BĂ©thines
Béthines est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
BĂ©thines | |||||
Ăglise Saint-Pierre de BĂ©thines | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Vienne | ||||
Arrondissement | Montmorillon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Vienne et Gartempe | ||||
Maire Mandat |
Yves Jeanneau 2020-2026 |
||||
Code postal | 86310 | ||||
Code commune | 86025 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Béthinois | ||||
Population municipale |
475 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 13 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 46° 32âČ 52âł nord, 0° 58âČ 36âł est | ||||
Altitude | Min. 83 m Max. 146 m |
||||
Superficie | 37,02 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Le Blanc (commune de la couronne) |
||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Montmorillon | ||||
LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Vienne
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
| |||||
Ses habitants sont appelés les Béthinois[1].
GĂ©ographie
Localisation
La commune se trouve à une altitude moyenne de 115 mÚtres. Béthines est entouré par les communes de Villemort, Haims et Concremiers. La grande ville la plus proche, Chùtellerault, est distante de 45 km.
Communes limitrophes
GĂ©ologie et relief
La région de Béthines présente un paysage de plaines vallonnées plus ou moins boisées et de vallées. Le terroir se compose[2] :
- de groies profondes, dans le cas prĂ©sent, qui sont des terres du Sud-Ouest de la France, argilo-calcaires, peu profondes - en gĂ©nĂ©ral de moins de 50 cm dâĂ©paisseur â et plus ou moins riches en cailloux. Elles sont fertiles et saines et donc, propices Ă la polyculture cĂ©rĂ©aliĂšre mais elles sâassĂšchent vite. Elles couvrent 54 % du territoire communal et se trouvent dans les plaines,
- de bornais (ce sont des sols brun clair sur limons, profonds et humides, Ă tendance siliceuse)(pour 22 %), d'argile Ă silex peu profonde (pour 18 %) et de terres fortes (pour 5 %) sur les plateaux du Seuil du Poitou.
Hydrographie
La commune est traversĂ©e par le Salleron sur une longueur de 9 km oĂč il y eut autrefois jusqu'Ă 7 moulins.
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[3]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[7] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[8] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Journet », sur la commune de Journet, mise en service en 1993[9] et qui se trouve Ă 9 km Ă vol d'oiseau[10] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,2 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 759,7 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[11]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et Ă 51 km[12], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,5 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[13] Ă 11,7 °C pour 1981-2010[14], puis Ă 12,2 °C pour 1991-2020[15].
Voies de communication et transports
Les gares les plus proches de BĂ©thines se trouvent Ă Montmorillon (16,44 km), Lathus-Saint-RĂ©my (23,32 km) et Ă Lussac-les-ChĂąteaux (25,27 km).
Urbanisme
Typologie
Béthines est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [16] - [17] - [18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Blanc, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19] - [20].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (81,7 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (81,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (63,3 %), forĂȘts (17,5 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (12,3 %), prairies (6,1 %), zones urbanisĂ©es (0,8 %)[21].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de BĂ©thines est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[22]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[23].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le Salleron. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1999, 2010 et 2016[24] - [22].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[25]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[26]. 99,9 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (79,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ĂLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 8] - [27].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2017, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[22].
Histoire
Béthines accueille favorablement les avancées de la Révolution française. Elle plante ainsi son arbre de la liberté, symbole de la Révolution[28].
En 1793, le nom de la commune est Bethines puis Berthine en 1801.
En 1943, le maire Adrien AndrĂ© est rĂ©voquĂ© par Vichy car il sâopposait Ă ce que le portrait du marĂ©chal PĂ©tain soit accrochĂ© dans la mairie[29].
Politique et administration
Intercommunalité
Béthines est rattachée à la communauté de communes du Montmorillonnais.
Béthines est dans le canton No 25 de Saint-Savin, dans la 3e circonscription du département Vienne.
Liste des maires
Instances judiciaires et administratives
La commune relĂšve du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la SĂ©curitĂ© sociale de la Vienne, de la cour dâassises de la Vienne.
Services publics
Les réformes successives de la Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[32].
En 2020, la commune comptait 475 habitants[Note 9], en diminution de 0,42 % par rapport Ă 2014 (Vienne : +1,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
En 2008, la densité de population de la commune était de 13 hab./km2, 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.
Les derniÚres statistiques démographiques pour la commune ont été fixées en 2009 et publiées en 2012. Il ressort que la mairie administre une population totale de 493 personnes. à cela il faut soustraire les résidences secondaires (12 personnes) pour constater que la population permanente sur le territoire de la commune est de 481.
La diminution de 5 % de la population de la commune de 1999 Ă 2006 sâintĂšgre dans une Ă©volution gĂ©nĂ©rale Ă lâensemble des communes rurales du dĂ©partement de la Vienne. Les zones rurales perdent de leurs habitants au profit dâune vaste rĂ©gion circonscrite autour des deux grandes mĂ©tropoles du dĂ©partement : Poitiers et ChĂątellerault, et plus particuliĂšrement au profit des cantons limitrophes de la prĂ©fecture.
La répartition par sexe de la population est, selon l'Insee, la suivante:
- en 1999 : 49,3 % d'hommes et 50,7 % de femmes.
