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Alain de Maricourt

Alain Dumesnil de Maricourt[1], né le à Paris et mort le à Perrigny-lès-Dijon[2], était un général de corps aérien, ancien élève de Saint-Cyr, aviateur, qui a participé aux opérations de la Seconde Guerre mondiale, de la guerre d'Indochine et de la guerre d'Algérie. Également officier d'état-major, notamment dans les forces aériennes tactiques, il a aussi contribué à la reconstruction, après-guerre, de l'École de l'air (à Salon-de-Provence) et est à l'origine des commandos de l'air.

Alain de Maricourt
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Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
René Arthur Marie Allain Dumesnil de Maricourt
Nationalité
Formation
Activité

Biographie

Sa formation et ses premières affectations

René Arthur Marie Alain Dumesnil de Maricourt nait le à Paris dans une famille de vieille noblesse[3] - [4]. Il est le neveu de l'écrivain André Fernand Marie de Maricourt. Après une préparation au collège Stanislas de Paris (la « corniche Stan »), il entre en à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr (114e promotion « Maréchal Galliéni »)[5] - [6]. À sa sortie en 1929, il choisit la voie de l'aviation (alors encore dépendante de l'Armée de terre), passe par l’École militaire et d’application de l'aéronautique de Versailles et suit un stage de pilotage à Avord. De à , il est affecté au 31e régiment d’aviation d’observation basé à Tours, d'abord à la 12e puis à la 11e escadrille[7]. Volontaire pour les opérations extérieures, il rejoint le 37e régiment d’aviation au Maroc (au sein de l'escadrille « Bou Denib »). Il participe alors aux missions dans le sud du pays, notamment lors de la prise de Tindouf (1934), et accomplit des liaisons sahariennes en AOF au départ d’Agadir. En 1936, revenu en France, il commande une escadrille de la 54e escadre de reconnaissance. Puis, il devient navigateur en chef de la « Croisière Impériale » du lieutenant Louël, voguant à travers Tunisie, Soudan, Guinée, Mauritanie et Maroc sur un Bloch 120. Toujours en Afrique, il commande en 1938 la 3e escadrille de Gao[8]. À la veille du conflit, face à la présence italienne en Libye, le général Bührer, chef d'état-major général des colonies, installe une base à Dirkou, au Kaouar (Niger) ; le capitaine de Maricourt est chargé d'y aligner ses vieux appareils (Potez 25 et Potez 29)[9].

Pendant la Seconde Guerre mondiale

En 1940, lors de la campagne de France, il ne peut donc participer aux opĂ©rations en mĂ©tropole en raison de la menace italienne sur les colonies françaises d’Afrique. De sa propre initiative, le , il entreprend une mission aĂ©rienne sur le sud libyen. Il effectue un raid sur les postes italiens de TedjĂ©rĂ© et de Gatroun (ou Al Qatrun), près de Mourzouk, dans le Zeila libyen[10] ; cela lui vaut une sanction de quinze jours d’arrĂŞts de rigueur. Le , lors de l'inspection du gĂ©nĂ©ral Gama, nouveau commandant des forces aĂ©riennes d'AOF, Maricourt lui avoue que : « son personnel ne peut accepter la dĂ©faite et demande Ă  combattre, par consĂ©quent Ă  rallier toute formation militaire qui n'accepte pas l'armistice Â». Le gĂ©nĂ©ral est dĂ©sagrĂ©ablement surpris par cette rĂ©vĂ©lation : il ne s'y attendait pas[11]. Plus tard, affirmant imprudemment vouloir rejoindre le NigĂ©ria britannique pour poursuivre la lutte, il est mutĂ© au SĂ©nĂ©gal[12] et reste donc encore un temps, malgrĂ© ses premières vellĂ©itĂ©s, au service de l'ArmĂ©e de Vichy. En 1942, il rejoint Ă  nouveau la mĂ©tropole et s’y marie. Puis, de retour en Afrique du Nord (A.F.N.), il est nommĂ© commandant en second du groupe de bombardement (GB) de Blida. RappelĂ© Ă  Thiès, au SĂ©nĂ©gal, il prend la tĂŞte du groupe GB II/62. Après le dĂ©barquement alliĂ© de novembre 1942, il reçoit Ă  Meknès le commandement du groupe de chasse GG I/32 et part s’entraĂ®ner avec ses pilotes sur avions amĂ©ricains Ă  Telergma. Fin 1943 et dĂ©but 1944, il participe, depuis une base de Sardaigne, Ă  la campagne d’Italie avant d’appuyer le dĂ©barquement de Provence (). Lieutenant-colonel, il devient ensuite commandant de la 31e escadre de bombardement opĂ©rant sur B26 Marauder. Ses missions l’amènent Ă  opĂ©rer sur le sol allemand. Ă€ la fin de la guerre, il travaille Ă  l’État-major du Corps Tactique AĂ©rien (CATac) de Lahr.

