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Tour d'Espagne 2013

La 68e édition de la Vuelta se déroule du 24 août au 15 septembre 2013. C'est la 22e épreuve du calendrier World Tour. Vainqueur de deux étapes, Christopher Horner (RadioShack-Leopard) remporte ce Tour d'Espagne. Il devient ainsi le plus vieux vainqueur d'un grand tour à presque 42 ans. Il s'adjuge également le classement du combiné. Il devance au classement général Vincenzo Nibali (Astana), porteur du maillot rouge durant 13 jours, et Alejandro Valverde (Movistar), qui s'impose dans le classement par points. Nicolas Edet (Cofidis) termine meilleur grimpeur. La formation Euskaltel Euskadi remporte le classement par équipes. Enfin, Javier Aramendia (Caja Rural-Seguros RGA) est désigné coureur le plus combatif de ce Tour d'Espagne[1].

Tour d'Espagne 2013
Généralités
Course
68e Tour d'Espagne
Compétition
Étapes
21
Date
Distance
3 358,9 km
Pays traversé(s)
Lieu de départ
Lieu d'arrivée
Équipes
22
Coureurs au départ
197
Coureurs à l'arrivée
144
Vitesse moyenne
39,703 km/h
Résultats
Vainqueur
Deuxième
Troisième
Classement par points
Meilleur grimpeur
Super-combatif
Vainqueur du combiné
Meilleure équipe

Présentation

Parcours

Le parcours du Tour d'Espagne 2013, dont l'organisateur Javier Guillen espère « une course explosive »[2], a été présenté le 12 janvier 2013 à Vigo en Espagne. Comme lors des trois éditions précédentes, l'épreuve commence par un contre-la-montre par équipes, long de 27 km. Les puncheurs et les grimpeurs devraient se mettre en évidence lors des deux étapes suivantes, avec une arrivée au sommet de l'Alto do Monte da Groba (11,4 km à 5,48 %, avec une pente maximale de 15 %[3]) et du Mirador de Lobeira. Le lendemain a lieu une nouvelle étape vallonnée, avant une étape à nouveau difficile mais où les sprinteurs ont leurs chances[4]. S'ensuivent alors deux étapes de plaine.

Les coureurs disputent ensuite trois étapes en Andalousie. La 8e étape se termine au sommet de l'Alto de Peñas Blancas. Le final de l'étape suivante comprend l'Alto de Fraile (sommet au km 158), sa descente puis le mur le Valdepeñas de Jaén et ses pentes à près de 30 %, que l'organisation décrit comme « une des côtes les plus dures du monde cycliste »[5]. La 10e étape est la première étape de haute montagne de cette Vuelta, avec l'enchaînement de l'Alto de Monachil et de l'Alto de Hazallanas, en haut duquel est jugée l'arrivée. Après la première journée de repos, un contre-la-montre de 38 km est programmé. Après une étape de plaine, les favoris doivent être vigilants lors de la 13e étape, qui pourrait être perturbée par le vent[6].

La course passe ensuite trois jours dans les Pyrénées. La 14e étape, en Andorre, est marquée par l'enchaînement de quatre cols, dont le premier est le Port d'Envalira, Cima Alberto Fernandez (plus haut sommet de la Vuelta) cette année, et le dernier le col de la collada de la Gallina, au sommet duquel est jugée l'arrivée. Le final de la 15e étape est le même que celui de la 17e étape du Tour de France 2012, avec le Port de Balès puis l'arrivée à Peyragudes via le col de Peyresourde. La 16e étape mène les coureurs vers la station de ski de Formigal.

Après le deuxième jour de repos et une étape de plaine, deux étapes arrivent au sommet, avec des ascensions marquées par de forts pourcentages, à Peña Cabarga (es) (18e étape) et au sommet de l'Alto de l'Angliru (20e étape). Entre ces deux étapes, une autre arrivée au sommet est programmée, à l'Alto del Naranco. Enfin, la Vuelta se termine comme d'habitude à Madrid[7] - [8].

Onze des vingt et une étapes se terminent par une montée. Ce Tour d'Espagne confirme le choix fait par les organisateurs en 2012 de proposer de nombreuses arrivées au sommet[9]. Cette Vuelta est considérée comme « très difficile » et « spectaculaire »[2], tandis qu'Alejandro Valverde estime que « le tracé fait peur, avec autant de montagne mais c'est ce que les fans aiment et c'est le plus important »[10].

Équipes

En tant qu'épreuve World Tour, la Vuelta accueille les 18 équipes World Tour, et invite des équipes continentales professionnelles, au nombre de 4 ces dernières années. Cependant, l'équipe Katusha est réintégrée à l'UCI World Tour par à une décision du Tribunal arbitral du sport le 15 février, après en avoir été écartée par l'UCI[11]. Les organisateurs annoncent alors qu'ils n'inviteront que 3 équipes, ne pouvant dépasser les 22 équipes au total[12]. L'organisateur Unipublic a annoncé le que les formations invitées sont Caja Rural-Seguros RGA, Cofidis et NetApp-Endura[13]. 22 équipes participent à ce Tour d'Espagne - 19 ProTeams et 3 équipes continentales professionnelles :

