Saint-Paul-de-Tartas
Saint-Paul-de-Tartas [sɛ̃ pɔl də taʁtas] est une commune française, située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Saint-Paul-de-Tartas | |||||
Église Saint-Paul du XIIe siècle | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Haute-Loire | ||||
Arrondissement | Le Puy-en-Velay | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Pays de Cayres et de Pradelles | ||||
Maire Mandat |
Marie-Laure Mugnier 2020-2026 |
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Code postal | 43420 | ||||
Code commune | 43215 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
184 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 6,7 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 48′ 16″ nord, 3° 54′ 27″ est | ||||
Altitude | Min. 933 m Max. 1 342 m |
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Superficie | 27,47 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Velay volcanique | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Loire
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Géographie
La commune est arrosée de nombreux cours d'eau, dont la Méjeanne, affluent de la rive gauche de la Loire, et des ruisseaux des Fayes, du Mas, du Passadoux, du Rayol, du Traversier, de la Villette, etc.
Elle est limitrophe du département de l'Ardèche dans sa partie est et sud-est.
Localisation
La commune de Saint-Paul-de-Tartas se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].
Elle se situe à 35 km par la route[Note 1] du Puy-en-Velay[1], préfecture du département, et à 28 km de Cussac-sur-Loire[2], bureau centralisateur du canton du Velay volcanique dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[3] : Barges (3,8 km), Saint-Arcons-de-Barges (4,2 km), Pradelles (4,3 km), Coucouron (5,1 km), Saint-Étienne-du-Vigan (6,2 km), Vielprat (6,8 km), Arlempdes (7,0 km), Landos (7,3 km).
Urbanisme
Typologie
Saint-Paul-de-Tartas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3] - [4] - [I 2] - [5]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3] - [I 4].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (71,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (37,3 %), zones agricoles hétérogènes (35,4 %), forêts (23,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 260, alors qu'il était de 260 en 2013 et de 248 en 2008[I 5].
Parmi ces logements, 33,8 % étaient des résidences principales, 65 % des résidences secondaires et 1,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,9 % des appartements[I 6].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Paul-de-Tartas en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (65 %) supérieure à celle du département (16,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 80,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (84,9 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 7].
Histoire
Le village s'est développé autour d'un prieuré qui dépendait de l'abbaye de la Chaise-Dieu.
Au Moyen Âge, Saint-Paul-de-Tartas faisait partie du bailliage du Vivarais administré jusqu'en 1320 par celui du Velay. En 1606, Henri IV rattacha ces paroisses au nouveau bailliage de Villeneuve-de-Berg, qui devint sénéchaussée en mai 1780[7].
Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Mont-de-Tartas ou simplement Tartas[8].
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Saint-Paul-de-Tartas est membre de la communauté de communes des Pays de Cayres et de Pradelles[I 10], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Costaros. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[9].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement du Puy-en-Velay, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 10].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Velay volcanique pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 10], et de la deuxième circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[10].
Liste des maires
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[14].
En 2020, la commune comptait 184 habitants[Note 4], en diminution de 11,11 % par rapport à 2014 (Haute-Loire : +0,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 24,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 41,2 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 91 hommes pour 96 femmes, soit un taux de 51,34 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (50,87 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 92 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 187 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 520 €[I 13] (20 800 € dans le département[I 14]).
Emploi
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
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Commune[I 15] | 2 % | 7,6 % | 3,3 % |
Département[I 16] | 6,3 % | 7,7 % | 7,7 % |
France entière[I 17] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 90 personnes, parmi lesquelles on compte 76,7 % d'actifs (73,3 % ayant un emploi et 3,3 % de chômeurs) et 23,3 % d'inactifs[Note 6] - [I 15]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2] - [I 18]. Elle compte 37 emplois en 2018, contre 46 en 2013 et 46 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 68, soit un indicateur de concentration d'emploi de 54,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 45,2 %[I 19].
Sur ces 68 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 31 travaillent dans la commune, soit 46 % des habitants[I 20]. Pour se rendre au travail, 65,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 16,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 17,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 21].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Paul, du XIIe siècle : église fortifiée, construite en 1095 par le prieuré des moines de La Chaise-Dieu. Les prêtres de Saint-Huon viennent y célébrer les sacrements. Durant les guerres de religion, elle sera incendiées de même que le village, par les troupes du Huguenot "Charles de Barjac". À sa reconstruction en 1647, l'église sera dotée d'un clocher à peigne. Elle sera classée monument historique le .
- Un enfeu datant du XIIIe siècle, dans le mur nord du cimetière, a été également classé MH le .
- De nombreuses croix de granit sont à découvrir le long des chemins.
- Au milieu des bois du mont Tartas on trouve une magnifique pierre aux sacrifices. Au sommet une table d'orientation permet de découvrir un immense panorama sur le plateau et les monts du Velay.
- Près du village des Uffernets, une "Montjoie" en maçonnerie permettait aux voyageurs perdus dans la neige de retrouver leur chemin.
Personnalités liées à la commune
- Victor Pagès : président du conseil général de la Haute-Loire[17].
Héraldique
Blason | De gueules à une crosse d'argent passée en sautoir avec une épée renversée du même, garnie d'or, au chef cousu d'azur chargé d'une fleur de lys aussi d'or accostée de deux étoiles du même. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Métadonnées de la commune de Saint-Paul-de-Tartas » (consulté le ).
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à Saint-Paul-de-Tartas » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Saint-Paul-de-Tartas - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Saint-Paul-de-Tartas - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Saint-Paul-de-Tartas » (consulté le ).
- « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Paul-de-Tartas (43215) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de la Haute-Loire (43) », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Paul-de-Tartas » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Paul-de-Tartas » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Paul-de-Tartas » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
Autres sources
- Stephan Georg, « Distance entre Saint-Paul-de-Tartas et Le Puy-en-Velay », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Saint-Paul-de-Tartas et Cussac-sur-Loire », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Saint-Paul-de-Tartas », sur www.villorama.com (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Dictionnaire typographique du département de la Haute-Loire, Saint-Étienne, 2003
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Paul-de-Tartas », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- « communauté de communes des Pays de Cayres et de Pradelles - fiche descriptive au », sur la Base nationale sur l'intercommunalité (consulté le ).
- « Découpage électoral de la Haute-Loire (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
- Liste des maires de la Haute-Loire sur le site de la préfecture (consulté le 28 août 2014).
- « Liste des maires » [PDF], Préfecture de la Haute-Loire, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Marcel Saby, Allègre et sa région au fil des siècles, Éd. de la Société Académique du Puy-en-Velay et de la Haute-Loire, 1976, p. 351