AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Bataille de la RC 4

La bataille de la RC 4 opposa, durant la guerre d'Indochine, les forces du corps expĂ©ditionnaire français Ă  celles du Việt Minh, en septembre et , au nord Tonkin Ă  proximitĂ© de la frontiĂšre chinoise. Ces combats se soldĂšrent par la dĂ©faite des troupes françaises.

Bataille de la RC 4
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Situation géographique.
Informations générales
Date Du 1er au 13 octobre 1950
Lieu Dong KhĂȘ
(Nord ViĂȘt Nam)
Issue Victoire du Việt Minh
Commandants
GĂ©nĂ©raux Vuong Thua Vu et LĂȘ Quang BaColonels Constans, Le Page et Charton
Forces en présence
6 rĂ©giments, 2 batteries d'artillerie (environ 30 000 hommes)Groupement Bayard (2 400 hommes), Groupement Charton (2 700 hommes), 3e groupe colonial de commandos parachutistes, supplĂ©tifs vietnamiens[1] - [2]
Pertes
670 tuĂ©s et blessĂ©s2 000 morts ou blessĂ©s
3 000 prisonniers

Guerre d’Indochine

Batailles

Situation

La route coloniale 4, ou RC 4, est une ancienne route d'Indochine qui a eu une importance stratĂ©gique majeure pendant la guerre d'Indochine. SituĂ©e Ă  l'extrĂ©mitĂ© nord de l'Indochine (Tonkin) et longeant la frontiĂšre avec la Chine sur 200 km, la RC 4 a souvent Ă©tĂ© l'objet de combats pour les soldats français avec les Pavillons noirs, les Japonais et le Việt Minh.

Cette route, qui reliait LĂ o Cai Ă  MĂłng CĂĄi, permettait le ravitaillement des places fortes de Lang Son, Na Cham, That KhĂ©, Dong KhĂȘ et Cao Bang, et permettait les liaisons avec Hanoi, la capitale du Tonkin, via la RC 1. Elle Ă©tait surnommĂ©e « la route sanglante ».

Circonstances

À la suite d'une visite en Indochine au dĂ©but de l'annĂ©e 1949, le gĂ©nĂ©ral Revers, chef d'Ă©tat major de l'armĂ©e de terre, rĂ©dige un rapport qui prĂ©conise l'Ă©vacuation de Cao Bang et des postes intermĂ©diaires de la RC4 jugĂ©s inutiles, exposĂ©s et dont le ravitaillement Ă©puise le corps expĂ©ditionnaire.

L'arrivĂ©e du gĂ©nĂ©ral Carpentier Ă  la tĂȘte du corps expĂ©ditionnaire en 1949 ravive le dĂ©bat entre le haut-commissaire Pignon et le commandant en chef en dĂ©saccord profond au sujet du Tonkin. Le gĂ©nĂ©ral Alessandri, fort de son expĂ©rience, nommĂ© commandant de la zone opĂ©rationnelle du Tonkin, s'oppose par tous les moyens d'influence Ă  une Ă©vacuation. L'Ă©vacuation, pourtant dĂ©cidĂ©e et approuvĂ©e par le gouvernement dĂšs 1949, est dĂšs lors un plan remisĂ©.

Fin 1949, la rĂ©publique populaire de Chine prend le contrĂŽle des zones frontiĂšres chinoises, aprĂšs en avoir chassĂ© les nationalistes de Tchang KaĂŻ-chek. DĂšs cette date, la Chine accueille des camps d'entrainement du Việt Minh, oĂč des unitĂ©s sont organisĂ©es, formĂ©es et Ă©quipĂ©es de façon moderne, non plus seulement pour la guĂ©rilla, mais aussi maintenant pour la guerre conventionnelle, y compris avec des soutiens d'artillerie. La guerre change donc de nature le long de la frontiĂšre chinoise, que longe la RC4. De grandes unitĂ©s Việt Minh conventionnelles peuvent maintenant opĂ©rer, ravitaillĂ©es par des lignes logistiques partant de Chine populaire.

Le taux de pertes, l'insĂ©curitĂ© des postes militaires, l'usure des unitĂ©s conduisent Ă  ce constat : le ViĂȘt Minh devient une force militaire dotĂ©e de moyens de feux puissants et montrant une mobilitĂ© imprĂ©visible. Le soutien matĂ©riel et logistique des forces maoĂŻstes lui permet de passer Ă  l'offensive. La dĂ©cision de repli est prise, mais sa rĂ©alisation, Ă  la fois trop tardive et mal conduite, entraĂźne une sĂ©vĂšre dĂ©faite du corps expĂ©ditionnaire.

Chronologie des événements

  • 25 au
    Prise de Dong KhĂȘ (3e et 4e compagnies du BM de 8e RTM, 146e CLSM) par la brigade 308 ViĂȘt Minh (TD 88 et TD 102). Prise de conscience de l'Ă©tat major de zone des modifications de la menace : le ViĂȘt Minh dispose maintenant d'une armĂ©e puissante, Ă©quipĂ©e d'artillerie.

