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Surveyor 5

Surveyor 5 est la cinquième sonde spatiale du programme Surveyor de la NASA dont l'objectif est d'Ă©tudier les caractĂ©ristiques du sol lunaire afin de prĂ©parer l'atterrissage des missions du programme Apollo. La sonde spatiale est lancĂ©e le et atterrit dans la mer de la TranquillitĂ© le . MalgrĂ© une fuite d'hĂ©lium avant l'atterrissage, la mission remplit tous ses objectifs et 20 018 images de la surface sont retransmises. Surveyor 5 est la troisième sonde spatiale du programme Surveyor Ă  rĂ©ussir un atterrissage lunaire en douceur et la première mission Ă  obtenir des donnĂ©es de composition in situ sur la Lune.

Description de cette image, également commentée ci-après
Une maquette de la sonde lunaire Surveyor 5.
Données générales
Organisation Drapeau des États-Unis NASA
Constructeur Drapeau des États-Unis Hughes Aircraft
Programme Surveyor
Domaine Exploration de la Lune
Type de mission Atterrisseur
Statut Mission terminée
Autres noms Surveyor-E
Base de lancement Cape Kennedy, LC-36B
Lancement 8 septembre 1967 Ă 
07 h 57 min 01 s TU
Lanceur Atlas-Centaur (AC-13)
(Atlas 3C # 5901C - Centaur D-1A)
Fin de mission 17 décembre 1967
Durée 65 heures
Durée de vie 45 jours (mission primaire)
Identifiant COSPAR 1967-084A
Protection planétaire Catégorie II[1]
Caractéristiques techniques
Masse au lancement 1 006 kg (au lancement)
303 kg (Ă  l'atterrissage)
Propulsion Chimique
Ergols Hydrate d'hydrazine
Contrôle d'attitude Stabilisé sur 3 axes
Source d'Ă©nergie Panneaux solaires
Puissance Ă©lectrique 85 watts
Orbite
Orbite Descente directe
Atterrissage 11 septembre 1967 Ă 
00 h 46 min 44 s TU
Localisation 1,4550 N et 23,1944 E
Principaux instruments
Television Camera Transmission de gros plans du sol lunaire
Alpha-Scattering Surface Analyzer Mesurer les principaux éléments du sol lunaire
Hardness and Bearing Strength of Lunar Surface Dureté et force portante du sol lunaire

Objectifs de la mission

Les principaux objectifs du programme Surveyor, une série de sept vols robotiques d'atterrissage en douceur, sont de soutenir les prochains atterrissages des équipages du programme Apollo en : 1° développant et validant la technologie d'atterrissage en douceur sur la Lune ; 2° fournir des données sur la compatibilité de la conception d'Apollo avec les conditions rencontrées sur la surface lunaire ; et 3° enrichir les connaissances scientifiques de la Lune.

Les objectifs spécifiques de cette mission sont d'effectuer un atterrissage en douceur sur la Lune dans la Mer de la Tranquillité (Mare Tranquillitatis) et d'obtenir des images télévisées après l'atterrissage de la surface lunaire. Les objectifs secondaires sont de mener une expérience d'érosion du moteur vernier, de déterminer les abondances relatives des éléments chimiques dans le sol lunaire par le fonctionnement de l'instrument de diffusion alpha, d'obtenir des données de dynamique à l'atterrissage et d'obtenir des données de réflectivité radar et thermique.

Description du véhicule spatial

La structure de base de la sonde spatiale Surveyor se compose d'un trĂ©pied de tubes en aluminium Ă  paroi mince et d'entretoises fournissant des surfaces de montage pour les systèmes d'alimentation, de communications, de propulsion, de commande de vol et de charge utile. Un mât central est Ă  environ un mètre au-dessus du sommet du trĂ©pied. Trois jambes d'atterrissage articulĂ©es sont fixĂ©es aux bas de la structure. Les jambes en aluminium ont des amortisseurs et le mĂ©canisme de verrouillage se termine par trois pieds avec amortisseurs. Les trois pieds s'Ă©tendent Ă  4,3 mètres du centre de la sonde Surveyor. Le vĂ©hicule spatial mesure 3 mètres de haut. Les jambes sont repliĂ©es pour s'insĂ©rer dans la coiffe au lancement.

