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Lucien BĂ©gule

Lucien Bégule (né le à Saint-Genis-Laval et mort le [1] à Lyon 2e) est un peintre-verrier et archéologue français[2].

Lucien BĂ©gule
Lucien BĂ©gule en 1874, autoportrait.
Biographie
Naissance
Décès
SĂ©pulture
Nom de naissance
Marie Lucien BĂ©gule
Nationalité
Activité
Enfant
Lucien BĂ©gule 1925 (G. L. Arlaud - Archives municipales)

Formé par Jean-Baptiste Chatigny, Pierre Bossan et Pierre Miciol, cet entrepreneur a développé son activité de peinture sur verre à la fin du XIXe siècle. Il crée notamment les « Ateliers de Choulans » spécialisés dans la réalisation de vitraux profanes et religieux. Il devient l'un des artistes majeurs de la région lyonnaise. Parmi les œuvres les plus marquantes, on peut citer les vitraux Saint Georges combattant le dragon et Louise Labbé respectivement primés lors des expositions universelles de Paris de 1889 et 1900.

À la suite de la loi de Séparation de 1905 la production des ateliers périclite. C'est alors que Bégule se recentre sur son activité d'archéologue, publiant de nombreux ouvrages sur l'architecture religieuse ainsi que de nombreuses photos archéologiques. Il devient ensuite inspecteur général de la Société française d'archéologie en 1929.

Biographie

Contexte familial

Lucien Bégule vient d'une famille bourgeoise au passé agité. Ce passé est déterminant pour expliquer la force et la puissance que montrera par la suite le personnage. Il faut remonter à la Révolution pour comprendre l'évolution de cette famille pour qui l'art est un moteur. Jean-Marie Joseph Bégule (1767 - 1850), le grand-père de Lucien, s'engage aux côtés des muscadins, et en , il est arrêté dans les bois de Charbonnières-les-Bains à côté de Lyon. Condamné à la guillotine, il est sauvé grâce à l'intervention de Georges Caminet, procureur, son beau-frère, le 20 pluviôse de l'An II ()[3].

  • Main levĂ©e du 20 pluviĂ´se de l'An II, qui Ă©vite Ă  Jean-Marie Joseph BĂ©gule la peine capitale.
    Main levée du 20 pluviôse de l'An II, qui évite à Jean-Marie Joseph Bégule la peine capitale.
  • Jean-Marie-Joseph BĂ©gule, le grand-père de Lucien. DaguerrĂ©otype - 1840.
    Jean-Marie-Joseph Bégule, le grand-père de Lucien. Daguerréotype - 1840.

Quelques années plus tard, fortune faite, Jean-Marie Joseph Bégule prête une importante somme d'argent à son ami Georges Peillon qui tente de faire fortune dans la culture de la canne à sucre à Saint Yago de Cuba. En 1828, il envoie son fils Georges (1805 - 1882), le futur père de Lucien, récupérer l'argent à Cuba[4].

Georges Bégule embarque sur le paquebot le Rhône en 1828 avec son carnet de croquis. Il commence avec un croquis du paquebot. Au terme d'une traversée où il fallait affronter les caprices d'un océan mal connu, exposé aux poursuites des corsaires, il débarque à New York et rejoint Cuba[4]. Là, il découvre la vie de l'hacienda et se met à « croquer » les scènes d'une vie qui le dépasse : paysage, torture, salle de bal, cultures, l'infirmerie et il se transforme petit à petit en ethnologue et botaniste[5]. Au fil du temps, il tombe amoureux de la fille de Georges Peillon, Stéphanie, avec qui il reviendra sans un sou, car Peillon n'a pas fait fortune[6].

  • Le paquebot Ă  voile le RhĂ´ne.
    Le paquebot Ă  voile le RhĂ´ne.
  • DĂ©couverte de l'hacienda de Peillon.
    DĂ©couverte de l'hacienda de Peillon.
  • Infirmerie commune Ă  l'hacienda.
    Infirmerie commune Ă  l'hacienda.

Jeunesse

En 1829, de retour à Lyon, Georges Bégule devient commissaire-priseur, il se marie avec Stéphanie cette même année. En 1842, Georges achète une partie du Château de La Tour à Saint-Genis-Laval. En 1848 Lucien y vient au monde. Jean-Marie Joseph meurt deux ans plus tard. En 1860 Georges achète une charge de commissaire-priseur place Louis-le-Grand à Lyon (renommée place Bellecour)[7]. Georges revend le Château de La Tour en 1862 et achète en 1863 la propriété de Choulans où son ami Jean-Baptiste Fusy, ingénieur civil, construit la demeure familiale « les Tourelles ». En 1879, Lucien obtiendra de ses parents l'autorisation d'y construire un atelier. Georges meurt en 1882[4].

