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Bataille de Monocacy Junction

La bataille de Monocacy (aussi connue comme Monocacy Junction) s'est dĂ©roulĂ©e le , Ă  environ 9,7 kilomètres (6 miles) de Frederick, dans le Maryland, dans le cadre des campagnes de la vallĂ©e de 1864, pendant la guerre de SĂ©cession. Les forces confĂ©dĂ©rĂ©es sous les ordres du lieutenant gĂ©nĂ©ral Jubal A. Early dĂ©font les forces de l'Union sous les ordres du major gĂ©nĂ©ral Lew Wallace. La bataille fait partie du raid d'Early dans la vallĂ©e de la Shenandoah et dans le Maryland, dans une tentative de dĂ©tourner les forces de l'Union loin de l'armĂ©e du gĂ©nĂ©ral Robert E. Lee assiĂ©gĂ©e de Petersburg, Virginie. La bataille est la victoire confĂ©dĂ©rĂ©e la plus septentrionale de la guerre. Alors que les troupes de l'Union reculent vers Baltimore, dans le Maryland, les confĂ©dĂ©rĂ©s continuent vers Washington, D. C., mais la bataille de Monocacy retarde la marche d'Early pendant une journĂ©e, ce qui donne le temps aux renforts de l'Union d'arriver dans la capitale de l'Union. Les confĂ©dĂ©rĂ©s lancent une attaque sur Washington le Ă  la bataille de Fort Stevens, mais Ă©chouent et se retirent en Virginie.

Bataille de Monocacy
Description de cette image, également commentée ci-après
Destruction du pont ferroviaire enjambant la rivière Monocacy près Frederick, Md.
Alfred R. Waud, artiste.
Informations générales
Date
Lieu comté de Frederick, État du Maryland
Issue Victoire confédérée (tactique)
Victoire unionsite (stratégique)
Forces en présence
5 800 hommes[1]14 000 hommes[2]
Pertes
1 294 hommes[1]700-900 hommes[1]

Guerre de SĂ©cession

Batailles

Raid d'Early et opérations contre la voie ferrée B&O :
CoordonnĂ©es 39° 22′ 16″ nord, 77° 23′ 31″ ouest
Géolocalisation sur la carte : États-Unis
(Voir situation sur carte : États-Unis)
Bataille de Monocacy
GĂ©olocalisation sur la carte : Maryland
(Voir situation sur carte : Maryland)
Bataille de Monocacy

Contexte

En mai et juin, dans le cadre des campagnes de la vallĂ©e de 1864, le gĂ©nĂ©ral en chef de l'Union, le  lieutenant gĂ©nĂ©ral Ulysses S. Grant, prĂ©voit un mouvement coordonnĂ© des troupes contre les confĂ©dĂ©rĂ©s en Virginie. C'est au cours de cette campagne que les confĂ©dĂ©rĂ©s du lieutenant gĂ©nĂ©ral. Jubal Early dĂ©font les forces de l'Union pour ouvrir une voie vers Washington, DC[3] - [4]. Après une escarmouche avec les hommes du major gĂ©nĂ©ral David Hunter hors de Lynchburg, en Virginie, les et , Early augmente ses forces jusqu'Ă  environ 16 000 hommes et continue vers Martinsburg, en Virginie-Occidentale, oĂą les troupes de l'Union en infĂ©rioritĂ© numĂ©rique Ă©vacuent la ville. Le , une petite force de l'Union Ă  Harpers Ferry, en Virginie-Occidentale, brĂ»le le pont Ă  travers le fleuve Potomac[5].

