Bassens (Savoie)
Bassens [basÉÌ] est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de la Savoie en rĂ©gion Auvergne-RhĂŽne-Alpes. Elle fait partie de l'agglomĂ©ration chambĂ©rienne et du Grand ChambĂ©ry.
Bassens | |||||
Vue sur Bassens prĂšs du chef-lieu, au pied des Monts. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Auvergne-RhĂŽne-Alpes | ||||
DĂ©partement | Savoie | ||||
Arrondissement | Chambéry | ||||
Intercommunalité | Grand Chambéry | ||||
Maire Mandat |
Alain Thieffenat 2020-2026 |
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Code postal | 73000 | ||||
Code commune | 73031 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Bassinots | ||||
Population municipale |
5 063 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 1 628 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 45° 34âČ 32âł nord, 5° 56âČ 24âł est | ||||
Altitude | Min. 280 m Max. 810 m |
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Superficie | 3,11 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Chambéry (banlieue) |
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Aire d'attraction | Chambéry (commune du pÎle principal) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Saint-Alban-Leysse | ||||
LĂ©gislatives | QuatriĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Savoie
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂŽne-Alpes
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Liens | |||||
Site web | bassens-savoie.fr | ||||
GĂ©ographie
Situation
Bassens se trouve à l'est de la ville de Chambéry dans le département de la Savoie, sur les contreforts sud de la chaßne du Revard (massif des Bauges).
La commune est proche du parc naturel régional des Bauges situé a environ 3 km en allant vers Saint-Jean-d'Arvey.
Communes limitrophes
Bassens est commune limitrophe de ChambĂ©ry, avec laquelle elle partage sa limite ouest. De par sa relativement faible superficie, la commune ne possĂšde que deux autres communes limitrophes : Barberaz au sud et Saint-Alban-Leysse Ă l'est. La commune de La Ravoire est situĂ©e au sud-est de Bassens mais nâa pas vĂ©ritablement de limite commune car « coincĂ©e entre » Barberaz et Saint-Alban-Leysse.
GĂ©ologie et relief
La superficie de la commune est de 311 hectares ; son altitude varie de 280 Ă 564 mĂštres[1].
Le point le plus haut est au niveau des Monts en allant vers Verel-Pragondran.
Hydrographie
En termes d'hydrographie, la riviĂšre Leysse longe la commune dont elle marque par ailleurs la limite sud qu'elle partage avec Barberaz.
Voies routiĂšres
La commune de Bassens voit passer Ă l'extrĂȘme sud-ouest de son territoire la route nationale 201 (N 201, la Voie Rapide Urbaine (VRU) de ChambĂ©ry) Ă sa sortie du tunnel des Monts en direction de lâA41 pour Grenoble et de lâA43 pour les vallĂ©es et lâItalie.
La D 1006 (ex-nationale 6), reliant Paris Ă l'Italie par le col du Mont-Cenis, passe Ă©galement au sud de la commune, dont elle marque par ailleurs la limite avec la commune de Barberaz.
Transport ferroviaire
La gare ferroviaire la plus proche est la gare de Chambéry-Challes-les-Eaux située à 2 kilomÚtres et située sur la ligne de la Maurienne passant non loin au sud-ouest de Bassens. Des correspondances TGV existent pour relier notamment Paris mais aussi Turin et Milan en Italie. Les liaisons régionales (TER) pour leur part permettent de relier les communes de Lyon, Grenoble, Annecy, GenÚve et les vallées savoyardes que sont la Tarentaise et la Maurienne.
Transport aérien
L'aĂ©roport le plus proche est lâaĂ©roport de ChambĂ©ry-Savoie situĂ© Ă 8 kilomĂštres au nord de ChambĂ©ry[2]. Un aĂ©rodrome, l'aĂ©rodrome de ChambĂ©ry - Challes-les-Eaux, est Ă©galement situĂ©e sur la commune de Challes-les-Eaux Ă moins d'une dizaine de kilomĂštres au sud-est de Bassens.
Bus
Le territoire communal est desservi par trois lignes du réseau de bus Synchro (réseau de transport), géré conjointement par Grand Chambéry et Keolis. Les lignes concernées sont :
- la ligne B , qui traverse le centre commercial qui relie Sonnaz Ă Barby.
- la ligne D , qui traverse Bassens dâest en ouest, relie Saint-Alban-Leysse au quartier de Bissy (plus prĂ©cisĂ©ment Ă Chamoux). Elle dessert quatre arrĂȘts dans la commune (âBoulodromeâ, âBassens Centreâ, âHĂŽpital Bassensâ et âGonratâ).
- la ligne 6 , qui arrive sur le territoire depuis lâest et dispose de son terminus Ă Bassens, relie la commune Ă Saint-Baldoph. Outre son terminus (âGalionâ), elle dessert quatre arrĂȘts dans la commune (âBoulodromeâ, âBassens Centreâ, âHĂŽpital Bassensâ et âLongefandâ).
- la ligne 11 , qui entre sur le territoire communal Ă lâest et en sort au nord, relie le collĂšge de Maistre, dans la commune voisine de Saint-Alban-Leysse, Ă Verel-Pragondran. Elle dessert deux arrĂȘts sur le territoire bassinot (âBoulodromeâ et âPraz du Nantâ) ainsi quâun situĂ© Ă la limite avec Verel-Pragondran (âBĂ©mazâ). En heures creuses, cette ligne est assurĂ©e en transport Ă la demande, ce qui permet, en rĂ©servant son trajet jusquâĂ deux heures avant lâheure souhaitĂ©e, dâĂȘtre rĂ©cupĂ©rĂ© par un bus et dĂ©posĂ© Ă lâarrĂȘt Boulodrome, dâoĂč la ligne D assure des dĂ©parts vers le centre-ville de ChambĂ©ry.
