Stations fantômes du métro de Paris
Les stations fantômes du métro de Paris sont d'anciens points d'arrêt du métro de Paris qui ont été abandonnés ou fermés au public. Pour des raisons historiques, techniques ou commerciales, plusieurs stations sont ainsi inaccessibles aux voyageurs, situation particulière qui leur confère un certain mystère et leur a valu dans la culture populaire le surnom de « stations fantômes ».
Porte Maillot inutilisée depuis le prolongement de la ligne 1 à Pont de Neuilly en 1937 sert de plate-forme de chargement / déchargement aux équipes de la RATP.
La plupart d'entre elles ont été fermées en , au début de la Seconde Guerre mondiale, et n'ont jamais été remises en service ; d'autres ont été recyclées ou ont disparu au gré de l'évolution du réseau. Certaines sont simplement d'anciens points d'arrêt de stations toujours en service ayant été déplacées. On rencontre également des situations plus insolites : deux stations ont été construites mais n'ont jamais accueilli le moindre voyageur et sont dépourvues d'accès à la voie publique ; enfin trois autres stations ont été construites au stade de gros œuvre, mais n'ont jamais été aménagées ni desservies par une ligne de métro.
Tableau récapitulatif des stations
Station | Lignes | Type | Mise en service | Fermeture |
---|---|---|---|---|
La Défense - Michelet | Gros œuvre | - | - | |
Élysées La Défense | Gros œuvre | - | - | |
Porte Maillot | Déplacée | 1900 | 1937 | |
Victor Hugo | Déplacée | 1900 | 1931 | |
Martin Nadaud | Fusionnée | 1905 | 1969 | |
Haxo | Jamais ouverte | - | - | |
Porte des Lilas | Quai mort | 1921
1952 |
1939
1956 | |
Les Halles | Déplacée | 1908 | 1977 | |
Arsenal | Fermée | 1906 | 1939 | |
Gare du Nord | Déplacée | 1907 | 1942 | |
Champ de Mars | Fermée | 1913 | 1939 | |
Invalides | Quai mort | - | - | |
Saint-Martin | Fermée | 1931 | 1939 | |
Porte Molitor | Jamais ouverte | - | - | |
Bruneseau - Masséna | Gros œuvre | - | - | |
Croix-Rouge | Fermée | 1923 | 1939 | |
Porte de Versailles | Déplacée | 1910 | 1930 |
Stations jamais ouvertes
Deux stations du métro de Paris ont été réalisées sur des embranchements, mais n'ont jamais accueilli le moindre voyageur : Porte Molitor et Haxo. Leur gros œuvre a été construit mais elles sont dépourvues de tout accès vers la surface. Seules quelques rares circulations lors de circuits spéciaux permettaient de les visiter jusqu'en 2007[1]. Par ailleurs, la station Invalides, ouverte au public, possède une demi-station demeurée fermée depuis sa construction entre 1913 et 1922, vestige d'une ligne circulaire jamais construite[2].
Porte Molitor est une station à quai central encadré de deux voies, construite sur un raccordement entre les lignes 9 et 10 dit « voie Murat », et destinée à l'origine à la desserte du stade du Parc des Princes. Les soirs de match, certains trains de la ligne 9 devaient bifurquer vers Porte d'Auteuil puis la station Porte Molitor, avant d'achever leur boucle et de revenir sur la ligne 9 à la station Porte de Saint-Cloud. Cette desserte était souhaitée par la Ville de Paris mais la Compagnie du chemin de fer métropolitain de Paris (CMP), qui exploitait le métro jugeait son exploitation trop compliquée. De ce fait, le projet a été abandonné et les accès ne furent jamais construits. Les voies servent depuis au garage des trains[jr 1].
Une voie unique, dénommée la voie des Fêtes, relie Place des Fêtes à Porte des Lilas avec une station intermédiaire : Haxo. Cette voie, achevée en 1921, était destinée à relier les lignes 3 et 7 (actuelles 3 bis et 7 bis). Devant la faible demande dans le secteur, il fut finalement décidé de ne mettre en place qu'un simple service de navettes entre Pré-Saint-Gervais et Porte des Lilas. La navette fut boudée par les voyageurs et supprimée en 1939. La station Haxo n'a ainsi jamais vu passer un seul voyageur ; ses accès extérieurs n'ont même jamais été construits[jr 2]. En 1993, elle est utilisée pour la présentation du nouveau MF 88 à la presse[3].
