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Économie de la Thaïlande

L'économie de la Thaïlande est selon le FMI une économie de pays émergent, fortement dépendante de ses exportations qui représentent plus de la moitié du PIB, qui est en 2015, en PPA, de 654 milliards de dollars. À cette date, la Thaïlande est la seconde plus grande économie de l'Asie du Sud-Est, après l'Indonésie mais devant la Malaisie[2].

Économie de la Thaïlande
Image illustrative de l’article Économie de la Thaïlande
Silom, le quartier financier de Bangkok

Monnaie Baht
Année fiscale 1 octobre - 30 septembre
Organisations internationales ASEAN, OMC, APEC
Statistiques
Produit intérieur brut (parité nominale) 574 milliards $ (2022)
Produit intérieur brut en PPA en augmentation 1 591 milliards $ (2022)
Rang pour le PIB en PPA 27e
Croissance du PIB en augmentation 2,8 % (2022)
PIB par habitant en PPA en augmentation 8 181 $ (2022)
PIB par secteur agriculture : 12,1 % (2013)
industrie : 43,6 % (2013)
services : 44,2 % (2013)
Inflation (IPC) en augmentation 5,02 % (janvier 2023)
Pop. sous le seuil de pauvreté 8,6 % (2018) (13,2 % en 2011)
Indice de développement humain (IDH) en diminution 0,800 (très élevé ; 66e) (2021)[1]
Population active 39,38 millions (2013)
Population active par secteur agriculture : 38,2 % (2011)
industrie : 13,6 % (2011)
services : 48,2 % (2011)
Taux de chômage en stagnation 0,7 % (2013)
Principales industries Tourisme, Textile, Biens issus de l'agriculture, Boissons, Tabac, Ciment, Biens manufacturés légers (Joaillerie et électroménager), Informatique et pièces détachées, Circuits imprimés, Meubles, Plastiques, Automobiles et pièces d'automobiles, Tungstène, Fer blanc
Commerce extérieur
Exportations en diminution 225,4 milliards $ (2013)
Biens exportés Électronique, Informatique et pièces détachées, Automobiles et pièces détachées, Électroménager, Machines et équipements, Textile et chaussures, Poisson, Riz, Caoutchouc
Principaux clients Chine 11.7%, Japon 10.2%, USA 9.9%, Hong Kong 5.7%, Malaisie 5.4%, Indonésie 4.9%, Singapour 4.7%, Australie 4.3% (2012)
Importations en diminution 219 milliards $ (2013)
Biens importés Actifs de production, Biens intermédiaires, Matériaux bruts, Biens de consommation, Carburant
Principaux fournisseurs Japon 20%, Chine 14.9%, Émirats arabes unis 6.3%, Malaisie 5.3%, USA 5.3% (2012)
Finances publiques
Dette publique 45,9% du PIB (2013)
Dette extérieure 142,6 milliards $ (2013)
Recettes publiques 80,91 milliards $ (2013)
Dépenses publiques 92,9 milliards $ (2013)
Déficit public 4 % (2013)
Aide au développement 856,75 millions $ reçus (2013)
Sources :
CIA, Aide au développement

Le redressement de la Thaïlande depuis la crise économique asiatique de 1997, s'exprime notamment par une spécialisation dans certains secteurs exportateurs comme la construction automobile, l'industrie agroalimentaire, l'électronique ou qui permettent de faire rentrer d'importantes quantités de devises comme le tourisme. La croissance du PIB de la Thaïlande tourne depuis le début du XXIe siècle entre -2 % et 8 %, avec une forte volatilité, notamment à cause des conséquences des tensions dans le Sud de la Thaïlande, du tsunami de 2004 et l'instabilité politique lié aux chemises rouges et aux chemises jaunes, ainsi que de la crise de 2008[3].

