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André-Daniel Laffon de Ladebat

André-Daniel Laffon de Ladebat, dit Laffon-Ladébat, né le à Bordeaux et mort le à Paris, est un financier, homme politique, abolitionniste et philanthrope français.

André-Daniel Laffon de Ladebat

Seigneur d'Arlac

Illustration.
André-Daniel Laffon de Ladebat par Suzanne Caron, 1763
Fonctions
Président du Conseil des Anciens
1er fructidor – 18 fructidor an V
Prédécesseur Pierre Samuel Dupont de Nemours
Successeur Jean-Antoine Marbot
Député de la Gironde au Conseil des Anciens
25 vendémiaire an IV – 1er fructidor an V
Coalition Républicains modérés
Président de l'Assemblée législative
–
Prédécesseur Jean-Baptiste Annibal Aubert du Bayet
Successeur Jean-François Merlet
Député de la Gironde à l'Assemblée nationale législative
– 20 septembre 1792
Groupe politique Feuillants
Coalition Modérés
Député de la sénéchaussée de Bordeaux aux États généraux de 1789
–
Groupe politique Noblesse
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Bordeaux (Guyenne)
Date de décès
Lieu de décès Paris (Seine)
Nationalité française
Père Jacques-Alexandre Laffon de Ladebat,
Diplômé de Université de Franeker
Profession Armateur, financier
Religion Protestant

André-Daniel Laffon de Ladebat André-Daniel Laffon de Ladebat
____________________________________

Biographie

Fils du riche banquier et armateur négrier bordelais Jacques-Alexandre Laffon de Ladebat, il revient en France en 1763, à la fin de ses études dans les Provinces-Unies à l'université de Franeker et après un séjour en Angleterre[1].

Le moulin de Noès, dernier vestige de la ferme expérimentale de Pessac.

Après s’être initié aux affaires d’armement naval de son père, il se consacre avec sa femme née Julie de Bacalan, principalement à la création et au développement d’une ferme expérimentale à Pessac pour le défrichement et la mise en culture des landes de Bordeaux[2]. Parallèlement, il participe activement aux travaux du musée de Bordeaux, de l’Académie royale des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Bordeaux, ainsi que de l'Académie de peinture, de sculpture et d'architecture civile et navale de Bordeaux qu'il va présider ; il est également correspondant régnicole à Bordeaux de la Société royale d'agriculture de Paris.

Il se distingue par plusieurs communications sur les finances et l’économie politique. En particulier, le , il est remarquĂ© par son cĂ©lèbre Discours sur la nĂ©cessitĂ© et les moyens de dĂ©truire l'esclavage dans les colonies[3] Ă  l’AcadĂ©mie Royale des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Bordeaux, oĂą il se prĂ©sente comme « le fils d'un marchand de nègres »[4],  qui sera publiĂ© et lu quelques annĂ©es plus tard en sĂ©ance Ă  l'AssemblĂ©e lĂ©gislative et sera exploitĂ© par la SociĂ©tĂ© des amis des Noirs Ă  laquelle il sera associĂ© [5]. Cette position est d'autant plus remarquable que son père Ă©tait le deuxième plus grand armateur nĂ©grier du port de Bordeaux[6].

Engagement politique

Jusqu'en 1789 André-Daniel Laffon de Ladebat s'occupe de la création et de la gestion d'une ferme expérimentale à Pessac, tout en participant à différentes académies bordelaises. En , il est désigné par le Tiers état, bien que noble, aux États généraux ; comme il refuse de se démettre pour représenter la noblesse de son département, son élection est invalidée[7]. Malgré cela, en tant que « Commissaire-député par les citoyens de la Guyenne », le il dédie à l'Assemblée Nationale son Discours sur la nécessité et les moyens de détruire l'esclavage dans les colonies et soumet son projet de Déclaration des droits de l'homme, en 58 articles, précédé d'un avertissement dans lequel il déclare : « J'ai essayé de tracer ces principes sacrés d'après ma conscience seule ».

Il retourne à Bordeaux après les journées des 5 et 6 octobre 1789. Membre du directoire exécutif de la Gironde en 1790, il est élu député de ce département à l’Assemblée législative où il rejoint le parti modéré des Feuillants ; il préside le Comité des finances et prend la présidence de l’Assemblée en . Lors de la Journée du 10 août 1792 où le peuple de Paris prend d’assaut le palais des Tuileries où se trouve Louis XVI, il prend la défense du roi et de sa famille, ce qui lui vaut d’être arrêté et emprisonné aux Carmes en décembre suivant[8].

