Jean-François Terme
Jean-François Terme né à Lyon le et mort dans la même ville le est un médecin et un homme politique français.
Jean-François Terme | |
Jean-Marie Bonnassieux, Buste de Jean-François Terme (1851), hôtel de ville de Lyon[2] | |
Fonctions | |
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Maire de Lyon | |
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Prédécesseur | Christophe Martin |
Successeur | Démophile Laforest |
Député du Rhône | |
– | |
Législature | VIe législature |
– | |
Législature | VIIe législature |
Successeur | René de Rochechouart de Mortemart |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Lyon (France) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Lyon (France) |
Nationalité | Française |
Enfants | Joannès Terme, Frédérick Terme |
Diplômé de | Université de Lyon |
Profession | Médecin |
Maire de Lyon Député du Rhône |
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Maire de Lyon de 1840 à 1847. Il fut également député du Rhône.
Biographie
Jeunes années
Jean-François Terme est issu d'une riche famille de négociants[3].
Après ses études, il épouse la profession de médecin[3] ; il prendra d'ailleurs la direction du conseil d'administration des Hospices civils de Lyon le [3] réunissant ainsi ses compétences professionnelles et son goût pour les affaires publiques.
Jean-François Terme est le propriétaire du château de Longeval, situé à Saint-Just-d'Avray, dans le Beaujolais. Ce château accueille en 2011 l'institut thérapeutique, éducatif et pédagogique « Clair Joie ».
Carrière politique
D'abord 1er adjoint de Victor Prunelle à la ville de Lyon, il succède à Christophe Martin comme maire de la ville, le [3]. À peine élu, il est confronté aux inondations de 1840 dues aux crues du Rhône. Cet évènement conditionnera son action à la tête de la ville. En effet, il a initié de grandes transformations urbaines[3] notamment le développement d'un système d’égouts ainsi que « l’éclairage au gaz, la régénération de la Boucherie-des-Terreaux, l‘élargissement de la rue des Bouquetiers, l‘ouverture de la rue de Bourbon et de la rue Centrale,la construction du pont de Nemours, l‘élargissement des quais Villeroy et Saint-Antoine, la création du quai Fulchiron, la restauration de l'église Saint-Nizier et celle du Palais-des-Arts, et l‘immense perfectionnement de la voie publique[4] ».
Jean-François Terme a également été député du Rhône entre 1842 et 1847.
Il meurt avant la fin de son mandat de maire ; il est remplacé par intérim par son 1er adjoint, Clément Reyre[3].
Autres fonctions
Membre de la loge maçonnique du « Parfait Silence »[5], Jean-François Terme est également membre de plusieurs sociétés savantes[5] et notamment de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon[6] et de l'Académie d'agriculture de France.
Hommages
La rue Terme, sur les pentes de la Croix-Rousse, dans le 1er arrondissement de Lyon lui doit son nom[7].
Discours publiés
- Discours sur les monnaies : prononcé dans la séance de la chambre des députés du (lire en ligne).
Notes et références
- Dépôt du musée des Beaux-Arts de Lyon.
- Dépôt du musée des Beaux-Arts de Lyon.
- « Jean-François Terme (1840 – 1847) », sur Archives de Lyon (consulté le ).
- Jean-Baptiste Monfaclon, Histoire de la ville de Lyon : Éloge de J.F. Terme, Lyon, Louis Perrin, , 409 p., p. 18.
- « Terme Jean François », sur Le comité des travaux historiques et scientifiques (consulté le ).
- Dominique Saint-Pierre, Dictionnaire historique des académiciens de Lyon : 1700-2016, (ISBN 978-2-9559433-0-4 et 2-9559433-0-4, OCLC 983829759, lire en ligne).
- « Rue Terme », sur Rues de Lyon (consulté le )..
Annexes
Bibliographie
- « Jean-François Terme », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition].
- Christian Bange, « Jean-François Terme », in: Dominique Saint-Pierre (dir.), Dictionnaire historique des académiciens de Lyon 1700-2016, Lyon : Éditions de l'Académie, 2017, p. 1257-1260.
Liens externes
- Ressource relative à la santé :
- Ressource relative à la recherche :
- Ressource relative à la vie publique :