- en 2007 : 49,4 % d'hommes et 50,6 % de femmes.
Selon l'Insee, en 2007 :
- Le nombre de célibataires était de : 33,7 % dans la population,
- Les couples mariés représentaient 47,8 % de la population,
- Les divorcés représentaient 4,6 % de la population,
- Le nombre de veuves et veufs Ă©tait de 13,9 %.
Ăconomie
Agriculture
L'économie locale se caractérise par la culture et la production animale.
Les AOC du territoire sont les beurres de Charente-Poitou, des Charentes et des Deux-SĂšvres.
Selon la direction rĂ©gionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la ForĂȘt de Poitou-Charentes, il n'y a plus que 33 exploitations agricoles en 2010 contre 39 en 2000[35].
Les surfaces agricoles utilisées ont diminué et sont passées de 3 539 hectares en 2000 à 3 346 hectares en 2010. 46 % sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi orges et maïs), 29 % pour les oléagineux (colza pour les 3/4 et 1/4 pour le tournesol), 13 % pour le fourrage et 5 % reste en herbes. En 2010,un hectare (2 en 2000) est consacré à la vigne[35].
13 exploitations en 2010 (contre 12 en 2000) abritent un Ă©levage de bovins (784 tĂȘtes en 2010 contre 655 tĂȘtes en 2000). 3 exploitations en 2010 (contre 5 en 2000) abritent un Ă©levage de chĂšvres (976 tĂȘtes en 2010 contre 452 tĂȘtes en 2000). L'Ă©levage d'ovins a connu une baisse importante : 1 192 tĂȘtes en 2000 rĂ©partis sur 13 fermes contre 869 tĂȘtes en 2010 rĂ©partis sur 8 fermes[35]. Cette Ă©volution est conforme Ă la tendance globale du dĂ©partement de la Vienne. En effet, le troupeau dâovins, exclusivement destinĂ© Ă la production de viande, a diminuĂ© de 43,7 % de 1990 Ă 2007[36]. L'Ă©levage de la volaille est peu importante : 189 tĂȘtes en 2010 contre 251 tĂȘtes en 2000 sur un nombre presque identique de fermes : 12 en 2010 contre 13 en 2000[35].
Artisanat
Sur la commune se trouve une entreprise de fabrication et de restauration d'orgues, "BĂ©thines les orgues".
Activité
Le taux d'activité était de 71,1 % en 2007 et 66,3 % en 1999.
Le taux de chĂŽmage en 2007 Ă©tait de 7,8 % et, en 1999, il Ă©tait de 6,9 %.
Les retraités et les pré-retraités représentaient 37,2 % de la population en 2007 et 31,9 % en 1999.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Une croix de 9,80 m datant de l'Ă©poque de la Restauration, avec les outils de la passion du Christ[37] travail rĂ©alisĂ© par le compagnonnage[38]. Le socle de cette croix, en pierre, date probablement du XVIIe car une croix existait, en effet, sur la place avant la RĂ©volution. Elle a fait place alors Ă un tilleul : l'arbre de la libertĂ©. En 1822, l'abbĂ© Jean Poulet rĂ©tablit celle-ci en souvenir de la mission qu'il avait fait donner[39] - [40]. Elle fut bĂ©nie par M. Maury, curĂ© doyen de Saint-Savin. L'arbre ne disparut du cĂŽtĂ© de la croix qu'en 1947. Le bois de la croix a du ĂȘtre remplacĂ© plusieurs fois : dĂšs 1842 et la derniĂšre fois fut en 1958. La tempĂȘte de 1999 a arrachĂ© l'Ă©chelle et l'Ă©ponge. Depuis le XVIIe siĂšcle, des croix de mission sont Ă©difiĂ©es Ă l'occasion de missions populaires dans les villages et les bourgs. Les plantations de ces croix deviennent frĂ©quentes Ă la fin du XIXe siĂšcle et au dĂ©but du XXe siĂšcle, notamment Ă partir de 1905, en rĂ©action Ă la laĂŻcisation de la sociĂ©tĂ©.La croix de BĂ©thines.
- L'Ă©glise Saint-Pierre-Ăšs-Liens, date de la premiĂšre moitiĂ© du Xe siĂšcle, Ă©poque des prĂȘtres Dodon et IsraĂ«l oĂč BĂ©tines est alors vicus. Elle aurait Ă©tĂ© fondĂ©e par saint Martial. En 1184, elle fait partie de l'abbaye de Saint-Savin-sur-Gartempe qui nomme le curĂ© de BĂ©thines. Elle est inscrite comme Monument Historique depuis 1937 pour son clocher octogonal en pierre[41], datant du XIIe siĂšcle[42]. Ă l'intĂ©rieur de l'Ă©glise se trouve une vierge Ă l'enfant, don d'Elisabeth Bichier des Ages, fondatrice des Filles de La Croix[43].
Patrimoine naturel
- Deux espaces naturels de la commune bénéficient de protections issues d'engagements internationaux relevant de la directive habitats-faune-flore. Ces espaces représentent 2 % de la surface communale et il s'agit de la vallée de l'Anglin et de celle du Salleron.