Le dimanche et les jours fériés, seules les lignes B et D circulent. Le réseau de nuit ayant été supprimé dans le cadre du nouveau réseau, la commune ne voit plus de bus traverser son territoire aprÚs 22 ou 23 heures, selon les jours.
Urbanisme
Typologie
Bassens est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Chambéry, une agglomération intra-départementale regroupant 35 communes[6] et 190 279 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[7] - [8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chambéry, dont elle est une commune du pÎle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[9] - [10].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s (58,9 % en 2018), en augmentation par rapport Ă 1990 (52 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones urbanisĂ©es (48,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (30 %), forĂȘts (11,2 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (10,5 %)[11].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
- Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
- Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
- DŽorigine burgonde, selon Perrenot dŽun primitif Bassingos, dérivé du nom propre Basso.
- Baisinis ou Basinis vers 1100, Basins en 1164, Baisins au XIIe siĂšcle, Bacins en 1224, Bassinum en 1234, Bacinum en 1479, Bassin en 1675, Bassins en 1732.
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit BassÚ (graphie de Conflans) ou Bassens (ORB)[12].
Histoire
Durant la PremiÚre Guerre mondiale, de nombreux soldats belges blessés, en particulier par les gaz, ont été soignés dans l'hÎpital de la commune. Une centaine d'entre eux sont morts de leurs blessures, et sont enterrés dans le cimetiÚre de la commune, dans un carré militaire belge.
Politique et administration
Administration municipale
Le conseil municipal de Bassens se compose du maire, de huit adjoints, de 4 conseillers municipaux délégués et de 14 conseillers municipaux.
Voici ci-dessous le partage des siĂšges au sein du conseil municipal :
Tendances politiques et résultats
1er score | 2e score | Participation | |||
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Ălections europĂ©ennes de 2014 | 23,33 % pour Renaud Muselier (UMP) | 21,34 % pour Jean-Marie Le Pen (FN) | 45,88 % | ||
Ălections municipales de 2014 | 50,15 % pour Alain Thieffenat (SE) | 49,84 % pour Jean-Pierre Burdin (DVG) | 63,56 % | ||
Ălection prĂ©sidentielle de 2012 | 55,75 % pour Nicolas Sarkozy (UMP) | 44,25 % pour François Hollande (PS) | 82,31 % | ||
Ălections lĂ©gislatives de 2012 | 53,27 % pour Bernadette Laclais (PS) | 46,73 % pour Christiane Brunet (DVD) | 55,09 % | ||
Ălections rĂ©gionales de 2010 | 51,74 % pour Jean-Jack Queyranne (PS) | 35,97 % pour Françoise GrossetĂȘte (UMP) | 52,94 % | ||
Ălections cantonales de 2008 | 65,92 % pour Jean-Pierre Burdin (PRG) (Ă©lu au 1er tour) | 23,02 % pour Christiane Nantois (DVD | 62,02 % |
Liste des maires
Jumelages
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[16].
En 2020, la commune comptait 5 063 habitants[Note 3], en augmentation de 26,2 % par rapport Ă 2014 (Savoie : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Santé
Le centre hospitalier spécialisé départemental est installé à Bassens.
Ăconomie
La commune de Bassens accueille l'une des deux grandes unitĂ©s commerciales de lâagglomĂ©ration de ChambĂ©ry. AppelĂ© Centre commercial de Bassens, le lieu regroupe diverses enseignes parmi lesquelles notamment celle du groupe Carrefour, ou encore Saint-Maclou, BUT ou Darty.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
à Bassens on peut encore remarquer des traces du passé.
Le plus imposant est le chĂąteau de Bressieux datĂ© de 1527, aujourdâhui intĂ©grĂ© au centre hospitalier spĂ©cialisĂ© (CHS) installĂ© depuis le XIXe siĂšcle. On y voit une belle façade du XVIIIe siĂšcle, Ćuvre du maçon Jean Petet, ainsi que la maison forte de Lambert datĂ©e de 1314, situĂ©e sous l'Ă©glise, avec sa tour ronde et sa porte en accolade du XVIe siĂšcle, et la Maison Pointet ou chĂąteau La Thieppaz du XVIe siĂšcle Ă©galement, mais trĂšs remaniĂ©e.
Il y a Ă©galement lâĂ©glise Sainte-ThĂ©rĂ©se dont la façade date du XIXe siĂšcle, avec de belles piĂšces Ă lâintĂ©rieur (christ en croix de bois naturel, statue de saint BarthĂ©lemy)[2].
Espaces verts et fleurissement
En 2014, la commune de Bassens a été récompensée par le « Concours des villes et villages fleuris » avec « une fleur »[19] - [20].
Voir aussi
Bibliographie
- MichĂšle Brocard, Lucien Lagier-Bruno et AndrĂ© Palluel-Guillard, Histoire des communes savoyardes, vol. 1 : ChambĂ©ry et ses environs. Le Petit Bugey, Roanne, Ăditions Horvath, , 475 p. (ISBN 978-2-7171-0229-1), p. 212-216. ([PDF] lire en ligne)
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la mairie
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
Références
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestiÚre, [lire en ligne].
- Bassens Savoie [en ligne]. Mairie, [consulté le 8 décembre 2010]. Disponible sur : http://www.bassens-savoie.fr/fr/présentation_ville.php.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Chambéry », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chambéry », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- Lexique Français - Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 20Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou..
- Extrait de la fiche de M. Jean-Pierre BURDIN, sur lesbiographies.com
- « Qui sont les 38 maires des communes de Grand Chambéry ? », Le Dauphiné libéré, édition Savoie, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
- Musée de l'Ordre de la Libération