Grant rĂ©agit aux raids d'Early Ă  Martinsburg et Ă  Harpers Ferry en envoyant deux brigades, environ 5 000 hommes, de la troisième division du VI Corps, sous les ordres du brigadier gĂ©nĂ©ral James B. Ricketts, de City Point, en Virginie, Ă  Harpers Ferry, le 5 juillet 1864[6]. Jusqu'Ă  ce que les troupes de l'Union arrivent pour dĂ©fendre Washington, la seule force fĂ©dĂ©rale entre Early et la capitale de l'Union est se monte Ă  2 300 hommes (surtout des hommes enrĂ´lĂ©s pour cent jours) sous le commandement du major gĂ©nĂ©ral Lew Wallace. Ă€ l'Ă©poque, Wallace, qui va devenir plus cĂ©lèbre comme l'auteur de Ben-Hur, a le commandement du dĂ©partement du Milieu de l'Union et du VIII corps, basĂ©s Ă  Baltimore. Quelques-uns des hommes de Wallace n'ont jamais participĂ© Ă  une bataille[7], et bien que Wallace a de l'expĂ©rience en tant que commandant sur un champ de bataille, ayant Ă©tĂ© le plus jeune major gĂ©nĂ©ral de l'armĂ©e de l'Union, au moment de sa promotion, sa carrière militaire s'est flĂ©trie après avoir Ă©tĂ© blâmĂ© pour le haut nombre de victimes subies le premier jour de la bataille de Shiloh[8].

Dans l'intervalle, les agents du chemin de fer de Baltimore et de l'Ohio Ă  Cumberland, Maryland et Harpers Ferry rapportent des signes de l'avance d'Early, le . John W. Garrett, le prĂ©sident du chemin de fer et un partisan de l'Union, transmet ces renseignement, et les rapports suivants sont transmis Ă  Wallace le [9]. Garrett est prĂ©occupĂ© par la protection d'un pont de chemin de fer Ă  Monocacy Junction, Maryland, oĂą il franchit la rivière Monocacy. Le pont est important pour les liaisons ferroviaires Ă  Harpers Ferry et d'autres points plus Ă  l'ouest, de sorte que Wallace accepte d'acheminer une force Ă  la Monocacy pour le protĂ©ger[10].

Préparation pour la bataille

Le , agissant de son propre chef, sans ordres de ses supérieurs ou les informant de ses intentions, Wallace envoie le brigadier général Erastus B. Tyler et les hommes du 1st Maryland Infantry et du 3rd Maryland Infantry, de la Potomac Home Brigade, à Monocacy Junction pour établir des positions défensives. Après que les hommes de Garret rapportent l'attaque des confédérés à Harpers Ferry, Wallace transmet l'information au général Henry Halleck, puis ordonne à ses brigades à Baltimore d'être prêtes à partir. Wallace part pour Monocacy Junction le pour évaluer ses défenses.

Ne sachant pas si Baltimore ou Washington est l'objectif confĂ©dĂ©rĂ©, Wallace sait qu'il doit retarder leur approche jusqu'Ă  ce que des renforts puissent atteindre chacune des villes. Wallace voir Monocacy Junction, Ă©galement appelĂ© Frederick Junction, Ă  5 kilomètres (3 miles) au sud-est de Frederick, comme le point le plus logique pour dĂ©fendre Baltimore et Washington. Une plaine s'Ă©tend au nord et Ă  l'ouest de la rivière, Ă  Monocacy Junction jusqu'aux montagnes Catoctin, Ă  10 kilomètres (6 miles). De Monocacy Junction, le pont du chemin de fer de B&O traverse la rivière, au pied d'une falaise. Un pont de bois permet l'accès Ă  Washington via le Georgetown Pike au-dessus de la rivière Monocacy, Ă  une courte distance en aval, tandis qu'un pont de pierre amène le Baltimore Pike au-dessus de la Monocacy Ă  3 kilomètres (2 miles) en amont de la rivière. Deux fortins, l'un près de la jonction et un autre sur la falaise, au-dessus du pont de chemin de fer, fournissent une protection supplĂ©mentaire. Un obusier de 24 livres est installĂ© dans le fortin sur la falaise[11]. Si Wallace peut Ă©tirer sa force sur 10 kilomètres (6 miles) du ruisseau pour protĂ©ger Ă  la fois les ponts des routes Ă  pĂ©age, le pont de chemin de fer, et plusieurs guĂ©s de la rivière, il pourrait forcer Early Ă  dĂ©voiler la force et l'objectif des confĂ©dĂ©rĂ©s et le retarder aussi longtemps que possible[12] - [13].

