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Bendejun

Bendejun (prononcer [bɛ̃deʒœ̃] ; nommé également Bendéjun non officiellement) est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Bendejun
Bendejun
Mairie.
Blason de Bendejun
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-Maritimes
Arrondissement Nice
Intercommunalité CC du pays des Paillons
Maire
Mandat
Christine Beille-Tourscher
2022-2026
Code postal 06390
Code commune 06014
Démographie
Gentilé Bendejunois
Population
municipale
940 hab. (2020 en diminution de 2,19 % par rapport à 2014)
Densité 148 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 50′ 17″ nord, 7° 17′ 27″ est
Altitude Min. 240 m
Max. 1 100 m
Superficie 6,35 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Nice
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Contes
Législatives 4e circonscription des Alpes-Maritimes
Localisation
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Bendejun
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Bendejun
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Bendejun
Liens
Site web http://www.bendejun.net/

    Ses habitants sont appelés les Bendejunois.

    Géographie

    Description

    Le village est situé à 18 km au nord de Nice (direction Contes - Coaraze - Peïra-Cava par le col Saint-Roch).

    Ce village est éparpillé sur des terrasses en campagne.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Bendejun est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 100 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (82,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (51 %), forêts (31,5 %), zones urbanisées (12,8 %), zones agricoles hétérogènes (4,7 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 483, alors qu'il était de 481 en 2013 et de 440 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 77,7 % étaient des résidences principales, 12,1 % des résidences secondaires et 10,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 77 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 22,1 % des appartements[I 1].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Bendejun en 2018 en comparaison avec celle des Alpes-Maritimes et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (12,1 %) inférieure à celle du département (25,3 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 68,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (67,2 % en 2013), contre 55,3 % pour les Alpes-Maritimes et 57,5 % pour la France entière[I 2].

    Le logement à Bendejun en 2018.
    Typologie Bendejun[I 1] Alpes-Maritimes[I 3] France entière[I 4]
    Résidences principales (en %) 77,7 66,4 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 12,1 25,3 9,7
    Logements vacants (en %) 10,2 8,4 8,2

    Toponymie

    Bendejun est attesté sous la forme « Villa que nominant Bec de Juno » en 1030 dans un chartier de Saint-Pons.

    Bec : en topographie, le mot bec désigne également une partie de terre qui s’avance en pointe au confluent de deux cours d’eau ou à l’extrémité d’un promontoire maritime.

    Juno est le nom d’une importante famille romaine de Cimiez, qui devait posséder des terres à Bendejun.

    Histoire

    Bendejun est une station climatique recherchée depuis le début du siècle.

    Antiquité

    L’histoire de Bendejun remonte à l’antiquité. Une implantation gallo-romaine a été relevée à l’ouest de l’actuelle agglomération, qui supportait peut-être le site du village médiéval.

    Moyen Âge

    Le nom de Bendejun -Brechet- apparaît dès le XIe siècle, en 1030, sous le titre de son église dédiée à saint Benoît et administrée par les bénédictins de Saint-Pons. Mais, dès le XIIIe siècle, cette première implantation semble s’être dispersée.

    De fait, l’agglomération se forme progressivement en contrebas, tout en présentant un caractère d’habitat dispersé rare dans le comté de Nice.

    Temps modernes

    Le , Pierre Maletti, évêque de Nice, érige en paroisse le lieu de Bendejun en le détachant de Châteauneuf « à cause de la distance avec le chef-lieu ». L’église avait pour titulaire Notre-Dame-du-Saint-Rosaire, aujourd'hui l'église-vieille.

    Époque contemporaine

    À la fin du XIXe siècle, la bourgeoisie niçoise y fait construire des demeures de plaisance destinées à ses frais séjours d’été, demeures toujours visibles, parsemant la campagne.

    Un tremblement de terre secoue le village le .

    Le hameau de Bendejun est érigé en commune en 1911 par détachement du territoire de Châteauneuf-Villevieille[8].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve depuis sa création dans l'arrondissement de Nice du département des Alpes-Maritimes.

    Elle faisait partie du canton de Contes[8]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Contes, porté de 7 à 20 communes.

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription des Alpes-Maritimes.

    Intercommunalité

    Bendejun est membre de la communauté de communes du Pays des Paillons, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2003 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[9]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1911 1919 Xavier Saissi de Châteauneuf Comte, premier maire de la commune
    1919 1944 François Gastaud
    1944 1946 Charles Mannoni
    1946 1985 René Bermon
    1985 mars 2001 Jean Guillon[10] Professeur d'université, officier de réserve
    Chevalier de la Légion d'honneur, officier de l'ordre du Mérite, Croix de la valeur militaire, Croix du combattant, Chevalier des Palmes académiques
    mars 2001 novembre 2009[11] - [12] M. Claude Cristini SE Démissionnaire
    décembre 2009[13] octobre 2022 Joël Gosse PCF Retraité
    Vice-président de la CC du pays des Paillons ( ? → 2022)
    Démissionnaire
    octobre 2022[14] En cours Christine Beille-Tourscher SE Fonctionnaire d’État
    Vice-présidente de la CC du pays des Paillons (2022[15] → )

    Équipements et services publics

    Bendejun possède une médiathèque, des aires de jeux, un tennis, et la ville et plusieurs acteurs associatifs organisent toute l'année des soirées concerts, théâtre et cinéma.