Sa carrière d'officier dans l'après-guerre (1946-1962)

En , le colonel de Maricourt est chargĂ© de rĂ©tablir l’École de l'air. Il y forme les promotions 1944, 1945, 1946 et en partie 1947. Plus tard, il a Ă©tĂ© dit que Maricourt y a transposĂ©, en les adaptant, les traditions saint-cyriennes dont il Ă©tait imprĂ©gnĂ©. De 1948 Ă  1950, il est chef d’état-major de la 3e RĂ©gion aĂ©rienne Ă  Bordeaux. Pendant la guerre d’Indochine, il est commandant en second de l’Air, puis chef du Groupement aĂ©rien tactique Nord (GATac Nord) basĂ© Ă  HanoĂŻ. Ă€ ce poste, il propose d'utiliser des Ju 52, par groupements de seize, pour bombarder les zones ennemies (le GATac souhaitait des « tapis de bombes » Ă  l'instar des bombardements stratĂ©giques de la dernière guerre) : les contingences et l'inadaptation du matĂ©riel font Ă©chouer le projet[13]. Les relations de cet aviateur au fort caractère n'y sont pas toujours excellentes avec l'ArmĂ©e de terre[14]. Lors de l'Ă©vacuation de That KhĂ©, après la bataille de la RC 4 (), il songe Ă  remplacer les « convoyeuses de l'air » par des mĂ©decins-officiers. Il s'oppose Ă  ValĂ©rie de la Renaudie qui dĂ©fend les avantages de ses consĹ“urs : c'est elle qui a le dernier mot[15]. De mĂŞme, en tolĂ©rant les survols frontaliers de la Chine, il attire des protestations diplomatiques[16]. Abattu lors d'un vol par le ViĂŞt Minh, il parvient Ă  rejoindre le camp français[17]. De retour en mĂ©tropole en 1951, il dirige pour la seconde fois l’École de l'air de Salon-de-Provence jusqu’en 1953[18]. En 1954, il monte Ă  l’État-major de Paris et devient inspecteur du transport et de l’outre-mer[19]. Il est nommĂ© gĂ©nĂ©ral (de brigade aĂ©rienne) le 1er avril de la mĂŞme annĂ©e, ce que, avec son humour habituel, il apprĂ©cie grandement. En , il retourne en AlgĂ©rie française oĂą il dirige le GATac (groupement aĂ©rien tactique) de Constantine. De Ă  , il est commandant de l’Air en AlgĂ©rie, avec près de 50 000 hommes sous ses ordres. Il est alors Ă  l'origine de la crĂ©ation, en , des commandos parachutistes de l'air ; ceux-ci sont regroupĂ©s dans le GCPA 541 du lieutenant-colonel Coulet. C'est aussi sous son commandement qu'est effectuĂ©, le , le dĂ©tournement de l'avion civil marocain menant en Égypte la dĂ©lĂ©gation des principaux dirigeants du FLN qui seront ainsi arrĂŞtĂ©s (Khider, Lacheraf, AĂŻt Ahmed, Boudiaf et Ben Bella). Promu gĂ©nĂ©ral de division aĂ©rienne le , il reçoit le commandement de la 1re RĂ©gion aĂ©rienne Ă  Dijon. Puis, il dirige la DĂ©fense aĂ©rienne du territoire, reçoit une quatrième Ă©toile () et devient major gĂ©nĂ©ral de l’ArmĂ©e de l’air[20]. Son dernier poste est celui de commandant des forces aĂ©riennes tactiques (FATac) en . Le , minĂ© par le drame algĂ©rien, il est admis par anticipation et sur sa demande Ă  faire valoir ses droits Ă  la retraite[21].