La jeunesse de Lucien se déroule dans un strict environnement à la fois religieux et artistique, ce qui définit sa construction future. À huit ans, les volumes de l'histoire de France par Abel Hugo sont les livres de chevet du jeune Lucien qui recopie alors les gravures de la monarchie française, ce qui attise une prédilection précoce pour le Moyen Âge[4]. À neuf ans, il entre au pensionnat Blanc à La Mulatière. À quinze ans, il intègre le collège jésuite Notre-Dame de Mongré réputé alors pour la formation d’individus de « haute valeur morale et intellectuelle ». C'est là qu'avec le professeur de chimie, Lucien fait ses premières armes comme photographe explorant les techniques nouvelles. Il devient un photographe averti, membre du Photo-Club de Lyon, et cultive des relations personnelles avec les frères Lumière. Il se tient à la pointe du progrès en matière photographique, révélant ainsi son goût pour les nouvelles techniques[4].

Sa formation professionnelle

Premier vitrail de Lucien BĂ©gule : le vitrail des fonts baptismaux de Notre-Dame des Marais Ă  Villefranche, 1874.

La formation de Lucien Bégule est ponctuée de plusieurs étapes. Il côtoie des artistes comme Jean-Baptiste Chatigny[8], Pierre Miciol, Jacobé Razuret ou encore Pierre Bossan. Il rencontre également les frères Lumière qui lui font découvrir les techniques « modernes » de la photographie[9].

Par un condisciple de collège, il entre dans l'atelier du peintre Chatigny, rue Jarente à Lyon, et prépare le concours de la Société des amis des arts. Il obtient de travailler quelques semaines à Valence auprès de Pierre Bossan qui sera son maître en matière ornementale et décorative. Grâce à Chatigny et Bossan, il remporte une première distinction en 1869. Il a alors vingt ans[7]. Il assiste Bossan lors de la construction de la basilique Notre-Dame de Fourvière de Lyon.

  • Cours de nu chez Chatigny vers 1872.
    Cours de nu chez Chatigny vers 1872.
  • La signature de Miciol Ă  Lyon.
    La signature de Miciol Ă  Lyon.

Le beau-frère de Chatigny, Pierre Miciol (1833-1905), second prix de Rome en gravure en 1858, exploite alors un atelier de peinture sur verre situé lui aussi rue de Jarente[10] - [11] (verrière de l'église d'Ars). Séduit par la magie de cet art, il ne tarde pas à devenir son associé en 1873 et le restera pendant deux ans[2]. Le vitrail des fonts baptismaux de Notre-Dame des Marais à Villefranche est l'une des œuvres de la collaboration avec Miciol[12].

À la suite de déboires financiers, Lucien se sépare de Pierre Miciol et installe un bureau/atelier à l'angle de la rue de l'Hôtel de Ville (maintenant Rue Édouard-Herriot) et de la rue Ferrandière qui lui permet surtout de lire des ouvrages d'art. Les trois années suivantes, de 1877 à 1880, il collabore avec Jacob Razuret[2] dans l'atelier de la rue des Prêtres (aujourd'hui Rue Monseigneur-Lavarenne) à proximité de la cathédrale de Lyon[9].

L'admiration que porte Lucien Bégule à cet édifice le décide à entreprendre une étude très approfondie et d'en publier les caractéristiques sous le titre Monographie de la Cathédrale Saint-Jean. En 1879, Lucien donne lecture à la Sorbonne d'un mémoire exposant le plan de la Monographie de la cathédrale[13]. En , la Monographie sur Saint-Jean est publiée et devient le point de départ de la confiance accordée aux futurs ateliers[14].

Les ateliers de Choulans

Ayant étudié les verrières du XIIe au XVIe siècle des cathédrales de Chartres, Sens, Bourges ou encore de Troyes, Lucien Bégule prend la décision de se consacrer exclusivement à cet art[15]. Après des essais effectués dans l'ancien atelier du peintre Joseph Guichard, montée du Chemin Neuf (dont les verrières de l'église Saint-Vincent), il obtient l'autorisation de ses parents de construire un atelier au fond de la propriété de Choulans sur les plans de Auguste Monvenoux. Lucien fait bâtir les ateliers au fond de la propriété en 1879[16] - [17].

En 1880, les ateliers de Lucien Bégule ouvrent leurs portes, Lucien a alors 32 ans. Ces ateliers sont organisés de façon à pourvoir à l'ensemble des techniques de fabrication. Dès l'entrée, se trouve une grande salle d'accueil avec de part et d’autre les salles de montage et de peinture. L'atelier est installé sur les hauteurs de Saint-Just dominant la ville de Lyon[18]. C'est au cours de cette année que naît son fils, Émile, qui deviendra artiste peintre et dessinateur de vitraux[19].

  • L'ensemble de la propriĂ©tĂ© de Choulans, ateliers et les Tourelles.
    L'ensemble de la propriété de Choulans, ateliers et les Tourelles.
  • La publicitĂ© et couverture des documents des ateliers.
    La publicité et couverture des documents des ateliers.
  • L'entĂŞte des ateliers de Lucien BĂ©gule.
    L'entĂŞte des ateliers de Lucien BĂ©gule.
  • L'extĂ©rieur des ateliers cĂ´tĂ© jardin.
    L'extérieur des ateliers côté jardin.