Favoris

Vincenzo Nibali (Astana), Joaquim Rodríguez (Katusha) et Alejandro Valverde (Movistar) sont considérés comme les favoris de ce Tour d'Espagne[14] - [15]. Nibali, vainqueur de Tirreno-Adriatico et du Tour d'Italie, est le favori naturel de cette Vuelta, même s'il aura également en tête de briller aux championnats du monde, à Florence[16]. Rodríguez, auteur de plusieurs podiums sur les Grands Tours mais jamais gagnant et 3e du récent Tour de France, aura pour lui un parcours à sa mesure et un solide lieutenant en la personne de Daniel Moreno[17]. Valverde, qui a toujours brillé sur son tour national, sera sûrement en forme après un début de saison allégé dans l'optique de l'enchaînement Tour-Vuelta[18]. Pour la fin de l'équipe Euskaltel Euskadi, cette dernière aligne son trio Samuel Sánchez-Igor Antón-Mikel Nieve[19]. En l'absence du tenant du titre Alberto Contador, la formation Saxo-Tinkoff aligne Roman Kreuziger, 5e du Tour de France et 3e de la Classique de Saint-Sébastien. Ce dernier déclare cependant se rendre sur le Tour d'Espagne pour gagner une étape, préparer les mondiaux et aider Nicolas Roche et Rafał Majka[20]. L'équipe AG2R La Mondiale aura, comme au Giro, pour leaders Domenico Pozzovivo et Carlos Betancur, qui néanmoins "part un peu dans l'inconnu"[21]. Les autres favoris sont le duo de Belkin Bauke Mollema-Laurens ten Dam, en vue sur la Grande boucle mais qui ont reculé en 3e semaine sur le Tour[22], Sergio Henao (Sky) et son lieutenant Rigoberto Urán, Christopher Horner (RadioShack-Leopard) et Ivan Basso (Cannondale), de retour en forme au mois d'août. Daniel Martin (Garmin-Sharp), Michele Scarponi (Lampre-Merida), Thibaut Pinot (FDJ.fr) et David Arroyo (Caja Rural-Seguros RGA) sont également candidats à un bon classement général[23].

Sprinteurs

En l'absence des meilleurs mondiaux, les sprints s'annoncent très ouverts. Michael Matthews (Orica-GreenEDGE) en est le favori, tout comme Edvald Boasson Hagen (Sky), Tyler Farrar (Garmin-Sharp), Nikias Arndt (Argos-Shimano), Adrien Petit (Cofidis), Maximiliano Richeze (Lampre-Merida), Gregory Henderson (Lotto-Belisol), Gianni Meersman (Omega Pharma-Quick Step), Barry Markus (Vacansoleil-DCM) et Robert Wagner (Belkin)[24].

Récit de la course

24 - 27 août : le maillot rouge change tous les jours

Les Astana remportent le contre-la-montre par équipes inaugural, permettant à Janez Brajkovič d'endosser le maillot rouge et à Vincenzo Nibali de gagner du temps sur ses rivaux. Ils devancent les RadioShack-Leopard de 10 secondes et les Omega Pharma-Quick Step de 16. La formation Movistar d'Alejandro Valverde concède 29 secondes, l'équipe Katusha de Joaquim Rodríguez 59 secondes. Sky est quatrième à 22 secondes, les Saxo-Tinkoff sixièmes à 32 secondes. Le lendemain, Leopold König (NetApp-Endura) attaque à km de l'arrivée, puis Domenico Pozzovivo (AG2R La Mondiale), Daniel Moreno (Katusha) et Nicolas Roche (Saxo-Tinkoff) sortent en contre. Roche s'adjuge finalement cette première arrivée au sommet, quelques secondes devant Moreno, Pozzovivo et König. Valverde et Rodríguez terminent à 12 secondes du vainqueur, le groupe des favoris, réglé par Ivan Basso (Cannondale), à 14 secondes. Nibali s'empare du maillot rouge, avec 8 secondes d'avance sur Roche, qui prend la tête de tous les classements annexes. L'équipe Sky a livré une prestation décevante, avec notamment Sergio Henao qui finit à plus de deux minutes et demie du vainqueur. Carlos Betancur (AG2R La Mondiale) est le grand perdant du jour, avec plus de 10 min de retard, et confirme ses limites entrevues la veille[25]. Christopher Horner (RadioShack-Leopard) s'impose au sommet du mur final de la 3e étape, trois secondes devant le groupe maillot rouge réglé par Valverde et Rodríguez, prenant ainsi la tête du classement général. Il devance Nibali de 3 secondes et Roche de 11 secondes. Moreno gagne la 4e étape, en devançant Fabian Cancellara (RadioShack-Leopard) et Michael Matthews (Orica-GreenEDGE), et endosse le maillot vert. Plusieurs prétendants au classement général perdent six secondes à la suite d'une cassure dans la dernière montée. C'est notamment le cas de Horner, qui cède le maillot rouge à Nibali, sur qui il a désormais 3 secondes de retard.

28 - 30 août : étapes de plaine

Le premier sprint massif de ce Tour d'Espagne a lieu lors de la 5e étape. La victoire revient à Michael Matthews, qui devance Maximiliano Richeze (Lampre-Merida) et Gianni Meersman (Omega Pharma-Quick Step). Échappé depuis le premier kilomètre de la 6e étape, Tony Martin (Omega Pharma-Quick Step) parvient à maintenir une avance d'une dizaine de secondes sur le peloton dans les derniers kilomètres. Il se fait reprendre dans les derniers mètres de l'étape, et assiste à la victoire de Michael Mørkøv (Saxo-Tinkoff), devant Richeze et Fabian Cancellara[26]. Matthews, 6e de l'étape, s'empare du maillot vert. Le lendemain, Philippe Gilbert (BMC Racing) attaque à km de l'arrivée, suivi par Zdeněk Štybar (Omega Pharma-Quick Step). Štybar bat au sprint Gilbert, Robert Wagner (Belkin) et le reste du peloton échouent à une seconde de ce duo.

31 août - 2 septembre : les outsiders au pouvoir

Leopold König s'impose au sommet de l'Alto de Peñas Blancas. Daniel Moreno revient fort et termine à seulement une seconde, et reprend la tête du classement par points. Nicolas Roche, Thibaut Pinot (FDJ.fr) et Ivan Basso finissent à cinq secondes. Le vainqueur du jour remonte à la cinquième place du classement général, à 29 secondes du nouveau maillot rouge Roche qui possède 17 secondes sur Christopher Horner et Moreno. Ce dernier remporte la 9e étape en haut du mur de Valdepeñas de Jaén, devançant de 4 secondes Alejandro Valverde et Joaquim Rodríguez. Roche termine à 8 secondes. Moreno est le nouveau leader du classement général et du classement du combiné, avec une seconde d'avance sur Roche, une vingtaine sur Nibali et Valverde. Horner s'adjuge la première étape de haute montagne, avec 48 secondes d'avance sur Nibali et 1 minute 02 secondes sur Valverde, Basso, Rodríguez et Pinot. Le classement général est désormais dominé par Horner, qui s'empare également du maillot à pois et du maillot blanc, 43 secondes devant Nibali, 53 secondes devant Roche et 1 minute 2 secondes devant Valverde.

