Saint-Just-d'Avray
Saint-Just-d'Avray est une commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Saint-Just-d'Avray | |
Vue du bourg de la commune depuis l'ouest. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Rhône |
Arrondissement | Villefranche-sur-Saône |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de l'Ouest Rhodanien |
Maire Mandat |
Christine Galilei 2020-2026 |
Code postal | 69870 |
Code commune | 69217 |
Démographie | |
Gentilé | Chouettes |
Population municipale |
748 hab. (2020 ) |
Densité | 43 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 00′ 10″ nord, 4° 26′ 48″ est |
Altitude | Min. 323 m Max. 898 m |
Superficie | 17,5 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Tarare |
Localisation | |
Liens | |
Site web | saintjustdavray.mairies69.net |
Ses habitants sont appelés les Chouettes[1].
Géographie
Localisation
La commune se situe dans le Beaujolais. On dit qu'elle est à la croisée du « Beaujolais rouge » et du « Beaujolais vert »[Note 1], dans la vallée d'Azergues.
À vol d'oiseau, Saint-Just-d'Avray se situe à 12 km de Tarare, à 25 km de Villefranche-sur-Saône et à 50 km de Lyon. De plus le bourg, se trouve à égale distance d'Amplepuis et de Lamure-sur-Azergues c'est-à -dire environ 13 km.
Climat
Le climat y est de type semi-continental avec des influences méditerranéennes : les étés sont chauds et ensoleillés et les hivers rigoureux.
Le tableau suivant donne les moyennes mensuelles de température et de précipitations pour la station de Villefranche-sur-Saône recueillies sur la période 1961 - 1990. La station météo de Villefranche-sur-Saône[Note 2] est située à environ 21,5 km à « vol d'oiseau » de Saint-Just-d'Avray. Elle est positionnée à une altitude de 195 m.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | −0,6 | 0,6 | 2,4 | 5,1 | 8,9 | 12,2 | 14,3 | 13,5 | 10,7 | 7,2 | 2,7 | 0,1 | 6,4 |
Température moyenne (°C) | 2,5 | 4,2 | 6,9 | 10,2 | 14,2 | 17,7 | 20,2 | 19,4 | 16,4 | 11,9 | 6,3 | 3 | 11,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,5 | 7,9 | 11,5 | 15,2 | 19,4 | 23,2 | 26,1 | 25,2 | 22,1 | 16,5 | 9,8 | 5,9 | 15,7 |
Précipitations (mm) | 47,3 | 45,4 | 47,4 | 58,5 | 82 | 71,4 | 59,8 | 81,6 | 71,6 | 67,2 | 60,1 | 51,7 | 744 |
Relief et géologie
Le village se situe sur un piton rocheux d'environ 560 m d'altitude[5], le point le plus bas est à une altitude de 323 m et le point culminant est le Crêt des Quatre Bornes[Note 3], à une altitude de 898 m.
Saint-Just-d'Avray repose sur un mélange de couches de tuf volcanique et granite. Le sol, constitué d'une couche siliceuse, est riche en potasse mais faible en chaux[6].
Hydrographie
On dénombre plusieurs cours d'eau à Saint-Just-d'Avray[7] ; outre l'Azergues qui coule à Saint-Just-d'Avray[8], un certain nombre de ruisseaux eux-mêmes affluents de l'Azergues coulent sur le territoire de la commune : le ruisseau d'Avray, long de 6,7 km[9] ; le ruisseau de Lonne, long de 4,3 km[10] ; le ruisseau de l'Antoine, long de 4,2 km[11] ; le ruisseau du Gelay, long de 3 km[12]; le ruisseau du Ternose, long de 2,9 km[13] ; le ruisseau de Muzy, long de 2,4 km[14] et le ruisseau de la Blancherie, long de 1,7 km[15].
Voies de communication et transports
La commune est desservie par plusieurs départementales : la nationale RN 485 déclassée en route départementale RD 385 dans le Rhône longe le territoire de la commune à l'est, le long de l'Azergues ; la RD 54 et la RD 98 desservent également le bourg de Saint-Just-d'Avray.
À environ 8 km de Saint-Just-d'Avray, la gare de Chamelet permet de rallier Paray-le-Monial et Lyon.
