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Saint-Martin-aux-Bois

Saint-Martin-aux-Bois est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Saint-Martin-aux-Bois
Saint-Martin-aux-Bois
La mairie, dans la cour de l'Ă©cole
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Hauts-de-France
DĂ©partement Oise
Arrondissement Clermont
Intercommunalité CC du Plateau Picard
Maire
Mandat
Alain Lebrun
2020-2026
Code postal 60420
Code commune 60585
DĂ©mographie
Population
municipale
285 hab. (2020 en diminution de 1,72 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 31 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 31â€Č 18″ nord, 2° 34â€Č 19″ est
Altitude Min. 69 m
Max. 134 m
Superficie 9,31 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Estrées-Saint-Denis
LĂ©gislatives 1re circonscription de l'Oise
Localisation
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Saint-Martin-aux-Bois
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Saint-Martin-aux-Bois
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Saint-Martin-aux-Bois
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Saint-Martin-aux-Bois
Liens
Site web https://www.saintmartinauxbois.fr/

    GĂ©ographie

    Description

    Paysage du village : la rue de l'Abbaye.

    Saint Martin aux Bois est un petit village rural du Plateau Picard, situĂ© Ă  km de Maignelay-Montigny, Ă  15 km de Saint-Just-en-ChaussĂ©e et Ă  25 km de CompiĂšgne.

    Il est aisément accessible depuis l'autoroute A1.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Saint-Martin-aux-Bois
    Maignelay-Montigny Coivrel Montgerain
    Ravenel Saint-Martin-aux-Bois Ménévillers
    LĂ©glantiers Montiers

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,5 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,4 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,6 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 669 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Godenvillers », sur la commune de Godenvillers, mise en service en 1937[7] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10,6 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 700,9 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-TillĂ© », sur la commune de TillĂ©, mise en service en 1944 et Ă  34 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11] Ă  10,6 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  11,1 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Martin-aux-Bois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (91 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (91 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (86 %), forĂȘts (6,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (5 %), zones urbanisĂ©es (2,7 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[20].

    Toponymie

    À l'origine, la localitĂ© s'appelait Ruricourt, Ruvicourt, Rurecourt et Ă©tait un hameau de Vaumont. Peu Ă  peu, sa dĂ©nomination a Ă©voluĂ©[21] et le nom de Saint-Martin-aux-Bois apparaĂźt dans une lettre de Philippe le Bel.

    Histoire

    À la fin du XIe siĂšcle, une communautĂ© de chanoines rĂ©guliers de saint Augustin est venue fonder l'abbaye Saint-Martin de Ruricourt, dite "aux Bois" (Sancti Martini de Ruricorte alias in Bosco). Entre 1245 et 1260, l'Ă©glise abbatiale est construite[22]. Elle Ă©tait au XIIIe siĂšcle une des plus riches d'Île-de-France, mais a Ă©tĂ© ruinĂ©e par la guerre de Cent Ans[23].

    En 1445, un incendie allumé par les Anglais détruit une partie des bùtiments monastiques[22].

    Henri IV aurait dĂ©fini l’abbatiale comme “la plus belle lanterne de son royaume”, bien qu'elle n'ait jamais Ă©tĂ© achevĂ©e. La façade n'est ainsi qu'un mur de soutĂšnement provisoire[21].

    En 1644, les chanoines de Saint-Augustin sont remplacés par les génovéfains, puis l'abbaye est cédée en 1675 au collÚge de Clermont à Paris. L'année 1677 marque l'extinction du titre d'abbé de Saint-Martin, puis, lors de la Révolution française, en 1793, les bùtiments abbatiaux sont vendus comme biens nationaux et démolis[21].

    Le déboisement opéré pour permettre la construction des bùtiments abbatiaux et de ses dépendances fait que la commune porte mal son nom et 80 % de la surface boisée a disparu au fil des ans[21].

    PremiĂšre Guerre mondiale

    Le , le général Anthoine fit à Saint-Martin-aux-Bois une revue du 10e corps d'armée, qu'il commandait[24] - [25] - [26].

    Une partie des Ɠuvres d'art de l'abbaye a Ă©tĂ© Ă©vacuĂ©e en par l'armĂ©e française afin de les prĂ©server[27] - [28] - [29] - [30] - [31] - [32] - [33]

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    La commune se trouve depuis 1942 dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la premiÚre circonscription de l'Oise.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Maignelay-Montigny[34]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton d'Estrées-Saint-Denis..