4 - 6 septembre : contre-la-montre et étapes de transition

Fabian Cancellara gagne le contre-la-montre, en devançant de 37 secondes le champion du monde de la spécialité Tony Martin et 1 minute 24 secondes sur Domenico Pozzovivo. Vincenzo Nibali, 4e de l'étape à 1 minute 25 secondes, récupère le maillot rouge. Il devance au classement général Roche, qui endosse de nouveau le maillot blanc, de 33 secondes, Alejandro Valverde et Christopher Horner de 46 secondes et Joaquim Rodríguez de 2 minutes 33 secondes. Pozzovivo remonte à la 6e place, devant Ivan Basso, Thibaut Pinot, Rafał Majka et Daniel Moreno. Philippe Gilbert obtient son premier succès avec le maillot arc-en-ciel sur la 12e étape, en devançant au sprint Edvald Boasson Hagen (Sky) et Maximiliano Richeze. Ivan Basso et Nicolas Roche empochent 3 et 2 secondes de bonification lors du 2e sprint intermédiaire. Le lendemain, une échappée de 10 coureurs se dispute la victoire d'étape. Warren Barguil (Argos-Shimano) attaque dans le final et s'impose avec 7 secondes d'avance sur Rinaldo Nocentini (AG2R La Mondiale) et Bauke Mollema (Belkin).

7 - 9 septembre : échappées victorieuses et changements au classement dans les Pyrénées

Seul rescapé de l'échappée matinale, Daniele Ratto (Cannondale) remporte la 14e étape disputée sous la pluie et le froid, s'emparant ainsi de la tête du classement de la montagne. À 1,6 km de l'arrivée, Christopher Horner attaque, suivi par Vincenzo Nibali. Nibali termine deuxième de l'étape à près de quatre minutes, Horner est troisième deux secondes plus tard. Leurs rivaux concèdent du temps, notamment Daniel Moreno et Nicolas Roche. Victime d'une hypothermie, Ivan Basso abandonne. Au classement général, Nibali possède 50 secondes d'avance sur Horner, 1 minute 42 secondes sur le nouveau maillot vert Alejandro Valverde. Lors de la 15e étape, 28 coureurs s'échappent, puis six faussent compagnie à leurs compagnons dans la première ascension de la journée. Parmi eux, Nicolas Edet (Cofidis) passe en tête les deux premiers cols de la journée et s'empare du maillot à pois. Roche attaque sur la fin du Port de Balès, puis Alexandre Geniez (FDJ.fr) s'isole en tête de la course dans la descente. Il s'adjuge l'étape avec trois minutes d'avance sur Michele Scarponi (Lampre-Merida) et sur Roche. Le groupe maillot rouge termine quelques secondes plus tard. Présent dans l'échappée, Warren Barguil attaque à km de l'arrivée de la 16e étape. Rigoberto Urán (Sky) le rejoint peu avant la flamme rouge, puis Barguil s'impose au sprint de quelques millimètres[27]. Au classement général, Nibali possède désormais 28 secondes d'avance sur Horner, 1 minute 14 secondes sur Valverde et 2 minutes 29 secondes sur Rodríguez.

11 - 15 septembre : Horner bat Nibali

Les RadioShack-Leopard et les Saxo-Tinkoff créent une bordure à 28 km de l'arrivée de la 17e étape, et une trentaine de coureurs composent le groupe de tête. Un groupe d'une soixantaine d'éléments, dont Thibaut Pinot, Domenico Pozzovivo et Tanel Kangert, concède une minute et demi à l'arrivée. Malgré une attaque de Diego Ulissi (Lampre-Merida) à km du but, rejoint par Egoi Martínez (Euskaltel Euskadi) quelques kilomètres plus loin, le groupe de tête va se disputer la victoire au sprint. Bauke Mollema démarre à 500 m de la ligne et s'impose devant Edvald Boasson Hagen et Maximiliano Richeze. Le lendemain, Vasil Kiryienka (Sky) attaque dans l'avant-dernière ascension du jour, et s'impose au sommet de Peña Cabarga (es) devant ses ex-compagnons d'échappée. Christopher Horner prend du temps dans la montée finale sur ses rivaux, et termine sixième de l'étape. Au classement général, Vincenzo Nibali ne possède plus que 3 secondes d'avance sur Horner. Alejandro Valverde est 3e à plus d'une minute. Sur l'Alto de Naranco, lors de la 19e étape, Rodríguez attaque à la flamme rouge et s'adjuge l'étape, 11 secondes devant Ulissi, Daniel Moreno et Samuel Sánchez (Euskaltel Euskadi), 14 devant Horner et Valverde, 20 devant König et Nibali. Horner endosse ainsi le maillot rouge, trois secondes devant Nibali. Les pentes de l'Alto de l'Angliru sont alors attendues pour départager les premiers du classement général : l'écart entre Horner et Nibali est très faible, mais Horner a dominé Nibali en montagne. Valverde et Rodríguez pourraient également profiter des forts pourcentages pour renverser le classement[28]. Rescapé de l'échappée matinale, Kenny Elissonde (FDJ.fr) s'impose au sommet de l'Angliru dans un brouillard épais, avec 26 secondes d'avance sur Horner, 54 sur Valverde et Nibali et 1 minute 45 secondes sur Rodríguez. Les six premières positions du classement général sont inchangées : Christopher Horner est toujours maillot rouge, devant Vincenzo Nibali, Alejandro Valverde, Joaquim Rodríguez, Nicolas Roche et Domenico Pozzovivo. Michael Matthews remporte la 21e et dernière étape au sprint, devant Tyler Farrar (Gamin-Sharp) et Nikias Arndt (Argos-Shimano). Horner termine dans le peloton et remporte ce Tour d'Espagne, devenant ainsi le plus vieux vainqueur d'un Grand Tour, et s'adjuge également le classement du combiné. Il devance Nibali et Valverde, maillot vert. Nicolas Edet est le maillot à pois et Euskaltel Euskadi la meilleure équipe. Javier Aramendia (Caja Rural-Seguros RGA) est désigné coureur le plus combatif[1].

