Thivars
Thivars est une commune française située dans le département d'Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire.
Thivars | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Eure-et-Loir | ||||
Arrondissement | Chartres | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Chartres Métropole | ||||
Maire Mandat |
Olivier Soufflet 2020-2026 |
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Code postal | 28630 | ||||
Code commune | 28388 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 048 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 114 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 22′ 46″ nord, 1° 27′ 05″ est | ||||
Altitude | Min. 131 m Max. 161 m |
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Superficie | 9,22 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Chartres (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Chartres-2 | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Eure-et-Loir
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Liens | |||||
Site web | www.thivars.fr | ||||
C'est un village situé à 7 km de Chartres, sa population est d'environ 1 100 habitants. Il est traversé par la rivière l'Eure.
Géographie
Situation
Situé dans la vallée de l'Eure à 7 km au sud de Chartres, le village de Thivars est desservi par la D 910 (ex-route nationale 10) et l'autoroute A11 qui le place à 50 minutes de Paris. Ayant intégré la communauté d'agglomération Chartres Métropole depuis 2012, le village de Thivars se développe en gardant son côté rural.
Communes limitrophes
Hameaux
- Bluet ;
- Goindreville ;
- Tachainville.
Hydrographie
Coulant du nord-ouest entre les communes de Nogent-sur-Eure et Fontenay-sur-Eure, la rivière l'Eure, affluent en rive gauche du fleuve la Seine, borde le sud de la commune, traverse ensuite le village et se dirige vers le nord-est et Ver-lès-Chartres.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chartres », sur la commune de Champhol, mise en service en 1923[7] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[9] à 11 °C pour 1981-2010[10], puis à 11,4 °C pour 1991-2020[11].
Urbanisme
Typologie
Thivars est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [12] - [13] - [14].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chartres, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 117 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15] - [16].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (85,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74,1 %), forêts (9,2 %), zones agricoles hétérogènes (5,4 %), zones urbanisées (5,3 %), prairies (4,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,2 %)[17].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Thivars est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondationset séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Eure. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999[20] - [18].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 44 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (52,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 503 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 387 sont en en aléa moyen ou fort, soit 77 %, à comparer aux 70 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21] - [Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2018 et par des mouvements de terrain en 1999[18].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[22].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Theuvasium vers 954, Teubas vers 996, Theivasium en 1056[23].
Histoire
Époque moderne
Le village devient un bourg influent sous le règne de Louis XIV, car l'ancienne nationale a été construite quelques années auparavant pour faciliter le commerce entre Paris et le port de Bordeaux. Cette route facilite le développement de la ville qui voit sa population passer de 100 à presque 300.
XXe siècle
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Thivars fait partie, comme toutes les communes boisées de la vallée de l'Eure, des hauts lieux de la Résistance à l'occupation allemande. Le village est à cette époque un lieu stratégique majeur avec la nationale qui le traverse, reliant Paris à Bordeaux. Elle était donc un lieu de passage important de troupes allemandes.
Politique et administration
Élections municipales du 15 mars 2020
- Maire sortant : Annick Marcetteau (ne se représente pas)
- Aucun des quinze sièges du conseil municipal, ni celui du conseil communautaire n'est pourvu lors de ce scrutin[24]
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[28].
En 2020, la commune comptait 1 048 habitants[Note 7], en diminution de 1,5 % par rapport à 2014 (Eure-et-Loir : −0,53 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie
Tous les commerces du village se trouvent sur la RD 910, et notamment :
- une boulangerie
- deux banques
- trois restaurants
- un bar
- deux garages
- trois salons de coiffure
- un salon d'esthétique
- une pharmacie
- un magasin de proximité
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Ce petit village de la Beauce est traversé par la route nationale 10, déclassée en route départementale 910. Sa relative célébrité est à moitié due à cette nationale. L'autre moitié est due à sa proximité avec la ville de Chartres et sa cathédrale.
Le village est un bourg important pour les villages voisins à cause de son bureau de poste, mais aussi grâce à sa gendarmerie, tout juste rénovée et qui dessert les communes voisines. Le village est entouré de champs de blé, de bras de l'Eure et d'étangs. Malgré sa proximité avec Chartres, Thivars fait partie d'une région très campagnarde et verdoyante de la vallée de l'Eure.
Le village possède deux silos, dont un non utilisé, pour stocker le blé, le colza ou le maïs des champs aux alentours. Il y a aussi en bordure du village un stade de football situé au bord de l'Eure.
- Entrée du village.
- Tramways d'Eure-et-Loir sur la RN10 (avant 1904).
- Le monument aux morts.
Église Saint-Hilaire
Visible depuis tout le village, l'église, dédiée à saint Hilaire de Poitiers, date du XVIe siècle, comme le témoigne la date de 1545 gravée sur un angelot de la tourelle du clocher.
Elle est située au cœur du village, place de la Mairie. Grâce à cette église, le village possède aujourd'hui le rattachement administratif de plusieurs hameaux ne possédant pas de lieu de culte et se trouvant à proximité du bourg, comme Tachainville, Goindreville et Bluet.
Le vitrail de sainte Radegonde est posé en 1900, à la suite d'une souscription ouverte auprès des paroissiens. En 1940, deux bombes soufflent les vitraux du mur sud qui sont remplacés par des verres cathédrale. En 1955, Bernard Campin réalise un vitrail représentant la Nativité. En 1987, Michel Petit crée un vitrail de saint Hilaire[31].
- Église et monument aux morts.
- Sculpture d'angelot datée de 1545 sur la tourelle du clocher.
- Façade ouest.
Personnalités liées à la commune
- Simone Segouin (1925-2023), résistante française née à Thivars ;
- Michel Petit (1934-2022), maître verrier français.
Voir aussi
Bibliographie
- Paul Durand, « Rapport de M. Paul Durand sur une excursion archéologique à Ver, Mignières et les environs. », dans Société archéologique d'Eure-et-Loir, séance du 9 juin 1859, Procès-Verbaux, tome I,, Chartres, Petrot-Garnier, libraire, 16 et 17 place des Halles, , 336 p. (ISSN 1149-7203, lire en ligne), p. 180-187 ;Les « environs » visités sont Thivars, Corancez et Génerville (commune de Sours)
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Centre-Val de Loire », sur centre-valdeloire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station météofrance Chartres - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Thivars et Champhol », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Chartres - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Chartres - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Chartres - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « Les risques près de chez moi - commune de Thivars », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur www.eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur www.eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations non-romanes ; formations dialectales, Droz, , p. 860.
- Ministère de l'Intérieur, « Résultats du 1er tour - Thivars », sur https://elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
- « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Églises ouvertes en Eure-et-Loir, « Église Saint-Hilaire de Thivars », sur http://www.eglises-ouvertes-eure-et-loir (consulté le ) [PDF].