Enfin la station Invalides possède une demi-station constituée d'un quai mort à voie unique en impasse, embranché sur les voies de la ligne 8 en direction du nord. À l'origine de l'exploitation du métro, le projet présenté par Fulgence Bienvenüe prévoyait l'exploitation d'une ceinture intérieure, dont les trains emprunteraient les voies de la ligne 8 entre Invalides et Opéra. Ce principe entraine la construction de plusieurs raccordements sous l'esplanade des Invalides, dont deux quais à voie unique encadrant la station de la ligne 8[jr 3]. Toutefois, l'idée d'exploiter une ligne circulaire est finalement abandonnée en 1922, juste après la fin des travaux et les deux demi-stations réalisées n'accueillent aucun voyageur. Cinquante ans plus tard, la création de la ligne 13 actuelle, avec l'intégration de l'ancienne ligne 14 et la construction d'un tunnel sous la Seine, entraîne d'importants remaniements. La demi-station Ouest, en sommeil depuis 1922, devient partie intégrante de la station de la nouvelle ligne 13 pour les rames en direction du nord. En revanche, la demi-station Est n'est pas concernée par les travaux et reste fermée au public ; le tunnel du raccordement vers Varenne étant supprimé, elle devient une demi-station en cul-de-sac[jr 3].
Stations fermées puis rouvertes
Au début de la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement met en application un plan, prévoyant un service réduit sur le réseau métropolitain. Seules 85 stations demeurent ouvertes à l'exploitation. La plupart rouvrent dans les années qui suivent, mais quelques-unes considérées comme peu fréquentées et donc peu rentables restent fermées plus ou moins longuement.
Varenne (ligne 14, actuelle ligne 13) rouvre le , puis la station Bel-Air (ligne 6) le . Rennes (ligne 12) et Liège (ligne 13) rouvrent au public après presque trente ans de fermeture, respectivement le et le . Mais cette réouverture est réalisée au prix d'horaires aménagés : ces deux stations sont fermées après 20 h, ainsi que chaque dimanche et jour férié. Rennes redevient une station à horaires classiques le , et Liège, dernière station du réseau à horaires restreints, retrouve des horaires normaux le .
Cluny (ligne 10) reste dans l'oubli durant près d'un demi-siècle. Mais la construction de la gare de Saint-Michel - Notre-Dame de la ligne B du RER provoque sa réouverture, pour établir une correspondance avec la ligne 10 : elle rouvre au public le en même temps que la gare de la ligne B. Elle est rebaptisée pour l'occasion Cluny - La Sorbonne.
Stations fermées
Quatre stations fermées en 1939 n'ont jamais été rouvertes : Arsenal (ligne 5), utilisée par la RATP pour des formations de maintenance, Champ de Mars (ligne 8), Saint-Martin (lignes 8 et 9) et Croix-Rouge (ligne 10), qui fut un temps décorée d'une plage, avant de servir de cadre publicitaire en 2007-2008 pour une exposition organisée par la bibliothèque nationale de France sur le thème de l'érotisme[3].
Deux stations ouvertes possèdent des quais morts, c'est-à-dire inaccessibles au public : un des quais de la ligne 8 à la station Invalides (non utilisé à la suite du réaménagement de la station), et Porte des Lilas - Cinéma (ligne 3 bis), utilisé pour des tournages cinématographiques ou publicitaires[4] - [3].
Une station fusionnée
Lors du prolongement de la ligne 3 à Gallieni, la station Martin Nadaud est intégrée à la nouvelle station Gambetta, ouverte le , à la suite de son déplacement vers l'ouest. La station originelle existe toujours : elle se situe dans le prolongement de l'actuelle station Gambetta en direction de Pont de Levallois, à l'emplacement bordé de grilles[jr 4].