Les bénéfices de la croissance et de l’industrialisation de ces dernières décennies ont été essentiellement captés par l’aristocratie traditionnelle et les nouvelles élites économiques et financières. Selon le rapport du Crédit suisse de 2018 sur la répartition de la richesse mondiale, 1 % de la population détient 66,9 % de la richesse du pays. Les stratégies de bas salaires/hauts profits ainsi que le désinvestissement de l’État envers les campagnes a conduit à une fracture rurale-urbaine et à l’exclusion de pans entiers de la société confrontés à l’exode, à la massification du secteur informel, à l’absence de protection sociale ou aux difficultés d’accès à l’éducation et aux services de base[4].

En 2018, le royaume de Thaïlande est devenu le premier pays d'Asie du Sud-Est à légaliser le cannabis à des fins médicales. La Thaïlande mise sur ce marché afin de stimuler son économie[5].

Histoire

Évolution du PIB par habitant de la Thaïlande (1890-2018).

Le système métrique est obligatoire au Siam depuis 1912[6].

Dans les années 1980 et 1990, sous le gouvernement de Prem Tinsulanonda, les investissements japonais, et l'ouverture du pays permettent une certaine industrialisation de la Thaïlande, alors qu'en parallèle le tourisme joue un rôle croissant dans le développement économique du pays. La croissance annuelle moyenne est de 9,4 % entre 1985 et 1996, le pays est alors un tigre asiatique. Elle est encore de 8 % en 1993, année où le PNB s'élève à 136,9 milliards de dollars. Membre actif de l'ASEAN, la Thaïlande est très ouverte au commerce international, le commerce (importations et exportations) représentant près de 145 % du PIB[2].

La crise économique asiatique a fortement touché la Thaïlande et sa monnaie le baht, le rôle du niveau important d'actifs toxiques des banques thaïlandaises a été mis en lumière. Entre 1997 et 2001, le pays est alors en proie à des difficultés économiques; mais depuis, la Thaïlande enregistre des taux de croissance particulièrement soutenus : 6,9 % en 2003, 6,1 % en 2004 et 4,5 % en 2005. La croissance prévisionnelle du PIB pour 2006 est d'environ 5,0 %. Pour 2014, la Banque mondiale prévoit une croissance de 1,5 % pour l'économie thaïlandaise[7].

La fortune cumulée des 50 Thaïlandais les plus riches s’élève à plus de 160 milliards de dollars en 2019[8].

Analyse sectorielle

Agriculture

La Thaïlande a toujours été autosuffisante sur le plan alimentaire. L'agriculture est le principal secteur économique de la Thaïlande employant 59 % de la population active, et contribuant à 11 % du PIB en 2015 contre 18 % entre 1980 et 1986.

La Thaïlande est le premier exportateur mondial (à quasi-égalité avec le Vietnam, constituant 25% des exportations mondiales) et l'un des premiers producteurs de riz, bien que le rendement par hectare soit faible. À la fin des années 1980, la production annuelle de riz s'élevait approximativement à 20,8 millions de tonnes, soit une hausse annuelle de quelque 11,3 millions de tonnes par rapport aux années 1960. La part des terres agricoles consacrées aux rizières a fortement diminué depuis le milieu des années 1980 au profit de nouvelles cultures commerciales destinées à l'exportation : manioc, maïs, canne à sucre et, dans le sud, hévéa. En 1994, les surfaces employées à la riziculture demeure très vaste : 37,5% des terres arables.

Le caoutchouc, qui provient principalement des plantations de la péninsule malaise, est la seconde grande production du pays ; en effet, fin 1980, sa production annuelle s'élevait à environ 860 000 tonnes. La Thaïlande est ainsi le premier exportateur mondial de caoutchouc.

Les Thaïlandais cultivent également le coton, le maïs, le sorgho, la canne à sucre, le tabac, le soja, le café, la noix de coco, le manioc, le kenaf, le durians, l’ananas.

