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Saint-Sauveur-lès-Bray

Saint-Sauveur-lès-Bray est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Saint-Sauveur-lès-Bray
Saint-Sauveur-lès-Bray
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Seine-et-Marne
Arrondissement Provins
Intercommunalité Communauté de communes de la Bassée - Montois
Maire
Mandat
Gerard Jambut
2020-2026
Code postal 77480
Code commune 77434
DĂ©mographie
Gentilé Saint-Salvatoriens
Population
municipale
366 hab. (2020 en augmentation de 5,17 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 56 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 26′ 16″ nord, 3° 12′ 32″ est
Altitude Min. 50 m
Max. 58 m
Superficie 6,52 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Provins
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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    GĂ©ographie

    Localisation

    Le village est situĂ© Ă  17 km au sud-est de Provins et Ă  3,5 km au nord-ouest de Bray-sur-Seine.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Saint-Sauveur-lès-Bray
    Luisetaines Les Ormes-sur-Voulzie
    Vimpelles Saint-Sauveur-lès-Bray
    Bazoches-lès-Bray Mouy-sur-Seine

    GĂ©ologie et relief

    La commune est situĂ©e dans la plaine alluviale boisĂ©e et marĂ©cageuse de la BassĂ©e. L'altitude varie de 50 mètres Ă  58 mètres pour le point le plus haut , le centre du bourg se situant Ă  environ 55 mètres d'altitude (mairie) [1].

    Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[2].

    RĂ©seau hydrographique

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Carte des réseaux hydrographique et routier de Saint-Sauveur-lès-Bray.
    Le canal des Ormes.

    Le réseau hydrographique de la commune se compose de onze cours d'eau référencés :

    • la Seine, fleuve long de 774,76 km[3], en limite sud de la commune, ainsi que :
      • un bras[4] de 0,51 km[5] ;
      • l’écluse de la Grande Motte[4], 0,69 km[6] sur la Seine ;
      • le ruisseau des MĂ©ances, long de 27,14 km[7], et ;
      • la rivière Auxence (ou la Vieille Seine), longue de 34,18 km[8], en limite nord-ouest de la commune, et ;
        • un bras de l'Auxence, 4,19 km[9] ;
      • la rivière Voulzie, longue de 43,86 km[10], affluents de la Seine en rive droite, ainsi que :
        • un bras de 0,52 km[11] ;
        • un bras de 1,50 km[12] ;
      • la VidĂ©e du Paradis, longue de 1,67 km[13], conflue avec la Seine ;
    • le bras de la Voir TracĂ© Voulzie[4], 1,07 km[14].

    La goujonne, affluent de la Seine


    Par ailleurs, son territoire est Ă©galement traversĂ© par le canal des Ormes, aqueduc, conduite forcĂ©e de 24,31 km[15] qui conflue avec la Voulzie ;

    La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 16,6 km[16].

    Gestion des cours d'eau

    Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[17].

    La commune fait partie du SAGE « BassĂ©e Voulzie », en cours d'Ă©laboration en dĂ©cembre 2020. Le territoire de ce SAGE concerne 144 communes dont 73 en Seine-et-Marne, 50 dans l'Aube, 15 dans la Marne et 6 dans l'Yonne, pour une superficie de 1 710 km2[18] - . Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurĂ©s par Syndicat Mixte Ouvert de l’eau potable, de l’assainissement collectif, de l’assainissement non collectif, des milieux aquatiques et de la dĂ©moustication (SDDEA), qualifiĂ© de « structure porteuse »[19].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 11 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,6 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 4,6 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,9 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 687 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 1,5 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 0,3 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[20].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[21]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[20]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂ®tre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales[22]. Cette Ă©volution peut ĂŞtre constatĂ©e sur la station mĂ©tĂ©orologique historique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve Ă  43 km Ă  vol d'oiseau[23], oĂą la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,2 °C pour 1981-2010[24] Ă  11,6 °C pour 1991-2020[25].

    RĂ©seau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[26].

    Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[27] - [Carte 1] :

    • la « BassĂ©e », d'une superficie de 1 403 ha, une vaste plaine alluviale de la Seine. Elle abrite la plus grande et l’une des dernières forĂŞts alluviales du Bassin parisien ainsi qu’un ensemble relictuel de prairies humides[28] - [29].

    et un au titre de la « directive Oiseaux »[27] :

    • la « BassĂ©e et plaines adjacentes », d'une superficie de 27 643 ha, une vaste plaine alluviale de la Seine bordĂ©e par un coteau marquĂ© au nord et par un plateau agricole au sud. Elle abrite une importante diversitĂ© de milieux qui conditionnent la prĂ©sence d’une avifaune très riche[30] - [31].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal de Saint-Sauveur-lès-Bray comprend quatre ZNIEFF de type 1[Note 2] - [32] - [Carte 2] :

