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Sainte-Marie (Gers)

Sainte-Marie (Senta Maria en gascon) est une commune française située dans l'est du département du Gers en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le GimoÚs, un petit territoire autour de Gimont, traversé en son milieu par la Gimone.

Sainte-Marie
Sainte-Marie (Gers)
Entrée ouest du village en 2021.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Gers
Arrondissement Auch
Intercommunalité Communauté de communes des Coteaux Arrats Gimone
Maire
Mandat
Guy de Galard
2020-2026
Code postal 32200
Code commune 32388
DĂ©mographie
Gentilé Saint-Mariens, Saint-Mariennes
Population
municipale
423 hab. (2020 en augmentation de 1,93 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 19 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 39â€Č 42″ nord, 0° 52â€Č 32″ est
Altitude Min. 135 m
Max. 231 m
Superficie 22,45 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Toulouse
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Gimone-Arrats
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Sainte-Marie
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Sainte-Marie
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Sainte-Marie
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Sainte-Marie

    ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par la Gimone, le ruisseau d'en SiguĂšs et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© d'une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Sainte-Marie est une commune rurale qui compte 423 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelĂ©s les Saint-Mariens ou Saint-Mariennes.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Sainte-Marie est une commune de Gascogne située en Lomagne à une dizaine de kilomÚtres au nord de Gimont elle fait partie aussi du Corrensaguet.

    Communes limitrophes

    Sainte-Marie est limitrophe de six autres communes.

    Communes limitrophes de Sainte-Marie[1]
    Saint-Sauvy Mauvezin
    Blanquefort Sainte-Marie Touget
    Aubiet EscornebƓuf

    GĂ©ologie et relief

    La superficie de la commune est de 2 245 hectares ; son altitude varie de 135 Ă  231 mĂštres[2].

    Sainte-Marie se situe en zone de sismicité 1 (sismicité trÚs faible)[3].

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Sainte-Marie.

    La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[4]. Elle est drainĂ©e par la Gimone, le ruisseau d'en SiguĂšs, le ruisseau de Bezolles, le ruisseau de Labach, le ruisseau de la ClĂšde, le ruisseau de la Peyrette, le ruisseau de LariĂ©, le ruisseau de la Toupate, le ruisseau d'en Coudrille, le ruisseau d'en Sansoutin et par divers petits cours d'eau, qui constituent un rĂ©seau hydrographique de 25 km de longueur totale[5] - [Carte 1].

    La Gimone, d'une longueur totale de 135,7 km, prend sa source dans la commune de Saint-Loup-en-Comminges et s'Ă©coule du sud-ouest vers le nord-est. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne Ă  Castelferrus, aprĂšs avoir traversĂ© 54 communes[6].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[7]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,3 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,2 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,6 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 723 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 9,6 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 5,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[10] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[11] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Ste-Anne », sur la commune de Sainte-Anne, mise en service en 1995[12] et qui se trouve Ă  12 km Ă  vol d'oiseau[13] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 653,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[14]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Auch », sur la commune d'Auch, mise en service en 1985 et Ă  23 km[15], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,1 °C pour 1981-2010[16] Ă  13,5 °C pour 1991-2020[17].

    Milieux naturels et biodiversité

    Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Une ZNIEFF de type 2[Note 4] est recensĂ©e sur la commune[18] : le « cours de la Gimone et de la Marcaoue » (3 085 ha), couvrant 60 communes dont cinq dans la Haute-Garonne, 37 dans le Gers, une dans les Hautes-PyrĂ©nĂ©es et 17 dans le Tarn-et-Garonne[19].

    Urbanisme

    Point de vue depuis le village.

    Typologie

    Sainte-Marie est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [20] - [I 1] - [21].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (98,7 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (98,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (94,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (4,4 %), forĂȘts (1,3 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 2].

    Voies de communication et transports

    Route de crĂȘte.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Sainte-Marie est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, la rupture d'un barrage[23]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[24].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Gimone. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan État-rĂ©gion, visant Ă  informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[25]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1993, 1995, 1999, 2009, 2016 et 2018[26] - [23].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sainte-Marie.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (94,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 187 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 187 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă  comparer aux 93 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[28].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1998, 2003, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[23].

    Risques technologiques

    La commune est en outre situĂ©e en aval du barrage de la Gimone, un ouvrage de classe A[Note 7] disposant d'une retenue de 25 millions de mĂštres cubes. La fiche rĂ©flexe du PPI dĂ©finit le temps d'arrivĂ©e de l'onde et la zone d'accueil selon la position des habitants concernĂ©s par rapport Ă  la Gimone (rive droite ou gauche)[30] - [31] - . À ce titre elle est susceptible d’ĂȘtre touchĂ©e par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture de cet ouvrage[32] - [31]

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 Ă©tant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'Ă©lection de 2014 est de onze[33] - [34].