Sur tous les documents de Lucien Bégule, en-tête, communication, il utilise le vocabulaire ancestral de « peintre sur verre ». Effectivement, au Moyen Âge dans les ateliers à l'ombre des cathédrales, se tiennent les loges de toutes les corporations dont des verriers itinérants[20].

Les tâches sont bien réparties : les apprentis coupent les calibres, préparent les plombs, les compagnons coupent les verres et assemblent le vitrail. En amont, le maître discute avec le donneur d’ordre sur ce que sera le thème du décor. Puis, il fait les maquettes, en général des aquarelles qu’il propose alors au financeur, l’Église en général. Puis, à partir des maquettes, Lucien Bégule conçoit les « cartons » c'est-à-dire le vitrail grandeur nature sur lequel sont reportés les emplacements des plombs ainsi que les couleurs à l'aide des numéros des échantillons. La plupart du temps ce sont ceux de la verrerie Saint-Just-Saint-Rambert dans le département de la Loire. Ce carton est ensuite décalqué pour fabriquer des calibres en tenant compte de l'épaisseur du plomb[21]. Ces calibres servent ensuite à découper les verres[22].

  • La salle des monteurs en plomb.
    La salle des monteurs en plomb.
  • Les ouvriers de Lucien BĂ©gule.
    Les ouvriers de Lucien BĂ©gule.
  • La salle des peintres.
    La salle des peintres.
  • MĂ©moires. Lucien BĂ©gule explique son implication dans la fabrication.
    MĂ©moires. Lucien BĂ©gule explique son implication dans la fabrication.

En aval, sur le vitrail provisoirement assemblé, le maître fait la « peinture » : visages, mains, etc. Après peinture, le vitrail est démonté et les verres sont cuits pour fixer les couleurs. À ce stade, le vitrail est prêt à être remonté si aucune retouche n'est nécessaire. Les « vraies » couleurs apparaissant à la cuisson, sans doute n'est-il pas rare d'avoir à reprendre des détails et à effectuer une seconde cuisson. Puis, le vitrail est monté en plombs définitifs et soudés[19]. Parallèlement au changement profond de l’esthétique et du décor apparu avec l’Art nouveau, tous les verriers prendront le titre de « maîtres-verriers ». À partir de la fin des années 1930, de moins en moins de vitraux sont des peintures sur verre avec ces techniques complexes de verres plaqués décolorés à l’acide, d'émaillage, de grisaille au profit de décors conçus exclusivement avec des verres colorés.

Les vitraux sont exécutés, sous l'autorité de Lucien Bégule, par le personnel des ateliers avec toutes les variations que cela implique et toutes les possibilités de traitement de grisaille, d'émaillage et de travail sur le verre qui appartiennent à chacun. Cependant, les vitraux créés dans les ateliers Lucien Bégule, tout en suivant une véritable évolution entre 1881 et 1911, portent les signes d'une maturation dans la technique de l'art du vitrail vers une expression claire, lumineuse et de plus en plus décorative tout en restant en parfaite adéquation avec l'édifice, public ou privé, civil ou religieux, qu'ils éclairent[23] - [15].

  • L'Ă©glise de Montagny (Loire)A/ Maquette B/ Vitrail.
    L'Ă©glise de Montagny (Loire)
    A/ Maquette
    B/ Vitrail.
  • Vitrail sur le thème de la lĂ©gende de Saint HubertHaut/ Vitrail de Lucien BĂ©guleBas/ Maquette de Lucien BĂ©gule.
    Vitrail sur le thème de la légende de Saint Hubert
    Haut/ Vitrail de Lucien BĂ©gule
    Bas/ Maquette de Lucien BĂ©gule.
  • Le vitrail des morts Ă  la RĂ©demption (Lyon)A/ Carton prĂ©paratoire après la maquetteB/ Vitrail.
    Le vitrail des morts Ă  la RĂ©demption (Lyon)
    A/ Carton préparatoire après la maquette
    B/ Vitrail.

Comme tous les ateliers, ceux de Lucien Bégule doivent être rentables. Aussi, lorsqu'il est possible de réutiliser un motif, une maquette ou un carton, il n'hésite pas à le faire. C'est ainsi qu'il existe des verrières, situées dans des bâtiments différents, qui comportent exactement le même dessin. On peut notamment retrouver ces motifs réemployés dans les vitraux consacrés à la vocation de Jeanne à la basilique Saint-Martin d'Ainay et l'église de la Rédemption de Lyon comme à l'église de Malaucène dans le Vaucluse. On retrouve aussi des éléments identiques sur les vitraux représentant Jésus dans l'atelier de Joseph à Boen, Liergues et Saint-Just-d'Avray. Les vitraux représentant les rois mages de Saint-Just-d'Avray, Saint-Bonnet-le-Château et Sury-le-Comtal sont dans le même cas.