    • le « Marais de Volangis » (48,42 ha)[33] ;
    • les « Marais du Vieux Mouy, Ruisseau des Meances et bois des Soixante » (144,13 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[34] ;
    • le « mĂ©andre de la Grande Bosse » (40,96 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[35] ;
    • le « plan d'eau de la Pièce Mare et de la Grande Prairie » (154,51 ha)[36] ;

    et une ZNIEFF de type 2[Note 3] - [32], la « vallĂ©e de la Seine entre Montereau et Melz-sur-Seine (BassĂ©e) » (14 216,75 ha), couvrant 26 communes du dĂ©partement[37].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Sauveur-lès-Bray est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [38] - [39] - [40].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire regroupe 1 929 communes[41] - [42].

    Lieux-dits et Ă©carts

    La commune compte 54 lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés consultables ici[43] (source : le fichier Fantoir) dont la Goujonne.

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (53,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (58,6% ), eaux continentales[Note 7] (25,8% ), terres arables (6,3% ), zones agricoles hétérogènes (5,4% ), zones urbanisées (4 %)[44].

    Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[45] - [46] - [Carte 3]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 4].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Carte orhophotogrammĂ©trique de la commune.
      Carte orhophotogrammétrique de la commune.

    Planification

    La loi SRU du a incitĂ© les communes Ă  se regrouper au sein d’un Ă©tablissement public, pour dĂ©terminer les partis d’amĂ©nagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratĂ©gique des politiques publiques Ă  une grande Ă©chelle et Ă  un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Grand Provinois, dont le projet a Ă©tĂ© arrĂŞtĂ© le , portĂ© par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) du Grand Provinois, qui regroupe les CommunautĂ©s de Communes du Provinois et de BassĂ©e-Montois, soit 82 communes[47].

    La commune, en 2019, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme. Un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté de communes de la Bassée - Montois était en élaboration[48] - [49].

    Logement

    En 2016, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 252 dont 99,6 % de maisons[Note 8].

    Parmi ces logements, 63,9 % étaient des résidences principales, 32,5 % des résidences secondaires et 3,6 % des logements vacants.

    La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 87,7 % contre 7,4 % de locataires et 4,9 % logés gratuitement[50].

    Transports

    La commune est desservie par les lignes d’autocars No 202[51], No 203[52], et No 204[53] du réseau de bus Cars Moreau.

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes Brociae Sancti Salvatoris en 1205[54] ; Sanctus Salvator juxta Brayum en 1241[55] ; Seint Sauveeur en 1262[56] ; Seint Sauveor en 1263[57] ; Saint Sauveour en 1325[58] ; Saint Sauveur en 1793[59] ; Saint-Sauveur-lès-Bray en 1801[59].

    Saint-Sauveur est un nom de lieu qui tire son origine de l'attribut de « sauveur du monde » attaché à Jésus-Christ par les églises chrétiennes.

    Bray serait gauloise ; elle signifierait : lieu marécageux, boueux.

    Histoire

    Bouchard Ier de Bray fonda un prieuré dédié au saint Sauveur au nord de la Seine et de son château. La chronique sénonaise raconte qu’il y a déposé vers 958 des reliques de saint Paterne (qui fut moine à Saint-Pierre-le-Vif de Sens) et de saint Pavace (troisième évêque du Mans). À l’issue d'un conflit entre les Bray et Boson raptor, Renard de Sens exerça une sorte de « droit de dépouille » sur le site castral de Bray mais aussi sur le prieuré[60] puisqu’il en rapatria les reliques dans sa tour maîtresse à Sens. Une faux diplôme de Lothaire dévoile un fait réaliste lorsqu’il parle de l’investissement de Bouchard pour le prieuré du consentement de sa femme et du conseil de leur frère Thibaud, fils de Thibaud Ier de Blois et de Provins, maître des lieux voisins (le Ormes). Et quand d’après la chronique sénonaise, ce comte de Blois exerce une pression sur Renard de Sens pour récupérer les reliques de Saint-Sauveur, c’est que ce dernier a outrepassé son droit de dépouille, le prieuré étant en terre provinoise et non sénonaise[60]. Finalement Eudes Ier, le second fils de Thibaud Ier, récupèrera l’essentiel des biens et des droits de Saint-Sauveur et unira ce prieuré à l’abbaye chartraine de Bonneval.

