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BĂ©thines

Béthines est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.

BĂ©thines
BĂ©thines
Église Saint-Pierre de BĂ©thines
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Vienne
Arrondissement Montmorillon
Intercommunalité Communauté de communes Vienne et Gartempe
Maire
Mandat
Yves Jeanneau
2020-2026
Code postal 86310
Code commune 86025
DĂ©mographie
Gentilé Béthinois
Population
municipale
475 hab. (2020 en diminution de 0,42 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 13 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 32â€Č 52″ nord, 0° 58â€Č 36″ est
Altitude Min. 83 m
Max. 146 m
Superficie 37,02 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Le Blanc
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Montmorillon
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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BĂ©thines
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BĂ©thines
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BĂ©thines
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BĂ©thines

    Ses habitants sont appelés les Béthinois[1].

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune se trouve Ă  une altitude moyenne de 115 mĂštres. BĂ©thines est entourĂ© par les communes de Villemort, Haims et Concremiers. La grande ville la plus proche, ChĂątellerault, est distante de 45 km.

    Communes limitrophes

    GĂ©ologie et relief

    La région de Béthines présente un paysage de plaines vallonnées plus ou moins boisées et de vallées. Le terroir se compose[2] :

    • de groies profondes, dans le cas prĂ©sent, qui sont des terres du Sud-Ouest de la France, argilo-calcaires, peu profondes - en gĂ©nĂ©ral de moins de 50 cm d’épaisseur – et plus ou moins riches en cailloux. Elles sont fertiles et saines et donc, propices Ă  la polyculture cĂ©rĂ©aliĂšre mais elles s’assĂšchent vite. Elles couvrent 54 % du territoire communal et se trouvent dans les plaines,
    • de bornais (ce sont des sols brun clair sur limons, profonds et humides, Ă  tendance siliceuse)(pour 22 %), d'argile Ă  silex peu profonde (pour 18 %) et de terres fortes (pour 5 %) sur les plateaux du Seuil du Poitou.

    Hydrographie

    La commune est traversĂ©e par le Salleron sur une longueur de km oĂč il y eut autrefois jusqu'Ă  7 moulins.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[3]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]
    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,7 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,6 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 6,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,8 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 766 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,6 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[7] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[8] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Journet », sur la commune de Journet, mise en service en 1993[9] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[10] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,2 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 759,7 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[11]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et Ă  51 km[12], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,5 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[13] Ă  11,7 °C pour 1981-2010[14], puis Ă  12,2 °C pour 1991-2020[15].

    Voies de communication et transports

    Les gares les plus proches de BĂ©thines se trouvent Ă  Montmorillon (16,44 km), Lathus-Saint-RĂ©my (23,32 km) et Ă  Lussac-les-ChĂąteaux (25,27 km).

    Urbanisme

    Typologie

    Béthines est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [16] - [17] - [18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Blanc, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[19] - [20].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (81,7 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (81,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (63,3 %), forĂȘts (17,5 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (12,3 %), prairies (6,1 %), zones urbanisĂ©es (0,8 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de BĂ©thines est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[22]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[23].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le Salleron. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1999, 2010 et 2016[24] - [22].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Béthines.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[25]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[26]. 99,9 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (79,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 8] - [27].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2017, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[22].

    Histoire

    Béthines accueille favorablement les avancées de la Révolution française. Elle plante ainsi son arbre de la liberté, symbole de la Révolution[28].

    En 1793, le nom de la commune est Bethines puis Berthine en 1801.

    En 1943, le maire Adrien AndrĂ© est rĂ©voquĂ© par Vichy car il s’opposait Ă  ce que le portrait du marĂ©chal PĂ©tain soit accrochĂ© dans la mairie[29].

    Politique et administration

    Intercommunalité

    Béthines est rattachée à la communauté de communes du Montmorillonnais.

    Béthines est dans le canton No 25 de Saint-Savin, dans la 3e circonscription du département Vienne.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1933 1965 Adrien André Rad. ind. député sénateur
    révoqué par le régime de Vichy
    1965 1983 Pierre Guillemain
    1983 1986 Jean Guillemain
    1986 1995 Claude Perrin DVD
    1995 2001 René David
    mars 2001[30] En cours Yves Jeanneau

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relĂšve du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la SĂ©curitĂ© sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

    Services publics

    Les réformes successives de la Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[32].

    En 2020, la commune comptait 475 habitants[Note 9], en diminution de 0,42 % par rapport Ă  2014 (Vienne : +1,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1101 3671 1271 4431 2461 3121 2301 2861 320
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2781 2481 2481 1881 1701 1651 1591 2031 158
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1101 1331 118943956954976888902
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    900758647616541512490486480
    2017 2020 - - - - - - -
    473475-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee Ă  partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 2008, la densitĂ© de population de la commune Ă©tait de 13 hab./km2, 61 hab./km2 pour le dĂ©partement, 68 hab./km2 pour la rĂ©gion Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.