Bilan

La victoire de Christopher Horner

En remportant le classement général à presque 42 ans (il les aura au mois d'octobre), Christopher Horner est devenu le plus vieux vainqueur d'un grand tour, le précédent record datait du Tour de France 1922, remporté par Firmin Lambot à 36 ans et demi[29]. En gagnant les 3e et 10e étapes, Horner est également devenu le plus vieux vainqueur d'une étape d'un grand tour, effaçant le précédent record de Pino Cerami, auteur d'un succès sur la 9e étape du Tour de France 1963 à 41 ans.

L'âge avancé du coureur de RadioShack-Leopard fait apparaître de nombreux soupçons de dopage chez les différents observateurs. Tout d'abord, sa communication pose problème : après avoir perdu le maillot rouge pour 3 secondes lors de la 4e étape, il déclare que « ce n’est pas une mauvaise chose de perdre le maillot rouge » car « il s’agit de [sa] dernière interview avant les étapes de montagne où [il reprendra] le maillot rouge », alors qu'il n'est alors qu'un outsider. Horner rappelle également sur plusieurs points Lance Armstrong : le soutien de Johan Bruyneel, le fait qu'il est le seul coureur parmi les proches d'Armstrong à la création de RadioShack à en faire toujours partie (bien que la licence actuelle est la licence de RadioShack-Leopard) et son coup de pédale, en danseuse du début à la fin des cols. Horner a également réalisé le deuxième meilleur temps de l'histoire de l'Angliru derrière Roberto Heras.

Cependant, Horner n'a jamais été contrôlé positif et n'a pas fait partie de l'équipe d'Armstrong lors de la première carrière de celui-ci. Horner a commencé sa carrière sur le tard, il ne court réellement les grandes courses que depuis la saison 2005, où il avait 33 ans. C'est aussi un dur au mal, « qui se [met] dans des états que les jeunes sont incapables d'atteindre » selon Alain Gallopin. Horner a de plus bénéficié sur ce Tour d'Espagne d'une concurrence amoindrie : Vincenzo Nibali est arrivé en Espagne avec les mondiaux de Florence en tête, Alejandro Valverde et Joaquim Rodríguez ont brillé sur le Tour de France auparavant. Horner n'avait figuré qu'une fois parmi les dix premiers d'un grand tour (9e du Tour de France 2011), mais cela s'explique aussi par le fait qu'il se sacrifiait pour ses leaders.

Enfin, Horner est arrivé sur la Vuelta avec très peu de jours de courses depuis le début de saison : cela explique sa fraîcheur par rapport à ses concurrents, mais cela représentait le risque de ne pas être à leur niveau en fin d'épreuve[30] - [31] - [32] - [33] - [34].

Les autres membres du haut du classement

Vincenzo Nibali, porteur durant 13 jours du maillot rouge, a raté de peu le doublé Giro-Vuelta. Après avoir perdu du temps face à Christopher Horner lors des 18e et 19e étapes, il attaque à de nombreuses reprises dans l'Angliru. Alejandro Valverde a obtenu un cinquième podium sur le Tour d'Espagne, et son cinquième classement annexe. Joaquim Rodríguez, qui a fait « tout ce qu'[il pouvait] » malgré un contre-la-montre décevant, ne termine pas pour la première fois depuis 2011 sur le podium d'un grand tour, après avoir terminé en 2012 deuxième du Tour d'Italie et troisième du Tour d'Espagne, et troisième du Tour de France 2013[35]. En s'imposant lors de la 19e étape, il devient le coureur en activité avec le plus de victoires sur le Tour d'Espagne, avec 8 succès. Les deux coureurs ont pour point commun d'avoir brillé sur le Tour de France avant la Vuelta, ainsi que d'avoir eu un lieutenant de très grande qualité, à savoir le discret mais très efficace José Herrada, 12e du classement général, pour Valverde et Daniel Moreno, vainqueur de deux étapes et dixième du classement final, pour Rodríguez. La belle surprise de cette édition est Nicolas Roche : l'Irlandais a obtenu un très bon bilan (5e du classement général, un succès d'étape et un jour avec le maillot rouge), grâce à une attitude offensive, notamment en attaquant dans le Port de Balès sur la 15e étape et en ayant une équipe très active dans la bordure de la 17e étape[36].

Le très bon bilan des coureurs français

Vingt coureurs français ont pris le départ de cette Vuelta. Tandis que les coureurs français d'AG2R la Mondiale ont participé à la sixième place de Domenico Pozzovivo, la FDJ.fr alignait huit coureurs français sur neuf, avec un excellent bilan : deux victoires d'étapes (Alexandre Geniez et Kenny Elissonde) et Thibaut Pinot qui termine septième du classement général. Nicolas Edet apporte un cinquième maillot à pois en six ans à l'équipe Cofidis. Enfin, du côté des équipes non-françaises, Argos-Shimano présentait au départ deux coureurs français : Warren Barguil, vainqueur de deux étapes, et Thierry Hupond, qui a abandonné lors de la 20e étape. Ce bilan, largement le meilleur pour les Français hors Tour de France depuis l'affaire Festina, a eu lieu grâce aux jeunes coureurs (Barguil, Elissonde, Pinot, Geniez et Edet ont 25 ans maximum). Ce résultat est attribué à la qualité des coureurs de cette génération, mais aussi au fait que le Tour de France n'est plus la seule référence pour les coureurs français[37].

La Vuelta, toujours la meilleure préparation pour les mondiaux ?

Cette année encore, plusieurs favoris des championnats du monde ont choisi de se préparer sur le Tour d'Espagne. Vincenzo Nibali se présente au départ de la Vuelta en annonçant son objectif de monter en puissance au fil de la course, en vue des mondiaux[38]. Alejandro Valverde et Joaquim Rodríguez seront également leaders de la sélection espagnole. Philippe Gilbert abandonne lors de la 15e étape « pour sa préparation aux championnats du monde sur route où il défendra son titre ». Il reconnait avoir « aussi décidé qu'[il] ne [ferait] que deux semaines »[39]. Fabian Cancellara ne prend pas le départ de la 18e étape, également dans le but de préparer les mondiaux[40]. Le Tour d'Espagne, qui dure 3 semaines, permet de peaufiner la forme et l'endurance, ainsi que de trouver un plateau conséquent. Ainsi, Cancellara estime que « c'est la meilleure préparation »[41]. De plus, le contre-la-monte individuel permet de prendre un avantage psychologique en vue de l'épreuve contre-la-montre des championnats du monde[42].

