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Saint-Sauvy

Saint-Sauvy (Sent Sauvi en gascon) (et "Montagne sur l'Arrats" son ancien nom) est une commune française située dans l'est du département du Gers en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays d'Auch, un territoire céréalier et viticole qui s'est également constitué en pays au sens aménagement du territoire en 2003.

Saint-Sauvy
Saint-Sauvy
Rue principale.
Blason de Saint-Sauvy
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gers
Arrondissement Auch
Intercommunalité Communauté de communes des Coteaux Arrats Gimone
Maire
Mandat
Joël Bernadot
2020-2026
Code postal 32270
Code commune 32406
Démographie
Gentilé Saint-Sauviens
Population
municipale
351 hab. (2020 en augmentation de 3,54 % par rapport à 2014)
Densité 20 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 41′ 42″ nord, 0° 49′ 16″ est
Altitude 150 m
Min. 132 m
Max. 220 m
Superficie 17,58 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Gimone-Arrats
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-Sauvy
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Saint-Sauvy
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Saint-Sauvy
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Saint-Sauvy

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Arrats, un bras de l'Arrats, le ruisseau de Lucvielle, le ruisseau d'en Siguès, le ruisseau du Courneron et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Saint-Sauvy est une commune rurale qui compte 351 habitants en 2020, après avoir connu un pic de population de 820 habitants en 1846. Ses habitants sont appelés les Saint-Sauviens ou Saint-Sauviennes.

    Géographie

    Localisation

    Saint-Sauvy est une commune de Gascogne située sur l'Arrats.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Ansan, Augnax, Blanquefort, Crastes, Mauvezin, Saint-Antonin et Sainte-Marie.

    Communes limitrophes de Saint-Sauvy[1]
    Augnax Saint-Antonin
    Crastes Saint-Sauvy Mauvezin
    Ansan Blanquefort Sainte-Marie

    Géologie et relief

    Saint-Sauvy se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[2].

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier de Saint-Sauvy.

    La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par l'Arrats, un bras de l'Arrats, le ruisseau de Lucvielle, le ruisseau d'en Siguès, le ruisseau du Courneron, un bras de l'Arrats, le ruisseau de Labach, le ruisseau de la Grue, le ruisseau de Larié, le ruisseau de la Toupate, le ruisseau de Matichard, le ruisseau d'en Dauzet, le ruisseau d'en Hillos et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 23 km de longueur totale[4] - [Carte 1].

    L'Arrats, d'une longueur totale de 162,1 km, prend sa source dans la commune de Lannemezan et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Saint-Loup, après avoir traversé 66 communes[5].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[7].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[6]

    • Moyenne annuelle de température : 12,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 717 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ste-Anne », sur la commune de Sainte-Anne, mise en service en 1995[11] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[12] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 653,6 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Auch », sur la commune d'Auch, mise en service en 1985 et à 20 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour 1981-2010[15] à 13,5 °C pour 1991-2020[16].

    Milieux naturels et biodiversité

    Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Une ZNIEFF de type 2[Note 4] est recensée sur la commune[17] : le « cours de l'Arrats » (815 ha), couvrant 30 communes dont 22 dans le Gers et huit dans le Tarn-et-Garonne[18].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Sauvy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [19] - [I 1] - [20]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (98,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (77,5 %), zones agricoles hétérogènes (20,9 %), forêts (1,5 %), prairies (0,1 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-Sauvy est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible)[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Sauvy.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 190 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 190 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999 et 2009. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1993, 1998, 1999, 2002, 2011 et 2016 et par des mouvements de terrain en 1999[22].

    Toponymie

    Entrée est du village.

    Histoire

    Établissement gallo-romain du Touron.

    Le site de Saint-Sauvy a certainement été peuplé dès la Préhistoire. Lors des travaux de construction d'une ligne électrique, au lieu le Moulin, une pierre polie ayant pu servir à une herminette a été retrouvée sur les lieux. L'époque gallo-romaine a fourni des vestiges plus abondants. Catherine Petit, archéologue, a repéré une quinzaine de sites où elle a relevé des morceaux de tuiles et de poteries de cette époque. Des restes de mosaïques et d'enduits peints d'une villa ont aussi été retrouvés.

    Saint-Sauvy est mentionné pour la première fois dans un document ecclésiastique en 960 et dépend de l'abbaye de Saint-Orens d'Auch aujourd'hui disparue ; elle avait installé une prévôté dans le village et nommé le curé. Politiquement et juridiquement, Saint-Sauvy dépendait du comte d'Armagnac.