Une surface de 0,855 m2 de 792 cellules photovoltaĂŻques est montĂ©e au-dessus du mât et gĂ©nère jusqu'Ă  85 watts de puissance emmagasinĂ©e dans un accumulateur argent-zinc. Les communications sont rĂ©alisĂ©es via une antenne mobile Ă  gain Ă©levĂ© montĂ©e près du haut du mât central pour transmettre des images de tĂ©lĂ©vision, deux antennes omnidirectionnelles montĂ©es aux extrĂ©mitĂ©s du mât pour les liaisons montante et descendante, ainsi que deux rĂ©cepteurs et deux Ă©metteurs.

Le contrôle thermique est obtenu par une combinaison de peinture blanche, de finition thermique à haute émittance infrarouge et de dessous en aluminium poli. Deux compartiments à contrôle thermique, équipés de couvertures super-isolantes, d'interrupteurs thermiques et de petits radiateurs électriques, sont montés sur la structure de la sonde spatiale. Un compartiment, maintenu entre 5 et 50 °C, abrite les communications et l'électronique pour l'alimentation. L'autre, entre -20 et 50 °C, abrite les composants de commande et de traitement du signal.

La caméra de télévision est montée près du sommet du trépied et des jauges de contrainte, des capteurs de température et d'autres instruments d'ingénierie sont intégrés dans toute la sonde spatiale. Une cible photométrique est montée près de l'extrémité d'une des jambes d'atterrissage et une sur une courte perche s'étendant au bas de la structure. D'autres ensembles de charges utiles, qui diffèrent d'une mission à l'autre, sont montés sur différentes parties de la structure dépendant de leur fonction.

Un capteur solaire, un viseur de l'étoile Canopus et des gyroscopes sur trois axes fournissent une connaissance de l'attitude. La propulsion et le contrôle d'attitude sont assurés par des jets d'azote gazeux froid durant les phases de la trajectoire, trois moteurs-fusées à vernier durant les phases propulsées, y compris l'atterrissage, et le moteur à propergol solide durant la descente finale. La rétrofusée est un boîtier sphérique en acier monté au centre inférieur de la sonde spatiale.

Les moteurs verniers utilisent du carburant hydrate d'hydrazine et un oxydant MON-10 (90 % N2O2, 10 % NO). Chaque chambre peut produire 130 N à 460 N de poussée sur commande, un moteur peut pivoter pour contrôler le roulis. Le carburant est emmagasiné dans des réservoirs sphériques montés sur la structure du trépied. Pour la séquence d'atterrissage, un radar d'altitude déclenche la mise à feu de la rétrofusée principale pour le freinage primaire. Une fois l'allumage terminé, la rétrofusée et le radar sont largués et les radars doppler et altimètre sont activés. Ceux-ci fournissent des informations au pilote automatique qui contrôle le système de propulsion vernier à l'atterrissage.

L'instrumentation de Surveyor 5 est de conception similaire aux sondes Surveyor prĂ©cĂ©dentes et comprend une camĂ©ra de tĂ©lĂ©vision et de nombreux capteurs techniques. Un instrument de diffusion alpha est installĂ© Ă  la place de l'Ă©chantillonneur de surface[2], et une petite barre aimantĂ©e de 5cm est attachĂ© Ă  un des pieds de l'atterrisseur pour dĂ©tecter la prĂ©sence de matĂ©riau magnĂ©tique dans le sol lunaire[3]. Des miroirs auxiliaires convexes sont fixĂ©s Ă  la structure pour permettre de voir la surface lunaire sous la sonde spatiale. Surveyor 5 a une masse de 1 006 kg au lancement et de 303 kg Ă  l'atterrissage sur la Lune.