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    Commune faisant partie de la communauté de communes des Coteaux Arrats Gimone et du canton de Gimone-Arrats (avant le redécoupage départemental de 2014, Sainte-Marie faisait partie de l'ex-canton de Gimont).

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1989 mars 2008 Bernard Herman[35]
    (1935-2021)
    Agriculteur retraité, syndicaliste
    PrĂ©sident de la CC de l'Arrats-Gimone (? → 2008)
    Maire honoraire
    mars 2008 septembre 2018[36]
    (décÚs)
    Pierre Truillé-Baurens[37]
    (1939-2018)
    SE Retraité de La Poste
    décembre 2018[38] En cours Guy de Galard Agriculteur

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[40].

    En 2020, la commune comptait 423 habitants[Note 8], en augmentation de 1,93 % par rapport Ă  2014 (Gers : +0,63 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    504652756755800760757743711
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    751739702679723668586603581
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    545543482505472488445392368
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2020
    309246232208249313406424423
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee Ă  partir de 2006[42].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[43] 1975[43] 1982[43] 1990[43] 1999[43] 2006[44] 2009[45] 2013[46]
    Rang de la commune dans le département 78 121 99 156 133 107 90 83
    Nombre de communes du département 466 462 462 462 463 463 463 463

    Enseignement

    Sainte-Marie fait partie de l'académie de Toulouse.

    Activités sportives

    Chasse, pétanque,

    Économie

    Revenus

    En 2018 (donnĂ©es Insee publiĂ©es en ), la commune compte 159 mĂ©nages fiscaux[Note 9], regroupant 419 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 22 900 â‚Ź[I 4] (20 820 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 5]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 6]2,5 %6 %6 %
    DĂ©partement[I 7]6,1 %7,5 %8,2 %
    France entiĂšre[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  257 personnes, parmi lesquelles on compte 83,2 % d'actifs (77,2 % ayant un emploi et 6 % de chĂŽmeurs) et 16,8 % d'inactifs[Note 10] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 4] - [I 9]. Elle compte 46 emplois en 2018, contre 49 en 2013 et 68 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 202, soit un indicateur de concentration d'emploi de 22,8 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 66,6 %[I 10].

    Sur ces 202 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 38 travaillent dans la commune, soit 19 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 86,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,6 % les transports en commun, 3,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Activités hors agriculture

    30 Ă©tablissements[Note 11] sont implantĂ©s Ă  Sainte-Marie au [I 13]. Le secteur de l'industrie manufacturiĂšre, des industries extractives et autres est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 20 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (6 sur les 30 entreprises implantĂ©es Ă  Sainte-Marie), contre 12,3 % au niveau dĂ©partemental[I 14].

    Agriculture

    La commune est dans les « Coteaux du Gers », une petite région agricole occupant l'est du département du Gers[47]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5].

    1988200020102020
    Exploitations45312223
    SAU[Note 13] (ha)1 9981 9461 7261 815

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 45 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] Ă  31 en 2000 puis Ă  22 en 2010[49] et enfin Ă  23 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 49 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 51 % de ses exploitations[50] - [Carte 7]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 1 998 ha en 1988 Ă  1 815 ha en 2020[Carte 8]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 44 Ă  79 ha[49].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • La fontaine des Picharottes ou des Picharots tĂ©moigne d'une source Ă  flanc de roche. PrĂšs de l'ancien chemin de fer aujourd'hui dĂ©mantelĂ© de Gimont-Beaumont de Lomagne, ce lieu en fait un endroit paradisiaque est parfait pour un pique-nique convivial. Lieu-dit la Grangette.

    Sainte-Marie compte cinq Ă©glises : l'Ă©glise paroissiale de la NativitĂ©-de-Notre-Dame au cƓur du village, celles de Saint-Martin-du-Hour, de Saint-Germain, de Notre-Dame-des-Neiges de TravĂšs et de Saint-PĂ© du Bosc.

    • Église de la NativitĂ©-de-Notre-Dame de Sainte-Marie.
    • Église de Saint-Martin-du-Hour.
    • Église de Saint-Germain.
    • Église Notre-Dame-des-Neiges de TravĂšs.
    • Église Saint-PĂ© du Bosc.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Georges CourtĂšs (dir.), Communes du dĂ©partement du Gers, vol. I : Arrondissement d'Auch, Auch, SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique du Gers, , 460 p. (ISBN 2-9505900-7-1, BNF 39151085)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[9].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[29].
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d'habitation.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    11. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    13. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[48].
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Sainte-Marie » sur Géoportail (consulté le 12 décembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
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