  • À partir de 17h00, le 3e BCCP du capitaine Cazaux est parachutĂ© directement sur Dong KhĂȘ. Le soir la ville est reprise. Le 10e Tabor marocain rejoint Dong KhĂȘ le .

  • Le commandant en chef prend la dĂ©cision d'Ă©vacuer Cao Bang. L'opĂ©ration est confiĂ©e au colonel Constans qui commande la ZFNE (Zone FrontiĂšre du Nord-Est) Ă  Lang Son[3]. Le colonel Charton doit Ă©vacuer Cao Bang et rejoindre la colonne de soutien du colonel Lepage, qui viendra de l'est.
  • 15 au
    Prise par le ViĂȘt Minh (TD 102 et TD 36) de Dong KhĂȘ, dĂ©fendue par les 5e et 6e compagnies du II/3e REI. Le point de passage entre la zone Ă  Ă©vacuer (Cao Bang) et la zone de recueil (That KhĂ© et surtout Lang Son) est fermĂ©.

  • Mise en route vers That KhĂ© de la colonne Lepage, constituĂ©e du BM du 8e RTM et du GTM (1er, 3e et 11e Tabors marocains). Le 3e Tabor est en tĂȘte et est accrochĂ© Ă  partir des falaises, Ă  hauteur de Lung Phai. That KhĂ© doit devenir la base d'une future marche vers le nord-ouest, Ă  la rencontre des Ă©vacuĂ©s de Cao Bang.
  • 17 et
    Le 1er BEP saute sur That Khé pour renforcer la colonne Lepage.

  • Le 3e Tabor est repliĂ© sur Lang Son pour ĂȘtre aĂ©rotransportĂ© sur Cao Bang afin de renforcer la garnison. Il constitue le renfort qui permettra de constituer une colonne d'Ă©vacuation. Il ignore la mission future.

  • Le groupement "Bayard" (Lepage) effectue une opĂ©ration sur Poma, au nord-est de That KhĂȘ. Le 1er BEP et le 1er Tabor accrochent le TD 246 et le rĂ©giment de rĂ©gionaux "Chu Luc" de la brigade 308. Les deux bataillons doivent se replier sur That KhĂ©.

  • L'opĂ©ration de diversion "Phoque" est lancĂ©e sur ThaĂŻ Nguyen Ă  200 km au sud de Cao Bang sur la RC3 sans renseignements sur la consistance des forces ViĂȘt Minh. ConfiĂ©e au colonel Gambiez, elle met en Ɠuvre un effectif de 4 500 hommes, soit 7 bataillons, une Dinassaut et l'ensemble des moyens aĂ©riens du Tonkin. Le 7e BCCP saute sur l'objectif le . Ces unitĂ©s aguerries aux effectifs importants ne seront pas disponibles au moment de l'Ă©vacuation des troupes françaises du nord du Tonkin.
  • 1er octobre
    DĂ©but de l'opĂ©ration "Tiznit" (colonne Lepage) : les 1er et 11e Tabor, le BM du 8e RTM, le 1er BEP et les partisans doivent rejoindre Dong KhĂȘ pour rouvrir le passage vers Cao Bang. Le 1er BEP qui a relevĂ© le 3e Tabor Ă  Loung Phai tente en vain de reconquĂ©rir Dong KhĂȘ.

  • L'opĂ©ration "ThĂ©rĂšse" est lancĂ©e : la colonne Lepage reçoit pour mission de venir en renfort de la colonne Charton Ă  Nam Nang au nord-ouest de Dong KhĂȘ. Ce mĂȘme jour, le TD 246 anĂ©antit la 1re compagnie du BM du 8e RTM Ă  Na N'Gaum.
    Durant la nuit du 2 au 3, les 58e et 59e Goums du 1er Tabor sont attaquĂ©s par le TD 209 au sud-ouest de Dong KhĂȘ. Le 5e Goum du 11e Tabor est quant Ă  lui harcelĂ© par le TD 246 sur le Na KĂ©o, il devra son salut Ă  l'intervention du 1er BEP mais sera quasiment dĂ©cimĂ©.

  • Le Page rassemble les 2e, 3e et 4e compagnies du BM du 8e RTM et le 1er Tabor sur les cotes 760 et 765 au sud-ouest de Dong KhĂȘ. Ces 1 300 hommes doivent lui permettre d'Ă©tablir le contact avec la colonne Charton tandis que le 1er BEP et le 11e Tabor, regroupĂ©s sur le Na KĂ©o et formant le sous-groupement Delcros, restent en protection au sud de Dong KhĂȘ. Ils rĂ©sistent toute la journĂ©e mais doivent dĂ©crocher le soir face aux attaques rĂ©pĂ©tĂ©es des TD 36 et TD 246.
  • 3 au
    Le sous groupement Delcros essaie de rejoindre Loung Phai mais, attaqué au niveau du « Boulevard de la 73/2 » du Lieutenant F Bailly, par le TD 246, il doit faire demi-tour et retrouver le gros de la colonne sur la cote 765.