Description des instruments

Surveyor 5 est la première sonde du programme Surveyor de la version Block II mieux Ă©quipĂ©e en instruments scientifiques ; d'une masse de 303 kg, elle emporte une camĂ©ra de tĂ©lĂ©vision, un analyseur de surface Ă  diffusions alpha qui remplace la pelle des engins prĂ©cĂ©dents et est utilisĂ©e avec succès pour dĂ©terminer les principaux Ă©lĂ©ments chimiques prĂ©sents dans le sol environnant. Un petit aimant attachĂ© Ă  un bras est inclus afin de dĂ©tecter la prĂ©sence de matĂ©riau magnĂ©tique dans le sol lunaire.

Caméra de télévision

La camĂ©ra de tĂ©lĂ©vision consiste en un tube Vidicon, de deux objectifs de 25 mm et 100 mm de focale, d'obturateurs, de filtres et de diaphragmes montĂ©s sur un axe inclinĂ© d'environ 16° par rapport Ă  l'axe central de la sonde spatiale. La camĂ©ra est montĂ©e sous un miroir qui peut ĂŞtre dĂ©placĂ© en azimut et en Ă©lĂ©vation. Le fonctionnement de la camĂ©ra dĂ©pend totalement de la rĂ©ception des commandes de la Terre. La couverture image par image du sol lunaire est obtenue sur 360° en azimut et de 40° au-dessus du plan perpendiculaire Ă  l'axe de la camĂ©ra et jusqu'Ă  65° en dessous de ce plan.

Les deux modes de fonctionnement sont de 200 lignes et de 600 lignes. Le mode 200 lignes est transmis par une antenne omnidirectionnelle et numĂ©rise une image toutes les 61,8 secondes. La transmission vidĂ©o complète de chaque image de 200 lignes nĂ©cessite 20 secondes et une bande passante de 1,2 kHz.

Les images de 600 lignes sont transmises par une antenne directionnelle, ces images sont analysĂ©es toutes les 3,6 secondes. Chaque image de 600 lignes nĂ©cessite nominalement 1 seconde pour ĂŞtre lue Ă  partir du Vidicon et nĂ©cessite une bande passante de 220 kHz pour la transmission. Les transmissions de donnĂ©es sont converties en un signal de tĂ©lĂ©vision standard. Les images de tĂ©lĂ©vision sont affichĂ©es sur Terre sur un Ă©cran de tĂ©lĂ©vision Ă  balayage lent avec un phosphore Ă  longue rĂ©manence. La rĂ©manence est choisie pour correspondre Ă  la valeur nominale maximale de la vitesse de balayage. Une image de tĂ©lĂ©vision d'identification est reçue pour chaque nouvelle image et est affichĂ©e en temps rĂ©el Ă  un rythme compatible avec la vitesse d'arrivĂ©e de la nouvelle image. Ces donnĂ©es sont enregistrĂ©es sur un magnĂ©toscope vidĂ©o et sur un film de 70 mm.

Au cours de la première journĂ©e lunaire, qui se termine le , 18 006 images de tĂ©lĂ©vision de haute qualitĂ© sont transmises. Après ĂŞtre Ă©teinte durant la nuit lunaire, plus de 20 jours, la camĂ©ra rĂ©pond aux commandes et transmet 1 048 photographies supplĂ©mentaires entre le et le . Soixante-quatre photos sont transmises le quatrième jour lunaire, mais la qualitĂ© des photographies prises après le premier jour lunaire est mĂ©diocre en raison de la dĂ©gradation de l'appareil photographique due aux tempĂ©ratures nocturnes lunaires.