Relâché dès le début de la Convention, il est de nouveau emprisonné sous la Terreur ; il échappe de justesse au tribunal révolutionnaire car on a besoin de son crédit pour assurer le financement des subsistances. Nommé administrateur de la Caisse d'escompte du commerce, ancêtre de la Banque de France, il est associé puis liquidateur de la Banque territoriale.

Président du Conseil des Anciens du Directoire

Élu député au Conseil des Anciens par les assemblées électorales de Paris et de Bordeaux, il siège avec les républicains modérés qui, avec les monarchistes constitutionnels et les royalistes vont bientôt constituer la majorité des deux assemblées opposées aux Directeurs. Un personnage comme lui représente un réel danger pour les hommes en place « compromis, ou corrompus ou pourris » selon Carnot, et ayant de gros besoins financiers. Son honnêteté personnelle, son côté rigoriste et austère protestant en faisaient ainsi un sérieux rival pour les hommes du Directoire. Homme honorable au sens où il n’a pas accumulé de fortune, où il n’a pas choisi la politique pour faire carrière ou s’enrichir, connu de surcroît comme bon père de famille et bon mari et menant une vie fort discrète, il dénonce sans trêve avec Boissy d’Anglas, autre protestant, la licence et la gabegie financière. Il préside cette assemblée du au .

DĂ©portation politique en Guyane

La maladie et la mort d'un déporté de fructidor à Sinnamary en 1798.

Président du Conseil des Anciens au moment du coup d'État du 18 fructidor an V () organisé par trois des Directeurs (Barras, La Réveillière et Rewbell), il est emprisonné à la prison du Temple avec quinze autres députés modérés ou royalistes (dont le général Pichegru). Il est déporté sans jugement à la Guyane. Le voyage par terre de Paris à Rochefort en cages de fer, puis par mer vers Cayenne dans les cales de la corvette la Vaillante, dans des conditions particulièrement inhumaines, dure plus de deux mois. Il est ensuite parqué sur cette terre lointaine à la réputation funeste gérée par Étienne Burnel. L'adjoint de celui-ci, Malenfant, l'inquiète. Il le soupçonne de fomenter des intrigues qui nuisent à la sécurité. André-Daniel Laffon de Ladebat reste plus de deux ans dans les marais insalubres et les savanes désertes et inhospitalières de Sinnamary, dont un déporté sur deux n'est jamais revenu[9]. Il échappe de justesse à la mort, comme son ami François Barbé-Marbois, futur ministre.

Retour en France

Il revient en France en , gracié par le Premier Consul. Dès son retour, il est sollicité par plusieurs départements pour les représenter au Sénat, mais il reste suspect au Premier Consul qui lui reproche d’avoir dénoncé ses exactions en Italie et demandé peu de temps avant Fructidor sa destitution. Il raye son nom de toutes les listes. Laffon de Ladebat est donc le seul des déportés de Fructidor à devoir s’éloigner de la politique pour revenir au commerce et à la vie privée tout en s’engageant dans d’autres formes d’utilité sociale.

« Dans la monarchie arbitraire, l’anarchie jacobine, la confusion directoriale et le despotisme militaire je n’ai vu que le mépris du peuple » écrit-il pour expliquer son abstention désormais de tout engagement politique. Tout en prenant la direction de la Banque territoriale ainsi que la responsabilité de la liquidation définitive de la Caisse d’escompte qui lui sont confiées pour sa compétence financière reconnue, il s’efforce de remédier aux dommages que la déportation a causé à ses affaires. Il lui faut récupérer les restes de ses biens dispersés ou confisqués et, notamment, obtenir des dédommagements pour la réquisition aux Indes de l’un des vaisseaux de l’armement familial, Le Sartine.

Pendant la Restauration il ne rencontre pas davantage la faveur des Bourbons, que d’ailleurs il ne recherche pas.