  • La colonne Charton quitte Cao Bang aprĂšs avoir dĂ©truit les fortifications et les munitions restantes. La progression est lente, car la colonne recense 500 civils, deux canons et 30 vĂ©hicules. Les coupures de piste effectuĂ©es par le ViĂȘt Minh et la longueur de la colonne ne permettent aucune manƓuvre.

  • Sous la pression du TD 246, le 8e Goum doit quitter Loung PhaĂŻ et rejoindre la cote 608. Le 3e Goum quant Ă  lui tient la cote 703 plus Ă  l’est.
    L'aprĂšs-midi, Le Page replie l'ensemble de ses troupes autour des cirques de Coc Xa : 1er et 11e Tabors et BM du 8e RTM.
    Sur un ordre transmis en dĂ©but d'aprĂšs-midi, la colonne Charton quitte la RC4 par une piste inconnue, impraticable, qui doit mener Ă  Quang LiĂȘt.

  • A 18 heures, la section du lieutenant Tchiabrichvili de la 1re compagnie du 1er BEP est anĂ©antie sur la cote 533 par le TD 88.
    En fin de soirée, le 1er BEP part rejoindre le reste du groupement Bayard.
    Un dĂ©tachement de partisans, aux ordres du capitaine MorichĂšre, constituĂ© des 136e, 138e et 142e CLSM est accrochĂ© Ă  Quang LiĂȘt. La 140e CLSM reste quant Ă  elle avec la colonne de civils. La 138e est presque anĂ©antie.
    Le 3/IIIe REI et le 3e Tabor de la colonne Charton se suivent. Le 3e Tabor passe en tĂȘte et prend position sur la cote 590 le dans la matinĂ©e.

  • Au matin, le 1er BEP rejoint la colonne "Bayard".
    Le dispositif Le Page, rassemblĂ© Ă  Coc Xa, est entiĂšrement encerclĂ© par les forces ViĂȘt Minh (TD 36, 88, 102 et 174).
    La 142e CLSM de Mentec s’installe en dĂ©fense sur la cote 590 et est rejointe par les 136e et 138e CLSM qui ont Ă©tĂ© accrochĂ©es en tentant d’atteindre la cote 477.
    Finalement c’est le 3e Tabor isolĂ©, aux ordres du commandant de ChergĂ©, qui parvient Ă  occuper la cote 477, composĂ©e de quatre pitons sur 2 km. La pression ennemie est dĂ©sormais palpable.
    Le groupement Labaume – indicatif « Rose », constituĂ© Ă  partir de la garnison de That KhĂ© (CCB, 7e et 8e compagnies du II/3e REI), de parachutistes ThĂŽ et d’élĂ©ments du 11e Tabor rejoignent juste la cote 608 afin d’établir un recueil.
  • Le
    À partir de 3 heures du matin, le 1er BEP tente de percer l’encerclement au niveau de « la source » : dans l’ordre, le peloton d’élĂšves gradĂ©s, la 2e compagnie puis la 3e compagnie sont anĂ©antis. Le 1er BEP n’existe pratiquement plus mais le passage est ouvert. C’est au tour du 1er Tabor, avec en tĂȘte le 59e Goum emmenĂ© par le lieutenant Villeneuve, de s’élancer en entonnant "la Chahada" . Le reste de la colonne, qui a abandonnĂ© les blessĂ©s avec les mĂ©decins, s’engouffre dans la brĂšche et rejoint la cote 477. La 1re compagnie du 1er BEP, qui tente de passer par les crĂȘtes[4] Le groupe de partisans est lui aussi accrochĂ© mais rĂ©ussit nĂ©anmoins Ă  s’échapper de Coc Xa et est rejoint par Le Page.
    Au matin, la 138e CLSM de MorichĂšre est envoyĂ©e en protection sur les crĂȘtes qui dominent Ban Ca. Deux CLSM commandĂ©es par le Lieutenant Viltard se portent en recueil Ă  Qui-Chan.
    Dans la journĂ©e, les survivants de la colonne Le Page refluent vers la crĂȘte est et s'amassent au milieu du dispositif du 3e Tabor Ă©talĂ© du nord au sud. Des milliers de Viets fanatisĂ©s (15 bataillons) se lancent trĂšs tĂŽt Ă  l’assaut de 477 depuis le sud-ouest et le nord (brigade 308 au sud, TD 209 Ă  Quang Liet, TD 246 au nord vers 590, TD 174 vers That-KhĂȘ, ce dernier avec 8 canons, 16 mortiers, 40 mitrailleuses). La CLSM de Ban Ca se replie vers le 36e Goum. Celui-ci rĂ©ussit deux contre-attaques, dĂ©compte 15 Goumiers tuĂ©s et doit se replier vers le 51e Goum sur ordre. Le GCA, puis le 4e Goum aidĂ© de la CCB du III/3e REI, se dĂ©fendent pied Ă  pied, mais manquant de munitions et risquant d'ĂȘtre encerclĂ©s, rejoignent le 51e Goum plus au sud, repoussant sur un faux plat les lignes d'assaut Ă  la grenade jusqu'en milieu d'aprĂšs-midi.
    En fin de matinĂ©e, deux compagnies du III/3e REI sont emmenĂ©es par le commandant Forget Ă  l'assaut du piton sud oĂč s'est installĂ© un appui feu viet. Le commandant Forget est atteint de deux rafales. Il se meurt, assistĂ© de ses lĂ©gionnaires et du commandant de ChergĂ©. Le 51e Goum et le 3/IIIe REI contiennent la marĂ©e ennemie sur deux hauteurs au sud de 477. Lorsque la nuit tombe, il est dĂ©cidĂ© sur l'insistance des messages radio du commandement de rejoindre That KhĂ© par groupes isolĂ©s, dans l'ordre : 3e Tabor en tĂȘte, 11e et 1er Tabors, PC, Thos, III/3e REI. Le 1er BEP demande sa « libertĂ© de manƓuvre » . Charton tombe sur le TD 174 au niveau de Ban Ca oĂč il est fait prisonnier. Les rescapĂ©s du 1er BEP (120 hommes environ) tentent quant Ă  eux de passer par l’est. Ils perdent leur chef, le commandant SegrĂ©tain. De mĂȘme, Le Page essaie de rejoindre la cote 608 mais est capturĂ© le . En unitĂ© constituĂ©e, le 3e Tabor prend la direction sud-sud-est, Ă  l’est de Ban Ca, empruntant le versant boisĂ© de 533 Ă  son nord-est, traversant une piste vers That-KhĂȘ sans la suivre, puis contourne la cote 515 Ă  son nord-est (Loung-Louon) et dĂ©passe Cocton par le nord. De nuit dans la jungle, brancardant des blessĂ©s, le groupe principal de 200 Goumiers incorpore des rescapĂ©s du 1er BEP et Ă©chappe aux embuscades. Il rejoint la cote 608 le aprĂšs-midi.