D'abord, les forces de Wallace le long de la rivière, Ă  Monocacy Junction se composent des brigades de Tyler et une force de cavalerie de 230 soldats du 8th Illinois Cavalry Regiment, commandĂ© par le lieutenant colonel David R. Clendenin. Wallace ajoute des troupes supplĂ©mentaires pour les aider, y compris le 11th Maryland, une unitĂ© d'artillerie de campagne, et des unitĂ©s de l'Ohio d'Annapolis et de Baltimore. Les hommes de Wallace ont une escarmouche avec la cavalerie d'Early Ă  l'ouest de Frederick, le , mais plus tard reculent vers Monocacy Junction pour Ă©viter d'ĂŞtre encerclĂ©s[14]. Ă€ la suite de l'escarmouche des et , lorsque la cavalerie confĂ©dĂ©rĂ©e chasse les unitĂ©s de l'Union de Frederick, Early demande et reçoit une rançon de 200 000 $ pour Ă©viter la destruction[15].

Les perspectives de Wallace s'amĂ©liorent avec les nouvelles de l'arrivĂ©e du premier contingent de troupes du VI corps, commandĂ© par Ricketts Ă  Baltimore. Bien qu'ils ont reçu l'ordre Ă  l'origine de voyager par le chemin de fer vers Harpers Ferry, Ricketts et environ 3 300 de ses hommes arrivent Ă  Monocacy Junction, oĂą Wallace les arrĂŞte dans la soirĂ©e du . Ricketts accepte de rester Ă  Monocacy pour aider Wallace[16] - [17]. Lorsque Wallace informe Halleck que les confĂ©dĂ©rĂ©s menacent la route de Washington, Halleck tĂ©lĂ©graphie Ă  Grant d'envoyer des renforts vers la capitale. Les troupes de l'Union Ă  Monocacy Junction devront de retarder les troupes d'Early qui sont Ă  deux jours de marche de Washington[18].

Le samedi , les forces combinĂ©es de Wallace et Ricketts, environ 6 800 hommes sont placĂ©es aux ponts et aux guĂ©s de la rivière. L'altitude plus Ă©levĂ©e de la rive est de la rivière forme un parapet naturel pour certains hommes, tandis que la brigade de Tyler occupe les deux fortins et les tranchĂ©es que ses soldats ont creusĂ© Ă  proximitĂ© des ponts. La division de Ricketts occupe les fermes de Thomas et de Worthington sur la gauche de l'Union, Ă  l'aide de clĂ´tures comme parapets[19]. Les estimations des troupes confĂ©dĂ©rĂ©s varient de 14 000 Ă  28 000 hommes, soit près du double de la taille des forces de l'Union[20].

Forces en présence

Bataille

Bataille de Monocacy
  • Confederate
  • Union

Les objectifs de Wallace pour la bataille est simple : garder la route de Washington sĂ»re aussi longtemps que possible et maintenir une voie de retraite pour ses hommes. Le , entre 9 et 10 heures du matin, la division du major gĂ©nĂ©ral confĂ©dĂ©rĂ© Stephen Dodson Ramseur rencontre environ 3 500 hommes de Rickett le long des falaises surplombant le pont, oĂą le Georgetown Pike traverse la rivière, tandis que la division du major gĂ©nĂ©ral Robert E. Rodes affronte la brigade de Tyler qui garde le Baltimore Pike et son pont de pierre qui enjambe la rivière. La cavalerie de l'Union de Clendenin est en aval, gardant la rivière[21]. Les prisonniers faits au cours de cette phase disent aux confĂ©dĂ©rĂ©s que l'ensemble du VI corps est prĂ©sent, ce qui semble avoir accru la prudence des confĂ©dĂ©rĂ©s et ils ne pressent pas, au dĂ©part, leur avantage numĂ©rique[22].