  • Parallèle entre diffĂ©rents vitraux de la vocation de Jeanne. A) Ainay Ă  Lyon • B) La RĂ©demption Ă  Lyon • C) Malaucène dans le Vaucluse.
    Parallèle entre différents vitraux de la vocation de Jeanne.
    A) Ainay à Lyon • B) La Rédemption à Lyon • C) Malaucène dans le Vaucluse.
  • Parallèle entre diffĂ©rents vitraux de JĂ©sus dans l'atelier de Joseph A) Boen • B) Liergues • C) Saint-Just-d'Avray.
    Parallèle entre différents vitraux de Jésus dans l'atelier de Joseph
    A) Boen • B) Liergues • C) Saint-Just-d'Avray.

La production des ateliers

La majorité de la production est réalisée dans la région de Lyon, mais également dans les départements de la Loire et de l'Ardèche[24]. Plus loin se trouvent des vitraux en Bretagne (Pont-Scorff), dans le Midi de la France (Carpentras, Malaucène, Giens, etc.[25]), ainsi qu'à l'étranger : Nagasaki[26], Le Caire (palais de Tigrane Pacha[27]), Lausanne (cathédrale de Lausanne), Rio de Janeiro (église des Sœurs de Saint-Vincent de Paul)[28] - [8].

L'œuvre religieuse : création et restauration

L'apogée des ateliers se situe dans les années 1891-1898. L’œuvre religieuse constitue la plus importante part de la production des ateliers. On dénombre quatre-vingt-douze édifices religieux ayant bénéficié des vitraux Bégule[15]. Ainsi, l'œuvre religieuse représente une production de quatre cents vitraux[19].

Une particularité de sa production est son goût prononcé pour l'archéologie. À ce titre, il crée des vitraux dans le style scrupuleusement archaïque du XIIIe siècle : Bon-Pasteur : transepts nord et sud, baies 5 à 16 ; Anse : l'abside, baies 0 à 4 ; Saint-Maurice de Vienne : l'abside, baies 0 à 4 ; basilique de Paray-le-Monial, Saint-Christophe-en-Brionnais, Saint-Just-d'Avray, absidioles et transept de Boën, abside et transept de Privas[15].

La production originale de vitraux est assurée par la construction d'églises dans les quartiers nouvellement créés sur la rive gauche du Rhône récemment asséchée : 3e, 6e et 7e arrondissements. Ainsi, la demande importante et la notoriété des ateliers permettent à Lucien Bégule de décrocher de nombreux contrats[29]. La représentation de Saint-Georges tient une place à part dans la vie de Lucien : son père ainsi que son fils, mort à 21 ans, se prénomment Georges. De nombreux vitraux religieux reprendront ce thème.

À côté de l'œuvre de création ou de production dans le style du Moyen Âge, les premières années de l'atelier sont consacrées à la restauration. En effet, en 1884 il restaure des vitraux de la primatiale Saint-Jean de Lyon où il remet en état la grande rose de la façade occidentale, rose exécutée en 1394 par Henri de Nivelle[15]. En 1886, c'est à l’église Notre-Dame des Marais de Villefranche-sur-Saône qu'il remet en état le vitrail de sainte Anne, saint Pierre et saint Jacques qui date de la fin du XVe siècle[15]. En 1887, Bégule travaille de nouveau à la primatiale Saint-Jean de Lyon en restaurant la rose du transept septentrional, rose qui date du XIIIe siècle[15]. En 1888, il remet en état la rose du transept méridional de l’église Saint-Nizier de Lyon. Puis en 1889 il restaure celle du transept septentrional[15].

L'Ĺ“uvre profane

Beaucoup moins importante en quantité que l'œuvre religieuse — seulement cinquante réalisations — l'œuvre profane est de très grande qualité[19]. Malheureusement peu visible car se situant dans des demeures privées, elle n'en est pas moins intéressante[15].

Certaines maisons sont construites par des architectes et constituent des ensembles remarquables. L'architecte Charles Roux-Meulien commande à Lucien Bégule un ensemble complet pour une grande demeure des alentours de Lyon[30]. Une autre villa dans le Beaujolais sera intégralement vitrée par les ateliers de Choulans. À Lyon, dans le quartier de la Préfecture, beaucoup d'allées ont été vitrées. On peut citer notamment l'immeuble du 23, cours de la Liberté et le plafond de la salle des délibérations de la préfecture[31] - [32].

  • Vitrail de l'entrĂ©e d'une villa dans le Beaujolais - 1905
    Vitrail de l'entrée d'une villa dans le Beaujolais - 1905
  • Vitrail des MaĂ®tres Peintres Verriers de Lyon. Vitrail encore en place dans les bâtiments d'origine de Choulans.
    Vitrail des Maîtres Peintres Verriers de Lyon. Vitrail encore en place dans les bâtiments d'origine de Choulans.
  • HĂ©rons, oiseaux, libellules et papillons sur les bords du lac LĂ©man - 1885
    HĂ©rons, oiseaux, libellules et papillons sur les bords du lac LĂ©man - 1885

Les prix

Le coût d'un vitrail, qu'il soit religieux ou civil, varie en fonction du travail et du temps que sa confection exige. Les prix augmentent à mesure que les ateliers gagnent en réputation. Lucien Bégule a rapidement « la satisfaction de pouvoir choisir les clients en élevant les prix[15] ».