  • À 18 heures, le groupement de parachutistes, constituĂ© du 3e GCCP[5] et d’une compagnie de marche du 1er BEP saute sur That KhĂ©. Il reçoit pour objectif d’atteindre le pont Bascou au nord de That KhĂ© afin de protĂ©ger le groupement « Rose » dans sa retraite.
    À 21 heures, sur ordre, le groupement « Rose » se replie sur la cote 703. Le 3e Tabor atteint That-KhĂ© avec plus de la moitiĂ© de son effectif. Des groupes dispersĂ©s et amalgamĂ©s rejoignent les lisiĂšres nord de la plaine et sont transportĂ©s en camions.

  • AprĂšs quelques accrochages, le groupement de parachutistes et le groupement Labaume, renforcĂ©s des 3e et 8e Goums du 11e Tabor, font leur jonction. Les commandants d'unitĂ©s Ă  That KhĂ© apprennent que l'Ă©vacuation se poursuit vers Lang Son. Les hommes sont rĂ©Ă©quipĂ©s. Les 29 rescapĂ©s du 1er Bep embarquent sur un Junker 52 Toucan venu rĂ©cupĂ©rer des blessĂ©s Ă  destination de Lang Son. Pour les autres, dont deux infirmiĂšres du poste de That-KhĂȘ, le dĂ©part est prĂ©vu dans la nuit, sous des pluies diluviennes.