    Au XIIIe siècle, pour diverses raisons, et en particulier pour fixer la population, les princes décidèrent d'accorder de nouveaux droits aux habitants des villages, et en particulier le droit de s'administrer eux-mêmes par l'intermédiaire de représentants élus. Ainsi naquirent les bastides, nom d'origine provençale formé sur le verbe "bastir"=bâtir. En effet, on a bâti beaucoup lors de création des bastides. Les conditions de fondations de celle de Saint-Sauvy nous sont connues par deux documents importants :

    • L'acte de paréage, document notarié, daté du .
    • Les coutumes, document notarié daté du , ratifié le par le comte d'Armagnac et par un représentant de l'administration anglaise (à cette date, la Gascogne était sous la tutelle anglaise), l’abbesse et les représentants du monastère de Goujon, copropriétaire avec le comte d'Armagnac des terres de Saint-Sauvy, ratifièrent l'acte le .

    Au XIVe siècle saint Orens succéda aux dames de Goujon.

    L'église Saint-Salvy de Saint-Sauvy.

    Au XIIIe siècle, Saint-Sauvy, un nouveau village entouré de murailles a été construit, avec pour accès deux portes fortifiées, une place centrale, des rues à angles droits, une église, depuis lors plusieurs fois reconstruite ou restaurée. Après l'exécution du comte d'Armagnac par l'armée de Louis XI, au XVe siècle, Saint-Sauvy devient domaine royal, dans l'Armagnac.

    Pendant les guerres de Religion, une troupe protestante réussit à faire une brèche dans la muraille et à mettre le feu à l'église. Les morts et les armes sont enterrés à l'entrée du chemin de la Boubée sous un tertre encadré par deux gros chênes et surmonté d'une croix.

    En 1789, Saint-Sauvy a rédigé un cahier de doléance. La période révolutionnaire semble s'être passée sans incident grave, sauf peut-être pendant la vente des biens nationaux. Lors de la période 1793-94, on a remplacé le nom de Saint-Sauvy par Montagne de l'Arrats, tout au moins sur les documents officiels ; la famille de Lherm dut émigrer. A Lucvielle, par contre, des incidents violents ont eu lieu entre les propriétaires du château et les nouveaux tenants du pouvoir issus de la Révolution.

    Le monument aux morts.

    Saint-Sauvy a payé un lourd tribut aux combats de la guerre 1914-1918 : 21 de ses enfants sont tombés sur les champs de bataille.

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, Saint-Sauvy a accueilli des réfugiés alsaciens, lorrains, belges ; des Saint-Sauviens se sont engagés dans des réseaux de résistance. Une vingtaine de jeunes soldats ont été retenus prisonniers en Allemagne pendant quatre ans. La guerre d'Algérie a été aussi une période difficile pour ceux qui durent y participer... Le , le clocher du village s'effondra aux environs de midi. Il fut reconstruit avec des moyens plus économiques. Après la reconstruction du clocher, celui-ci était moins haut que celui de Puycasqieur, ce qui attira une certaine jalousie du côté des villageois de Saint-Sauvy. La construction fut confiée à un architecte de Gimont et les travaux furent terminés en 1913.

    Voila ce qui se disait aux environs de 1910 à Saint-Sauvy : " Pycasqué, pétito bilo, gran clouqué ; quant le clouqué ï plèn de pailho, laï gents soun de canalho ; quant le clouqué ï plén de hén, laï gents que balen pas rén!" Traduction: "Puycasquier, petite ville, grand clocher ; quand le clocher est plein de paille, les gens sont des canailles ; quand le clocher est plein de foin, les gens ne valent rien!"

    Héraldique

    Saint-Sauvy

    Son blasonnement est : Parti d'argent au lion de gueules et d'azur à deux feuilles de micocouliers d'or posées en barre; sur le tout, à une crosse épiscopale d'or brochant sur le trait de la partition.