Ă€ titre d’exemple, Lucien BĂ©gule Ă©value Ă  20 000 francs la vitrerie complète de l’église de Privas rĂ©alisĂ©e en 1885, qui comprend 48 baies dont trois lancettes Ă  scènes, huit lancettes Ă  figures en pied sur fond de grisaille, quatre lancettes Ă  mĂ©daillons incluant des scènes Ă  figures, deux roses Ă  figures, dix-neuf roses dĂ©coratives et douze lancettes dĂ©coratives[15].

Le prix demandĂ© par Lucien BĂ©gule est de 1 200 francs pour le vitrail reprĂ©sentant Louise LabbĂ© (d'une hauteur de 2,27 mètres et d'une largeur de 1,13 mètre) en 1900[15].

Les collaborations

Mémoires de Lucien Bégule sur Eugène Grasset.

Les ateliers Bégule conçoivent les vitraux en collaboration avec de multiples artistes à la notoriété établie. On trouve notamment des esquisses d'Eugène Grasset à Aix-les-Bains, Charles Lebayle à l’hôpital de la Charité de Lyon, Gaspard Poncet à Grézieu-le-Marché et à l'ancienne chapelle des Frères des écoles chrétiennes de Caluire-et-Cuire, Tony Tollet (chapelle du Sacré-Cœur à Lyon), Louis Jacquesson de la Chevreuse (église Saint-Nizier), Charles Joseph Lameire, vitrail de la Rédemption à l'église Saint-Vincent de Paul, Irénée Richard ou encore Émile Delalande. Les vitraux sont inspirés, selon le style de l'édifice qu'ils éclairent, de la typologie des verrières anciennes : vitrail néo-roman dans une église de même style comme celle du Bon Pasteur de Lyon, la grande verrière néo-gothique dans la chapelle néo-gothique Saint-Michel dans le quartier lyonnais d'Ainay ou verrière de style néo-renaissance dans telle ou telle chapelle de ce même style[28] - [15].

Lucien Bégule fait donc travailler beaucoup d'artistes extérieurs à ses ateliers. Parmi eux, Eugène Grasset tient une place à part. À Paris en 1885, il le rencontre et est ébloui par le talent de ce jeune artiste. Il l'initie à l'art du vitrail et lui demande une composition pour une représentation de saint Georges terrassant le dragon[33]. Ce vitrail verra le jour en 1889 et sera un des succès des nouveautés à l'exposition universelle de Paris de 1889. Il fait partie aujourd'hui des collections du musée des beaux-arts de Lyon[34].

En 1899, ce sera une nouvelle collaboration pour la nouvelle église d'Aix-les-Bains[35]. La carrière de Grasset dans le vitrail se développe et d'autres verriers comme Félix Gaudin lui commandent des esquisses dont Le Printemps, fameux vitrail dont Lucien Bégule s'inspirera plus tard dans son extraordinaire vitrail Louise Labbé (ou Labé) dite la Belle Cordière actuellement aux musées Gadagne de Lyon[36].

  • Maquette de Louise LabbĂ© inspirĂ© par Le Printemps de Eugène Grasset - 1899
    Maquette de Louise Labbé inspiré par Le Printemps de Eugène Grasset - 1899
  • Vitrail de Louise LabbĂ© inspirĂ© par Le Printemps de Eugène Grasset - 1899
    Vitrail de Louise Labbé inspiré par Le Printemps de Eugène Grasset - 1899
  • Vitrail : Saint Georges combattant le dragon d'après Eugène Grasset - 1889 musĂ©e des Beaux-Arts de Lyon
    Vitrail : Saint Georges combattant le dragon d'après Eugène Grasset - 1889 musée des Beaux-Arts de Lyon
  • Maquette Saint-Georges combattant le dragon d'après Eugène Grasset - 1889
    Maquette Saint-Georges combattant le dragon d'après Eugène Grasset - 1889

Les signatures

Dans l’œuvre de Lucien Bégule, sa signature connue est principalement celle des vitraux. L'autre, manuscrite se trouve aussi sur ses maquettes. Principalement, celles-ci se trouvaient dans un cartouche en bas du vitrail. À gauche, L.Bégule et à droite : LYON et la date.

Plus rarement, la signature est dans un paysage ou un élément architectural. Une signature rare est celle mentionnant une restauration comme à Villefranche sur Saône.

Un seul type de signature est connu avec L.Bégule comme peintre et une autre signature pour la fabrication : « A.Baron Pinxit » à gauche et « L.Bégule Del » à droite pour un vitrail à Saint-Bonnet le château. Cette forme sera reprise plus tard par son fils Émile qui n’aura pas repris les ateliers et fera des cartons pour des vitraux fabriqués à Grenoble par Balmet.