Croyant qu'une attaque frontale Ă  travers le Monocacy serait trop coĂ»teuse, Early envoie la cavalerie du brigadier gĂ©nĂ©ral John McCausland d'environ 1 100 hommes par la route de Buckeystown pour trouver un guĂ© et dĂ©border la ligne de l'Union. McCausland traverse la Monocacy en dessous du guĂ© de McKinney-Worthington, Ă  environ un kilomètre six cents en aval du pont du Georgetown Pike, et attaque la flanc gauche de Wallace. En raison du relief vallonnĂ©, les hommes de McCausland ne remarquent pas que quatre rĂ©giments de troupes aguerris de Ricketts ont pris position le long d'une clĂ´ture sĂ©parant les fermes de Worthington et Thomas. Par consĂ©quent, la ligne de l'Union est en mesure de tirer une seule salve qui dĂ©truit la ligne de front de McCauland, et met en panique le reste des confĂ©dĂ©rĂ©s[23] - [24]. McCausland rallie sa brigade et lance une autre attaque, mais est incapable de briser la ligne de l'Union et se retire[25] - [26].

Quand la cavalerie ne peut pas rompre le flanc de l'Union seule, Early envoie la division d'infanterie du major gĂ©nĂ©ral John B. Gordon Ă  travers le guĂ© pour soutenir l'attaque. Gordon lance une triple attaque avec trois brigades contre le centre et les deux flancs de Ricketts[27]. Le flanc droit de Ricketts est repoussĂ© vers l'arrière, permettant aux confĂ©dĂ©rĂ©s de prendre en enfilade la ligne de l'Union. La pression de l'attaque de Ramseur sur le centre de l'Union et les tirs d'artillerie confĂ©dĂ©rĂ©s provenant de l'autre rive de la rivière empĂŞche Wallace de renforcer les hommes de Ricketts. Incapable de tenir la ligne de l'Union, Wallace ordonne un repli en direction de Baltimore, laissant la brigade de Tyler pour tenir le pont de pierre avec une petite force. La cavalerie de Clendenin reste Ă  8 kilomètres (5 miles) au sud du Georgetown Pike comme arrière-garde[28] - [29]. Les troupes confĂ©dĂ©rĂ©es de Rodes font un dernier effort pour capturer le pont de pierre Ă  environ 18 heures, mais la plupart des troupes de l'Union sont dĂ©jĂ  en route vers Baltimore. Ă€ la fin de la journĂ©e, les forces de l'Union, en infĂ©rioritĂ© numĂ©rique ont rĂ©sistĂ© Ă  cinq attaques avant d'ĂŞtre forcĂ©es de battre en retraite.

Conséquences

Carte du champ de bataille de Monocacy et les zones d'Ă©tude par le programme de protection des champs de bataille.

En fin d'après-midi, le , Ă  la suite de la victoire des confĂ©dĂ©rĂ©s la plus septentrionale de la guerre, les fĂ©dĂ©raux battent en retraite vers Baltimore, laissant derrière eux plus de Ă  1294 morts, blessĂ©s ou prisonniers[note 1]. L'armĂ©e d'Early a pris le terrain Ă  Monocacy, mais au prix d'environ 700 Ă  1 000 hommes tuĂ©s ou blessĂ©s[note 2], et de la perte d'une journĂ©e de marche. Wallace tĂ©lĂ©graphie Ă  Halleck que ses forces se sont battus jusqu'Ă  17 heures, mais que les forces confĂ©dĂ©rĂ©es, qu'il Ă©value Ă  20 000 hommes, l'ont dĂ©bordĂ© et forcĂ© de battre en retraite. Un objectif important a Ă©tĂ© accompli : les troupes de l'Union Ă  Monocacy Junction ont retardĂ© l'avance d'Early vers Washington pendant une journĂ©e complète.