Urbanisme
Typologie
Saint-Just-d'Avray est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [16] - [17] - [18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[19] - [20].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (58,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57,3 %), zones agricoles hétérogènes (21,5 %), prairies (18,9 %), zones urbanisées (1,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
Morphologie urbaine
Le village de Saint-Just-d'Avray compte quelques hameaux dont celui d'Avray[23] qui participe à la toponymie du lieu.
Logement
En 2007, le nombre total de logements dans la commune était de 429[24] (contre 402 en 1999). Parmi ces logements, 68,23 % étaient des résidences principales, 24,0 % des résidences secondaires et 7,8 % des logements vacants.
Ces logements étaient pour une part de 92,5 % de maisons individuelles et 7,5 % d'appartements. La proportion d'habitants propriétaires de leur logement était de 76,4 %[24].
Toponymie
L'origine du toponyme Saint-Just-d'Avray serait une référence à « Saint Julien », au même titre d'ailleurs que d'autres communes dont le toponyme débute par « Saint Just »[25].
Avray est le nom d'un hameau[23] de la commune : son origine proviendrait du latin aura (aurae) qui veut dire brise (souffle)[23].
L'origine du gentilé « chouette » semble plus difficile à identifier : le un curé assermenté (par le pouvoir en place, c'est-à -dire l'Assemblée nationale législative) se présente à Saint-Just-d'Avray[26]. La défiance (contre-révolutionnaire) des habitants de Saint-Just-d'Avray — qui accueillirent le curé par quelques jets de pierres[26] — s'opposait à la posture pro-révolutionnaire des habitants de Chamelet qui comparaient volontiers les habitants de Saint-Just-d'Avray aux Chouans. « Chouan » semble alors, avec le temps, s'être transformé en « chouette ».
Histoire
Préhistoire
Plusieurs objets découverts autour de Saint-Just-d'Avray, tels que des pointes de flèches ou des lames, attestent de l'occupation humaine de la région à l'âge de pierre[27]. En particulier, ont été découverts au crêt de Néry sur le territoire de la commune, une pointe de flèche triangulaire, un petit nucléus et sept lames[27] - [28].
Moyen Âge et Renaissance
Saint-Just-d'Avray dépendait au Moyen Âge de la petite seigneurie de Chamelet, à l'instar de Dième ou encore de Cogny[29]. À propos du territoire, Pierre Louvet écrivait dans son Histoire du Beaujolais paru vers 1640 : « Ce pays et les environs portent de fort bon blé mais peu de vignes, si ce n’est du côté de Cogny où encore les vins ne sont pas les meilleurs[29]. » De manière plus générale, la région de Saint-Just-d'Avray, appartenait aux sires de Beaujeu[23]. Les territoires des Beaujeu tombent vers 1400 dans la maison de Bourbon : en effet, Édouard II cède ses possessions à Louis II de Bourbon (son oncle). En 1522, le Beaujolais (auquel appartient Saint-Just-d'Avray), est confisqué à la maison de Bourbon et transmis à Louise de Savoie, mère de François Ier.
Révolution française
Le cahier de doléances de Saint-Just-d'Avray est conservé aux archives départementales du Rhône[30]. Les doléances du village consistaient, entre autres, à réclamer :
- « que dans la prochaine assemblée des Etats généraux, les vois y soient comptées par têtes et non par ordre » ;
- « qu’il soit fait un cadastre de chaque commune » ;
- « qu’il soit permis de racheter cens et servis et qu’il soit possible de supprimer tous les droits féodaux » ;
La loi du crée le département du Rhône. Celui-ci est divisé en six districts ou arrondissements, dont celui de Villefranche-sur-Saône auquel appartient Saint-Just-d'Avray[31].
XIXe siècle et XXe siècle
Au XIXe siècle, l'activité principale de la région prend un tour artisanal voire industriel[32] avec le développement de la blanchisserie (comme à Chamelet) et du tissage de la soie, en particulier à Saint-Just-d'Avray[32].
À noter que Jean-François Terme, maire de Lyon et député du Rhône, était le propriétaire du château de Longeval.
Politique et administration
Élections nationales
Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours :
- Élection présidentielle de 2002 [33]: 80,95 % pour Jacques Chirac (RPR), 19,05 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), 88,27 % de participation.