    Politique et administration

    La mairie.
    Liste des maires successifs[26]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1792 1795 Antoine Castex
    1795 1800 Pierre Dorbe
    1800 1808 Pierre Besues
    1808 1812 Paul Daguzan
    1812 1815 François Gros
    1815 1816 François Bressac
    1816 1821 Laurent Artagnan
    1821 1830 Paul Marie Besues
    1830 1839 Paul Daguzan
    1839 1845 Auguste Marenque
    1845 1870 Prosper Daguzan
    1870 1871 Victor Saubole
    1871 1878 Prosper Daguzan
    1878 1879 Jean Marie Castaing
    1879 1886 Osmin Vignaux
    1886 1892 Pierre Dupuy
    1892 1896 Jean Marie Laffitan
    1896 1904 François Chaubon
    1904 1908 Henri Rivière
    1908 1914 Auguste Chaubon
    1914 1919 Louis Fourcade
    1919 1929 Jean-baptiste Baudrier
    1929 1929 Auguste Chaubon
    1929 1944 Albert Escarnot
    1944 1953 Louis Bruson
    1953 1965 Raoul Barrère
    1965 1971 Louis Bruson
    1971 1983 Jean Pautric
    1983 2020 André Marquisseau[27] DVD Agriculteur retraité
    2020 En cours Joël Bernadot

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[29].

    En 2020, la commune comptait 351 habitants[Note 6], en augmentation de 3,54 % par rapport à 2014 (Gers : +0,63 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    420674625627640802820794747
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    706679667675687657606577567
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    565581507506504503481486458
    1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014
    390336306319331316314363339
    2019 2020 - - - - - - -
    355351-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 155 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 348 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 780 â‚¬[I 4] (20 820 â‚¬ dans le département[I 5]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 6]6,1 %2,5 %4,2 %
    Département[I 7]6,1 %7,5 %8,2 %
    France entière[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 Ã  64 ans s'élève à 207 personnes, parmi lesquelles on compte 77,8 % d'actifs (73,6 % ayant un emploi et 4,2 % de chômeurs) et 22,2 % d'inactifs[Note 8] - [I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département et inférieur à celui de la France.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 4] - [I 9]. Elle compte 38 emplois en 2018, contre 54 en 2013 et 48 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 156, soit un indicateur de concentration d'emploi de 24 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57,1 %[I 10].

    Sur ces 156 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 25 travaillent dans la commune, soit 16 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 87,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,5 % les transports en commun, 3,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Activités hors agriculture

    21 établissements[Note 9] sont implantés à Saint-Sauvy au [I 13]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,8 % du nombre total d'établissements de la commune (5 sur les 21 entreprises implantées à Saint-Sauvy), contre 27,7 % au niveau départemental[I 14].

    Agriculture

    La commune est dans les « Coteaux du Gers », une petite région agricole occupant l'est du département du Gers[32]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5].

    1988200020102020
    Exploitations42352118
    SAU[Note 11] (ha)1 5161 7871 7141 649

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 42 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 35 en 2000 puis à 21 en 2010[34] et enfin à 18 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 57 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[35] - [Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 1 516 ha en 1988 à 1 649 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 36 à 92 ha[34].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Autre vue de l'église.
    Les silos de Saint-Sauvy.

    Des anciennes murailles défensives qui entouraient autrefois le village, il ne reste plus que des ruines réutilisées pour des murs de la rue nord et une base de tour.

    • L'église Saint-Salvy date du XIVe siècle, elle était jadis accolée à la muraille.
    • L'église de Lucvielle.
    • À la sortie du village à 150m sur la gauche on aperçoit la chapelle Saint Roch restaurée par son propriétaire.
    • En face de ce bâtiment se dresse le château de St Sauvy, construit au XIXe siècle par la famille Daguzan.
    • Sur la place de mairie, il reste encore une partie des allées couvertes, jadis celles-ci faisaient le tour et abritaient les marchands les jours de foires.
    • En descendant par la route de Gimont, devant un atelier de mielerie passe un petit chemin qui mène au lieu-dit le Touron ;
    • une source intarissable alimente un bassin circulaire où les lavandières venaient battre et rincer le linge.

    Sur l'ancienne route de Mauvezin, à droite, un étroit chemin conduit jusqu'au cimetière, entouré d'un mur surmonté d'un fanal percé d'une lucarne autrefois éclairée au mois de novembre. Au sous-sol se trouve une chapelle voutée avec deux anciens sarcophages en marbre : l'un servait autrefois d'autel. Sur le mur subsistent des fresques très endommagées et au sol la tombe d'un ancien prêtre du village, datant de 1890.

    • Façade est de l’église.
      Façade est de l’église.
    • Le haut du clocher.
      Le haut du clocher.
    • Le foyer rural.
      Le foyer rural.
    • Aperçu du château.
      Aperçu du château.
    • Le stade.
      Le stade.
    • L'église de Lucvielle.
      L'église de Lucvielle.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol. I : Arrondissement d'Auch, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 460 p. (ISBN 2-9505900-7-1, BNF 39151085)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[8].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[33].
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Saint-Sauvy » sur Géoportail (consulté le 12 décembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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