Stations déplacées
Cinq stations ont été déplacées au gré de l'histoire du métro parisien car leur configuration initiale était devenue inadaptée. Elles ont alors été remplacées par un nouveau point d'arrêt situé à proximité qui a conservé le même nom que la station d'origine.
Porte de Versailles, ancien terminus de la ligne A de la Compagnie Nord-Sud (devenue ligne 12) était située à l'origine sous la rue de Vaugirard. Elle était dotée de trois voies à quai, dont une qui donnait accès à l'atelier de Vaugirard. En 1930, en prévision du prolongement de la ligne à Issy-les-Moulineaux et de l'ouverture du Parc des Expositions de Paris, la station a été déplacée d'une centaine de mètres vers le sud. Les nouveaux quais ont été édifiés dans l'ancien tiroir de retournement, tandis que les anciens quais ont eux-mêmes été démolis et remplacés par un garage. On peut aujourd'hui deviner l'emplacement de l'ancienne station, dont les faïences existent toujours dans le tunnel.
La station Victor Hugo de la ligne 2 a été déplacée en 1931 d'une centaine de mètres vers l'est. Les quais d'origine, ouverts en 1900, étaient établis dans une courbe prononcée. Avec l'allongement progressif des caisses des nouveaux matériels, la lacune horizontale entre le train et la rame devenait trop dangereuse pour les voyageurs. Par conséquent, la station a été reconstruite dans un alignement droit. Les anciens quais existent toujours, immédiatement après la station en direction de Porte Dauphine.
Porte Maillot, premier terminus de la ligne 1 ouvert en 1900, était établie en boucle au même niveau que la ligne de Petite Ceinture. Cette situation rendait impossible tout prolongement, si bien qu'une nouvelle station plus profonde a été construite en 1936 en vue de l'extension à Pont de Neuilly. Le nouveau tunnel plonge en forte pente en amont de l'ancienne boucle, qui a néanmoins été conservée. Un des quais a servi un temps de salon de réception pour la RATP. Début 2007, la boucle a été transformée en atelier supplémentaire pour les trains MP 05 lors de l'automatisation intégrale de la ligne 1.
Ancien terminus de la ligne 5 jusqu'en 1942, Gare du Nord USFRT, située sous le boulevard de Denain, devient une station fantôme lors du prolongement de cette ligne vers Pantin, qui impose la construction d'une nouvelle station sous la rue du Faubourg-Saint-Denis[jr 5]. Elle est devenue depuis le centre de formation des conducteurs de métro de la RATP.
La station Les Halles de la ligne 4 a été reconstruite en 1977 à quelques dizaines de mètres vers l'est parallèlement à la précédente, pour permettre une meilleure correspondance avec la nouvelle gare de Châtelet - Les Halles. Ces travaux ont été réalisés à ciel ouvert en même temps que ceux du RER dans le fameux « trou des Halles ». Il ne subsiste aucune trace de l'ancienne station, démolie pour laisser place au centre commercial du forum des Halles[jr 6].
Stations au stade du gros œuvre
La Défense - Michelet et La Défense - Élysées
Dès le prolongement en 1937 de la ligne 1 du métro au pont de Neuilly, le futur prolongement à La Défense est envisagé, avec l'amorce d'une traversée sous-fluviale[jr 7]. Lors de la construction, durant les années 1970, de la dalle piétonne qui recouvre les voies routières et les parkings souterrains, deux coffrages destinés à accueillir de futures stations de métro sont réservés dans l'axe du prolongement[5] : La Défense - Michelet, sous le quartier Michelet, et Élysées - La Défense, sous le quatrième sous-sol du parking du centre commercial des Quatre Temps[6].
Mais lors de la conception du prolongement, au début des années 1990, la complexité et le coût d'une traversée sous-fluviale sont jugés dissuasifs : le sous-sol est encombré par le tunnel de la ligne A du RER, édifié durant les années 1960. La ligne traverse donc la Seine en passant sur le pont de Neuilly et non en tunnel, puis utilise en partie les emprises de l'autoroute A14, réduite à 2 × 2 voies au lieu des trois prévues[7]. De ce fait, les deux stations demeurent inutilisées[8].