Le pays exploite également de manière importante son potentiel forestier qui couvre 28 % de son territoire, et notamment du teck. Ainsi en 1992, la production annuelle de bois s'élevait à 37,6 millions de mètres cubes, mais le pouvoir essaye de réduire sensiblement ces exportations de par la surexploitation.

L'élevage se compose de buffles (plus de 6 millions), de bovins (5 millions) et de porcs 4,3 millions.

La prise annuelle de crevettes, poissons et crustacés, atteignant 3,3 millions de tonnes en 1993, n'est pas un secteur négligeable de l'économie thaïlandaise. La crevetticulture commerciale marche bien : dans tout le pays, plus de 30 000 élevages ont produit environ 280 000 tonnes de crevettes en 2006 et les exportations vers l'Europe, le Japon et les États-Unis ont rapporté plus de 2 milliards de dollars. Mais une partie de la pêche qui sert à alimenter les crevettes en Thaïlande est régulièrement accusée au début des années 2010 d'être réalisée par des migrants réduits en esclavage[9].

Mines

La Thaïlande était l'un des principaux producteurs d'étain (21 000 tonnes en 1984). Les cours de ce métal ayant chuté des deux tiers au début des années 1980 la production thaïlandaise ne dépassait pas 4 700 tonnes en 1993. La principale production minière est maintenant le lignite (156 millions de tonnes), à quoi s'ajoutent le gypse, le zinc, le tungstène, l'antimoine, le manganèse et le plomb.

Production électrique

La production annuelle d'électricité s'élevait à 90,91 milliards de kilowattheures en 2001, contre 3 milliards en 1968, provenant pour l'essentiel de centrales thermiques alimentées par le charbon local.

Pétrole

Depuis peu la Thaïlande n'importe plus son pétrole ayant découvert plusieurs gisements sur son territoire, exploités par la compagnie nationale PTT Public Company Limited (dont l’État thaïlandais est actionnaire à hauteur de 51 %), elle produit 173 800 barils par jour (en 2001), ainsi que 18,73 milliards de mètres cubes de gaz naturel.

En 2013, on dénombrait environ 300 plateformes pétrolières dans le Golfe de Thaïlande[10].

Distribution d'électricité

La majeure partie du réseau de distribution d'électricité se fait en ville comme dans les campagnes par des câbles aériens.

En 2016, les compagnies d'électricité et de télécommunication thaïlandaises ont eu pour consigne d'enterrer les câbles électriques devenus parfois dangereux. Le média thaïlandais Daily News pointe cependant la complexité de l'opération et assure que l'enfouissement ne pourra pas se faire dans un "futur proche"[11].

Industries

En 2007, l'industrie a contribué 43,9 % du PIB mais employé seulement 14 % de la population active, notamment dans l'industrie agroalimentaire, l'industrie textile et l'électronique. Ensuite vient la construction automobile, la production de ciment, de cigarettes ainsi que divers produits chimiques et pétroliers.

En 2004, la production automobile a ainsi atteint 930 000 unités, soit deux fois plus qu'en 2001. Voici la production en 2015[12] :

UnitésProductionVentes domestiquesExportations
Voitures1 915 002799 6321 204 895
Voitures particulières761 346356 063462 264
Véhicules commerciaux1 151 656443 569742 631
Motocyclettes1 807 3251 689 088349 878

Il est prévu qu'elle dépasse les deux millions de voitures en 2016.

Transports

Le réseau routier s'est amélioré dans les années 1970, il couvre près de 70 000 km de routes. Le réseau ferroviaire thaïlandais compte lui environ 4 071

Le secteur aérien est notamment représenté par la compagnie aérienne Thaï Airways ainsi que des compagnies locales, qui proposent des vols intérieurs et longs-courriers.

Le réseau fluvial, grâce au Menam Chao Phraya navigable sur plus de 80 km à partir de son embouchure, constitue une importante voie navigable intérieure, offrant des passages sur près de 4 000 km de voies fluviales. Le port de Bangkok est ainsi l'un des plus modernes de toute l'Asie du Sud-Est.

