Accueil🇫🇷Chercher

Système international (relations internationales)

La notion de système international est utilisée en théorie des relations internationales, en géopolitique et en droit international afin de désigner, principalement, les relations entretenues par les divers États entre eux. Les théoriciens, qu'ils soient politologues, géographes, économistes ou juristes, ont des conceptions très différentes de celui-ci. L'histoire est souvent divisée selon le système international en vigueur : on parlait ainsi de système de Westphalie après la guerre de Trente Ans, de système du Congrès de Vienne après les guerres napoléoniennes, des systèmes bismarckiens après la guerre franco-prusienne, de système de sécurité collective de la Société des Nations après la Première Guerre mondiale, de système bipolaire lors de la guerre froide, ou encore de système multipolaire après celle-ci.

Conception classique du système international: l'État comme unité de base

Le Palais Wilson de Genève en 1928, premier siège de la Société des Nations, avec une banderole en l'honneur du président Wilson, l'un des fondateurs de l'idéalisme en relations internationales. La SDN s'effondrera au cours de l'entre-deux-guerres avec la montée du fascisme et du militarisme.

Le politologue français Raymond Aron (1962) définissait par exemple celui-ci ainsi:

« J'appelle système international l'ensemble constitué par des unités politiques qui entretiennent les unes avec les autres des relations régulières et qui sont susceptibles d'être impliquées dans une guerre générale[1]. »

Il considĂ©rait ainsi les États, et en particulier les États-nations, comme l'unitĂ© de base de ce système, caractĂ©risĂ© par la diplomatie (les « relations rĂ©gulières Â») et la guerre. Une telle approche s'inspire de l'ouvrage classique de Clausewitz, De la Guerre, pour qui « la guerre est la politique continuĂ©e par d'autres moyens Â». Cette thĂ©orie, d'inspiration rĂ©aliste, est partagĂ©e par nombre de thĂ©oriciens. Robert Keohane, reprĂ©sentant de l'institutionnalisme nĂ©olibĂ©ral qui met l'accent sur le rĂ´le des institutions internationales dans la dĂ©termination du comportement des États, affirme cependant:

« La théorie institutionnaliste suppose que les États sont les principaux acteurs de la scène internationale et qu’ils agissent en fonction de leurs intérêts[2]. »

L'enseignement classique de la « marche Ă  la Première Guerre mondiale Â», tel que dispensĂ© Ă  l'Ă©cole, s'appuie largement sur cette conception traditionnelle des relations internationales, centrĂ©e sur l'histoire diplomatique. Sur le plan europĂ©en, on met l'accent sur le système d'alliances (Triplice et Triple-Entente) liant les États entre eux, sur la rivalitĂ© et le dĂ©fi posĂ© par l'Ă©mergence de la Prusse et de l'Allemagne incarnĂ©e par la Weltpolitik, et sur la succession de crises internationales qui, vues rĂ©trospectivement, indiqueraient de façon sĂ»re l'« inĂ©luctable Â» dĂ©flagration mondiale (crise d'Agadir, etc.). Cette conception classique est partagĂ©e aussi bien par des auteurs comme Raymond Aron que par la thĂ©orie lĂ©niniste selon laquelle l'impĂ©rialisme serait le « stade ultime du capitalisme Â». Certains auteurs ont cependant corrigĂ© une image trop lisse de la marche Ă  la guerre, en mettant l'accent sur l'importance des reprĂ©sentations et des approximations faites par les dirigeants et les Ă©lites au pouvoir. Ainsi, le culte de l'offensive participe Ă  l'explication du dĂ©clenchement rapide de la guerre[3].

Si, depuis Jean Bodin, la souveraineté de l'État a toujours été au cœur de l'étude du système international, et justifie la distinction entre l'ordre interne aux États, dans lequel une puissance souveraine existe, et le système international, dans lequel aucun souverain n'existe faute de gouvernement mondial, l'État n'a pas toujours pris la figure de l'État-nation. Ainsi, le système de Westphalie concernait principalement des Empires.