L'emplacement réservé dans l'immeuble Élysées La Défense, uniquement accessibles par une trappe située dans le 4e sous-sol des parkings, à trente mètres sous le niveau de la dalle, est initialement considéré comme une « opportunité technique » pour la construction d'une station La Défense de la ligne 15 du Grand Paris Express[9] - [10]. Son utilisation est cependant abandonnée à la suite d'études complémentaires qui établissent que la complexité du chantier, réalisé sans accès depuis la surface, retarderait l'ouverture de la station de plusieurs années[11]. En 2020, un nouvel emplacement pour la station, situé sous la N1013, est annoncé par la Société du Grand Paris[12].
Quant à la station La Défense - Michelet, elle a disparu en 2017 dans le cadre de la reconstruction de l'immeuble « Carré Michelet » sous lequel elle se situait, et qui en a intégré le gros œuvre en tant que niveau supplémentaire de sous-sol[13].
Bruneseau - Masséna
En 2015, le volume d'une éventuelle station de métro a été réalisé sous la rue Jean-Baptiste Berlier dans le 13e arrondissement de Paris, concomitamment au chantier des tours Duo. Ces réserves doivent permettre d'anticiper l'extension de la ligne 10 en direction d'Ivry-sur-Seine, qui prévoit une station Bruneseau - Masséna à cet emplacement, en correspondance avec la station Avenue de France de la ligne T3a du tramway[14].
L'utilisation de ce volume par la ligne 10 n'est pas assurée à ce stade des études. Sa profondeur est en effet trop faible pour que le faisceaux de voies de la gare d'Austerlitz, situé à proximité, puisse être franchi par un tunnel foré. La faisabilité d'une tranchée couverte perpendiculaire aux voies n'est pas non plus établie à ce stade. Un tracé plus à l'est, passant sous le quai d'Ivry, pourrait par conséquent être préféré par Île-de-France Mobilités (IDFM), ce qui rendrait cette réserve caduque.
La station Orly-Sud : une légende urbaine
Lors de la construction de l'aéroport d'Orly en 1961, son architecte Henri Vicariot avait prévu un emplacement sous l'aérogare sud pour une éventuelle station de métro. Cette réserve, qui aurait pu accueillir une extension des lignes 5 ou 7, n'a en réalité jamais dépassé le premier coup de pioche symbolique[15].
À la même époque, deux tunnels partant vers le sud ont été construits depuis Orly 4 sous les pistes de l'aéroport. Ceux-ci étaient prévus pour relier Orly 4 à un futur terminal secondaire, qui aurait été situé de l'autre côté de l'aire de stationnement des avions. Après l'abandon du projet, l'espace a été reconverti en entrepôt et a accueilli le réseau de chauffage de l'aéroport. Au fil des années, l'usage initial de ces tunnels a été oublié si bien qu'ils ont fini par être confondus avec le projet abandonné de station de métro, donnant naissance à une légende urbaine[16]. Le mystère a finalement été levé en 2018 par la Société du Grand Paris qui a révélé l'usage initial du lieu.
L'utilisation de ces tunnels dans le cadre de la création d'une gare TGV sur la ligne nouvelle d'interconnexion sud n'est pas envisagée en raison de leur sous-dimensionnement. Ils n'ont pas non plus été retenus pour accueillir la station Aéroport d'Orly des lignes 14 et 18, un emplacement entièrement nouveau leur ayant été préféré[17].
Événements
La styliste française Sonia Rykiel investit les quais des stations fantômes Saint-Martin et Croix-Rouge, du au , pour promouvoir sa nouvelle collection, faite en collaboration avec le réseau de magasins H&M. L'installation pouvait être vue de l'intérieur des voitures parcourant la ligne 9, pour Saint-Martin, et la ligne 10, pour Croix-Rouge[18].
Projet de réaménagement
Début 2014, la candidate UMP à la mairie de Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet, propose de réaménager certaines des stations fantômes en piscine, salle de spectacle ou restaurant[19]. La RATP, contactée par Le Parisien, juge ce projet irréaliste car il concerne des stations « considérées comme des voies ferrées en exploitation, donc soumises à des règles drastiques de sécurité », et traversées quotidiennement par des trains[20].