- Le lieu-dit le Paradis est classĂ© comme zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[44] et couvre 1 % de la surface communale.
Vallée du Salleron
La vallĂ©e du Salleron est un site classĂ© zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[44]. Le site intĂšgre une grande partie du cours de la riviĂšre qui est un affluent de lâAnglin ainsi que ses affluents. Le Salleron est une petite riviĂšre dâeaux vives avec une forte dĂ©nivellation depuis ses sources jusquâĂ la confluence avec lâAnglin. Ses eaux sont de bonne qualitĂ© et bien oxygĂ©nĂ©es. Son lit est riche en sĂ©diments grossiers (sables et graviers). Son bassin versant est Ă dominante forestiĂšre et bocagĂšre et il est encore peu touchĂ© par lâintensification agricole.
LâintĂ©rĂȘt biologique du site, qui justifie son classement et sa protection, rĂ©side dans la prĂ©sence importante de la Lamproie de Planer qui est un poisson menacĂ© de disparition dans toute lâEurope. La Lamproie de Planer exige des eaux de trĂšs bonne qualitĂ© et des sĂ©diments Ă granulomĂ©trie moyenne Ă grossiĂšre pour vivre et se reproduire.
De nos jours, les principales menaces sur cet environnement fragile sont: un ralentissement anormal du courant qui modifierait le tri mĂ©canique des sĂ©diments, ou une pollution chimique (toxiques, mĂ©taux lourds) ou organique (eutrophisation par surcharge des eaux en nutriments provoquant une pullulation dâalgues et une rĂ©duction de lâoxygĂšne dissous). La crĂ©ation dâĂ©tangs destinĂ©s Ă la pĂȘche le long du cours du Salleron constitue un risque important du aux vidanges des Ă©tangs. Elles pourraient, en effet, transfĂ©rer des maladies aux lamproies, provoquer un rĂ©chauffement des eaux du Salleron et introduire des espĂšces piscicoles exotiques. De mĂȘme, la transformation des prairies naturelles du bassin versant en cultures cĂ©rĂ©aliĂšres intensives pourrait avoir dâimportantes rĂ©percussions sur la balance trophique et sĂ©dimentaire des eaux (apport dâengrais et de produits phytosanitaires), voire, en cas dâirrigation, sur les dĂ©bits en pĂ©riode dâĂ©tiage.
La prĂ©sence dâune petite population de Cistude dâEurope, une espĂšce de tortue, est un autre facteur important justifiant la protection du site. Cette tortue aquatique connaĂźt, en effet, un dĂ©clin alarmant dans toute lâEurope de lâOuest. Elle est victime de la disparition des zones humides ou de leur fragmentation, de la dĂ©gradation de la qualitĂ© des eaux et de lâintroduction dâespĂšces exotiques comme la Tortue de Floride, les Ă©crevisses amĂ©ricaines, ou le ragondin.
Musée et site remarquable à proximité
- L'écomusée de la Brenne, spécialisé dans l'archéologie, les sciences de la nature, l'histoire, et la technique et l'industrie, se trouve à Blanc, à environ 12 km de Béthines.
- L'abbatiale de Saint-Savin-sur-Gartempe, classé au patrimoine mondial de l'Unesco, est un site remarquable[45].
Personnalités liées à la commune
- Adrien André, parlementaire.
- René Cassin, juriste, diplomate, homme politique et prix Nobel de la paix.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[6].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 29/09/2008.
- Chambre RĂ©gionale d'agriculture de Poitou-Charente - 2007
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Journet - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Béthines et Journet », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Journet - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Béthines et Biard », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Le Blanc », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- « Les risques prÚs de chez moi - commune de Béthines », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Ăvaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consultĂ© le )
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le )
- Robert Petit, Les Arbres de la libertĂ© Ă Poitiers et dans la Vienne, Poitiers : Ăditions CLEF 89/FĂ©dĂ©ration des Ćuvres laĂŻques, 1989, p. 195.
- Jean-Henri Calmon, Occupation, Résistance et Libération dans la Vienne en 30 questions, La CrÚche, Geste éditions, coll. « 30 questions », , 63 p. (ISBN 2-910919-98-6), p. 25.
- Site de la préfecture de la Vienne, consulté le 10 mai 2008
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne
- Agreste â Bulletin no 12 de mai 2013
- La croix de mission de BĂ©thines
- « villagesdefrance.free.fr/dept/⊠»(Archive.org ⹠Wikiwix ⹠Archive.is ⹠Google ⹠Que faire ?).
- (en) « Carte de France », sur Bakchich -, (consulté le ).
- (en) « HugeDomains », sur HugeDomains (consulté le ).
- « Eglise Saint-Pierre-Ús-Liens », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- « Mairie de Béthines et sa commune (86310) », sur Annuaire-Mairie (consulté le ).
- (en) « HugeDomains », sur HugeDomains (consulté le ).
- Secrétariat scientifique de l'inventaire des ZNIEFF, DREAL Poitou-Charentes, 2011
- « Activités », sur www.tourisme-vienne.com (consulté le ).