- Élection présidentielle de 2007 [34]: 69,88 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 30,12 % pour Ségolène Royal (PS), 89,37 % de participation.
Élections municipales
La commune ayant moins de 3 500 habitants l'élection des conseillers municipaux est au scrutin majoritaire[35] plurinominal à deux tours, avec panachage :
- au premier tour, des candidats sont élus s'ils ont obtenu la majorité absolue et le vote d'au moins le quart des électeurs inscrits[36] ;
- au second tour, la majorité relative suffit. Les listes ne sont pas obligatoires. Les suffrages sont comptabilisés individuellement, et le panachage est autorisé.
De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 15 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[37]).
Lors du scrutin de 2008 il y eut deux tours (sept élus au premier tour et huit au second), Odile Doucet a été élue conseillère municipale au premier tour avec le troisième total de 285 voix (62,09 % des exprimés), elle a ensuite été élue maire par le conseil municipal. Le taux de participation a été de 77,53 % et 73,83 % pour les deux tours[38].
Conseil municipal
À la suite du scrutin de 2008, le vote pour le maire et ses trois adjoints a eu lieu le . Madame Odile Doucet a été élue au second tour avec 9 voix sur 15[39]; Le conseil municipal est composé de quinze conseillers, dont le maire et ses trois adjoints.
Lors de la séance municipale du Odile Doucet annonce sa démission du poste de maire tout en restant conseillère municipale[40]. Une nouvelle élection est organisée à la mairie le . Monsieur Sylvain Kaspryk est élu maire au premier tour avec neuf voix. Une fois élu il déclare vouloir s'appuyer sur un 4e adjoint durant son mandat comme la loi le lui permet (un vote à bulletin secret qui autorise cet adjoint supplémentaire par 9 voix pour et 6 contre), le conseil sera donc représenté par le maire, quatre adjoints et dix conseillers[41].
Liste des maires
Depuis 2001, trois maires se sont succédé :
Politique environnementale
La commune de Saint-Just-d'Avray est partie prenante de la politique de développement durable menée par la communauté de communes du pays d'Amplepuis Thizy à laquelle elle appartenait jusqu'à la création de la communauté de communes de l'Ouest Rhodanien en 2014. Cette politique s'applique particulièrement à la gestion des cours d'eau[43] (nombreux sur le territoire de la commune) avec en particulier :
- « Restaurer la fonction écologique des milieux »[43] ;
- « Pérenniser la vocation du Lac des Sapins en traitant l’eutrophisation »[43] ;
- « Satisfaire l'usage halieutique en favorisant le retour d’une faune piscicole »[43] ;
- « Gérer le risque inondation »[43].
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[46].
En 2020, la commune comptait 748 habitants[Note 6], en diminution de 0,8 % par rapport à 2014 (Rhône : +4,53 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (40,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 31,2 % la même année, alors qu'il est de 21,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 391 hommes pour 356 femmes, soit un taux de 52,34 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,08 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
La commune est dotée d'une garderie périscolaire, gérée par la commune.
La commune est également dotée de trois écoles primaires : une école publique, une école privée et l'école publique Célestin-Freinet annexée au Centre Clair Joie installé dans le château de Longeval.
Santé
Au , aucun praticien en médecine générale n'est installé dans la commune. Des médecins sont installés dans les communes voisines de Chambost-Allières et de Cublize.
Le « centre Clair Joie » est un institut thérapeutique, éducatif et pédagogique installé dans la commune, dans le château de Longeval.
Sports et associations
La commune accueille plusieurs clubs sportifs : le « Tennis Club de Saint Just d'Avray », le « C.A.S.J Football » et l'amicale « Boule des Genêts ». Le C.A.S.J (Chambost-Allières-Saint-Just) est un club résultant d'une fusion ; en 2013, l'équipe 1 accède à la première division départementale[51] - [52]
Saint-Just-d'Avray fait partie des communes célébrant la fête des classes.
Médias
Le journal Le Progrès propose une édition quotidienne dédiée au Beaujolais et au « Haut-Beaujolais ». Également, les journaux locaux Le patriote Beaujolais ainsi que Le Pays consacrent une rubrique à Saint-Just-d'Avray et ses alentours.