Après avoir Ă©tĂ© informĂ© de la retraite, Grant, qui est responsable du VIII corps, place le major gĂ©nĂ©ral E. O. C. Ord au commandement des troupes de Wallace. Wallace n'apprend pas son remplacement avant le , après l'arrivĂ©e de ses forces Ă  Baltimore ; cependant, il conserve toujours la responsabilitĂ© de l'administration du dĂ©partement du Milieu. Lorsque les reprĂ©sentants du gouvernement deviennent conscients des efforts que Wallace et ses hommes ont fait pour sauver Washington, la situation change. Wallace est restaurĂ© Ă  son commandement du VIII corps et du dĂ©partement du Milieu le [30] - [31] - [32].

Avec la retraite de Wallace vers Baltimore, la route est ouverte vers Washington. Le , les confĂ©dĂ©rĂ©s commencent la marche vers la capitale de l'Union. Ă€ midi, le lundi, le , Early arrive Ă  Fort Stevens, d'oĂą il peut voir le dĂ´me du capitole des États-Unis Ă  travers ses jumelles. Avec ses troupes traĂ®nant derrière lui, Ă©puisĂ©es par la chaleur et la longue marche, Early dĂ©cide de retarder l'attaque sur le fort jusqu'au . Bien que des Ă©changes de tirs d'artillerie et des escarmouches se produisent le , avant l'attaque de grande envergure, Early est en retard. Les troupes du VI corps de l'Union que Grant a dĂ©pĂŞchĂ©es Ă  Washington, sont dĂ©jĂ  arrivĂ©es et prĂŞtes Ă  dĂ©fendre la ville. L'infanterie confĂ©dĂ©rĂ©e, rĂ©duite Ă  8 000 hommes, est incapable de continuer, et le Early traverse le Potomac Ă  White's Ferry en Virginie[33] - [34].

« Nous avons marché en ligne de bataille dans le verger de pêchers en face du Fort Stevens, et là le combat a commencé. Pendant un court instant c'était un travail difficile, mais alors que le président et beaucoup de femmes nous regardaient, chaque homme a fait de son mieux. Sans notre aide, la petite force dans les forts auraient été surpassées. Si Jubal Early aurait dû attaqué plus tôt dans la matinée, mais Early était en retard. »

— Elisha Hunt Rhodes, 1st Rhode Island Volunteers, July 12, 1864[35] - [cite 1].

Monocacy coĂ»te Ă  Early un jour de marche et sa chance de capturer Washington. Ayant Ă©chouĂ© dans la tentative de prendre la capitale de l'Union, les confĂ©dĂ©rĂ©s se retirent en Virginie, mettant fin Ă  leur dernière campagne pour porter la guerre dans le Nord[36]. Les forces de l'Union dans la rĂ©gion poursuivent Early, mais en raison d'un commandement militaire divisĂ©, ils sont incapables de le vaincre. En rĂ©ponse, Grant forme la division militaire du Milieu, couvrant le Maryland, la Virginie-Occidentale, la Pennsylvanie, le district de Columbia, et la vallĂ©e de la Shenandoah, afin de coordonner l'attaque contre les confĂ©dĂ©rĂ©s dans la vallĂ©e[37].

Le général Early écrit dans un rapport de la campagne de 1864 :

« Quelques journaux nordistes ont précisé qu'en samedi et lundi, j'aurai pu entrer dans la ville ; mais le samedi je combattais à Monocacy, à cinquante-six kilomètre (trente-cinq miles) de Washington, une force que je ne pouvais pas laisser derrière moi ; et après avoir disposé de cette force et bougé aussi rapidement qu'il était possible pour moi de le faire, je ne suis pas arrivé en face des fortifications avant midi, et alors mes troupes étaient épuisées. »

— [38] - [cite 2]

Grant évalue les tactiques dilatoires de Wallace à Monocacy dans ses mémoires :

« Si Early était arrivé un jour plus tôt, il aurait pu entrer dans la capitale avant l'arrivée des renforts que j'avais envoyés... Le général Wallace a contribué à cette occasion par la défaite de ses troupes, à un plus grand bénéfice à la cause qui souvent revient à un commandant d'une force égale au moyen d'une victoire. »

— [39] - [40] - [cite 3].