La retraite

Il se retire dans sa propriĂ©tĂ© de Perrigny-lès-Dijon, près de la capitale bourguignonne, et surtout proche de la base aĂ©rienne 102 « Guynemer » de Longvic, tout en continuant Ă  s’intĂ©resser au domaine aĂ©rien militaire. C’est qu’il se prĂ©sentait lui-mĂŞme comme « connaisseur en rencontres internationales (Maroc, Grande-Bretagne, Italie, Allemagne, Viet-Minh, FLN), totalisant 150 heures de chameau » (mais aussi plus de 7 000 heures de vol). Ă€ la fin de sa vie, il milite opiniâtrement et souvent très efficacement auprès des anciens de l'ArmĂ©e de l'air comme des civils en faveur de l'Association de Soutien Ă  l'ArmĂ©e Française (ASAF). Atteint par des soucis de santĂ© aux jambes[22], il s’éteint le Ă  l’âge de 89 ans. L’ArmĂ©e de l’air lui rĂ©serve des obsèques solennelles sur la base aĂ©rienne de Dijon-Longvic ()[23].

Alain Dumesnil de Maricourt était général de corps aérien, grand officier de la Légion d'honneur, grand-croix de l'ordre national du Mérite et avait reçu dix citations. Marié, il était père de sept enfants. Le général de Maricourt a été choisi comme parrain des promotions 1999 de l'École de l'air et de l'École militaire de l'air : elles portent son nom.

Maricourt et les commandos parachutistes de l'air

Le problème d'une Armée de l'air face à une insurrection terrestre

Dès , le commandement de l'ArmĂ©e française a pris la dĂ©cision de quadriller le terrain algĂ©rien avec ses troupes afin de protĂ©ger biens et personnes. L'ArmĂ©e de l'air participe Ă  cet effort qui nĂ©cessite maintien des appelĂ©s et rappel des disponibles. Le gĂ©nĂ©ral de Maricourt, qui commande le GATac (groupement aĂ©rien tactique) de Constantine en , estime que son arme doit pleinement prendre part au conflit, mĂŞme en l'absence de bataille aĂ©rienne. RestĂ© proche de ses anciens camarades saint-cyriens de l'ArmĂ©e de terre, il regrette l'incomprĂ©hension rĂ©ciproque des deux univers. S'il refuse que les aviateurs ne soient que des auxiliaires au service des troupes sur le terrain, il ne peut pourtant accepter de laisser ces derniers seuls au combat. Il rĂ©sume cette opinion par une de ses cĂ©lèbres formules lapidaires : « Jamais Ă  la botte, toujours botte Ă  botte Â»[24]. Par ailleurs, selon lui, l'ArmĂ©e de l'air doit aussi prouver sa capacitĂ© Ă  intĂ©grer les formes nouvelles de la guerre. Comme tout ancien d'Indochine, il a dĂ©jĂ  pressenti les modalitĂ©s de la guerre subversive. Lorsqu'il Ă©tait Ă  HanoĂŻ, il avait ainsi encouragĂ© la crĂ©ation de la BRCS, ou brigade de renseignement et de contre-sabotage, ayant pour mission l'arrestation des rĂ´deurs potentiellement dangereux que l'on rencontrait aux abords des terrains d'aviation ; il reconstituera cette brigade en AlgĂ©rie (1956)[25].