Cette approche « stato-centrĂ©e Â» a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©e par les courants rĂ©aliste et nĂ©orĂ©aliste, le premier mettant l'accent sur la dimension de Realpolitik, c'est-Ă -dire sur les objectifs de puissance poursuivis Ă  long terme par les États, tandis que le second s'appuie sur une thĂ©orie systĂ©mique pour expliquer la position relative de chaque État.

Système anarchique ou ordre régulé ?

Contrairement Ă  la notion d'« ordre international Â», le terme de « système Â» ne prĂ©juge pas du caractère rĂ©gulĂ©, ou non, de ces relations. Reprenant l'idĂ©e hobbesienne d'« Ă©tat de nature Â» persistant dans les relations internationales, le nĂ©orĂ©aliste Kenneth Waltz parle ainsi, par exemple, d'« anarchie internationale Â», mettant fortement en doute la notion d'une « communautĂ© internationale Â». Celle-ci souligne en effet l'importance des institutions internationales (les Nations unies, l'Organisation mondiale du commerce, etc.) ainsi que des normes du droit international public.

Dans ce cadre de rivalitĂ©, la notion de puissance est primordiale: y a-t-il une ou des superpuissances? Faut-il considĂ©rer, comme l'a plaidĂ© par exemple l'ex-ministre des Affaires Ă©trangères Hubert VĂ©drine, les États-Unis comme une hyperpuissance? La notion de « puissance Â» faisant intervenir diverses dimensions (population, territoire, Ă©conomie, capacitĂ©s scientifiques, militaire, soft power et hard power, etc.), certains gĂ©ographes ont insistĂ© sur les relations Ă©conomiques pour dĂ©signer un centre mondial des dĂ©cisions s'opposant Ă  la pĂ©riphĂ©rie (les pays de cette dernière pouvant, ou non, appartenir au « Tiers-monde Â»). Ainsi, ils ont forgĂ© la notion de Triade ou d'« oligopole gĂ©ographique mondial Â» pour dĂ©signer la domination, sur la scène internationale politique et Ă©conomique, des États-Unis, de l'Europe et du Japon. Cette domination est cependant mise Ă  mal par les pays Ă©mergents, notamment la Chine et l'Inde, mais aussi le BrĂ©sil, les Tigres asiatiques, etc. Cette conception des relations internationales reste toutefois Ă  relativiser du fait du dĂ©clin croissant des puissances dites de la Triade.

Objectifs des États : équilibre, expansion ou sécurité ?

Explosion nuclĂ©aire de Castle Romeo lors des tests de l'OpĂ©ration Castle menĂ©s par le Pentagone en 1954. Après les destructions d'Hiroshima, la « destruction mutuelle assurĂ©e Â» (MAD) a Ă©tĂ© conçue par nombre de thĂ©oriciens comme une forme d'Ă©quilibre des puissances, certains d'entre eux assurant qu'elle garantissait la paix. Les interprĂ©tations divergentes de la crise des missiles de Cuba montre que tous n'Ă©taient pas aussi confiants (voir, notamment, L'Essence de la dĂ©cision de Graham T. Allison.

Par ailleurs, l'objectif recherché par les puissances est primordial dans l'analyse du système international. Classiquement, on insistait sur la notion d'équilibre des puissances, lequel permettait d'assurer la paix et la stabilité du système : ainsi, l'émergence de l'Allemagne en tant que puissance à la fin du XIXe siècle conduisait à remettre en cause la puissance britannique, tandis que les États-Unis ont traditionnellement conçu leur rôle, à l'égard de l'Europe, comme garant de l'équilibre.

Certains auteurs insistent toutefois sur l'expansionnisme ou l'impérialisme de certains États (fascistes, capitalistes, etc., selon les théories), tandis que d'autres, comme le réaliste John Mearsheimer, vont jusqu'à considérer que tout État cherche nécessairement la maximalisation de sa puissance, reprenant ainsi l'idée hobbesienne et spinoziste du conatus, entendu toutefois dans un sens plus restreint.