Ă€ la fin de juillet, Wallace donne des ordres pour rĂ©cupĂ©rer les corps des morts et les enterrer sur le champ de bataille. Il propose Ă©galement l'Ă©rection d'un monument sur le site avec une inscription que l'on pourra lire : « Ces hommes sont morts pour sauver la Capitale Nationale, et ils l'ont sauvĂ©e ». Le monument proposĂ© par Wallace n'a jamais Ă©tĂ© construit, mais cinq autres sont Ă©rigĂ©s en l'honneur de ceux qui sont morts dans la bataille[41] - [42].

Préservation du champ de bataille

Le champ de bataille reste dans les mains du privĂ© pendant plus d'une centaine d'annĂ©es avant qu'il soit acquis Ă  la fin des annĂ©es 1970 pour crĂ©er le champ de bataille de Monocacy. Le parc est dĂ©diĂ© en juillet 1991. Cinq monuments sont Ă©rigĂ©s sur le site, y compris des hommages aux troupes de l'Union du New Jersey, et du Vermont, et de Pennsylvanie, ainsi que de la force confĂ©dĂ©rĂ©e qui ont combattu lors de la bataille[43].

Dans la culture populaire

Le film américain indépendant, No Retreat from Destiny: The Battle That Rescued Washington, est un docudrame de 2006 qui raconte la bataille de Monocacy[44].

Notes et références

Citations originales

  1. We marched in the line of battle into a peach orchard in front of Fort Stevens, and here the fight began. For a short time it was warm work, but as the President and many ladies were looking at us, every man tried to do his best. Without our help the small force in the forts would have been overpowered. Jubal Early should have attacked earlier in the morning, but Early was late.
  2. Some of the Northern papers stated that, between Saturday and Monday, I could have entered the city; but on Saturday I was fighting at Monocacy, thirty-five miles from Washington, a force which I could not leave in my rear; and after disposing of that force and moving as rapidly as it was possible for me to move, I did not arrive in front of the fortifications until after noon on Monday, and then my troops were exhausted ...
  3. If Early had been but one day earlier, he might have entered the capital before the arrival of the reinforcements I had sent .... General Wallace contributed on this occasion by the defeat of the troops under him, a greater benefit to the cause than often falls to the lot of a commander of an equal force to render by means of a victory

Notes

  1. Boomhower, p. 12, donne des pertes de l'Union plus importantes, Ă  98 tuĂ©s, 594 blessĂ©s et 1 188 disparus.
  2. Boomhower, p. 12, prĂ©cise qu'Early Ă©value ses pertes entre 600 et 700 hommes.