    Une nouvelle école disposant d'une salle polyvalente et d'une cantine a été construite en 2009 et ouverte en septembre 2009.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1911. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[17].

    En 2020, la commune comptait 940 habitants[Note 3], en diminution de 2,19 % par rapport à 2014 (Alpes-Maritimes : +1,3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
    421294223273248242186267360
    1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017 2020
    396600763843892899949952940
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[18].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église Notre-Dame-du-Rosaire.
    • L'église Notre-Dame-du-Rosaire et son clocher de 30 m. Elle a été inaugurée le 5 mai 1868. Elle a été construite sur les fondations de l'ancienne chapelle des Pénitents Blancs qui datait de 1720. Auparavant la messe était dite dans l'ancienne chapelle Notre-Dame-du-Rosaire qui était devenue l'église-vieille où était célébrée la messe pour éviter aux habitants d'aller à l'église de Châteauneuf-Villevieille, très éloignée.
    Dans le clocher se trouvent trois cloches de l'église-vieille datant de 1662, 1849 et 1863. Le clocher était initialement plus bas, il a été surélevé en 1883 mais a été très ébranlé au cours du tremblement de terre le 23 février 1887.
    On trouve à l'intérieur de l'église une statue de saint Roch placée pendant l'épidémie de petite vérole, en juin 1871.
    • L'église-vieille, datant du XVIe siècle, reprise par les pénitents blancs qui avaient cédé leur chapelle pour construire la nouvelle église. L'église a été restaurée en 1868. Un tableau commémore la première chapelle Sainte-Croix des pénitents datant du 15 août 1720.
    • La chapelle de l'Immaculée-Conception possède une façade classique. Elle était réservée, en 1720, aux seigneurs Martini et à certains habitants du quartier.
    • La chapelle Saint-Benoît ou Saint-Bénédé : à l'ouest de village, en ruines, elle a été détruite par le tremblement de terre de 1887.
    • Le Monument aux morts, inauguré par le député Flaminius Raiberti, le 10 septembre 1922.
    • Manoir des seigneurs Rosso.
    • La Pergola : château du chevalier Charles-Henri Mari, conseiller à la cour d'appel de Nice et sénateur.
    • Le Palaï, maison de retraite d'été de Flaminius Raiberti. Sa famille était installée à Bendejun depuis le XVIe siècle.
    • Fours à pain et moulin à huile.

    Personnalités liées à la commune

    • Flaminius Raiberti (1862 - 1829), député, sénateur et ministre de la Guerre et de la Marine.

    Héraldique

    Blason de Bendejun Blason
    D’azur à l’aiguière d’or.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Théophile Bermond, Mon village : Bendéjun, Serre Éditeur (Les Régionales), Nice, 1985
    • Pierre-Robert Garino, 'Les vallées du Paillon, Serre Éditeur (Ancre Solaire), Nice, 1997
    • Yves Bernard, L'annuaire Touristique et Culturel des Alpes-Maritimes et de Monaco, p. 296-298, Éditions Campanile, 1997 (ISBN 2912366-003)

    Articles connexes

    Liens externes

      Notes et références

      Notes

      1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
      2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
      3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

      Site de l'Insee

      Autres sources

      1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
      3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
      5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
      6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
      7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
      8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
      9. Site de la préfecture des Alpes-Maritimes, consulté le 20 juin 2008
      10. « Jean GUILLON », sur https://www.dansnoscoeurs.fr, (consulté le ).
      11. Patrice Castelli, « Le maire Claude Cristini démissionne pour « raisons de santé », Nice-Matin par Maville,‎ (lire en ligne, consulté le ).
      12. Patrice Castelli, « Les villageois se disent « étonnés » après la démission de leur maire », Nice-Matin par Maville,‎ (lire en ligne, consulté le ).
      13. Guillaume Bertolino, « Joël Gosse nouveau maire du village : Drôle d'ambiance, hier soir, dans la salle du conseil municipal de Bendejun. Il faut dire que suite à la démission du maire, Claude Cristini pour raison de santé, l'humeur n'était peut-être pas forcément au beau fixe », Nice-Matin par Maville,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Il fallait un candidat pour cela. Joël Gosse, fut le seul. Et sans surprise, avec 10 voix pour, un vote blanc et deux abstentions, il a été désigné maire de Bendejun ».
      14. Olivier Fazio, « Après la démission "pour raisons personnelles" de Joël Gosse, les élus de Bendejun élisent une nouvelle maire : Comme son prédécesseur, Claude Cristini, démissionnaire en 2009, Joël Gosse quitte son poste, entraînant l’élection, par les élus, de Christine Beille-Tourscher, jusque-là adjointe à l’Urbanisme et à la sécurité », Nice-Matin,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Adjointe à l’Urbanisme et à la sécurité jusque-là, Christine Beille-Tourscher a été élue à l’unanimité des présents (12 sur 15) ».
      15. Valérie Noriega, « CCPP 06 Pays des Paillons : Christine Beille-Tourscher nouvelle Vice-présidente », Les Petites Affiches,‎ (lire en ligne, consulté le ).
      16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
      17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
      18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.


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