  • * Saint-Symphrien sur Coise 1896Ă  gauche :* 23 cours de la LibertĂ© Ă  Lyon* Saint-VĂ©rand dans le RhĂ´ne.Ă€ droite :* autre vitrail de Saint VĂ©rand.
    * Saint-Symphrien sur Coise 1896
    Ă  gauche :
    * 23 cours de la Liberté à Lyon
    * Saint-VĂ©rand dans le RhĂ´ne.
    À droite :
    * autre vitrail de Saint VĂ©rand.
  • Deux signatures dont :- restauration Ă  Villefranche sur SaĂ´ne- peintre de la maquette Ă  Saint-Bonnet le château
    Deux signatures dont :
    - restauration Ă  Villefranche sur SaĂ´ne
    - peintre de la maquette à Saint-Bonnet le château
  • Signature en cartouche.Saint-Nizier de Lyon - 1894
    Signature en cartouche.
    Saint-Nizier de Lyon - 1894

Les dernières années de sa vie

Antiquité et Richesse d'Art dans le Département du Rhône - 1925

Aucune œuvre connue ne porte de date postérieure à 1905 si ce n’est les vitraux de style cistercien destinés à l’abbaye de Fontenay en 1911 (simple vitrerie à bornes). La loi de Séparation de 1905 met un terme définitif à la production des ateliers[15].

Le début du XXe siècle est, pour Lucien Bégule, le temps d'une forte implication comme archéologue, notamment au sein de la Société française d'archéologie. Ainsi il publie de nombreuses monographies traitant d'ouvrages religieux[37], dont Les Incrustations décoratives des Cathédrales de Lyon et de Vienne[38] en 1905 et L'Abbaye de Fontenay et l'architecture cistercienne en 1912[39]. En , après deux années laborieuses, Lucien Bégule publie Antiquité et Richesse d'Art dans le Département du Rhône puis en 1929 La Cathédrale de Sens et enfin quatre ans avant son décès L'Architecture religieuse à notre époque. Notes et souvenirs.

En 1924, il accède au poste de conservateur des antiquités et objets d'art du département du Rhône et inspecteur divisionnaire de la Société française d'archéologie, dont il devient inspecteur général en 1929[8]. En 1928, il est fait chevalier de la Légion d'honneur. Il meurt à Lyon le .

Analyse d'un artiste pluridisciplinaire

Lucien Bégule est un artiste pluridisciplinaire. Il exerce tour à tour les métiers de maître-verrier, écrivain, historien, collectionneur, photographe et archéologue. Il passe d'une activité à une autre au gré des événements rythmant sa vie. En tant que peintre sur verre, il est particulièrement actif autour des années 1880 et 1890. Ensuite, lorsque le marché du vitrail connaît la crise, il devient un écrivain prolifique avec des ouvrages traitant de l'architecture religieuse, notamment Les Vitraux du Moyen Âge et de la Renaissance dans la région lyonnaise [...][N 1] et Antiquités et Richesses d’art dans le département du Rhône[N 2], véritables références dans le domaine[28] - [40].

Son goût pour la nouveauté fait sa force, l'attrait pour la recherche et une grande curiosité dans le domaine artistique, pour l'architecture, pour la peinture, pour la sculpture, pour l'orfèvrerie autant que pour le vitrail ou la photographie[28]. La photographie, dont il est un adepte rigoureux et perfectionniste, lui apparaît vite non seulement comme un mode d’expression artistique intéressant mais aussi comme un moyen de travailler et d’inventorier plus rapidement et avec plus d’efficacité[15]. Cet intérêt pour les techniques modernes lui a permis de constituer un fonds archéologique important tant au niveau quantitatif que qualitatif[41].

À ces qualités, la personnalité de Lucien Bégule en adjoint une autre : le sens du commerce, de l’entregent, du relationnel. Ses ateliers fonctionnent parce qu’il sait solliciter des entrevues, nouer des relations et cultiver des amitiés[15]. Son carnet d’adresses fourmille de noms qui comptent, de politiques, d’érudits, d’ecclésiastiques de haut rang — il fait bénir ses ateliers le lors de leur ouverture par le cardinal Caverot archevêque de Lyon — d’artistes renommés ou de grands bourgeois lyonnais — Édouard Aynard, Henri Baboin, Joseph Gillet — qui savent, le moment venu, lui procurer des commandes et le propulser sur le devant de la scène artistique lyonnaise[28]. Il obtient notamment des critiques positives dans la presse ecclésiastique[2].