Références

  1. Kennedy, p. 308.
  2. Eicher, p. 717.
  3. Boomhower, p. 12.
  4. Stephens, p. 181.
  5. Stephens, p. 182–84.
  6. Boomhower, p. 4.
  7. Leepson, August 2007, p. 24.
  8. Leepson, 2007, p. 79.
  9. Cooling (1996), p. 20 and 42.
  10. Stephens, p. 184–86.
  11. Stephens, p. 186.
  12. Cooling (1989), p. 56–57.
  13. Stephens, p. 188.
  14. Stephens, p. 188–189.
  15. Cooling (1989), p. 51.
  16. Cooling (1989), p. 55, 62.
  17. Stephens, p. 192.
  18. Stephens, p. 189.
  19. Cooling (1996), p. 108–9.
  20. Boomhower, p. 4 and 12.
  21. Stephens, p. 191–192.
  22. Cooling (1989), p. 62–63.
  23. Cooling (1996), p. 118–119.
  24. Stephens, p. 194.
  25. Leepson, 2007, p. 106–107.
  26. Stephens, p. 196.
  27. Stephens, p. 198.
  28. Stephens, p. 200.
  29. Cooling (1996), p. 151–159.
  30. Stephens, p. 201, 203, and 205.
  31. Boomhower, p. 13.
  32. Cooling (1996), p. 179; Cooling (1989), p. 208.
  33. Leepson, August 2007, p. 24–25.
  34. Stephens, p. 204.
  35. (en) « Washington Defended July 12, 1864 Slide Monocvc_120115_488 », sur Monocacy National Battlefield (version du 8 décembre 2015 sur Internet Archive)
  36. Leepson, August 2007, p. 29
  37. Cooling (1989), p. 225.
  38. Cooling (1989), p. 227.
  39. Cooling (1989), p. 235.
  40. (en) Ulysses S. Grant, Personal Memoirs of U.S. Grant, vol. II, New York, Charles L. Webster and Co., , p. 306
  41. Cooling (1996), p. 210.
  42. (en) « Monocacy National Battlefield: Battlefield Monuments », U.S. Park Service, Department of the Interior (consulté le )
  43. Cooling (1996), p. 236–238 and 241.
  44. (en) « No Retreat From Destiny: The Battle that Rescued Washington », Internet Movie Database (version du 10 octobre 2010 sur Internet Archive)

Bibliographie

  • « American Battlefield Protection Program: CWSAC Battle Summaries », National Park Service, U.S. Department of the Interior (consultĂ© le )
  • Ray Boomhower, « Major General Lew Wallace: Savior of Washington, D.C. », Traces of Indiana and Midwestern History, Indianapolis, Indiana Historical Society, vol. 5, no 1,‎ , p. 4–13
  • Cooling, Benjamin F. Jubal Early's Raid on Washington 1864. Baltimore, MD: The Nautical & Aviation Publishing Company of America, 1989. (ISBN 0-933852-86-X).
  • Cooling, Benjamin F. Monocacy: The Battle That Saved Washington. Shippensburg, PA: White Mane, 1997. (ISBN 1-57249-032-2).
  • Eicher, David J. The Longest Night: A Military History of the Civil War. New York: Simon & Schuster, 2001. (ISBN 0-684-84944-5).
  • Kennedy, Frances H., ed. « The Civil War Battlefield Guide »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consultĂ© le ). 2nd ed. Boston: Houghton Mifflin Co., 1998. (ISBN 0-395-74012-6).
  • Leepson, Marc. "The 'Great Rebel Raid.'" Civil War Times, August 2007 (Volume XLVI, number 6) (Leepson, August 2007).
  • Leepson, Marc. Desperate Engagement: How a Little-Known Civil War Battle Saved Washington, D.C., and Changed American History. New York: Thomas Dunne Books/St. Martin's Press, 2007. (ISBN 978-0-312-36364-2). (Leepson, 2007)
  • « Monocacy National Battlefield: Battlefield Monuments », National Park Service, U.S. Department of the Interior (consultĂ© le )
  • Gail Stephens, The Shadow of Shiloh : Major General Lew Wallace in the Civil War, Indianapolis, Indiana Historical Society Press, , 301 p. (ISBN 978-0-87195-287-5, prĂ©sentation en ligne)

Lectures complémentaires

  • Quint, Ryan T. Determined To Stand and Fight: The Battle of Monocacy, July 9, 1864. Emerging Civil War Series. El Dorado Hills, CA: Savas Beatie, 2016. (ISBN 978-1-61121-346-1).
  • Spaulding, Brett W. Last Chance for Victory: Jubal Early's 1864 Maryland Invasion. Gettysburg, PA: Thomas Publications, 2010. (ISBN 978-1-57747-152-3).

Liens externes

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