Activités philanthropiques

Il contribue alors à la création et au développement de Caisses d’épargne puis d’institutions philanthropiques. Administrateur de l’Institution des jeunes aveugles (Valentin Haüy) et de l'Institution des sourds-muets (abbés de L'Epée et Sicard), il s'implique dans les recherches sur les moyens de communication pour ces handicaps. En 1825, on le retrouve président de la Société protestante de prévoyance et de secours mutuels et, en tant que membre de la Société de la morale chrétienne il se trouve en 1821 au nombre des fondateurs avec Auguste de Staël et Charles de Rémusat du « Comité pour l’abolition de la traite des noirs et de l’esclavage ».

La même année, après un séjour en Angleterre où il étudie les nouveaux systèmes d’organisation industrielle et communautaires mis en place par Robert Owen à New Lanark, il traduit en français et préface un ouvrage de Henry Grey Macnab qui relate et analyse ces expériences pionnières destinées au « Soulagement et l’emploi le plus utile des classes ouvrières et des pauvres, et pour l’éducation de leurs enfants » Enfin peu de temps avant sa mort, survenue le il rassemble les notes qu’il a prises au cours de sa déportation à Sinnamary (Journal de déportation en Guyane (publié à titre posthume en 1912) et État de la Guyane française et observations sur cette colonie (jamais publié, resté à l'état de manuscrit).

Mort à l'âge de près de quatre-vingt-trois ans, André-Daniel Laffon de Ladebat a son éloge funèbre rédigé par Guizot au Père-Lachaise où il repose à côté de son épouse et de certains de ses enfants (division 39)[10]. La ville de Bordeaux offrit à sa famille une médaille portant sur la face son profil et au revers l'inscription : « Au Député honoré deux fois des suffrages de ses concitoyens, qui défendit avec courage les lois et les libertés, proscrit le 18 fructidor an V, homme de bien qui consacra sa vie à l'utilité publique, aux progrès de la religion, de la morale et des lumières »[11].

Publications

Armes de la famille Laffon de Ladebat.
Portrait dérivé de l'œuvre de Suzanne Caron

États généraux de 1789

  • Discours adressĂ© par M. de Ladebat Ă  MM. de l'ordre de la noblesse de la sĂ©nĂ©chaussĂ©e de Guyenne ().
  • MĂ©moire qu'a l'honneur de prĂ©senter Ă  l'AssemblĂ©e Nationale la Noblesse de Guyenne qui a protestĂ© le contre les pouvoirs impĂ©ratifs
  • DĂ©claration des Droits de l'Homme ()
  • Observations soumises Ă  la discussion publique sur les Ă©lections

1791

  • Discours et projet de dĂ©cret, sur les caisses patriotiques ou d'Ă©change (SĂ©ance du )
  • Rapport fait au Directoire du dĂ©partement de la Gironde sur les contributions dĂ©crĂ©tĂ©es par l'AssemblĂ©e nationale pour l'annĂ©e 1791
  • Opinion et projet de dĂ©cret sur les Ă©migrants
  • Rapport fait Ă  l'AssemblĂ©e Nationale, sur le travail du ComitĂ© des dĂ©penses publiques
  • Opinion de M. Laffon-Ladebat sur l'Ă©mission d'assignats au-dessous de cinq livres (SĂ©ance du )
  • Projet de dĂ©cret pour l'achèvement du PanthĂ©on français, prĂ©sentĂ© Ă  l'AssemblĂ©e nationale, au nom du comitĂ© de l'ordinaire des finances (SĂ©ance du )

1792

  • Du Mode d'Ă©lections le plus convenable Ă  un peuple libre
  • Rapport du ComitĂ© de l'ordinaire des finances, sur une motion faite relativement aux payeurs-gĂ©nĂ©raux des dĂ©partements, et sur quelques pĂ©titions relatives Ă  leurs cautionnements, Ă  ceux des receveurs des districts, et aux traitements de ces receveurs (ComitĂ© de l'ordinaire des finances, sĂ©ance du )
  • Rapport et projet de dĂ©cret sur des souscriptions faites par le Roi, pour des entreprises littĂ©raires (ComitĂ© de l'ordinaire des finances, sĂ©ance du )
  • Rapport sur l'Ă©tat gĂ©nĂ©ral des dĂ©penses et des moyens pour l'annĂ©e 1792, prĂ©sentĂ©, au nom du comitĂ© des finances (ComitĂ© de l'ordinaire des finances, sĂ©ance du )
  • Rapport sur les moyens d'encourager les manufactures de poudres et salpĂŞtres de France (ComitĂ© de l'ordinaire des finances, sĂ©ance du )
  • Opinion sur le remboursement de la dette publique (ComitĂ© de l'ordinaire des finances, sĂ©ance du )
  • Rapport sur le service des Ă©tapes et convois militaires (ComitĂ© de l'ordinaire des finances, sĂ©ance du )
  • Rapport fait par Laffon-Ladebat sur la distribution de la monnaie de cuivre et de mĂ©tal de cloche, entre le trĂ©sor public et les dĂ©partements (ComitĂ© de l'ordinaire des finances, sĂ©ance du )
  • Opinions de Laffon-Ladebat sur le projet de dĂ©clarer que la patrie est en danger, et sur la suspension du maire et du procureur de la commune de Paris (SĂ©ance du )
  • Rapport sur divers marchĂ©s passĂ©s pour l'approvisionnement des places de Hunningue, Fort-Louis & Neuf-Brisach