    Les derniĂšres statistiques dĂ©mographiques pour la commune ont Ă©tĂ© fixĂ©es en 2009 et publiĂ©es en 2012. Il ressort que la mairie administre une population totale de 493 personnes. À cela il faut soustraire les rĂ©sidences secondaires (12 personnes) pour constater que la population permanente sur le territoire de la commune est de 481.

    La diminution de 5 % de la population de la commune de 1999 Ă  2006 s’intĂšgre dans une Ă©volution gĂ©nĂ©rale Ă  l’ensemble des communes rurales du dĂ©partement de la Vienne. Les zones rurales perdent de leurs habitants au profit d’une vaste rĂ©gion circonscrite autour des deux grandes mĂ©tropoles du dĂ©partement : Poitiers et ChĂątellerault, et plus particuliĂšrement au profit des cantons limitrophes de la prĂ©fecture.

    La répartition par sexe de la population est, selon l'Insee, la suivante:

    • en 1999 : 49,3 % d'hommes et 50,7 % de femmes.
    • en 2007 : 49,4 % d'hommes et 50,6 % de femmes.

    Selon l'Insee, en 2007 :

    • Le nombre de cĂ©libataires Ă©tait de : 33,7 % dans la population,
    • Les couples mariĂ©s reprĂ©sentaient 47,8 % de la population,
    • Les divorcĂ©s reprĂ©sentaient 4,6 % de la population,
    • Le nombre de veuves et veufs Ă©tait de 13,9 %.

    Économie

    Agriculture

    L'économie locale se caractérise par la culture et la production animale.

    Les AOC du territoire sont les beurres de Charente-Poitou, des Charentes et des Deux-SĂšvres.

    Selon la direction rĂ©gionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la ForĂȘt de Poitou-Charentes, il n'y a plus que 33 exploitations agricoles en 2010 contre 39 en 2000[35].

    Les surfaces agricoles utilisĂ©es ont diminuĂ© et sont passĂ©es de 3 539 hectares en 2000 Ă  3 346 hectares en 2010. 46 % sont destinĂ©es Ă  la culture des cĂ©rĂ©ales (blĂ© tendre essentiellement mais aussi orges et maĂŻs), 29 % pour les olĂ©agineux (colza pour les 3/4 et 1/4 pour le tournesol), 13 % pour le fourrage et 5 % reste en herbes. En 2010,un hectare (2 en 2000) est consacrĂ© Ă  la vigne[35].

    13 exploitations en 2010 (contre 12 en 2000) abritent un Ă©levage de bovins (784 tĂȘtes en 2010 contre 655 tĂȘtes en 2000). 3 exploitations en 2010 (contre 5 en 2000) abritent un Ă©levage de chĂšvres (976 tĂȘtes en 2010 contre 452 tĂȘtes en 2000). L'Ă©levage d'ovins a connu une baisse importante : 1 192 tĂȘtes en 2000 rĂ©partis sur 13 fermes contre 869 tĂȘtes en 2010 rĂ©partis sur 8 fermes[35]. Cette Ă©volution est conforme Ă  la tendance globale du dĂ©partement de la Vienne. En effet, le troupeau d’ovins, exclusivement destinĂ© Ă  la production de viande, a diminuĂ© de 43,7 % de 1990 Ă  2007[36]. L'Ă©levage de la volaille est peu importante : 189 tĂȘtes en 2010 contre 251 tĂȘtes en 2000 sur un nombre presque identique de fermes : 12 en 2010 contre 13 en 2000[35].

    Artisanat

    Sur la commune se trouve une entreprise de fabrication et de restauration d'orgues, "BĂ©thines les orgues".

    Activité

    Le taux d'activité était de 71,1 % en 2007 et 66,3 % en 1999.

    Le taux de chĂŽmage en 2007 Ă©tait de 7,8 % et, en 1999, il Ă©tait de 6,9 %.