Mais il envisage surtout de nouvelles formes d'actions pour des aviateurs qui, le rappelle-il dans ses « MĂ©moires »[26], Ă©taient Ă  l'origine du corps des parachutistes (rĂ´le du capitaine Geille vers 1936-1937) avant que celui-ci ne dĂ©pende de l'ArmĂ©e de terre (depuis 1945). Devenu commandant de l’Air en AlgĂ©rie en [27], avec 50 000 hommes sous ses ordres, il doit assurer une mission de surveillance du territoire. Pour cela, il reçoit 6 demi-brigades de fusiliers de l'air (DBFA)[28] : il en est très déçu, leur formation et leur volontarisme ne sont pas Ă  la hauteur de ses exigences. Il dira : « la mĂ©diocritĂ© de nos fusiliers rappelĂ©s me peine et m'irrite » et parlera de « l'inexpĂ©rience de nos garçons qui se tuent en jeep ou se descendent en manipulant maladroitement leur mitraillette. » D'ailleurs, quand la bataille d'Alger commence en , ses DBFA sont dĂ©passĂ©s par les Ă©vènements, puis remplacĂ©s par les parachutistes de Massu. Pour l'instant, seuls les fusiliers-marins, plus professionnels et avec un encadrement remarquable des sous-officiers, l'inspirent.

Maricourt, du projet à la création des commandos parachutistes de l'air

Le général de Maricourt envisage donc la constitution d'un nouveau corps, plus professionnel et surtout plus expert, pour les opérations terrestres que l'Armée de l'air serait appelée à effectuer.

Sans vouloir la simple « reproduction » du corps des parachutistes (mais sans pour autant exclure d'avoir recours à ses méthodes), il s'agit de créer de petites unités aériennes ayant la capacité d'intervenir au sol dans le cadre des missions confiées. Celles-ci peuvent concerner le quadrillage d'une petite zone de terrain comme la préparation et l'appui au sol d'actions de l'aviation (bombardement) ou encore le simple coup de force rapide. Pour ce faire, ces unités auraient la forme de « commandos de l'air », avec de faibles effectifs, mais très rapides dans l'exécution des tâches. Nécessairement, brevetés parachutistes.

Évidemment, l'Armée de terre est très inquiète de perdre de ses prérogatives et Alain de Maricourt doit être persévérant et se montrer très convaincant lors de ses « plaidoiries ». Pour montrer l'avantage de l'Armée de l'air sur celle de terre dans ce genre de missions s'effectuant dans les deux éléments, Alain de Maricourt, avec un léger brin de moquerie, aura cette phrase célèbre : « il est plus facile à un oiseau de marcher qu'à un serpent de voler ! » Le mode d'intervention imposant la rapidité d'acheminement, le parachutage n'est pas exclu ; mais il n'est pas le seul car sont aussi possibles l'héliportage, l'aérotransport voire le simple déplacement par voie routière. Enfin, les missions sont quelque peu différentes de celles allouées aux grandes unités parachutistes de l'Armée de terre ; pour Maricourt, les commandos parachutistes de l'air ne sauraient être employés en position défensive, dans une opération aéroportée d'envergure ou dans un cadre débordant celui du maintien de l'ordre (en Algérie).

C'est qu'il convient de faire d'abord ses preuves face aux nombreux détracteurs.

La constitution des premiers commandos parachutistes de l'air (mars-mai 1956)

Le général de Maricourt sait se faire l'ambassadeur de son projet. Dès , lors de la visite à Constantine du général Bailly, chef d'état-major de l'Armée de l'air, et du général Jouhaud, major général, il obtient une autorisation de principe.

