Frédérick Terme
Frédérick Terme, né le à Lyon et mort le à Paris, est un journaliste français.
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(à 56 ans) 9e arrondissement de Paris |
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Jean Jacques Frédéric Terme |
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Biographie
Jean-Jacques-Frédéric Terme, dit Frédérick Terme, est le fils de Jean-Marguerite Billiet et de Jean-François Terme, docteur en médecine[1], futur maire de Lyon et député du Rhône. Frédéric est le frère cadet de Jean-Marie « Joannès » Terme, qui sera également élu député du Rhône[2].
Frédérick Terme se destine tout d'abord à une carrière diplomatique. Il débute celle-ci vers 1845, comme attaché au consulat de Christiania. Lors de la Révolution de février 1848, il est consul à Trieste. À ce titre, il défend les intérêts de ses compatriotes face aux troubles provoqués par la Première guerre d'indépendance italienne[3].
Après son retour en France, Terme se consacre au journalisme. En , il rachète à Ernest Feydeau le journal L'Époque, dont il devient le rédacteur en chef[4]. Malgré l'acquisition du quotidien par Auguste Dusautoy puis la nomination de Clément Duvernois en tant que directeur politique, Terme conserve ses fonctions en 1867[5].
En , après la disparition de L’Époque, Terme et Duvernois fondent Le Peuple[6], ré-intitulé Le Peuple français en juillet suivant afin de se différencier d'un journal homonyme[7].
Orléaniste[8] rallié à l'empire libéral, Terme est décoré de la Légion d'honneur en [3].
Deux mois plus tard, à l'occasion des élections de 1869, il se présente en tant que « conservateur libéral » dans la première circonscription de la Seine[9]. Avec 2 290 voix (soit 6,5 % des suffrages exprimés), il termine en troisième position, loin derrière les candidats de l'opposition, le sortant Hippolyte Carnot (26%) et l'élu du premier tour, Léon Gambetta (61 %)[10]. Ce dernier ayant choisi de représenter la circonscription des Bouches-du-Rhône où il avait également été élu, un scrutin partiel a lieu en novembre suivant. Terme retente sa chance, sous l'étiquette de « candidat démocrate libéral et constitutionnel »[11] mais il est à nouveau battu, en troisième place, derrière Carnot. Le nouvel élu est l'opposant Henri Rochefort.
L'année suivante, une nouvelle élection partielle a lieu dans la 3e circonscription du Rhône afin de pourvoir le siège de député laissé vacant par la mort d'Hippolyte Perras. Terme envisage de poser sa candidature[12], avant de renoncer.
En 1874, Frédérick Terme rachète le Lyon-Journal, fondé l'année précédente par un autre bonapartiste, Adolphe Ponet[13] - [14].
En 1880, Terme devient président du conseil d'administration de la société de transports « L'Urbaine »[3].
Malade, Frédérick Terme meurt le en son domicile parisien du no 57 de la rue du Faubourg-Montmartre[15].
Notes et références
- Archives de Lyon, état civil (mairie unique), registre des naissances du premier semestre 1825, acte no 753 (vue 100 sur 359).
- Le Moniteur universel, 6 janvier 1882, p. 2.
- Le Panthéon de l'industrie, 21 novembre 1880, p. 385-386.
- Le Moniteur universel, 16 juin 1866, p. 10.
- La France, 16 octobre 1868, p. 1.
- Le Figaro, 5 février 1869, p. 2.
- Le Français, 5 juillet 1869, p. 1.
- Journal des débats, 14 septembre 1850, p. 1.
- La France, 18 mai 1869, p. 2.
- Le Moniteur universel, 27 mai 1869, p. 2.
- Le Constitutionnel, 13 novembre 1869, p. 1-2.
- La France, 16 mars 1870, p. 1.
- Mémorial de la Loire et de la Haute-Loire, 21 mai 1874, p. 3.
- Adolphe Ponet, Mes Démêlés avec le journal Le Pays et mes relations avec le comité de comptabilité, Lyon, 1877, p. 129-131.
- Archives de Paris, état civil du 9e arrondissement, registre des décès de 1881, acte no 1743 (vue 30 sur 31).