Cependant, plusieurs prétendants à une médaille mondiale ont préféré participer aux classiques canadiennes, le Grand Prix de Québec et le Grand Prix de Montréal. Cette solution permet aux coureurs ayant brillé sur le Tour de France de maintenir leur forme et d'engranger de la confiance[43]. Pour Peter Sagan, ces deux courses concluent un mois en Amérique du Nord après un stage à Aspen, le Tour du Colorado et le Tour d'Alberta[44]. Enfin, les classique canadiennes permettent de courir des courses en circuits exigeantes[41].

Étapes

Étape Date Villes étapes Type[45] Distance (km) Vainqueur d’étape Leader du classement général
1re étape Sam. 24 aoûtVilanova de ArousaSanxenxoContre-la-montre27,4 Astana Janez Brajkovič
2e étape Dim. 25 aoûtPontevedraBaiona>Alto Do Monte Da GrobaÉtape de moyenne montagne177,7 Nicolas Roche Vincenzo Nibali
3e étape Lun. 26 aoûtVigoVilagarcía de Arousa>Mirador de LobeiraÉtape de plaine184,8 Christopher Horner Christopher Horner
4e étape Mar. 27 aoûtLalínFinisterreÉtape de moyenne montagne189 Daniel Moreno Vincenzo Nibali
5e étape Mer. 28 aoûtSoberLac de SanabriaÉtape de moyenne montagne174,3 Michael Matthews Vincenzo Nibali
6e étape Jeu. 29 aoûtGuijueloCáceresÉtape de plaine175 Michael Mørkøv Vincenzo Nibali
7e étape Ven. 30 aoûtAlmendralejoMairena del AljarafeÉtape de plaine205,9 Zdeněk Štybar Vincenzo Nibali
8e étape Sam. 31 aoûtJerez de la FronteraEstepona>Alto de Peñas BlancasÉtape de moyenne montagne166,6 Leopold König Nicolas Roche
9e étape Dim. 1er septembreAntequeraValdepeñasÉtape de moyenne montagne163,7 Daniel Moreno Daniel Moreno
10e étape Lun. 2 septembreTorredelcampoGüéjar-Sierra>Alto de HazallanasÉtape de montagne186,8 Christopher Horner Christopher Horner
Mar. 3 septembreTorredelcampoJournée de repos
11e étape Mer. 4 septembreTarazonaTarazonaContre-la-montre38,8 Fabian Cancellara Vincenzo Nibali
12e étape Jeu. 5 septembreMaellaTarragoneÉtape de plaine164,2 Philippe Gilbert Vincenzo Nibali
13e étape Ven. 6 septembreVallsCastelldefelsÉtape de moyenne montagne169 Warren Barguil Vincenzo Nibali
14e étape Sam. 7 septembreBagàAndorre>Collada de la Gallina (AND)Étape de montagne155,7 Daniele Ratto Vincenzo Nibali
15e étape Dim. 8 septembreAndorre (AND) – Peyragudes (FRA)Étape de montagne224,9 Alexandre Geniez Vincenzo Nibali
16e étape Lun. 9 septembreGrausSallent de Gállego>Aramón FormigalÉtape de montagne146,8 Warren Barguil Vincenzo Nibali
Mar. 10 septembreJournée de repos
17e étape Mer. 11 septembreCalahorraBurgosÉtape de plaine189 Bauke Mollema Vincenzo Nibali
18e étape Jeu. 12 septembreBurgosPeña Cabarga (es)Étape de montagne186,5 Vasil Kiryienka Vincenzo Nibali
19e étape Ven. 13 septembreSan Vicente de la BarqueraOviedo>Alto del NarancoÉtape de moyenne montagne181 Joaquim Rodríguez Christopher Horner
20e étape Sam. 14 septembreAvilésAlto de l'AngliruÉtape de montagne142,2 Kenny Elissonde Christopher Horner
21e étape Dim. 15 septembreLeganésMadridÉtape de plaine109,6 Michael Matthews Christopher Horner

Classements finals

Classement général

Classements annexes

Classement du combiné

Classement par équipes

Équipe Pays Temps
1 Euskaltel Euskadi Drapeau de l'Espagne Espagne en 253 h 29 min 35 s
2 Movistar Drapeau de l'Espagne Espagne + 1 min 2 s
3 Astana Drapeau du Kazakhstan Kazakhstan 1 min 30 s
4 Saxo-Tinkoff Drapeau du Danemark Danemark 9 min 56 s
5 Caja Rural-Seguros RGA Drapeau de l'Espagne Espagne 33 min 48 s
6 Katusha Drapeau de la Russie Russie 45 min 21 s
7 RadioShack-Leopard Drapeau du Luxembourg Luxembourg 46 min 54 s
8 NetApp-Endura Drapeau de l'Allemagne Allemagne 52 min 29 s
9 FDJ.fr Drapeau de la France France 1 h 1 min 21 s
10 BMC Racing Drapeau des États-Unis États-Unis 1 h 56 min 46 s

UCI World Tour

Ce Tour d'Espagne attribue des points pour l'UCI World Tour 2013, seulement aux coureurs des équipes ayant un label ProTeam.

Position 1er 2e 3e 4e 5e 6e 7e 8e 9e 10e 11e 12e 13e 14e 15e 16e 17e 18e 19e 20e
Classement général 170 130 100 90 80 70 60 52 44 38 32 26 22 18 14 10 8 6 4 2
Par étape 16 8 4 2 1

Joaquim Rodríguez (Katusha), 4e du classement général et vainqueur d'une étape, remonte à la 2e place de l'UCI World Tour derrière Christopher Froome (Sky). Vincenzo Nibali (Astana), 2e du Tour d'Espagne, gagne 4 places au classement et se retrouve désormais 4e, juste devant Alejandro Valverde (Movistar), 3e de la Vuelta. Le vainqueur du classement général et de 2 étapes Christopher Horner (RadioShack-Leopard) grimpe à la 12e place de l'UCI World Tour. La formation Sky est toujours en tête du classement par équipes et l'Espagne consolide sa 1re place du classement par nations[46].