    Politique et administration

    Liste des maires[61]

    Maires de Saint-Sauveur-lès-Bray
    1808 1814 LECLERC
    1820 1823 DELHABE
    1824 1830 OUDIN
    1830 Jean Raymond MAILLARD de CHANTELOU, propriétaire
    Alexandre Isidore OUDIN, propriétaire, meunier négociant
    Jules Bernard Antoine DUPAS, propriétaire
    Jasmin FAUVAU
    Pierre Camille LATYAGUE, propriétaire
    Marie Ernest HUE (Le Baron), propriétaire
    Louis Gottefried LEBOEUF, ancien surveillant
    Alexandre FAUVAU, cultivateur
    Jacques Alexandre PLOYÉ, rentier
    Edouard BRUYER, rentier
    Étienne Xavier BILLET
    Victor Alexis HATTON, cultivateur
    Baron Gontran HUE, propriétaire
    Nestor BLAUDET, agent
    Aristide MOUILLARD, cultivateur
    Baron Gontran HUE, propriétaire
    Baron François HUE
    François HUE
    Lucien VITU
    Anne-Marie Charle[62], DVD, retraitée, ancienne présidente de la Communauté de communes
    Gerard Jambut[63]

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [64] - [65].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la commune de Saint-Sauveur-lès-Bray ne dispose pas d'assainissement collectif[66] - [67].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[68]. La communauté de communes de la Bassée - Montois (CCBM) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[66] - [69].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le syndicat de l'Eau de l'Est seine-et-marnais (S2E77) qui en a délégué la gestion à l'entreprise Suez, dont le contrat expire le [66] - [70] - [71].

    Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Bassée Montois[72].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[73]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[74].

    En 2020, la commune comptait 366 habitants[Note 9], en augmentation de 5,17 % par rapport Ă  2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    225241235222236237244235233
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    223206213184191190186184165
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    152160132121124120123123119
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1056998172214287312316347
    2017 2020 - - - - - - -
    359366-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[59] puis Insee Ă  partir de 2006[75].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Le nombre de logements sur la commune a été estimé à 246 en 2007[76].

    Enseignement

    La commune ne dispose pas d’école primaire publique (maternelle ou élémentaire)[77].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2017, le nombre de mĂ©nages fiscaux de la commune Ă©tait de 168, reprĂ©sentant 372 personnes et la mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation de 23 560 euros[78].

    Emploi

    En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone Ă©tait de 68, occupant 156 actifs rĂ©sidants.

    Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 69,8 % contre un taux de chômage de 6,5 %.

    Les 23,7 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 6 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 9,8 % de retraités ou préretraités et 7,9 % pour les autres inactifs[79].

    Entreprises et commerces

    En 2018, le nombre d'établissements actifs était de 21 dont 4 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 4 dans la construction, 5 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 2 dans les activités financières et d'assurance, 1 dans les activités immobilières, 3 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, et 2 étaient relatifs aux autres activités de services[80].

    En 2019, une entreprise a été créée sur le territoire de la commune.

    Au 1er janvier 2020, la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[81].

    Agriculture

    Saint-Sauveur-lès-Bray est dans la petite région agricole dénommée la « Bassée » ou « Basse Seine », au sud-est du département[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 10] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[82].

    Si la productivitĂ© agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tĂŞte des dĂ©partements français, le dĂ©partement enregistre un double phĂ©nomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les annĂ©es 1980, moins dans les annĂ©es 2000) et de rĂ©duction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les annĂ©es 2010[83]. Cette tendance n'est pas confirmĂ©e au niveau de la commune qui voit le nombre d'exploitations rester constant entre 1988 et 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 95 ha en 1988 Ă  177 ha en 2010[82]. Le tableau ci-dessous prĂ©sente les principales caractĂ©ristiques des exploitations agricoles de Saint-Sauveur-lès-Bray, observĂ©es sur une pĂ©riode de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture à Saint-Sauveur-lès-Bray entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension Ă©conomique[82] - [Note 11]
    Nombre d’exploitations (u) 1 0 1
    Travail (UTA) 1 0 2
    Surface agricole utilisée (ha) 95 0 177
    Cultures[84]
    Terres labourables (ha) s 0 s
    Céréales (ha) s s
    dont blé tendre (ha) s s
    dont maĂŻs-grain et maĂŻs-semence (ha) s
    Tournesol (ha) s
    Colza et navette (ha) 0 s
    Élevage[82]
    Cheptel (UGBTA[Note 12]) 0 0 0

    Culture locale et patrimoine

    L'Ă©glise.

    Lieux et monuments

    • Église placĂ©e sous le vocable de saint Paterne et Ă  saint Pavace (troisième Ă©vĂŞque du Mans), XIXe siècle[85].

    Personnalités liées à la commune

    Jules Berger de Xivrey (1801-1863), bibliothécaire et historien français y est décédé.

    HĂ©raldique

    Blason Ă  dessiner Blason
    D'or à la croix de gueules cantonnée au 1er d'une cloche de sable, au 2e d'une hure de sanglier d'azur, au 3e d'un poisson contourné du même, au 4e d'un fer de moulin de sable[86].
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Collectif d’historiens, Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Éditions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Saint-Sauveur-lès-Bray », p. 85–87

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    10. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    11. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    12. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
    • Cartes
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