    Les retraités et les pré-retraités représentaient 37,2 % de la population en 2007 et 31,9 % en 1999.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Une croix de 9,80 m datant de l'Ă©poque de la Restauration, avec les outils de la passion du Christ[37] travail rĂ©alisĂ© par le compagnonnage[38]. Le socle de cette croix, en pierre, date probablement du XVIIe car une croix existait, en effet, sur la place avant la RĂ©volution. Elle a fait place alors Ă  un tilleul : l'arbre de la libertĂ©. En 1822, l'abbĂ© Jean Poulet rĂ©tablit celle-ci en souvenir de la mission qu'il avait fait donner[39] - [40]. Elle fut bĂ©nie par M. Maury, curĂ© doyen de Saint-Savin. L'arbre ne disparut du cĂŽtĂ© de la croix qu'en 1947. Le bois de la croix a du ĂȘtre remplacĂ© plusieurs fois : dĂšs 1842 et la derniĂšre fois fut en 1958. La tempĂȘte de 1999 a arrachĂ© l'Ă©chelle et l'Ă©ponge
      La croix de BĂ©thines.
      . Depuis le XVIIe siÚcle, des croix de mission sont édifiées à l'occasion de missions populaires dans les villages et les bourgs. Les plantations de ces croix deviennent fréquentes à la fin du XIXe siÚcle et au début du XXe siÚcle, notamment à partir de 1905, en réaction à la laïcisation de la société.
    • L'Ă©glise Saint-Pierre-Ăšs-Liens, date de la premiĂšre moitiĂ© du Xe siĂšcle, Ă©poque des prĂȘtres Dodon et IsraĂ«l oĂč BĂ©tines est alors vicus. Elle aurait Ă©tĂ© fondĂ©e par saint Martial. En 1184, elle fait partie de l'abbaye de Saint-Savin-sur-Gartempe qui nomme le curĂ© de BĂ©thines. Elle est inscrite comme Monument Historique depuis 1937 pour son clocher octogonal en pierre[41], datant du XIIe siĂšcle[42]. À l'intĂ©rieur de l'Ă©glise se trouve une vierge Ă  l'enfant, don d'Elisabeth Bichier des Ages, fondatrice des Filles de La Croix[43].
    L'Ă©glise de BĂ©thines en avril 2012.

    Patrimoine naturel

    • Deux espaces naturels de la commune bĂ©nĂ©ficient de protections issues d'engagements internationaux relevant de la directive habitats-faune-flore. Ces espaces reprĂ©sentent 2 % de la surface communale et il s'agit de la vallĂ©e de l'Anglin et de celle du Salleron.
    • Le lieu-dit le Paradis est classĂ© comme zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[44] et couvre 1 % de la surface communale.

    Vallée du Salleron

    La vallĂ©e du Salleron est un site classĂ© zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[44]. Le site intĂšgre une grande partie du cours de la riviĂšre qui est un affluent de l’Anglin ainsi que ses affluents. Le Salleron est une petite riviĂšre d’eaux vives avec une forte dĂ©nivellation depuis ses sources jusqu’à la confluence avec l’Anglin. Ses eaux sont de bonne qualitĂ© et bien oxygĂ©nĂ©es. Son lit est riche en sĂ©diments grossiers (sables et graviers). Son bassin versant est Ă  dominante forestiĂšre et bocagĂšre et il est encore peu touchĂ© par l’intensification agricole.

    L’intĂ©rĂȘt biologique du site, qui justifie son classement et sa protection, rĂ©side dans la prĂ©sence importante de la Lamproie de Planer qui est un poisson menacĂ© de disparition dans toute l’Europe. La Lamproie de Planer exige des eaux de trĂšs bonne qualitĂ© et des sĂ©diments Ă  granulomĂ©trie moyenne Ă  grossiĂšre pour vivre et se reproduire.

    De nos jours, les principales menaces sur cet environnement fragile sont: un ralentissement anormal du courant qui modifierait le tri mĂ©canique des sĂ©diments, ou une pollution chimique (toxiques, mĂ©taux lourds) ou organique (eutrophisation par surcharge des eaux en nutriments provoquant une pullulation d’algues et une rĂ©duction de l’oxygĂšne dissous). La crĂ©ation d’étangs destinĂ©s Ă  la pĂȘche le long du cours du Salleron constitue un risque important du aux vidanges des Ă©tangs. Elles pourraient, en effet, transfĂ©rer des maladies aux lamproies, provoquer un rĂ©chauffement des eaux du Salleron et introduire des espĂšces piscicoles exotiques. De mĂȘme, la transformation des prairies naturelles du bassin versant en cultures cĂ©rĂ©aliĂšres intensives pourrait avoir d’importantes rĂ©percussions sur la balance trophique et sĂ©dimentaire des eaux (apport d’engrais et de produits phytosanitaires), voire, en cas d’irrigation, sur les dĂ©bits en pĂ©riode d’étiage.

    La prĂ©sence d’une petite population de Cistude d’Europe, une espĂšce de tortue, est un autre facteur important justifiant la protection du site. Cette tortue aquatique connaĂźt, en effet, un dĂ©clin alarmant dans toute l’Europe de l’Ouest. Elle est victime de la disparition des zones humides ou de leur fragmentation, de la dĂ©gradation de la qualitĂ© des eaux et de l’introduction d’espĂšces exotiques comme la Tortue de Floride, les Ă©crevisses amĂ©ricaines, ou le ragondin.

    Musée et site remarquable à proximité

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 29/09/2008.
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