La chaîne France 3 Rhône-Alpes est disponible dans la région.
Cultes
Les Chouettes disposent d'un lieu de culte catholique : l'église de Saint-Just-d'Avray est l'un des clochers de la paroisse Saint-Joseph-d'Azergues[53], rattachée au diocèse de Lyon. La section paroissiale du village a entrepris un « jumelage » avec la paroisse malienne de Markala[54].
Économie
Revenus de la population et fiscalité
Selon l'enquête de l'INSEE[24], les revenus moyens nets par foyer étaient en 2008 de l'ordre de 19 198 euros par an. 46,9 % des foyers fiscaux de la commune étaient alors imposables.
En 2008 toujours, le revenu fiscal médian par ménage[Note 7] était de 16 928 €, ce qui plaçait Saint-Just-d'Avray au 17 649e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[55].
Emploi
En 2007, la population de Saint-Just-d'Avray se répartissait[24] ainsi : 70,2 % d'actifs, ce qui est nettement supérieur au 45,2 % d'actifs de la moyenne nationale et 13,9 % de retraités, un chiffre inférieur au 18,2 % national.
En 2007 toujours, le taux de chômage était de 6,9 % contre 5,2 % en 1999[24].
Une agence Pôle emploi pour la recherche d'emploi est localisée à proximité de Saint-Just-d'Avray, sur le territoire de Tarare, à environ 18 km par voie routière.
Entreprises et commerces
Au , Saint-Just-d'Avray comptait 34 établissements[24] hors agriculture.
Répartition des établissements par domaines d'activité au
Ensemble | Industrie | Construction | Commerce | Services | ||
---|---|---|---|---|---|---|
Nombre d'établissements | 34 | 8 | 17 | 6 | 2 | |
% | 100 % | 20,6 % | 23,5 % | 50,0 % | 5,9 % | |
Sources des données : INSEE[24] |
L'entreprise Euro-Tech spécialisé dans la mécanique des portails, après avoir été basée à Saint-André-de-Corcy, est installée à Saint-Just-d'Avray[56].
Viticulture
Le village est situé dans l'aire d'appellation d'origine contrôlée du Beaujolais. Il est également situé dans celle du Morey-Saint-Denis[57].
Culture et patrimoine
Église Saint-Just de Saint-Just-d'Avray
L'église de Saint-Just-d'Avray date de la seconde moitié du XIXe siècle. Elle fut consacrée le [58] en présence de monseigneur Dubuis, évêque de Galveston. Son inauguration date du [58]. Des vitraux de l'église ont été réalisés par Lucien Bégule ; pour certains d'entre eux, Lucien Bégule a utilisé des motifs récurrents dans son œuvre, visibles dans d'autres églises. Enfin, l'église a été restaurée en 1979[58].
Château de Longeval
Le château de Longeval fut la propriété de Jean-François Terme. Il fut occupé par la suite par le Centre Clair Joie. En 2013, un projet envisage de faire du site une carrière à ciel ouvert[59]. En novembre de cette même année, le conseil général du Rhône dénonce le compromis de vente des terrains concernés (à l'entreprise Vicat) ce qui met un terme définitif au projet[60].
Autres monuments
- Une petite chapelle se trouve sur le territoire de la commune : la chapelle Saint-Maurice, située au lieu-dit éponyme.
- La mairie.
- Le monument aux morts.
- Vue du monument aux morts de Saint-Just-d'Avray.
- La mairie.
- La chapelle Saint-Maurice.
Personnalités liées à la commune
- Jean-François Terme (1791 - 1847), maire de Lyon et député du Rhône. Il fut le propriétaire du château de Longeval de Saint-Just-d'Avray.
- Joannès Terme (1823 - 1888), fils du précédent, député du Rhône, il fut maire de Saint-Just-d'Avray à partir de 1852[61].
- Claude-Marie Dubuis (1817 - 1895), évêque catholique du Texas, a consacré l'église de Saint-Just-d'Avray.
- Gabriel Gonnet (1931 - 1982), aumônier national de la Fédération sportive et culturelle de France de 1979 à 1982, est né à Saint-Just-d'Avray.