1796

  • Second rapport fait au Conseil des Anciens par Laffon-Ladebat, au nom de la commission formĂ©e le 6 frimaire an IV
  • Deuxième rapport sur la contribution foncière fait par Laffon-Ladebat, au nom de la commission nommĂ©e pour l'examen des rĂ©solutions des 1er florĂ©al et 4 prairial
  • Rapport fait au Conseil des Anciens, au nom de la commission nommĂ©e pour l'examen de la rĂ©solution du Conseil des Cinq-Cents relative aux retraites des lettres de change tirĂ©es de France sur l'Ă©tranger (SĂ©ance du 29 nivĂ´se an IV)
  • Rapport fait au Conseil des Anciens par Laffon-Ladebat au nom de la commission nommĂ©e pour l'examen de la rĂ©solution du Conseil des Cinq-Cents, du 18 pluviĂ´se relative Ă  la contribution foncière (SĂ©ance du 10 ventĂ´se an IV)
  • Opinion de Laffon-Ladebat sur la rĂ©solution du Conseil des Cinq-Cents, relative au paiement du dernier quart du prix des biens nationaux vendus ou soumissionnĂ©s dans les formes dĂ©crĂ©tĂ©es par la loi du 28 ventĂ´se (SĂ©ance du 12 thermidor an IV)
  • Rapport fait par Laffon-Ladebat, au nom de la commission nommĂ©e pour l'examen d'une rĂ©solution relative aux eaux-de-vie de genièvre, tabacs fabriquĂ©s, marchandises de verres et sels qui se trouvent dans les entrepĂ´ts de la Belgique (SĂ©ance du 1er florĂ©al an IV)
  • Rapport fait au Conseil des anciens au nom de la commission nommĂ©e pour l'examen de la rĂ©solution du Conseil des Cinq-Cents relative aux retraites des lettres de change tirĂ©es de France sur l'Ă©tranger (SĂ©ance du 29 nivĂ´se an IV)
  • Rapport fait par Laffon-Ladebat, au nom de la commission nommĂ©e par le Conseil dans sa sĂ©ance du 14 fructidor pour l'examen d'une rĂ©solution du Conseil des Cinq-Cents du 13 fructidor relative aux fonds Ă  mettre Ă  la disposition du ministre de la marine (SĂ©ance du 16 fructidor an IV)
  • Rapport fait par Laffon-Ladebat, au nom de la commission chargĂ©e d'examiner le message du Directoire exĂ©cutif sur la situation des finances de la RĂ©publique, adressĂ© au Conseil, en exĂ©cution de l'article 160 de l'acte constitutionnel (SĂ©ance du 27 vendĂ©miaire an V)
  • Opinion de Laffon-Ladebat membre de la commission nommĂ©e pour l'examen de la rĂ©solution du Conseil des Cinq-Cents, relative aux marchandises anglaises (SĂ©ance du 10 brumaire an V)
  • Opinion de Laffon-Ladebat sur les monnaies (SĂ©ance du 15 frimaire an V)

1797

  • Opinion de Laffon-Ladebat sur les obligations entre particuliers (SĂ©ance du 28 nivĂ´se an V)
  • Opinion de Laffon-Ladebat sur la rĂ©solution du Conseil des Cinq-Cents, relative Ă  la dĂ©claration exigĂ©e des Ă©lecteurs pour l'an V (SĂ©ance du 30 ventĂ´se an V)
  • Rapport fait par Laffon-Ladebat, au nom de la commission chargĂ©e de l'examen de la rĂ©solution du 13 germinal, relative aux dĂ©penses des bureaux des Ă©tablissements publics (SĂ©ance du 19 germinal an V)