Analyseur de surface Ă  diffusion alpha

L'analyseur de surface Ă  diffusion alpha (Alpha-Scattering Surface Analyzer) est conçu pour mesurer directement le taux des principaux Ă©lĂ©ments du sol lunaire. L'instrument est contenu dans un boitier mesurant 17,1 Ă— 16,5 Ă— 13,3 cm, pesant Ă  peine 13 kg, et muni des radiateurs Ă©lectriques et de miroirs rĂ©flĂ©chissant pour maintenir la tempĂ©rature de fonctionnement entre -40] et +50°C. Il comporte six sources alpha (curium 242 de pĂ©riode radioactive 162 jours) collimatĂ©e pour irradier une ouverture de 10 cm de diamètre au bas de l'instrument oĂą se trouve l'Ă©chantillon et deux systèmes de dĂ©tection de particules chargĂ©es parallèles, mais indĂ©pendants. Un système, contenant deux capteurs, dĂ©tecte les spectres d'Ă©nergie des particules alpha diffusĂ©es Ă  partir du sol lunaire, et l'autre, contenant quatre capteurs, dĂ©tecte les spectres d'Ă©nergie des protons produits par des rĂ©actions (alpha et proton) dans le matĂ©riau de sol lunaire. Chaque dĂ©tecteur est reliĂ© Ă  un analyseur de hauteur d'impulsions (Pulse Height Analyzer). Un boĂ®tier Ă©lectronique numĂ©rique, situĂ© dans un compartiment de la sonde spatiale, Ă©met en continu des signaux tĂ©lĂ©mĂ©triques vers la Terre chaque fois que l'expĂ©rience est en cours. Les spectres d'Ă©nergie contiennent des informations quantitatives sur les principaux Ă©lĂ©ments des Ă©chantillons, Ă  l'exception de l'hydrogène, de l'hĂ©lium, du lithium et du bĂ©ryllium[4].

Durant le vol de vers la Lune, l'analyseur est contrôlé en l'activant pendant 20 mn sur un échantillon de composition connue embarqué à bord du Surveyor[4].

L'expĂ©rience fournit 83 heures de donnĂ©es de haute qualitĂ© au cours du premier jour lunaire. Au cours du deuxième jour lunaire, 22 heures de donnĂ©es sont accumulĂ©es. Cependant, le bruit du dĂ©tecteur pose un problème dans la rĂ©duction des donnĂ©es Ă  partir de ce deuxième jour lunaire.

Dureté et force portante de la surface lunaire

Dureté et force portante de la surface lunaire (Hardness and Bearing Strength of Lunar Surface), l'objectif de cette expérience est de déterminer la dureté et la force portante du sol lunaire en utilisant des jauges de contrainte, des accéléromètres et des gyroscopes.

DĂ©roulement de la mission

L'un des pieds de la sonde lunaire Surveyor 5 a glissé sur le sol au moment de l'atterrissage. Sur cette photographie on aperçoit la tranchée creusée par un des pieds.

Surveyor 5 est lancĂ© le Ă  07 h 57 min 01 s TU depuis l'aire de lancement LC-36B Ă  la base de lancement de Cap Kennedy sur le lanceur Atlas-Centaur (AC-13). L'Ă©tage Centaur place la sonde spatiale sur une orbite d'attente terrestre, puis redĂ©marre 6,7 minutes plus tard et injecte la sonde spatiale Surveyor 5 sur une trajectoire lunaire.

Une correction de trajectoire impliquant une mise Ă  feu de 14,29 secondes des moteurs verniers Ă  01 h 45 TU le . ImmĂ©diatement après cette manĹ“uvre, le vĂ©hicule spatial commence Ă  perdre de la pression d'hĂ©lium. La soupape de pression d'hĂ©lium n'est pas correctement installĂ©e et l'hĂ©lium s'Ă©chappe dans les rĂ©servoirs de propulsion, provoquant une surpression qui ouvre les soupapes de vidange, dĂ©chargeant l'hĂ©lium qui permet de pressuriser le carburant des moteurs verniers.

Le plan de vol est modifiĂ© dans l'urgence pour limiter le recours aux moteurs verniers et la rĂ©trofusĂ©e est volontairement mise Ă  feu Ă  une altitude beaucoup plus basse que prĂ©vu. Les premières mises Ă  feu des moteurs verniers sont faites alors qu'il y a encore de l'hĂ©lium pour ralentir la sonde spatiale, rĂ©duire sa masse et laisser plus de volume libre dans les rĂ©servoirs de propergol pour l'hĂ©lium. La mise en feu de la rĂ©trofusĂ©e est retardĂ©e Ă  1 300 mètres d'altitude Ă  une vitesse de 30 m/s au lieu des 10 700 mètres prĂ©vus Ă  120 Ă  150 m/s.