Évolution des classements

Le classement général, dont le leader porte le maillot rouge, s'établit en additionnant les temps réalisés à chaque étape, puis en ôtant d'éventuelles bonifications (10, 6 et 4 s à l'arrivée des étapes en ligne et 3, 2 et 1 s à chaque sprint intermédiaire). En cas d'égalité, les critères de départage, dans l'ordre, sont : centièmes de seconde enregistrés lors des contre-la-montre, addition des places obtenues lors de chaque étape, place obtenue lors de la dernière étape.

Le classement par points, dont le leader porte le maillot vert, est l'addition des points attribués à l'arrivée des étapes (25, 20, 16, 14, 12 et 10 points puis en ôtant 1 pt par place perdue jusqu'au 14e, qui reçoit donc 2 pts) et aux sprints intermédiaires (4, 2 et 1 points). En cas d'égalité de points, les critères de départage, dans l'ordre, sont : nombre de victoires d'étape, de sprints intermédiaires, classement général.

Le classement de la montagne, dont le leader porte le maillot blanc à pois bleu, consiste en l'addition des points obtenus au sommet de la Cima Alberto Fernandez (20, 15, 10, 6, 4 et 2 pts), des ascensions Hors-catégorie (15, 10, 6, 4 et 2 pts), de 1re (10, 6, 4, 2 et 1 pts), 2e (5, 3 et 1 pts) et 3e (3, 2 et 1 pts) catégorie. En cas d'égalité de points, les critères de départage, dans l'ordre, sont : nombre de premières places dans la Cima Alberto Fernadez, les ascensions Hors-catégorie, de 1re, de 2e, puis de 3e catégorie, classement général.

Le classement du combiné, dont le leader porte le maillot blanc, est la somme des places de chaque coureur dans le classement général, le classement par points et le classement de la montagne. Pour être classé, un coureur doit figurer dans les 3 classements. Si aucun coureur ne remplit cette condition, on regarde les coureurs se trouvant dans 2 classements. En cas d'égalité de points, le critère de départage est le classement général.

Le classement par équipes de l'étape est l'addition des trois meilleurs temps individuels de chaque équipe, sauf lors du contre-la-montre par équipes, où l'on prend le temps de l'équipe. En cas d'égalité, les critères de départage, dans l'ordre, sont : addition des places des 3 premiers coureurs des équipes concernées, place du meilleur coureur sur l'étape. Calculer le classement par équipes revient à additionner les classements par équipes de chaque étape. En cas d'égalité, les critères de départage, dans l'ordre, sont : nombre de premières places dans le classement par équipes du jour, nombre de deuxièmes places dans le classement par équipes du jour, etc., place au classement général du meilleur coureur des équipes concernées[45].

Étape Vainqueur Classement général Classement par points Classement de la montagne Classement du combiné Classement par équipes Prix de la combativité
1 Astana Janez Brajkovič Non décerné Non décerné Non décerné Astana Janez Brajkovič
2 Nicolas Roche Vincenzo Nibali Nicolas Roche Nicolas Roche Nicolas Roche RadioShack-Leopard Alex Rasmussen
3 Christopher Horner Christopher Horner Pablo Urtasun
4 Daniel Moreno Vincenzo Nibali Daniel Moreno Nicolas Edet
5 Michael Matthews Antonio Piedra
6 Michael Mørkøv Michael Matthews Tony Martin
7 Zdeněk Štybar Javier Aramendia
8 Leopold König Nicolas Roche Daniel Moreno Saxo-Tinkoff Antonio Piedra
9 Daniel Moreno Daniel Moreno Daniel Moreno Movistar Javier Aramendia
10 Christopher Horner Christopher Horner Christopher Horner Christopher Horner Saxo-Tinkoff Juan Antonio Flecha
11 Fabian Cancellara Vincenzo Nibali Nicolas Roche Astana Fabian Cancellara
12 Philippe Gilbert Fabricio Ferrari
13 Warren Barguil Michele Scarponi
14 Daniele Ratto Alejandro Valverde Daniele Ratto Christopher Horner Daniele Ratto
15 Alexandre Geniez Nicolas Edet Alexandre Geniez
16 Warren Barguil Euskaltel Euskadi Juan Antonio Flecha
17 Bauke Mollema Javier Aramendia
18 Vasil Kiryienka Egoi Martinez
19 Joaquim Rodríguez Christopher Horner Edvald Boasson Hagen
20 Kenny Elissonde David Arroyo
21 Michael Matthews Javier Aramendia
Classements finals Christopher Horner Alejandro Valverde Nicolas Edet Christopher Horner Euskaltel Euskadi Javier Aramendia

