citoyens actifs qui avec 19 votants élurent Barnabé Massol comme maire, Fabre Pierre de la Borie et Jacques Galibert de Peyrebès officiers municipaux. Le , La Grange fut vendue comme bien national à Jean Antoine Ichard qui aménagea et transforma les bâtiments vers 1806 en démolissant la tour en ruine pour construire le bâtiment classique à angle droit du bâtiment médiéval.
    • En 1956, la famille Mazars achète la propriété à Ichard qui ne l’exploitait pas directement et qui était retombée en friches. L’ironie de l'histoire veut que ce soit encore des Aveyronnais qui remettent en valeur La Grange.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mars 2008 Jean-Paul Pezet
    mars 2008 En cours Pascal Hebrard[32]

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[34]. En 2020, la commune comptait 183 habitants[Note 7], en diminution de 1,08 % par rapport à 2014 (Tarn : +1,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    180229229226213259273281285
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    248258214222240257238231213
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    216218216202197189197183187
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    170175169146136159163164189
    2018 2020 - - - - - - -
    185183-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 81 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 193 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 090 â‚¬[I 4] (20 400 â‚¬ dans le département[I 5]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 6]2,9 %1,6 %3,4 %
    Département[I 7]8,2 %9,9 %10 %
    France entière[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 Ã  64 ans s'élève à 116 personnes, parmi lesquelles on compte 77,6 % d'actifs (74,1 % ayant un emploi et 3,4 % de chômeurs) et 22,4 % d'inactifs[Note 9] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Albi, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4] - [I 9]. Elle compte 18 emplois en 2018, contre 22 en 2013 et 38 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 86, soit un indicateur de concentration d'emploi de 20,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 60 %[I 10].

    Sur ces 86 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 14 travaillent dans la commune, soit 16 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 86 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 8,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Secteurs d'activités

    17 établissements[Note 10] sont implantés à Bernac au [I 13]. Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,4 % du nombre total d'établissements de la commune (5 sur les 17 entreprises implantées à Bernac), contre 13 % au niveau départemental[I 14].

    Culture locale et patrimoine

    Agriculture

    La commune est dans le Gaillacois, une petite région agricole au sous-sol argilo-graveleux et/ou calcaire dédiée à la viticulture depuis plus de 2000 ans, située dans le centre-ouest du département du Tarn[37]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].

    1988200020102020
    Exploitations20161112
    SAU[Note 12] (ha)667635554518

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 20 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 16 en 2000 puis à 11 en 2010[39] et enfin à 12 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 40 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 58 % de ses exploitations[40] - [Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 667 ha en 1988 à 518 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 33 à 43 ha[39].

    Lieux et monuments

    Héraldique

    Blason de Bernac Blason
    Écartelé: au 1er de gueules à la bastide d'argent maçonnée de sable, aux 2e et 3e d'or plain, au 4e de gueules à la crosse épiscopale d'argent mouvant de la pointe.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[38].
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Bernac » sur Géoportail (consulté le 10 décembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Albi » (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Bernac » (consulté le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Bernac » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Bernac » (consulté le ).
    11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Bernac » (consulté le ).
    14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Tarn » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
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