Face aux réticences diverses, y compris au sein de son Armée, la réalisation est complexe. Le , un message officiel[29] annonce enfin la constitution officielle d'une première unité des commandos parachutistes de l'air, à effectif de 200 à 300 hommes, en Afrique de Nord. Il est confirmé par le secrétaire d'État aux forces armées « Air » quelques jours plus tard[30].

Dans une note du , le général de Maricourt (alors commandant de l'air) définit officiellement le but et les missions des commandos. Ils sont créés pour défendre les départements français d'Algérie. Le personnel est recruté exclusivement dans l'Armée de l'air. Les opérations, rapides et courtes, se feront avec de petits effectifs et privilégieront la légèreté et l'effet de surprise, en utilisant surtout l'hélicoptère, mais aussi, accessoirement, le parachutage et d'autres moyens. Les commandos 10 (aux ordres du capitaine Albert-Charles Meyer) et 20 (capitaine Prénom Lucht) sont constitués le ; ils partent s'entraîner à Mourmelon et à Reghaïa. Ils seront suivis par trois autres unités qui donneront, sous l'égide du lieutenant-colonel Coulet, naissance au groupement des commandos parachutistes de l'air 00.541. Le général de Maricourt dispose enfin de ses « cinq centuries » de commandos de l'air.

Voir aussi

Bibliographie

  • Francois Coulet, Vertu des temps difficiles, Paris, Plon, , 304 p. (OCLC 483126553).
  • Patrick Facon[31], « article biographique » in La Guerre d'AlgĂ©rie (revue)…
  • Henri FĂ©raud, Les commandos de l'air : contribution Ă  l'histoire des Commandos parachutistes de l'air en AlgĂ©rie (1956-1962), Paris, Nouvelles Editions latines, , 332 p. (ISBN 978-2-723-30322-4, lire en ligne).
  • Colonel Parisot[32], « article biographique » in La Saint-Cyrienne (revue), Saint-Cyr…
  • Philippe Gras, L'ArmĂ©e de l'air en Indochine, 1945-1954 : l'impossible mission, Paris, L'Harmattan, , 612 p. (ISBN 978-2-747-50305-1 et 2-747-50305-4, OCLC 46683070)

On signalera Ă©galement l'existence des « MĂ©moires » du gĂ©nĂ©ral de Maricourt (restĂ©es inĂ©dites Ă  ce jour, elles sont conservĂ©es par la famille) dont sont extraits quelques passages dans les notes de bas de page de cet article.