Services

En 2007, le secteur tertiaire a contribué 44,7 % du PIB et emploie 37 % de la population active. Dans le pays, sont présentes 3 banques publiques généralistes, 5 banques publiques spécialisées, 15 banques privées thaïlandaises et 17 banques étrangères.

Dans la ville de Bangkok sont présents plus de vingt quotidiens, dont huit en langues étrangères (deux en anglais et six en chinois), tirés à plus de 2,5 millions d'exemplaires.

Tourisme

Le secteur du tourisme représente en 2015 près de 14,5 % du PIB, un taux très élevé par rapport aux autres pays de l'Asie du Sud-Est. En 2001, le pays connaît un trafic touristique de l'ordre de 10,1 millions de visiteurs qui augmente en 2002 de 7,3 %, à 10,9 millions. En 2007, quelque 14 millions de touristes ont visité la Thaïlande, le pays est connu pour son tourisme balnéaire notamment à Phuket, et pour son tourisme sexuel. En 2011 malgré les inondations, les attentats dans le Sud musulman et la fermeté du baht thaïlandais, la Thaïlande a surpris une fois de plus par sa résilience sur le marché du tourisme. La Thaïlande a enregistré 19 millions d’arrivées touristiques en 2011, soit une augmentation de 19,9 % en glissement annuel, selon le ministère du Tourisme[13]. En 2015, la Thaïlande a accueilli près de 30 millions de touristes, établissant un nouveau record. Le pays annonce vouloir se concentrer sur le haut de gamme, alors que ce pays fut longtemps une destination de choix pour les vacanciers peu fortunés[14].

Travail

La population active de la Thaïlande a été estimée à 36,9 millions en 2007, située à 49 % dans l'agriculture, à 37 % dans les services, et à 14 % dans l'industrie. En 2005, les femmes représentaient 48 % de la population active. Moins de 4 % de la population active est syndiquée, mais elle l'est à 11 % dans l'industrie et 50 % dans les entreprises publiques.

Le droit du travail est régi en Thaïlande par le "Labour Protection Act". Cette loi est applicable à toute entité juridique quel que soit le nombre d'employés et prévoit un certain nombre de règles protégeant le droit des travailleurs : en 2004, la durée maximale de travail est de 8h par jour et 48 h par semaine ; le travailleur a droit au minimum à un jour de congé par semaine ; un salaire minimum par jour est fixé (6,20 euros par jour en 2010 ; 300 baths (8 euros) par jour en 2019 malgré l'inflation[15]) ; l'employé a aussi droit à 6 jours de congés payés par an auxquels s'ajoute les 13 jours fériés annuels prévu dans le calendrier thaï[16]. En 2022, de nouveaux salaires minimum sont approuvés par le gouvernement thaïlandais[17].

En réalité, les conditions de travail sont souvent précaires et parfois très mauvaises : nombre de sociétés privées profitent de la faible syndicalisation et des "syndicats maison" pour exploiter leurs employés. Par exemples, les semaines de 70 h de travail dans les ateliers de couture à la périphérie de Bangkok sont monnaie courante et les ouvrières sont payées à la pièce (et non au salaire de base journalier avec des heures supplémentaires) ; et c'est parfois le drame, comme en 1993 avec le tragique incendie de l'usine de production de jouets Kader Industries dans la banlieue de Bangkok, incendie dans lequel 118 ouvrières ont péri, coincées sur des balcons fermés par des grilles[18] - [19].

Commerce extérieur

L'économie thaïlandaise repose en grande partie sur les exportations. Les statistiques montrent que les exportations représentaient en moyenne 69,4 % du PIB en 2006 et 2007, contre une moyenne de 23 % de 1980 à 1986. Le renforcement des échanges commerciaux entre la Chine et la Thaïlande, notamment grâce au China-Asean Free Trade Agreement, devrait étendre le commerce entre les deux pays à hauteur de 100 milliards $ sur les trois prochaines années, soit le double de ce qu’il est maintenant[20].