Les ingĂ©nieurs du Jet Propulsion Laboratory de la NASA et de Hughes Aircraft Company (le maĂ®tre d'Ĺ“uvre de la sonde spatiale) rĂ©ussissent Ă  poser en toute sĂ©curitĂ© la sonde Surveyor 5 Ă  la surface de la Lune. Le nouveau profil de descente fonctionne parfaitement et Surveyor 5 touche la surface lunaire le Ă  00 h 46 min 44 s TU, Ă  29 km de sa cible, au sud-ouest de la Mer de la TranquillitĂ© (Mare Tranquillitatis) Ă  1,4550 N et 23,1944 E[5] (dĂ©terminĂ© par les images du Lunar Reconnaissance Orbiter) sur une pente de 20° d'un cratère sans rebord de 9 Ă— 12 mètres.

Surveyor 5 est le troisième vaisseau spatial du programme Surveyor Ă  rĂ©ussir un atterrissage en douceur sur la Lune. Surveyor 5 envoie 18 006 images de tĂ©lĂ©vision au cours de son premier jour lunaire[5]. L'instrument de diffusion alpha est testĂ© puis dĂ©ployĂ© et effectue la première analyse in situ d'un corps extraterrestre pendant 17h 36mn[6]. Une expĂ©rience d'Ă©rosion se dĂ©roule le , environ 53 heures après l'atterrissage, consistant en la mise en feu des moteurs verniers durant 0,55 seconde tandis que la sonde spatiale est au sol pour examiner les effets du souffle des moteurs sur la surface lunaire[7]. La NASA annonce qu'aucun nouveau cratère n'est crĂ©Ă©, ni aucun nuage de poussière en raison de la mise Ă  feu. L'expĂ©rience dĂ©place l'analyseur alpha et permet d'examiner un autre Ă©chantillon du sol pendant 66h 45mn, envoyant 83 heures de donnĂ©es sur la composition du sol lunaire durant le premier jour lunaire[3]. Les transmissions s'arrĂŞtent du au , au cours de la première nuit lunaire.

La sonde spatiale transmet 1 048 images supplĂ©mentaires et 22 heures de donnĂ©es de diffusion alpha sont reçues au cours du deuxième jour lunaire[3]. Le , Surveyor 5 acquiert des donnĂ©es thermiques lors d'une Ă©clipse totale de Soleil. Les transmissions pour le deuxième jour sont reçues jusqu'au , date Ă  laquelle l'arrĂŞt pour la deuxième nuit lunaire se produit environ 200 heures après le coucher de Soleil. Les transmissions reprennent les troisième et quatrième jours lunaires, la transmission finale se produisant Ă  04 h 30 TU le . Au total, 20 018 images sont transmises Ă  la NASA.

Les résultats de la diffusion alpha indiquent la composition du sol lunaire, ressemblant à la roche basaltique de la Terre, de 53 % à 63 % d'oxygène, de 15,5 % à 21,5 % de silicium, de 10 % à 16 % d'éléments compris entre phosphore et cuivre ; de plus de 3 % de fer, de cobalt et de nickel ; 4,5 % à 8,5 % d'aluminium et de petites quantités de magnésium, de carbone et de sodium. La quantité de matériau adhérant à l'aimant correspond à un mélange de basalte pulvérisé et de 10 % à 12 % de magnétite avec au plus 1 % de fer métallique. L'expérience du moteur vernier produit une érosion mineure mais observable de la surface[3].

Tous les objectifs de la mission sont atteints.

Notes et références

  1. ↑ https://planetaryprotection.arc.nasa.gov/missions [archive]

Bibliographie

  • Albert Ducrocq (dir.), Notre nouveau monde, la Lune, Paris, Sciences et Avenir, , 130 p.
  • (en) David M. Harland, Paving the way for Apollo 11, Springer, , 472 p. (ISBN 978-0-387-68131-3)
    Histoire détaillée des programmes de sondes lunaires américaines (Surveyor, Ranger, Lunar Orbiter) liés au programme Apollo.

Voir aussi

Articles connexes

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