Articles connexes

Liens externes

  • Fiche sur le site des fusiliers commandos de l'air

Notes et références

  1. On trouve aussi l'Ă©tat-civil d'Alain du Mesnil de Maricourt.
  2. Relevé des fichiers de l'Insee
  3. « Bruno DUMESNIL de MARICOURT - Geneanet », sur gw.geneanet.org (consulté le )
  4. « Généalogie de Alain du Mesnil de Maricourt », sur Geneanet (consulté le )
  5. Il est d’abord affecté à la 4e compagnie (1927-1928) puis, en tant que caporal, rejoint la 1re compagnie la seconde année (1928-1929).
  6. « Site de généalogie "Geneanet" présentant une liste de 51 membres de cette 114e promotion "Gallieni" (1927-1929) »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
  7. « http://www.aeroplanedetouraine.fr/escadrille_sal10.htm »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
  8. Michel de Wailly, L'escadrille du désert, CEHS Athanor, 1988.
  9. Marc Carlier, La drôle de guerre au Sahara : confins nigériens, 1938-1940, Paris, Karthala, coll. « Relire », , 190 p. (ISBN 978-2-845-86847-2, lire en ligne)
  10. Marc Carlier 2006, p. 70-73
  11. Déposition du général de division aérienne Gama le 19 avril 1944 cité par Vincent Joly, Le Soudan français de 1939 à 1945, Karthala, 2006.
  12. Il affirmera avoir été « méchamment reçu par les navires de Sa Majesté repliés sur Freetown après leur mauvais coup de Dakar ».
  13. Rapporté dans la note no 3241 GATac Nord/3/S du 3 septembre 1952 citée par Philippe Gras, L'Armée de l'air en Indochine (1945-1954), l'impossible mission, L'Harmattan, 2001, 613 p. (p. 331)
  14. Affaire du refus de prêt d'un Morane-Saulnier MS.500 "Criquet" à l'Armée de terre (Phu Luu, mars 1951) : note no 1200 GATac/3/S du 23 mars 1951 citée par Philippe Gras, op. cité (p. 215).
  15. Valérie de Renaudie, Sur les routes du ciel : les convoyeuses de l'air, Paris, Nouvelles Editions latines, , 342 p. (ISBN 978-2-723-30524-2, lire en ligne)
  16. Protestation chinoise du 24 novembre 1950 (note no 4420 GATac du 26 novembre 1950) citĂ©e par Philippe Gras, op. citĂ©, (p. 280). De Maricourt parlera de « petite erreur professionnelle » ayant de « graves consĂ©quences diplomatiques » avec une Chine « qui cherche visiblement une querelle d'Allemand ! Â»
  17. Il précisera : « après un cross époustouflant dans les rizières de Thaï Nguyen ».
  18. Toujours en le citant, il « y torture les promotions de l’École de l’air 50 et 53 à mi-temps, 51 et 52 à temps complet ».
  19. Une autre source, Patrick Facon (cf. bibliographie), parle de l'inspection du bombardement et du transport.
  20. « La chèvre de M. Stehlin », dira-t-il, en référence au général d'armée aérienne Paul Stehlin, chef d'état-major de l'Armée de l'air du 15 mars 1960 au 30 septembre 1963.
  21. Cette demande de retraite anticipée fait, selon lui, « suite à un certain 19 mars » (le 19 mars 1962 est la date officielle d'entrée en vigueur du cessez-le-feu en Algérie selon les Accords d'Évian : cette date marque aussi la marche inéluctable vers l'indépendance algérienne).
  22. Il dit avoir « subi des ennuis dans son train d'atterrissage ».
  23. La messe a été dite entre deux avions, dans un immense hangar rempli d’une assistance considérable et où « l'odeur de l'encens a chassé les vapeurs d'essence ».
  24. H. Féraud, op. cité.
  25. Le 28 mai 1956, après accord du gouvernement général, des services de police et du commandement de la 10e Région militaire, le général commandant l’Air en Algérie charge le chef de la Sécurité air de la 5e Région aérienne, le lieutenant-colonel Émile Andrès, de la mise sur pied de deux unités de ce type sur les bases de Maison-Blanche et de Télergma.
  26. Ces mémoires sont inédites et conservées par la famille de Maricourt. Cf. bibliographie
  27. Il se présentera comme le « patron d'Air Algérie ».
  28. Ă€ partir de dĂ©cembre 1955, le bataillon de garde de l’Air 02/541 est mis Ă  la disposition de l’ArmĂ©e de terre et utilisĂ© en opĂ©ration en AlgĂ©rie. Il est suivi par les bataillons de garde de l’Air 01/541 et 03/541. TransformĂ©s en demi-brigade de l’infanterie de l’air, puis en demi-brigade de fusiliers de l’air, les effectifs s'Ă©lèvent Ă  3 000 hommes, en majoritĂ© des rappelĂ©s. Leur dissolution est prononcĂ©e en fĂ©vrier 1957.
  29. Message no 5437 de l'État-major de l'Armée de l'air à destination des cinq régions aériennes (Metz, Villacoublay, Bordeaux, Aix-en-Provence et Alger).
  30. Décision no 532 du 12 mars 1956 d'Henri Laforest, secrétaire d'État aux forces armées « Air ».
  31. Patrick Facon est directeur de recherches au Service historique de la défense (SHD).
  32. Le colonel Parisot était camarade de promotion du général de Maricourt à Saint-Cyr.
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