  • Évacuation de That KhĂ©, Ă  partir de 23 heures. Le pont sur le Song Ki Cung a sautĂ© la veille, par une action combinĂ©e viet. Le franchissement n'est possible qu'avec six embarcations du gĂ©nie. Le fleuve commence sa crue. Les Ă©lĂ©ments du 1er Chasseurs et du 3e BCCP franchissent au petit matin en dernier.
    Le groupement de parachutistes, resté en arriÚre-garde, a franchi tardivement. Il ne peut franchir le défilé du Deo Cat, assailli par les troupes viet. Traqué pendant trois jours par le TD 246, le TD 174 et un régiment « Chu Luc » le groupement parachutiste est finalement anéanti à 10 km à l'ouest de la RC4. Le capitaine Cazaux donne son dernier ordre de dispersion par équipes de cinq.
  • du 10 au ConformĂ©ment Ă  un ordre du gĂ©nĂ©ral Alessandri Les 1 400 rescapĂ©s Ă©puisĂ©s, malgrĂ© un courage qui force l’admiration, sont Ă  nouveau dans une situation trĂšs prĂ©caire les 11 et . L’ennemi tente de les intercepter. La RC 4, dĂ©truite sur des kilomĂštres, est verrouillĂ©e par l’étroit dĂ©filĂ© du Deo Cat. Les postes qui jalonnent la RC 4 (PK45, PK41 ouest et est, Ben Me) sont Ă©liminĂ©s les 3 et . Les garnisons de Lung Vai, Ban Be, Ananas, 341, CapkhĂȘ et 32 se joignent aux rescapĂ©s qui atteignent Ban Be et se cachent dans la journĂ©e Ă  l’est de Luang Vai. Ils traversent des arroyos dans la nuit, Ă©chappent Ă  des embuscades, escaladent la montagne pour arriver le au matin Ă  Na Cham, puis Ă  Tha-Lai le , et enfin Lang Son. Couvert par le gĂ©nĂ©ral Carpentier et le gĂ©nĂ©ral Marchand, remplaçant du gĂ©nĂ©ral Alessandri[6], opposĂ© Ă  l'Ă©vacuation de Cao bang et parti dĂ©fendre son point de vue en mĂ©tropole, le colonel Constans panique et abandonne Lang Son, notamment son artillerie lourde, ses munitions, armes et rĂ©serve de vivre. Le , la garnison de Lang Son Ă©vacue la ville et rejoint le delta du Tonkin, sans pertes. Les dĂ©pĂŽts de munitions laissĂ©s sur place sont dĂ©truits Ă  80 % par l'aviation les jours suivants.
  • Le ministre d’Etat chargĂ© des relations avec les Etats associĂ©s M. Jean Letourneau, vient le Ă  Phu Lang Thuong (non loin d’HanoĂŻ sur la RC 1), lieu de rassemblement des rescapĂ©s de la RC 4, dĂšs l’annonce du dĂ©sastre, accompagnĂ© du gĂ©nĂ©ral Juin, RĂ©sident gĂ©nĂ©ral du Maroc, et du haut-commissaire M. Pignon. En France et partout dans le monde, l’annonce du dĂ©sastre est douloureusement ressentie. Au Palais-Bourbon, aprĂšs une minute de silence, il est donnĂ© lecture du « dramatique rĂ©cit du commandant de ChergĂ© ».

Les erreurs commises

  • L'opĂ©ration se serait dĂ©roulĂ©e de façon plus aisĂ©e si elle avait Ă©tĂ© dĂ©clenchĂ©e un an plus tĂŽt, alors que les troupes ViĂȘt Minh n'avaient pas encore reçu l'appui des Chinois.
  • Des indiscrĂ©tions en France ont permis au gĂ©nĂ©ral Giap de se prĂ©parer Ă  cette attaque dĂšs l'Ă©mission du rapport Revers, indiscrĂ©tions qui, selon Roger Wybot, n'avaient pour objectif que de renverser le gouvernement Queuille afin de porter Pierre MendĂšs France au pouvoir (in : La bataille pour la DST, par Roger Wybot).
  • L'adoption de l'itinĂ©raire de la RC 4 pour Ă©vacuer Cao Bang est critiquable : l'Ă©vacuation par voie aĂ©rienne ou par la RC 3 aurait Ă©tĂ© moins pĂ©rilleuse.
  • La dĂ©cision d'Ă©vacuer Cao Bang avec l'ensemble des matĂ©riels et avec une colonne de partisans et leurs familles Ă©tait contraire aux ordres. Elle aurait pu ĂȘtre justifiĂ©e, si, compte tenu du cadre gĂ©nĂ©ral, l'ennemi n'avait pas Ă©tĂ© une menace immĂ©diate.
  • La poursuite de l'Ă©vacuation de Cao Bang par la RC4 alors que la citadelle de Dong KhĂȘ Ă©tait toujours aux mains de l'ennemi n'avait aucun sens.
  • La colonne Le Page a Ă©tĂ© repoussĂ©e dans la vallĂ©e de Coc Xa dans l'attente de la colonne Charton. Cette cuvette ne prĂ©sentait aucune Ă©chappatoire face aux positions de feux sur les hauteurs occupĂ©es par les ViĂȘts. Le sacrifice du 1er BEP, puis l'assaut dĂ©mesurĂ© des goumiers du 11e Tabor ont permis aux rares rescapĂ©s de rejoindre la colonne Charton sur les crĂȘtes plus Ă  l'est.