- Robert Proton de la Chapelle (1894 - 1982), musicien, compositeur, auteur, journaliste, industriel et adjoint aux Beaux-Arts à la mairie de Lyon entre 1957 et 1977. Sa famille appartient à la commune depuis plusieurs siècles, il est enterré au cimetière de Saint-Just-d'Avray.
- Florimond Gisclon (1901 - 1979), conseiller municipal de Caluire-et-Cuire, adjoint au maire de Lyon, conseiller général du Rhône, a été instituteur à Saint-Just-d'Avray en 1923-1924[62].
Pour approfondir
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Gabriel Gonnet et René Chanelière, Autrefois...Saint-Just-d'Avray, Association des Amis de Saint-Just-d'Avray, 55 p.
- Jean Aubonnet, Histoire de Chamelet et de ses environs, , 325 p.
- Anne-Marie Vurpas, Autrefois dans les monts du Beaujolais : Vie et langue d'une communauté rurale, Saint-Just-d'Avray (Rhône), Action Graphique, , 243 p. (ISBN 9782905255297)
Article connexe
Liens externes
Notes et références
Notes
- Le rouge étant la couleur des vignobles, le vert la couleur des forêts.
- Coordonnées de la station météo : 45° 59′ 25″ N, 4° 43′ 13″ E.
- Le Crêt des Quatre Bornes est situé au point de coordonnées 45° 59′ 26″ N, 4° 25′ 38″ E.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Revenu fiscal médian par ménage : 50 % des ménages déclarent fiscalement moins que cette donnée (foyers non imposables inclus) ; 50 % des ménages déclarent fiscalement plus que cette donnée.
Références
- « Nom des habitants des communes françaises, Saint-Just-d'Avray », sur le site habitants.fr de la SARL Patagos (consulté le ).
- Carte des communes limitrophes de Saint-Just-d'Avray sur OpenSreetMap. Consulté le 8 juin 2011.
- Carte des communes limitrophes de Saint-Just-d'Avray sur OpenSreetMap. Consulté le 8 juin 2011.
- « Villefranche-sur-Saône, 195 m - [1961-1990] », sur www.infoclimat.fr (consulté le ).
- « Carte géologique de Saint-Just-d'Avray » sur Géoportail.. Consulté le 8 juin 2011.
- Eugène de Rolland et D. Clouzet, Dictionnaire illustré des communes : du département du Rhône, t. 2, Lyon, , 627 p. (lire en ligne), p. 464.
- « Recherche relative à Saint-Just-d'Avray », sur SANDRE.
- « Fiche de l'Azergues », sur SANDRE.
- « Fiche du ruisseau d'Avray », sur SANDRE.
- « Fiche du ruisseau de Lonne », sur SANDRE.
- « Fiche du ruisseau de l'Antoine », sur SANDRE.
- « Fiche du ruisseau du Gelay », sur SANDRE.
- « Fiche du ruisseau du Ternose », sur SANDRE.
- « Fiche du ruisseau de Muzy », sur SANDRE.
- « Fiche du ruisseau de la Blancherie », sur SANDRE.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Gonnet Chanelière, p. 10.
- « Statistique INSEE de Saint-Just-d'Avray. », sur www.insee.fr (consulté le ).
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz SA, Genève, , 31150 p., p. 28195.
- Aubonnet 1937, p. 169.
- Aubonnet 1937, p. 13.
- Gonnet Chanelière, p. 9.
- Aubonnet 1937, p. 38.
- Aubonnet 1937, p. 153.
- Aubonnet 1937, p. 158.
- Aubonnet 1937, p. 285.
- Résultats de l’élection présidentielle 2002 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 08/06/2011.
- Résultats de l’élection présidentielle 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 08/06/2011.
- Source : art L. 252 du code électoral.
- Source : art L. 253 du code électoral.
- « nombre des membres du conseil municipal des communes », Legifrance.
- « Résultats élections municipales 2008 à Saint-Just-d'Avray », sur le site linternaute.com de la société Benchmark Group
- [PDF] « Élections du maire et de ses adjoints », sur le site personnel de Chantal Pain
- « Démission du maire », sur saintjustdavray.free.fr.
- « Élections du conseil municipal du », sur saintjustdavray.free.fr.
- « Christine Galilei élue maire », sur leprogres.fr, (consulté le ).
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- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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