Liste des participants

Légende
Num Dossard de départ porté par le coureur sur cette Vuelta Pos. Position finale au classement général
Indique le vainqueur du classement général Indique le vainqueur du classement de la montagne
Indique le vainqueur du classement par points Indique le vainqueur du classement du combiné
Indique la meilleure équipe Indique un maillot de champion national ou mondial,
suivi de sa spécialité
NP Indique un coureur qui n'a pas pris le départ d'une étape,
suivi du numéro de l'étape où il s'est retiré
AB Indique un coureur qui n'a pas terminé une étape,
suivi du numéro de l'étape où il s'est retiré
HD Indique un coureur qui a terminé une étape hors des délais,
suivi du numéro de l'étape
EX Indique un coureur exclu pour non-respect du règlement
Astana
AST
NumCoureurPos.
31 Vincenzo Nibali (ITA)2e
32 Janez Brajkovič (SLO)26e
33 Jakob Fuglsang (DEN)29e
34 Andriy Grivko (UKR)101e
35 Maxim Iglinskiy (KAZ)AB-19
36 Tanel Kangert (EST) (Clm)11e
37 Paolo Tiralongo (ITA)51e
38 Alessandro Vanotti (ITA)113e
39 Andrey Zeits (KAZ)81e
Belkin
BEL
NumCoureurPos.
41 Bauke Mollema (NED)52e
42 Theo Bos (NED)NP-1
43 Graeme Brown (AUS)AB-15
44 Stef Clement (NED)AB-13
45 Juan Manuel Gárate (ESP)71e
46 Luis León Sánchez (ESP)AB-14
47 David Tanner (AUS)106e
48 Laurens ten Dam (NED)AB-13
49 Robert Wagner (GER)123e
BMC Racing
BMC
NumCoureurPos.
51 Philippe Gilbert (BEL) (Route)AB-15
52 Yannick Eijssen (BEL)83e
53 Martin Kohler (SUI)66e
54 Sebastian Lander (DAN)NP-13
55 Klaas Lodewyck (BEL)120e
56 Dominik Nerz (GER)14e
57 Marco Pinotti (ITA) (Clm)NP-12
58 Ivan Santaromita (ITA) (Route)48e
59 Danilo Wyss (SUI)72e
Caja Rural-Seguros RGA
CJR
NumCoureurPos.
61 David Arroyo (ESP)13e
62 Javier Aramendia (ESP)118e
63 André Cardoso (POR)16e
64 Fabricio Ferrari (URU)121e
65 Marcos García (ESP)75e
66 Francesco Lasca (ITA)140e
67 Antonio Piedra (ESP)109e
68 Amets Txurruka (ESP) 25e
69 Iván Velasco (ESP) NP-11
Cofidis
COF
NumCoureurPos.
81 Jérôme Coppel (FRA)40e
82 Yoann Bagot (FRA)21e
83 Cyril Bessy (FRA)AB-14
84 Nicolas Edet (FRA) 104e
85 Luis Ángel Maté (ESP)42e
86 Adrien Petit (FRA)130e
87 Stéphane Poulhiès (FRA)138e
88 Nico Sijmens (BEL)78e
89 Romain Zingle (BEL)91e
Euskaltel Euskadi
EUS
NumCoureurPos.
91 Samuel Sánchez (ESP)8e
92 Igor Antón (ESP)20e
93 Jorge Azanza (ESP)90e
94 Mikel Landa (ESP)39e
95 Egoi Martínez (ESP)30e
96 Mikel Nieve (ESP)23e
97 Juan José Oroz (ESP)46e
98 Pablo Urtasun (ESP)122e
99 Gorka Verdugo (ESP)63e
FDJ.fr
FDJ
NumCoureurPos.
101 Thibaut Pinot (FRA)7e
102 Arnaud Courteille (FRA)132e
103 Kenny Elissonde (FRA)33e
104 Alexandre Geniez (FRA)47e
105 Laurent Mangel (FRA)AB-13
106 Cédric Pineau (FRA)103e
107 Anthony Roux (FRA)34e
108 Geoffrey Soupe (FRA)AB-12
109 Jussi Veikkanen (FIN) (Route)AB-18
Garmin-Sharp
GRS
NumCoureurPos.
111 Daniel Martin (IRL)NP-8
112 Caleb Fairly (USA)112e
113 Tyler Farrar (USA)124e
114 Koldo Fernández (ESP)NP-2
115 Alex Howes (USA)93e
116 Michel Kreder (NED)AB-14
117 Nick Nuyens (BEL)AB-14
118 Alex Rasmussen (DEN)134e
119 Johan Vansummeren (BEL)88e
Katusha
KAT
NumCoureurPos.
121 Joaquim Rodríguez (ESP)4e
122 Giampaolo Caruso (ITA)49e
123 Vladimir Gusev (RUS)62e
124 Vladimir Isaychev (RUS) (Route)131e
125 Dmitry Kozontchuk (RUS)92e
126 Alberto Losada (ESP)AB-10
127 Daniel Moreno (ESP)10e
128 Luca Paolini (ITA)107e
129 Ángel Vicioso (ESP)80e
Lampre-Merida
LAM
NumCoureurPos.
131 Michele Scarponi (ITA)15e
132 Winner Anacona (COL)105e
133 Matteo Bono (ITA)143e
134 Luca Dodi (ITA)129e
135 Massimo Graziato (ITA)144e
136 Manuele Mori (ITA)70e
137 Maximiliano Richeze (ARG)141e
138 Simone Stortoni (ITA)AB-15
139 Diego Ulissi (ITA)32e
Lotto-Belisol
LTB
NumCoureurPos.
141 Bart De Clercq (BEL)AB-10
142 Francis De Greef (BEL)41e
143 Adam Hansen (AUS)60e
144 Gregory Henderson (NZL)AB-14
145 Vicente Reynés (ESP)NP-13
146 Jurgen Van de Walle (BEL)AB-14
147 Tosh Van der Sande (BEL)127e
148 Jelle Vanendert (BEL)AB-14
149 Dennis Vanendert (BEL)108e
NetApp-Endura
TNE
NumCoureurPos.
151 Leopold König (CZE)9e
152 Jan Bárta (CZE) (Route, Clm)96e
153 Iker Camaño (ESP) 67e
154 David de la Cruz (ESP) AB-13
155 Zakkari Dempster (AUS)133e
156 Bartosz Huzarski (POL)35e
157 José Mendes (POR)22e
158 Daniel Schorn (AUT)AB-15
159 Paul Voss (GER)68e
Omega Pharma-Quick Step
OPQ (Clm équipes)
NumCoureurPos.
161 Tony Martin (GER) (Clm)AB-15
162 Kevin De Weert (BEL)AB-11
163 Andrew Fenn (GBR)EX-10[47]
164 Gianni Meersman (BEL)58e
165 Serge Pauwels (BEL)31e
166 Pieter Serry (BEL)50e
167 Zdeněk Štybar (CZE)AB-15
168 Guillaume Van Keirsbulck (BEL)125e
169 Kristof Vandewalle (BEL) (Clm)AB-15
Orica-GreenEDGE
OGE
NumCoureurPos.
171 Simon Gerrans (AUS)NP-14
172 Sam Bewley (NZL)NP-14
173 Simon Clarke (AUS)69e
174 Baden Cooke (AUS)AB-15
175 Mitchell Docker (AUS)135e
176 Leigh Howard (AUS)142e
177 Christian Meier (CAN)82e
178 Michael Matthews (AUS)110e
179 Wesley Sulzberger (AUS)NP-5
RadioShack-Leopard
RLT
NumCoureurPos.
181 Fabian Cancellara (SUI) (Clm)NP-18
182 Matthew Busche (USA)64e
183 Ben Hermans (BEL)61e
184 Christopher Horner (USA) 1er
185 Markel Irizar (ESP)86e
186 Robert Kišerlovski (CRO) (Route)17e
187 Yaroslav Popovych (UKR) 85e
188 Grégory Rast (SUI)77e
189 Haimar Zubeldia (ESP)AB-14
Sky
SKY
NumCoureurPos.
191 Sergio Henao (COL)28e
192 Edvald Boasson Hagen (NOR) (Clm)84e
193 Dario Cataldo (ITA)74e
194 Vasil Kiryienka (BLR)73e
195 Christian Knees (GER)79e
196 Salvatore Puccio (ITA)NP-20
197 Luke Rowe (GBR)AB-15
198 Rigoberto Urán (COL)27e
199 Xabier Zandio (ESP)55e
Saxo-Tinkoff
TST
NumCoureurPos.
201 Roman Kreuziger (RTC)AB-14
202 Rafał Majka (POL)19e
203 Michael Mørkøv (DAN) (Route)128e
204 Evgueni Petrov (RUS)117e
205 Nicolas Roche (IRL)5e
206 Chris Anker Sørensen (DAN)18e
207 Nicki Sørensen (DAN) 100e
208 Matteo Tosatto (ITA)115e
209 Oliver Zaugg (SUI)37e
Vacansoleil-DCM
VCD
NumCoureurPos.
211 Wout Poels (NED)AB-14
212 Grega Bole (SLO)97e
213 Thomas De Gendt (BEL)EX-10[47]
214 Juan Antonio Flecha (ESP)44e
215 Johnny Hoogerland (NED) (Route)AB-19
216 Tomasz Marczyński (POL)NP-15
217 Barry Markus (NED)AB-10
218 Rafael Valls (ESP)43e
219 Lieuwe Westra (NED) (Clm)AB-14