    Intercommunalité

    Saint-Martin-aux-Boix est membre de la communauté de communes du Plateau Picard, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1999 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[35]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1977 Henri Leblond
    mars 1977 1994 Pierre Guyard[36] Directeur général adjoint des services du conseil régional de Picardie
    juin 1995 mars 2001 Didier Warmé
    mars 2001 mars 2014 Bernard Thiou[37] SOC[38] Instituteur et journaliste
    mars 2014[39] En cours
    (au 14 avril 2021)
    Alain Lebrun Cheminot
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-0026[40].

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[42].

    En 2020, la commune comptait 285 habitants[Note 7], en diminution de 1,72 % par rapport Ă  2014 (Oise : +1,35 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    358348371393404411405396412
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    390378370364388357336344349
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    333321323261252263259274266
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    251218225220245282293294294
    2017 2020 - - - - - - -
    287285-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee Ă  partir de 2006[43].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  37,7 %, soit au-dessus de la moyenne dĂ©partementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 20,1 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 22,8 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 145 hommes pour 140 femmes, soit un taux de 50,88 % d'hommes, légÚrement supérieur au taux départemental (48,89 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[44]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,0
    90 ou +
    0,7
    4,1
    75-89 ans
    5,0
    13,2
    60-74 ans
    17,2
    25,5
    45-59 ans
    23,5
    18,4
    30-44 ans
    16,9
    22,5
    15-29 ans
    17,0
    16,2
    0-14 ans
    19,6
    Pyramide des ùges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[45]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,3
    75-89 ans
    7,5
    15,1
    60-74 ans
    15,8
    20,9
    45-59 ans
    20,1
    19,5
    30-44 ans
    19,4
    17,9
    15-29 ans
    16,5
    20,8
    0-14 ans
    19,4

    Enseignement

    Manifestations culturelles et festivités

    Les premiĂšres fĂȘtes mĂ©diĂ©vales de l'abbaye ont eu lieu les 21 et [46], et les secondes le samedi 11 et dimanche 12 septembre 2021, avec une dizaine de troupes et un tournoi d'archerie[47]

    Économie

    En 2016, le seul commerce de la commune est le Restaurant de l’abbaye[48], bistrot centenaire de Saint-Martin-aux-Bois, labellisĂ© bistrot de pays et recommandĂ© par le Guide du routard, le Club des bons vivants et l’association le Porc d’antan[49].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'imposante façade de l'église abbatiale.
    L'aérien chevet de l'église abbatiale.

    Saint-Martin compte un monument historique sur son territoire, la trĂšs imposante abbaye de Saint-Martin-aux-Bois, considĂ©rĂ©e comme un chef-d'Ɠuvre de l'art gothique, et qui est longue de 31 mĂštres, large de 18,45 mĂštres et haute de 27 m sous les voĂ»tes[50] - [51] (dont l'Ă©glise est classĂ©e monument historique par la liste de 1840, le mur d'enceinte, la ferme et le colombier sont classĂ©s en 1984 et la porte fortifiĂ©e ainsi que les vestiges du cloĂźtre sont inscrits en 1984[52]) : l'Ă©glise abbatiale du XIIIe siĂšcle faisait partie d'une abbaye fondĂ©e au XIe siĂšcle. L'Ă©glise mesure 31 mĂštres de long et 26 mĂštres de haut sous les voĂ»tes.

    Le chƓur, Ă  cinq travĂ©es terminĂ©es par un chevet Ă  sept pans, est fait d'une immense verriĂšre en grisaille de 20 m de hauteur, qui serait une rĂ©plique de celles de la Sainte-Chapelle de Paris[53].

    Le mobilier comporte des stalles sculptĂ©es datant de 1498 et 1501, avec des misĂ©ricordes et des appui-mains sculptĂ©es reprĂ©sentent des monstres ou des animaux jouant de la musique, ainsi qu'un bas-relief en marbre blanc de saint Martin datant de 1344[54]. À l'origine appelĂ©e « abbaye de Saint-Martin-de-Ruricourt », elle fut construite au XIIIe siĂšcle pour les chanoines de Saint-Augustin, et prend le nom de Saint-Martin-aux-Bois vers la fin de ce siĂšcle. L'ancienne entrĂ©e de l'abbaye avec mĂąchicoulis existe encore avec sa porte charretiĂšre et sa porte piĂ©tonne, ainsi que des bĂątiments abbatiaux, transformĂ©s Ă  usage agricole.

    Le Galata, datant des XIIIe et XVe siĂšcles, est un long bĂątiment Ă  Ă©tage possĂ©dant de nombreux contreforts. Il devait autrefois servir de rĂ©fectoire, de caves et probablement de maison d’hĂŽte. À partir de 1492 Ă  jusqu’en 1931, il sera la demeure de l’abbĂ© commendataire de l’abbaye. C'est une propriĂ©tĂ© privĂ©e[55]

    Le pigeonnier carrĂ©, transformĂ© en une chambre d’hĂŽte et renommĂ© le « colombier[56] ».