Équilibre des puissances et stratégie

Thomas Schelling, l'un des fondateurs de la théorie des jeux, avec son ouvrage La stratégie du conflit (1960), est l'un des représentants éminents du courant insistant sur l'importance non pas de l'équilibre des puissances en tant que tel, mais de la stabilité de celui-ci afin d'éviter une course à l'armement pouvant conduire à une guerre non prévue ni voulue (cf dilemme de sécurité). Ces analyses stratégiques insistent sur l'importance de l'interrelation entre les actes des États, et donc de l'information des agents et, corrélativement, de la transmission de messages (signalling), ainsi que sur l'importance non seulement de la puissance mais de la dissuasion : faire preuve de la volonté effective d'utiliser, s'il le faut, la puissance militaire disponible.

Des problèmes de communication peuvent en effet mener à des résultats désastreux : la prise en compte de cet aspect, après la crise des missiles de Cuba, a conduit à l'établissement du téléphone rouge entre la Maison-Blanche et le Kremlin, afin d'établir une liaison directe entre les têtes du pouvoir exécutif des deux superpuissances, court-circuitant les éventuelles interférences créées par des agences gouvernementales bureaucratisées et pouvant poursuivre leurs propres intérêts (problème, notamment, des agences de renseignement comme la CIA, qui peut vouloir poursuivre son propre agenda politique).

Notion plurivoque de « sĂ©curitĂ© Â»

DĂ©sormais, certains auteurs, comme Kenneth Waltz, insistent sur la recherche de la « sĂ©curitĂ© Â» et de la sĂ©curitĂ© d'approvisionnement en ressources Ă©nergĂ©tiques (pĂ©trole, dont l'analyse spĂ©cifique donne lieu Ă  une gĂ©opolitique du pĂ©trole, charbon, etc.) ou vitales (eau, etc.) [4]. La recherche de la sĂ©curitĂ© prend d'autant plus d'importance avec l'Ă©mergence de menaces transnationales non-Ă©tatiques comme les groupes terroristes (Al-QaĂŻda, etc.) [4].

La notion de « sĂ©curitĂ© Â» s'est toutefois Ă©tendue largement au-delĂ  de la seule sĂ©curitĂ© nationale : elle concerne dĂ©sormais aussi la santĂ©, l'environnement et l'Ă©conomie (gestion des Ă©pidĂ©mies et des pandĂ©mies comme le SIDA ou le SRAS, des crises financières et Ă©conomiques comme la crise de la dette ou la crise des subprimes, et des effets externes locaux comme la catastrophe de Tchernobyl ou, au contraire, globaux comme le rĂ©chauffement climatique) [4]. Ces diffĂ©rentes composantes sont prises en compte par le concept d'« infrastructure critique Â» (utilisĂ© par exemple dans le Programme europĂ©en pour la protection des infrastructures critiques).

Des auteurs comme Ole Wæver (en), tenant d'un constructivisme, parlent de « sĂ©curisation Â» pour dĂ©signer la manière dont certains objets, thèmes ou enjeux sont construits par certains acteurs en enjeux vitaux de sĂ©curitĂ© (sans qu'ils soient nĂ©cessairement en eux-mĂŞmes vitaux)[5].

Acteurs non Ă©tatiques et mondialisation

Le NASDAQ, sur Times Square de nuit (New York): symbole de la mondialisation financière.

Il est possible d'intégrer à l'étude du système international les relations transnationales et les acteurs non étatiques, tels que les multinationales (et donc le droit international privé, en particulier le droit commercial international) et les organisations non gouvernementales (ONG). À ces entités, il faut ajouter l'essor du droit pénal international, qui fait entrer sur la scène internationale, d'une manière problématique et débattue, les individus en tant que tel (c'est-à-dire les personnes physiques).