Notes et références

  1. (es) « Aramendía, premio a la combatividad en la Vuelta », sur biciciclismo.com,
  2. «Belle et spectaculaire», sur lequipe.fr,
  3. (es) « A Groba por Baiona », sur altimetrias.net (consulté le )
  4. « Etape 5 - Sober - Lago de Sanabria », sur lavuelta.com (consulté le )
  5. « étape 9 - Antequera - Valdepeñas de Jaén », sur lavuelta.com (consulté le )
  6. « Etape 13 - Valls - Castelldefels », sur lavuelta.com (consulté le )
  7. « Le parcours de la Vuelta 2013 », sur velochrono.fr,
  8. « Vuelta 2013 - Départ de Galice, orgie de montagnes », sur eurosport.fr,
  9. « La Vuelta enfonce le clou », sur velochrono.fr,
  10. « Valverde : "Ce tracé fait peur" », sur cyclismactu.net,
  11. « Le TAS réintègre Katusha au World Tour ! », sur velochrono.fr,
  12. (es) « La Vuelta apuesta por “un máximo de 22 equipos” », sur biciciclismo.com,
  13. « Les trois wild-cards déjà attribuées ! », sur cyclismactu.net,
  14. « Un plateau de choix sur la Vuelta », sur francetvsport.fr, (consulté le )
  15. « Nibali, Valverde et Rodriguez seront là », sur lequipe.fr, (consulté le )
  16. « Nibali, le cœur ou la raison », sur velochrono.fr,
  17. « Pourquoi Rodriguez n'y arrive jamais », sur velochrono.fr,
  18. « Valverde, l'homme de la Vuelta », sur velochrono.fr,
  19. « Le baroud d'honneur d'Euskaltel », sur velochrono.fr,
  20. (es) « Kreuziger disputará la Vuelta a España », sur biciciclismo.com,
  21. « Jurdie : « Betancur un peu dans l’inconnu » », sur velochrono.fr,
  22. « Mollema, la grosse caisse de Belkin », sur velochrono.fr,
  23. (es) « Los 7 favoritos de la Vuelta a España », sur biciciclismo.com,
  24. « Portes ouvertes », sur velochrono.fr,
  25. « Trop tôt pour eux ? », sur velochrono.fr,
  26. « 6e étape: La victoire de Morkov », sur eurosport.fr,
  27. « Barguil, quel finish ! », sur eurosport.fr,
  28. « Match à cinq », sur velochrono.fr,
  29. « Le top 10 des vainqueurs de GT les plus âgés », sur cyclismactu.net,
  30. « L'encombrant Horner », sur velochrono.fr,
  31. « Le vieux », sur velochrono.fr,
  32. « Vuelta : Les 7 pistes pour comprendre la performance de Chris Horner », sur eurosport.fr,
  33. « Horner, le Benjamin Button du peloton », sur eurosport.fr,
  34. (es) « Algunas explicaciones, y curiosidades, del rendimiento de Chris Horner », sur biciciclismo.com,
  35. (en) « Rodriguez not a Grand Tour podium finisher for first time since 2011 », sur cyclingnews.com,
  36. (es) « Los 10 de la Vuelta a España », sur biciciclismo.com,
  37. « Des cocoricos fondateurs ? », sur velochrono.fr,
  38. (es) « Nibali: “La idea es comenzar la carrera en un 75% de mis capacidades y salir de ella al 100%” », sur biciciclismo.com,
  39. « Gilbert abandonne, cap sur les Mondiaux », sur cyclismactu.net,
  40. « Cancellara : "Je vais me préparer pour les Mondiaux" », sur eurosport.fr,
  41. « La Vuelta, la meilleure préparation ? », sur cyclismactu.net,
  42. « Cancellara ou Martin ? », sur velochrono.fr,
  43. « Le Canada, détour ou raccourci ? », sur velochrono.fr,
  44. (es) « Sagan se concentra en Aspen para una preparación distinta del mundial », sur biciclismo.com,
  45. (es) (fr) (en) « Libro de ruta », sur velorooms.com
  46. (es) « WorldTour: Joaquim Rodríguez y Sagan se acercan a Froome », sur biciciclismo.com,
  47. « Exclus pour remorquage ! », sur léquipe.fr,

Voir aussi

Liens externes

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