Le Japon, les États-Unis, l’Allemagne, la Malaisie, la Chine et les Pays-Bas sont les principaux partenaires commerciaux de la Thaïlande.

Endettement

La Thaïlande affiche l'un des taux d'endettement des ménages, par rapport au PIB, les plus élevés d'Asie, derrière seulement la Corée du Sud et Hong Kong. Désormais, un Thaïlandais sur trois est dans une situation de surendettement. La dette publique s'élève pour sa part à plus de 60 % du PIB[21].

Notes et références

  1. (en) « Human Development Reports | Specific country data | THA » [« Rapports sur le développement humain | Données spécifiques par pays | THA »], sur hdr.undp.org, Programme des Nations unies pour le développement, (consulté le ).
  2. « Thaïlande. Données Générales », sur Le Moci,
  3. Historique de la croissance du PIB de la Thaïlande http://data.lesechos.fr/pays-indicateur/thailande/croissance-du-pib.html
  4. Aurélie Leroy, « Impasse thaïlandaise : confiscation du pouvoir et concentration des richesses », sur CETRI, Centre Tricontinental,
  5. « La Thaïlande mise sur le cannabis pour stimuler son économie », sur CNEWS (consulté le )
  6. Le système métrique en Extrême Orient et aux États-Unis, A. Alix, Annales de Géographie, no 167, années 1921
  7. « Économie thaïlandaise : la croissance peine à redémarrer », sur thailande-fr, (consulté le )
  8. « Qui sont les Thaïlandais les plus riches ? », sur thailande-fr.com, (consulté le ).
  9. avec AFP, « L'arrière-goût d'esclavage de la crevette thaïlandaise », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
  10. « Le pétrole, un enjeu pour la Thaïlande », sur geopolis.francetvinfo.fr (consulté le )
  11. « Enfouissement des câbles, c'est pas gagné! », sur Thai Visa Francais (consulté le )
  12. « Les exportations de vehicules devraient atteindre 1,25 million d’unités en 2016 », sur 21 novembre 2016 (consulté le ).
  13. La Thaïlande enregistre un nouveau record d’affluence en 2011
  14. « Thaïlande: record de touristes, la cible est le haut de gamme », sur lavoixdunord.fr,
  15. Laure Siegel et Kyoko Kusakabe, « Femmes en Thaïlande // Un marché du travail bouché pour les moins privilégiées (1) » (Propos recueillis par Laure Siegel à l'Institut asiatique de technologie de Pathum Thani), sur blogs.mediapart.fr,
  16. Vovan et Associés et J.P. Legalnet, « Rémunération et temps de travail : Quels sont les droits des travailleurs en Thaïlande ? », Gavroche Thaïlande, no 124, , p. 19 (lire en ligne [PDF])
  17. « Vous employez des Thaïlandais ? Voici les nouveaux salaires minimum en vigueur », sur gavroche-thailande.com, Gavroche Thailande,
  18. Arnaud Dubus, Thaïlande Histoire Société Culture, Éditions La Découverte, , 224 p. (ISBN 978-2-7071-5866-6), p.7 Une économie dynamique et extravertie (pages 129 à 146), Conditions de travail et vie syndicale (pages 136 à 138)
  19. Catherine Vanesse, « Bangkok et ses musées insolites : La culture ouvrière au Thai Labour Museum », Gavroche Thaïlande, no 246, , p. 32 (lire en ligne [PDF])
  20. « La Chine et la Thaïlande renforcent leurs liens commerciaux», 20 janvier 2011, [lire en ligne]
  21. « Elections en Thaïlande : des promesses de gros chèques, peu de projets de réformes », sur Les Echos,

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