L'Ĺ“uvre de Lucien BĂ©gule

Expositions

Lucien Bégule a participé à plusieurs expositions importantes[2] :

Liste des vitraux par les ateliers BĂ©gule

Ici se trouve la liste des vitraux civils et religieux ayant eu un impact dans son Ĺ“uvre :

  • 1882, Lyon (RhĂ´ne), chapelle de Fourvière : Le VĹ“u des Ă©chevins[2]. L'un des premiers vitraux des ateliers BĂ©gule. Ce vitrail marque le dĂ©but de la reconnaissance du savoir-faire des ateliers de Choulans ;
  • 1882, Ă©glise du Bon-Pasteur. Ensemble complet dans le style du XIIe siècle. MĂ©daillons inspirĂ©s par Chartres, Bourges, etc. ;
  • 1886, Primatiale Saint-Jean de Lyon. Vitrail des fonts baptismaux dans le style de la Renaissance. L'admiration qu'avait Lucien BĂ©gule envers SA CathĂ©drale le dĂ©termina Ă  l'offrir au cardinal archevĂŞque Caverot. Lors des bombardements de 1944 la majoritĂ© du vitrail fut dĂ©truite. La partie haute subsiste ;
  • 1889, Lyon (RhĂ´ne), musĂ©e des beaux-arts de Lyon : Saint-Georges combattant le dragon[2]. Fruit de la collaboration de Grasset et BĂ©gule, ce vitrail reprĂ©sentant saint Georges a la particularitĂ© de ne pas avoir Ă©tĂ© crĂ©Ă© Ă  la suite d'une commande. PrĂ©sentĂ© Ă  l'exposition universelle de 1889, le vitrail est rĂ©compensĂ© d'une mĂ©daille d'argent. MalgrĂ© son thème religieux, ce vitrail exĂ©cutĂ© sans commanditaire est considĂ©rĂ© par Lucien BĂ©gule comme un vitrail civil[33] ;
  • 1889-1904, Lyon (RhĂ´ne), Ă©glise de la RĂ©demption 23 baies dont[43] :
    • 1889 : vitrail du SacrĂ©-CĹ“ur,
    • 1896 : vitrail de Jeanne d'Arc,
    • 1900 : vitrail du Jugement dernier,
    • 1900 : vitrail des Morts ;
  • 1890, vitraux de l'hospice de la CharitĂ© ; ensemble de dix verrières et une rosace dessinĂ© par Charles Lebayle ; lors de la destruction des hospices en 1935, seuls cinq furent prĂ©servĂ©s puis furent dĂ©truits Ă  leur tour lors des bombardements de 1944 Ă  Lyon ; les seules traces de ces vitraux sont leurs photographies autochromes ;
  • 1892, Hyères Giens (Var) : vitraux de la chapelle de l'hĂ´pital renĂ©e Sabran[44] ; Les 4 verrières du chĹ“ur reprĂ©sentent des membres de la famille Sabran dont RenĂ©e accompagnĂ©e d'un ange tenant un phylactère et de deux anges tenant un livre.
  • 1895, Lyon (RhĂ´ne), prĂ©fecture du RhĂ´ne : vitrail du Lyonnais et du Beaujolais ; c'est une verrière rĂ©alisĂ©e d'après une esquisse de Charles Lebayle pour la nouvelle prĂ©fecture du RhĂ´ne, le vitrail met en scène figures allĂ©goriques des dĂ©partements rhodaniens : la soie et la vigne[45] ;
  • 1895, château privĂ© sur le thème de la lĂ©gende de Saint Hubert ; ensemble complet de toute la demeure ;
  • 1898, Lyon (RhĂ´ne), immeuble du 23, cours de la LibertĂ© : vitrail du 23, Cours de la LibertĂ© ; cet autre vitrail civil orne la porte d'accès intĂ©rieure de l'immeuble, de par ses propriĂ©tĂ©s lumineuses et son style dĂ©coratif, il est reprĂ©sentatif de l'Ă©volution artistique des ateliers[46] ;
  • 1899, Lyon (RhĂ´ne), musĂ©es Gadagne : Louise LabbĂ©[42] ; inspirĂ© par un vitrail de FĂ©lix Gaudin d'après une esquisse de Grasset, ce vitrail reprĂ©sentant la poĂ©tesse Louise LabbĂ© comporte des influences dĂ©coratives de type Art nouveau ; une nouvelle fois, Lucien BĂ©gule se rend Ă  l'exposition universelle de Paris en 1900, le vitrail est alors distinguĂ© d'une mĂ©daille d'or ; acquis par les musĂ©es Gadagne en 2000, Louise LabbĂ© est considĂ©rĂ©e aujourd'hui comme la pièce majeure de l'Ĺ“uvre de Lucien BĂ©gule[36] ;
  • 1901, Lyon (RhĂ´ne) Ă©glise Saint-IrĂ©nĂ©e[47] :
    • 1901 : sĂ©rie de huit vitraux sur les martyrs de Lyon : Saint-Pothin, Saint-IrĂ©nĂ©e, Sainte-Blandine, etc ;
  • 1905, villa privĂ©e dans le Beaujolais ; ensemble complet de toute la demeure.