À l'occasion de la deuxième phase du concours « Réinventer Paris », les stations Saint-Martin, Croix-Rouge et Champ de Mars figurent parmi les 34 sites sélectionnés par la mairie de Paris pour cet appel à projets[21] - [22].
Notes et références
Jean Robert, Notre Métro, éd. 1983
- p. 106.
- p. 105.
- p. 108.
- p. 162.
- p. 138.
- p. 74.
- p. 129.
Références
- Ademas - Circuits sur le réseau Métro de la RATP.
- « Parigo#92 : En immersion dans les stations fantômes du métro (vers 3'30) », sur YouTube (France 3 Île-de-France), (consulté le ).
- « Ces lieux ont parfois trouvé un nouvel usage », le Parisien, .
- Dans les coulisses des stations fantômes, 20 minutes, édition de Paris, 8 novembre 2010, page 2.
- Sophie Caillat, « Un « monstre » tapi sous La Défense » [PDF], 20 Minutes, .
- [PDF] Étude technique d'implantation de la station La Défense du projet Arc Express.
- Tricoire 1999, p. 144.
- Les coulisses de La Défense - Une station de métro sans métro, sur le site defense-92.fr.
- Des « cathédrales » de béton enfouies sous le parvis de La Défense, Libération, 10 août 2013.
- Présentation de la réunion publique à La Défense - 10 juillet 2014 - Société du Grand Paris.
- Jila Varoquier et Valérie Mahaut, « A La Défense, la construction de la gare du Grand Paris Express vire au casse-tête », Le Parisien, (consulté le ).
- Florence Hubin, « La Défense : la gare de la ligne 15 ouest prévue sous la tour de Jean Nouvel », Le Parisien, (consulté le ).
- « Eiffage Construction va rénover le Carré Michelet à La Défense », Le Moniteur, .
- Soletanche Bachy crée une station de métro à la Porte d'Ivry (comprendre : près du quai d'Ivry) - Construction Cayola - F.P., montage T.A., le 14/12/2015.
- À ne pas confondre avec Orly-Sud, ancien nom de la station Orly 4 de la ligne de métro automatique Orlyval.
- À la recherche du mystérieux souterrain de l’Aéroport Paris-Orly
- Vincent Verrier, « Une station fantôme jamais utilisée », Le Parisien (édition du Val-de-Marne), , p. 1 (lire en ligne).
- Ava Eschwege, « Sonia Rykiel habille le métro parisien », sur e-marketing.fr, (consulté le ).
- Adrien Bonetto, « Municipales 2014 - Paris : NKM veut réhabiliter les stations de métro fantômes », Le Point, (consulté le ).
- Théo Chapuis, « NKM rhabille avec originalité les stations fantômes du métro parisien », sur Konbini, (version du 1 mars 2014 sur Internet Archive) : « Le Parisien s'est saisi de l'information et a contacté la RATP, principal intéressé de cette affaire. Moins enthousiaste, le réseau francilien précise que ces stations "sont considérées comme des voies ferrées en exploitation, donc soumises à des règles drastiques de sécurité". »
- "Réinventer Paris 2" : 34 sites choisis pour mettre en valeur les sous-sols, batiactu, 23 mai 2017.
- Page détaillant les sites sélectionnés, site de l'appel à projet, consulté le 24 mai 2017.
Annexes
Pages connexes
- À Noisy-le-Grand, la ligne SK, jamais mise en service.
- Gares désaffectées de Paris
- Station fantôme
Bibliographie
- Jean Robert, Notre Métro, éd. Jean Robert, Paris, 1983.
- Le patrimoine de la RATP, éditions Flohic, 1996 (ISBN 2-84234-007-8).
- Jean Tricoire, Un siècle de métro en 14 lignes. De Bienvenüe à Météor, Éditions La Vie du Rail, [détail des éditions].
- Roger-Henri Guerrand, L'aventure du métropolitain, éd. La découverte, Paris, 1999.
- Sous la direction de François Gasnault et Henri Zuber : Métro-Cité : le chemin de fer métropolitain à la conquête de Paris, 1871-1945, édité par les musées de la ville de Paris, Paris 1997, (ISBN 2-87900-374-1).
- Clive Lamming, Métro insolite [détail des éditions].