C'est ce qu'ont fait, par exemple, les fondateurs de l'institutionnalisme néolibéral Robert O. Keohane et Joseph S. Nye, en théorisant l'« interdépendance complexe »[4], ou encore, dans une optique marxiste ou post-marxiste, Toni Negri et Michael Hardt dans Empire (2000). Dans cet ouvrage, ils transforment le concept d'impérialisme d'un État pour parler d'un Empire mondial, qui serait constitué des États, des multinationales et des ONG. Nonobstant la controverse ayant accueilli cette thèse, de façon générale le débat se focalise alors sur le type d'individu ou de sujet pertinent à l'échelle internationale.

Ce type d'interrogation a pris une acuité spécifique avec le phénomène de la mondialisation ou globalisation. Certains auteurs ont ainsi affirmé l'existence d'une « crise de l'État » ou « de l'État-nation », considérant que ces derniers étaient affaiblis de façon importante par la mondialisation, qui se caractériserait d'une part par l'importance accrue des multinationales, et d'autre part par la constitution d'entités régionales qui disputeraient à l'État sa souveraineté. Ces auteurs insistent ainsi sur la prolifération des communautés économiques (ALENA, ASEAN, Mercosur, Communauté économique européenne, désormais Union européenne) ou/et sur l'imbrication entre plusieurs ordres juridiques (l'exemple privilégié est alors celui de l'Union européenne et du droit communautaire). En 1999, Bertrand Badie allait par exemple jusqu'à parler d'un Monde sans souveraineté.

Cette thèse est fortement disputée, d'autres auteurs insistant sur le renforcement des prérogatives de la souveraineté, visible par exemple avec le durcissement du contrôle des frontières, etc. Cependant, même les auteurs préférant conserver la conception classique du système international, focalisé sur les États-nations en tant qu'unité fondamentale, admettent que l'émergence d'une entité comme l'Union européenne, dotée de la personnalité morale et allant au-delà d'une simple association économique, conduit à ne pas réduire l'étude du système international aux seuls États-nations [4].

Relations entre politique intérieure et affaires étrangères

L'ancien bâtiment de la United Fruit Company: une unité d'analyse pertinente en relations internationales?

Enfin, il est aussi possible d'interroger la division classique entre politique intérieure et affaires étrangères.

Pour certains auteurs, il ne s'agit en effet que d'une division académique. Ces derniers insistent alors sur les inter-relations entre ces deux domaines, certains actes étatiques pouvant ainsi répondre à des exigences d'ordre intérieur (renforcer, par exemple, la légitimité ou/et le charisme d'un leader au sein de son pays), tandis que l'étude des procédures de décision étatique peut mener à insister sur la dissension et le conflit interne aux gouvernements et aux administrations.

Soulignant l'importance du lien entre politique intérieure et extérieure et le rôle de la société civile dans l'élaboration des préférences sous-tendant les objectifs des gouvernants, Andrew Moravcsik écrit ainsi:

« l’approche libérale de la théorie des relations internationales fait naître l’idée que les relations entre l’État et la société civile ont une influence déterminante sur son comportement et plus généralement sur les relations internationales[6]. »

Différents plans d'analyse possible et importance de la théorie de la décision

Une telle approche peut avoir plusieurs niveaux de dĂ©tails. Ainsi, par exemple, on peut dire « les États-Unis ont envahi l'Irak Â», Ă©noncĂ© correspondant Ă  la conception classique des relations internationales. On peut aussi dire « la Maison-Blanche a envahi l'Irak Â»: en ce cas, on insiste sur la capacitĂ© de dĂ©cision du pouvoir exĂ©cutif.

Ou encore: « le prĂ©sident George W. Bush a envahi l'Irak Â», ce qui personnalise encore la dĂ©cision. En ce cas, la thĂ©orie du choix rationnel, frĂ©quemment utilisĂ©e en relations internationales, tend Ă  laisser une place plus importante Ă  la psychologie politique, telle que dĂ©veloppĂ©e par exemple par James David Barber (en): comment analyser le profil, par exemple, d'Hitler ou de Saddam Hussein, et qu'en conclure sur le plan systĂ©mique des relations internationales ?