Les forces en présence

Drapeau de la France Forces françaises

  • Garnison de Dong KhĂȘ en (400 hommes) – Capitaine Casanova (†).
    • 3e compagnie du Bataillon de Marche (BM) du 8e RTM – Lieutenant Brondel.
    • 4e compagnie du BM du 8e RTM – Capitaine Brun.
    • 146e CLSM – Lieutenant Nang.
  • Colonne Le Page – Groupement Bayard.
    • 1er BEP (576 hommes) – Chef de bataillon Pierre SegrĂ©tain (†), adjoint Capitaine Pierre Paul Jeanpierre.
      • CCB – Lieutenant Pelleterat de Bordes (†), adjoint lieutenant BĂ©chard (†).
      • 1re compagnie – Capitaine Garrigues (†), adjoint lieutenant Lepage.
      • 2e compagnie – Capitaine Bouyssou (†), adjoint lieutenant Hochart.
      • 3e compagnie – Capitaine de Saint-Etienne (†), adjoint lieutenant Roy.
    • Bataillon de Marche du 8e RTM – Commandant Arnaud.
      • 1re compagnie – Capitaine Feuillet (†).
      • 2e compagnie – Capitaine Lacube.
      • 3e compagnie – Capitaine Guidon.
      • 4e compagnie – Lieutenant LĂ©vĂȘque.
    • 11e Tabor marocain (GTMEO) – Commandant Delcros.
      • GCA – Capitaine Delacourt.
      • 3e goum – Capitaine Roux.
      • 8e goum – Capitaine Collas
      • 5e goum – Lieutenant Rebours (†), adjoint lieutenant de Cazanove (†).
    • 1er Tabor marocain (GTMEO) – Capitaine Feaugas.
      • GCA – Capitaine DeminiĂšre (†).
      • 58e goum – Capitaine Mathieu (†).
      • 59e goum – Capitaine Raval, adjoint lieutenant de Villeneuve.
      • 60e goum – Lieutenant Spor, adjoint aspirant Arnoulx de Pirey.
    • dĂ©tachement du 23e RIC ?
    • 5e escadron du 1er RCC
      • Peloton Pascal – Lieutenant Pascal (†)
      • Peloton le Bideau – Lieutenant le Bideau
      • Peloton Hadengue – Lieutenant Hadengue
    • ÉlĂ©ments du Train
      • 2e peloton de la 71e CCR - Lieutenant LefĂ©bure
      • dĂ©tachement de la 555e CM
  • Colonne Charton:
    • III/3e REI – Commandant Forget (†), adjoint Capitaine Labignette.
      • CCB – Capitaine Pages.
      • 9e compagnie – Lieutenant Mattenet.
      • 10e compagnie – Lieutenant Bonfils.
      • 11e compagnie – Capitaine Maury (†).
      • 12e compagnie – Capitaine Clamou.
    • Bataillon de partisans – Capitaine Tissier.
      • 136e CLSM – Lieutenant Viltard.
      • 138e CLSM – Capitaine MorichĂšre.
      • 140e CLSM – Lieutenant DaniĂšs.
      • 142e CLSM – S/Lt Mentec.
    • 3e Tabor marocain (GTMEO) – Commandant de ChergĂ©, adjoint Capitaine Farret.
      • GCA – Lieutenant Mouton.
      • 4e goum – Capitaine Jeantet.
      • 36e goum – Lieutenant Pairis.
      • 51e goum – Capitaine Valache et Lieutenant Jean-Jacques Beucler.
  • Garnison de Dong KhĂȘ en – II/3e REI (250 hommes) – Capitaine Allioux.
    • 5e compagnie – Capitaine Vollaire.
    • 6e compagnie – Capitaine Jaugeon.
  • Garnison de That KhĂ© en – II/3e REI – Capitaine Labaume et Lieutenant Michel Tirat.
    • 7e compagnie – Lieutenant Mozat.
    • 8e compagnie – Lieutenant Bart.
  • Garnison de Na Cham en
    • 2e compagnie du I/3e REI – Capitaine Mattei.
    • dĂ©tachement automobile de la 3e compagnie du GT516
  • Groupement aĂ©roportĂ© – 3e GCCP et compagnie de marche du 1er BEP (404 hommes) – Capitaine Cazaux († prisonnier, mort en captivitĂ©), chef d’état-major Capitaine Lombard (†), adjoints lieutenant Planet (prisonnier) lieutenant Lambert (blessĂ©, disparu) lieutenant Olivier (prisonnier, Ă©vadĂ©) Capitaine Armstrong (prisonnier)
    • GC1 – Capitaine de Braquilanges (prisonnier), adjoint lieutenant Kermarec (prisonnier Ă©vadĂ©)
      • 1er commando, lieutenant Graziani (prisonnier)
      • 2e commando, lieutenant Emptoz-Lacote (prisonnier, disparu),
      • commando de renfort , lieutenant Rougier (prisonnier).
    • GC3 – Capitaine Mourier (rescapĂ©)
      • 1er commando, lieutenant Chevret (prisonnier)
      • 2e commando, lieutenant Bellamy (rescapĂ©)
    • Compagnie de marche du 1er BEP – Lieutenant Loth, adjoint lieutenant Guyomard,
      • 1re section, lieutenant Leducq (prisonnier, Ă©vadĂ©)
      • 2e section, lieutenant Labrouhe de Laborderie (prisonnier, mort en captivitĂ© en 1951)
      • 3e section, lieutenant Dop (prisonnier), DLO Lieutenant Denelle (prisonnier)

(†) Officier tuĂ© pendant les combats ou dĂ©cĂ©dĂ© en captivitĂ©

Forces ViĂȘt Minh

  • Forces du Nord-Est
    • Division 308 - GĂ©nĂ©ral Vuong Thua Vu :
      • RĂ©giment 36.
      • RĂ©giment 88 (dĂ©tachĂ©).
      • RĂ©giment 102.
    • RĂ©giment(s) de rĂ©gionaux "Chu Luc".
    • RĂ©giment 246.
    • RĂ©giment 209.
  • Forces du Sud-Ouest - GĂ©nĂ©ral LĂȘ Quang Ba
    • RĂ©giment 174 (division 316).
    • RĂ©giment 88 (dĂ©tachĂ© de la division 308).
    • RĂ©giment(s) de rĂ©gionaux "Chu Luc".