    L'abbaye de Saint-Martin-aux-Bois est fermĂ©e au public. La rĂ©novation du bĂątiment et notamment des verriĂšres est engagĂ©e en 2020, mais le budget de cette rĂ©habilitation a Ă©tĂ© difficile a rĂ©unir par cette toute petite commune, propriĂ©taire de l’édifice, qui a bĂ©nĂ©ficiĂ© de subventions de l'Ă©tat et du dĂ©partement, ainsi que de mĂ©cĂ©nat d'entreprises[57] - [53] - [58]

    • L'abbaye Saint-Martin
    • Porte fortifiĂ©e.
      Porte fortifiée.
    • Église abbatiale Saint-Martin.
      Église abbatiale Saint-Martin.
    • Logis de la Galata.
      Logis de la Galata.
    • Vestiges du cloĂźtre.
      Vestiges du cloĂźtre.
    • Colombier.
      Colombier.
    • Mur d'enceinte.
      Mur d'enceinte.

    On peut Ă©galement noter :

    • Le "Jardin de Loisirs de l'Abbaye" : rĂ©alisĂ© en 2002 par l'architecte-paysagiste Sophie Alexinsky (agence « SA-paysage »). La commune souhaitait rĂ©aliser un programme sportif sur la prairie de deux hectares attenante Ă  l'Ă©difice. Le jardin de loisirs intĂšgre des aires de jeux dans une composition contemporaine sur le thĂšme du jardin de cloĂźtre.
    • Le tour de ville
    • La mare, apprĂ©ciĂ©e des pĂȘcheurs
    • Paysage de la commune.
      Paysage de la commune.
    • L'entrĂ©e de l'abbaye.
      L'entrée de l'abbaye.
    • Maison devant le chevet de l'Ă©glise abbatiale.
      Maison devant le chevet de l'Ă©glise abbatiale.
    • Maison, rue de l'abbaye
      Maison, rue de l'abbaye
    • Le monument aux morts.
      Le monument aux morts.

    Personnalités liées à la commune

    • L'abbĂ© Jean de Rouvilliers, qui offre, en 1260, le vitrail du chƓur[22].
    • L'abbĂ© Gallon de Montigny, mort en 1271, enterrĂ© devant le maĂźtre-autel dans le chƓur[22].
    • Guy de Baudreuil (1492-1531), premier abbĂ© commendataire, nommĂ© en 1492[22].
    • Jean-François Lemaire (nĂ© Ă  Saint-Martin en 1775, mort en 1844), chef d'escadron, lieutenant aux grenadiers Ă  cheval de la Garde impĂ©riale, participa Ă  toutes les campagnes de 1793 Ă  1814, chevalier de la LĂ©gion d'honneur[59].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Saint-Martin-aux-Bois », MinistĂšre de la cohĂ©sion des territoires et des relations avec les collectivitĂ©s territoriales, .

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    7. « Station Météo-France Godenvillers - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Saint-Martin-aux-Bois et Godenvillers », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Godenvillers - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Saint-Martin-aux-Bois et Tillé », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    21. « Saint-Martin-aux-Bois et son abbaye du XIIIe siĂšcle », Le Bonhomme picard, Ă©dition de Clermont, no 3510,‎ , p. 16.
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    53. Simon Gourru, « Son abbaye, un «cadeau empoisonné» pour ce petit village de l’Oise : Chef-d’Ɠuvre de l’art gothique, son abbaye du XIIe siĂšcle est difficile Ă  entretenir pour la mairie de Saint-Martin-aux-Bois, commune de 300 habitants. Si des travaux ont pu dĂ©buter sur les verriĂšres de 20 mĂštres de haut, il aura fallu dix ans pour boucler le financement », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    54. « Trois richesses de la commune : Les stalles », Le Bonhomme picard, Ă©dition de Clermont, no 3510,‎ , p. 18.
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    57. Lucien Djani, « L’abbatiale de Saint-Martin-aux-Bois entre les mains de maĂźtres-artisans jusqu’en 2022 : Le confinement a retardĂ© l’avancĂ©e des travaux, mais l’équipe de l’abbatiale espĂšre pouvoir reprendre les visites dĂšs 2022 », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    58. Lucien Djani, « Des spĂ©cialistes au chevet de l’abbatiale de Saint-Martin-aux-Bois : La rĂ©novation de l’imposante bĂątisse du XIIIe siĂšcle est prise en charge par des compagnons ou maĂźtre-artisans rompus aux techniques de restauration des monuments anciens. », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    59. « Jean-François Lemaire », base Léonore, ministÚre français de la Culture.
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