Ou aussi: « les nĂ©oconservateurs ont provoquĂ© l'invasion de l'Irak Â», ou « la RAND Corporation a fortement appuyĂ© l'invasion de l'Irak Â» ou le « Parti rĂ©publicain a provoquĂ© l'invasion de l'Irak Â». En ce cas, on insiste sur un secteur particulier de la population amĂ©ricaine (un lobby, un parti politique ou un courant idĂ©ologique) qui aurait Ă©tĂ© Ă  l'origine de la dĂ©cision.

Une approche comme celle de Graham T. Allison dans L'Essence de la décision. Expliquer la crise des missiles de Cuba (1971) insiste ainsi sur ces plusieurs plans d'analyse possible, en plaidant pour leur complémentarité.

Influence du régime politique en relations internationales : théorie de la paix démocratique

Manifestation du collectif Women Strike for Peace durant la crise des missiles de Cuba, ici à New York à côté du bâtiment des Nations unies. On lit notamment un poster: « Laissez l'ONU gérer la crise! »

Enfin, le courant libéral a insisté sur l'importance du régime politique de chaque État afin de prévoir ses comportements, en soulignant que les démocraties se font rarement la guerre.

Ce courant, qui reprend les intuitions fondamentales du Projet de paix perpétuelle de Kant, tend ainsi à montrer une certaine forme d'inter-relation entre politique intérieure et politique étrangère: le fait que les citoyens soient associés, d'une manière ou d'une autre, à la décision politique, dans le cadre des régimes pluralistes, expliquerait ainsi la tendance à régler les différends de façon pacifique. Michael Doyle va plus loin dans cette distinction entre États, affirmant que non seulement le régime (démocratie libérale ou non, attention portée aux droits de l'homme, etc.) mais aussi la forme d'économie (de marché, collectivisée ou corporatisme fasciste) influence sur le comportement des États au niveau international[7].

Cependant, une fois posé ceci, le courant libéral analyse les États dans le système international comme des acteurs rationnels, ne divergeant en rien, en cela, avec les réalistes.

Les critiques de l'effacement complet de la distinction politique intérieure/extérieure

Des auteurs ayant une conception plus traditionnelle des relations internationales considèrent qu'il est cependant abusif de remettre complètement en cause la distinction entre plan interne et relations extérieures, et affirment qu'on ne peut mettre sur le même plan toutes les entités exerçant, d'une manière ou d'une autre, une influence sur le système international. Selon Thierry de Montbrial:

« Le concept, rĂ©novĂ© Ă  la fin des annĂ©es 80 par Norbert Elias, d'une « sociĂ©tĂ© monde Â» (...) ou d'une « sociĂ©tĂ© d'individus Â», oĂą toute distinction entre politique internationale et politique interne serait abolie, est fondamentalement erronĂ©[4]. »

Notes et références

  1. Raymond Aron (1962), Paix et guerre entre les nations, chap. IV
  2. Keohane Robert O., « Institutionalist Theory and the Realist Challenge After the Cold War », in Baldwin, David (en), Neorealism and Neoliberalism : The Contemporary Debate, Columbia University Press, 1993., p.271
  3. Van Evera, Stephen (en), « The Cult of the Offensive and the Origins of the First World War », International Security, été 1984, vol.9, pp.58-107. Snyder, Jack, « Civil-Military Relations and the Cult of the Offensive, 1914 and 1984 », International Security, été 1984, vol.9, pp.108-160. Voir aussi les travaux de Robert Jervis sur le rôle des représentations en relations internationales
  4. De Montbrial Thierry. « Réflexions sur la théorie des relations internationales. » In: Politique étrangère N°3 - 1999 - 64e année pp. 467-490.
  5. Arcudi, Giovanni (2006), “La sécurité entre permanence et changement”, Relations internationales, n° 125, pp. 97-109
  6. Moravcsik, Andrew, « Taking Preferences Seriously : A Liberal Theory of International Politics », International Organization, automne 1997, vol.51
  7. Doyle, Michael W., Ways of War and Peace : Realism, Liberalism, and Socialism, W. W. Norton, 1997

Articles connexes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.