Le bilan

Les conséquences

  • AprĂšs l'Ă©vacuation des places fortes de la RC 4, la frontiĂšre nord de l'Indochine se trouve dĂ©garnie. Ce fait est aggravĂ© par l'abandon dans la prĂ©cipitation de Lao Kay et d'Hoa Binh.
  • Le sentiment d'invulnĂ©rabilitĂ© du corps expĂ©ditionnaire français, qui jusque-lĂ  n'avait affaire qu'Ă  des opĂ©rations de guĂ©rilla, disparaĂźt.
  • Pour relever la situation, la France nomme de Lattre de Tassigny aux postes de Haut Commissaire et de commandant en chef le . Il succĂšde ainsi Ă  LĂ©on Pignon et au gĂ©nĂ©ral Carpentier.
  • Bien que renforcĂ© dans sa dĂ©termination, le ViĂȘt Minh ne parvient pas Ă  prendre Hanoi comme souhaitĂ© avant le nouvel an Vietnamien (fĂȘte du TĂȘt, le ).
  • L'empereur Bao Dai obtient du gouvernement français l'autorisation de constituer une armĂ©e vietnamienne.

Pertes françaises

Anéantissement des colonnes Le Page et Charton :

Les chiffres des pertes varient suivant les auteurs, nĂ©anmoins il semble que le corps expĂ©ditionnaire ait perdu dans cette bataille environ 5 000 hommes (tuĂ©s, blessĂ©s et prisonniers). Sur les 3 000 prisonniers, on estime que 2 000 d'entre eux ne sont pas revenus des camps.

En 2021, il est possible d'Ă©valuer l’effectif disponible initial Ă  5 962 combattants (2 749 Lepage, 2 265 Charton, 948 3e BCCP et unitĂ©s de garnisons), arrondi Ă  6 000. L'estimation des pertes est de 4 128 combattants, soit 70%, soit 62% pour Lepage et 87% pour Charton. Les unitĂ©s n'ont toutefois pas Ă©tĂ© anĂ©anties stricto censu, car prĂšs de 3 000 combattants ont Ă©tĂ© faits prisonniers, soit 50% de l'effectif initial (environ 29% pour le BEP et 82% pour le III/3e REI). Les rescapĂ©s revenus Ă  pied Ă  Lang Son, en incluant les garnisons repliĂ©es, sont au nombre de 1 836, soit 30% Si l'on adjoint les 1 000 prisonniers libĂ©rĂ©s entre 1950 et 1954, dont certains trĂšs griĂšvement blessĂ©s, on obtient un taux de retour de 47% de l'effectif initial disponible.

Lexique

  • TD : Trung đoĂ n, rĂ©giment ViĂȘt Minh, constituĂ© de 4 bataillons.
  • BM : bataillon de marche.
  • CLSM : compagnie lĂ©gĂšre de supplĂ©tifs militaires.
  • GTM : groupement de marche des tabors marocains.
  • Tabor : Ă©quivalent Ă  un bataillon lĂ©ger d'infanterie, est constituĂ© de 4 goums.
  • GCCP : groupement colonial de commandos parachutistes, ancĂȘtre des RPIMa.
  • ZOT : zone opĂ©rationnelle du Tonkin.
  • ZFNE : zone frontiĂšre du Nord Est.
  • GCA : goum de commandement et d'appui.
  • CCS : compagnie de commandement et de service.
  • GT : groupe de transport
  • CCR : compagnie de circulation routiĂšre
  • CM : compagnie muletiĂšre

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Retour sur la RC4, de Xavier de Lauzanne, film documentaire 52 min
  • Cao Bang RC4, de JĂ©rĂŽme Santelli, web-documentaire rĂ©alisĂ© en 2014, www.caobang.fr
  • Cao Bang, les soldats sacrifiĂ©s d'Indochine, film documentaire 2014, rĂ©alisĂ© par Bernard Georges, Ă©crit par JĂ©rĂŽme Santelli,
  • Cao-Bang la bataille de la cote 477, de Stanislas de ChergĂ©, www.saint-cyr.org