Sources bibliographiques

  • Philippe de Ladebat, Seuls les morts ne reviennent jamais : les pionniers de la guillotine sèche en Guyane française sous le Directoire, Nantes, Éditions AmalthĂ©e, 2008
  • Philippe Laffon de Ladebat, La guillotine sèche du Directoire : les premières dĂ©portations politiques en Guyane française 1797-1798, Paris, Edilivre Editions, 2013.
  • « AndrĂ©-Daniel Laffon de Ladebat », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [dĂ©tail de l’édition]
  • AndrĂ©-Daniel Laffon de Ladebat, Journal de dĂ©portation et discours politiques, Paris, EDILIVRE, 2009.
  • MĂ©moire sur l'expĂ©dition du vaisseau particulier le Sartine, sur les causes de la ruine de cette expĂ©dition, les Ă©vĂ©nements que cette ruine a entraĂ®nĂ©s, et sur les actions qui en rĂ©sultent, pour le sieur Laffon de Ladebat, Ecuyer, NĂ©gociant Ă  Bordeaux, Armateur de ce vaisseau, (lire en ligne sur Gallica).
  • « Fiche d'AndrĂ©-Daniel », sur Base de donnĂ©es des dĂ©putĂ©s français depuis 1789.
  • Marc Renneville, « Les bagnes coloniaux : de l’utopie au risque du non-lieu », Criminocorpus,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  •  Tugdual de Langlais, Marie-Étienne Peltier, Capitaine corsaire de la RĂ©publique, Éd. Coiffard, 2017, 240 p. (ISBN 978-2-91933-947-1).
  •  Paul Marais, « Documents inĂ©dits sur la RĂ©volution dans le dĂ©partement de la Gironde : les frères Faucher, Laffon de LadĂ©bat et leur correspondance », Revue historique, vol. 43, no 2,‎ , p. 317-342 (ISSN 0035-3264, lire en ligne, consultĂ© le ).

Liens externes

Notes et références

  1. « 1 - Les jeunes années - André-Daniel Laffon de Ladebat », sur sites.google.com (consulté le )
  2. Service Tourisme de la Ville de Pessac, « Le Moulin de Noès et la ferme expérimentale » (consulté le )
  3. André-Daniel Laffon de Ladebat, Discours sur la nécessité et les moyens de détruire l'esclavage dans les colonies : lu à la séance publique de l'Académie royale des sciences, belles lettres et arts de Bordeaux, le 25 août 1788, M. Racli (Bordeaux), , 43 p. (lire en ligne).
  4. Jean-François Boulagnon, « Le jour où le fils d'un négrier bordelais a dénoncé l'esclavage », sur Rue89 Bordeaux, (consulté le )
  5. Pour lire le texte du discours d'André-Daniel Laffon de Ladebat.
  6. Eric Saugera, Bordeaux port négrier : chronologie, économie, idéologie, XVIIe-XIXe siècles, Paris, KARTHALA, 2002 (1ère édition 1995), 382 p. (ISBN 978-2-86537-584-4)
  7. « Etats Généraux de 1789 : péripéties bordelaises - www.histoire-genealogie.com », sur www.histoire-genealogie.com (consulté le )
  8. « André, Daniel Laffon de Ladébat - Base de données des députés français depuis 1789 - Assemblée nationale », sur www2.assemblee-nationale.fr (consulté le )
  9. Louis-José Barbançon, « Aux origines de la guillotine sèche : la déportation dans les Assemblées révolutionnaires », Criminocorpus,‎ (lire en ligne)
  10. Tombeau de André-Daniel Laffon de Ladebat au cimetière du Père-Lachaise
  11. Site web sur Laffon de Ladebat
  12. Als33120, Français : Discours sur la nécessité et les moyens de détruire l'esclavage, 1788 : Tapuscrit de ce long mémoire d'un financier philanthrope français déporté en Guyane. En deux parties : un vibrant discours (4600 mots) et un implacable réquisitoire comptable., (lire en ligne)
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