Bibliographie

  • RenĂ© Bail et Raymond Muelle, La guerre d'Indochine, TrĂ©sor du Patrimoine, 2004 (ISBN 2-912511-27-5).
  • Paul BonnecarrĂšre, Par le sang versĂ© - La LĂ©gion ÉtrangĂšre en Indochine, Tempus.
  • Erwan Bergot, La bataille de Dong KhĂȘ, France Loisirs, Presses de la CitĂ©, 1987 (ISBN 2-7242-3795-1).
  • Erwan Bergot, Indochine 1951, l'annĂ©e de Lattre, collection Troupes de Choc, France Loisirs, 1987 (ISBN 2-7242-4197-5).
  • Lucien Bodard, La guerre d'Indochine : l'enlisement, l'humiliation, l'aventure, Le grand Livre du Mois, 1997 (ISBN 2-7028-0892-1).
  • David-Robert Briche , Au-delĂ  de la jungle la libertĂ©, 1982 (ISBN 2-85395-010-7).
  • Ivan Cadeau, Cao Bang, Perrin, 2022, 288 p. (ISBN 978-2-262-07925-3)
  • Pierre Charton, RC 4, la tragĂ©die de Cao Bang, Éditions Albatros, 1975.
  • Louis Constans, Le fuyard de Langson - autopsie d'une lĂ©gende noire, Éditions Indo Éditions - 2004 (ISBN 2-914086-28-8).
  • Xavier du Crest de Villeneuve, Chemin de Damas... Ă  Vendeuvre : hommages, tĂ©moignages. Paris : Pour MĂ©moire, 2009. 506 p.
  • Roger Delpey, Soldats de la boue, SOS Tonkin, AndrĂ© Martel, 1954.
  • Marc Dem, Mourir pour Cao Bang, Albin Michel, 1977.
  • Serge Desbois, Le rendez-vous manquĂ© des colonnes Charton et Le Page, Indochine - RC4 - 1950, Éditions Indo Éditions - 2003 - (ISBN 2-914086-01-6).
  • Jacques Dalloz, Dictionnaire de la guerre d'Indochine, Armand Colin, 2006 (ISBN 2-200-26925-0).
  • Henri EstĂšve, MĂ©decin sur la RC4, Éditions Indo Éditions - 2003 - (ISBN 2-914086-09-1).
  • Georges Fleury, La guerre en Indochine, Tempus, Editions Perrin, 2003 (ISBN 2-262-02018-3).
  • Jacques de Folin, Indochine 1940-1955, la fin d'un rĂȘve, Perrin, 1993 (ISBN 2-262-01018-8).
  • Claire Fourier, Route Coloniale 4, rĂ©cit, Jean-Paul Rocher, 2004 (ISBN 2-911361-63-6). RĂ©Ă©d. revue et augmentĂ©e, L'amour aussi s'arme d'acier, Route coloniale 4 en Indochine, Ă©d. Dialogues, 2013.
  • Yves Gras, Histoire de la guerre d'Indochine, DenoĂ«l, 1992.
  • Daniel LabbĂ©, Le Train, histoire et traditions, La Simmarre, 2014 (p298), (ISBN 978-2-36536-031-9).
  • Marcel Le Page (colonel), Cao Bang, Nouvelles Éditions Latines, 1981.
  • Georges Longeret, Jacques Laurent et Cyril Bondroit, Les combats de la RC 4, face au ViĂȘt Minh et Ă  la Chine, Éditions Indo Éditions - 2004 - (ISBN 2-914086-07-5).
  • RenĂ© Mary, Nos Ă©vadĂ©s d’Indochine, 1992
  • Charles-Henry de Pirey, La route morte, RC 4 - 1950, Éditions Indo Éditions - 2002 - (ISBN 2-914086-08-3).
  • Jean-Marie Rouart, « Les hĂ©ros oubliĂ©s de la RC 4 Â» et « Le dĂ©satre de Cao Bang : un avant-DiĂȘn BiĂȘn Phu Â», Le Figaro LittĂ©raire, p. 1 et 3, .
  • Louis Stien, Les soldats oubliĂ©s, de Cao-Bang aux camps de rĂ©Ă©ducation du Vietn-Nam, 332 p., Albin Michel, Paris, 1993 (ISBN 978-2-226-18977-6).
  • Dang van ViĂȘt (colonel), De la RC 4 Ă  la N 4, Éditions Le Capucin, 2000.

Notes et références

  1. Văn Việt Đáș·ng, De la RC4 Ă  la N4: la campagne des frontiĂšres, Ă©ditions du Capucin, 2000, page 135
  2. Jean-Denis G.G. Lepage, French Foreign Legion: An Illustrated History, McFarland & Co, 2008, page 183
  3. Le colonel Constans est Ă  la fois chef de corps du 3e REI et commandant de la zone frontiĂšre du nord-est
  4. Louis Stien, Les soldats oubliĂ©s, de Cao bang aux camps de rĂ©education du viĂȘt-minh, "Les viets rĂ©sistent toujours aux assauts forcenĂ©s de la 2 et du peloton. Jean-Pierre lance la 3 et la 1er (...) la 1ere compagnie glisse vers la droite pour tenter de trouver un passage" p60
  5. Le 3e BCCP est devenu le 3e GCCP le 1er octobre 1950, In Para d'Indochine, page 59
  6. Carpentier sera par la suite couvert par le général Juin, ayant officier dans son état major durant la campagne d'Italie. Il sera toutefois réexpédié en France par le maréchal De Lattre dÚs son arrivée.
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.