Galerie de
  • Vitraux civils
  • Plafond de la salle des dĂ©libĂ©rations, prĂ©fecture du RhĂ´ne - 1895
    Plafond de la salle des délibérations, préfecture du Rhône - 1895
  • Vitrail au 23, cours de la LibertĂ© - 1898
    Vitrail au 23, cours de la Liberté - 1898


  • Chapelle de Fourvière et Ă©glise Saint-IrĂ©nĂ©e
  • Le VĹ“u des Ă©chevins, chapelle de Fourvière - 1882
    Le Vœu des échevins, chapelle de Fourvière - 1882
  • Vitrail Saint-Pothin, Ă©glise Saint-IrĂ©nĂ©e - 1901
    Vitrail Saint-Pothin, église Saint-Irénée - 1901
  • Vitrail Saint IrĂ©nĂ©e, Ă©glise Saint-IrĂ©nĂ©e - 1901
    Vitrail Saint Irénée, église Saint-Irénée - 1901
  • Vitrail Sainte-Blandine, Ă©glise Saint-IrĂ©nĂ©e - 1901
    Vitrail Sainte-Blandine, église Saint-Irénée - 1901


  • Église de la RĂ©demption
  • Vitrail du SacrĂ©-CĹ“ur, Ă©glise de la RĂ©demption - 1889
    Vitrail du Sacré-Cœur, église de la Rédemption - 1889
  • Vitrail de Jeanne d'Arc, Ă©glise de la RĂ©demption - 1896
    Vitrail de Jeanne d'Arc, Ă©glise de la RĂ©demption - 1896
  • Vitrail du Jugement dernier, Ă©glise de la RĂ©demption - 1900
    Vitrail du Jugement dernier, Ă©glise de la RĂ©demption - 1900

Liste des ouvrages Ă©crits par Lucien BĂ©gule

Monographie de la cathédrale de Lyon par Lucien Bégule, 1880.

Ouvrages d'architecture et d'archéologie écrits par Lucien Bégule. Beaucoup de ces ouvrages ont été réédités par la suite[48] :

  • 1879 : Les Peintures murales de Saint Bonnet le Château
  • 1880 : Monographie de la cathĂ©drale de Lyon Cette monographie a fait l'objet de plusieurs rĂ©Ă©ditions, dont celle de Henri Laurens en 1913, dans la collection "Petites monographies des grands Ă©difices de la France".
  • 1900 : Le Vitrail, un atelier lyonnais de 1880 Ă  1900 (lire en ligne)
  • 1900 : Fontaine d'ablutions de Carcassonne et Perpignan
  • 1902 : L'Ĺ’uvre de Charles Dufraine, statuaire lyonnais
  • 1903 : Un orfèvre lyonnais, T.-J. Armand-Calliat et son Ĺ“uvre, 1822-1901
  • 1904 : Peinture sur verre, vitraux d'appartement, Lyon
  • 1905 : Les Incrustations dĂ©coratives des cathĂ©drales de Lyon et de Vienne (lire en ligne)
  • 1907 : L'Abbaye d'Ambronay. Son Ă©glise, ses vitraux, son cloĂ®tre
  • 1908 : Le Mont-Cassin et ses travaux d'art
  • 1909 : La chapelle de Kermaria Nisquit et sa danse des morts[49]
  • 1911 : Un vitrail profane du XVe siècle
  • 1911 : Les Vitraux du Moyen Ă‚ge et de la renaissance dans la rĂ©gion Lyonnaise et spĂ©cialement dans l'ancien diocèse de Lyon (lire en ligne)
  • 1912 : L'Abbaye de Fontenay et l'architecture cistercienne (lire en ligne)
  • 1914 : L'Église Saint-Maurice, ancienne cathĂ©drale de Vienne en DauphinĂ©
  • 1918 : Les peintures murales des chapelles Saint-SĂ©bastien et Saint-Antoine Ă  Lanslevillard et Bessans (Maurienne)
  • 1925 : AntiquitĂ© et Richesse d'Art dans le dĂ©partement du RhĂ´ne
  • 1929 : La CathĂ©drale de Sens
  • 1931 : L'Architecture religieuse Ă  notre Ă©poque. Notes et souvenirs

Congrès archéologiques de France

Notes et références

Notes

  1. Lucien Bégule, Les vitraux du Moyen âge et de la Renaissance dans la région lyonnaise : et spécialement dans l'ancien diocèse de Lyon, Lyon, A. Rey, , 300 p. (lire sur Wikisource)
  2. Antiquités et Richesses d’art dans le département du Rhône édité par Rey à Lyon en 1925

Références

  1. Archives municipales de Lyon, acte de décès no 90, vue 13/126
  2. Jean-Marie Mayeur, Xavier de Montclos 1994, p. 45.
  3. Thierry Wagner, Martine Villelongue 2005, p. 18.
  4. « Ses origines », www.begule.com (consulté le ).
  5. Thierry Wagner, Martine Villelongue 2005, p. 19.
  6. Thierry Wagner, Martine Villelongue 2005, p. 20.
  7. Thierry Wagner, Martine Villelongue 2005, p. 21.
  8. Lucien Bégule (1848-1935), consulté le 26-03-2010
  9. « Sa formation », www.begule.com (consulté le ).
  10. « Sociétés Savantes de France - Miciol Pierre », Comité des travaux historiques et scientifiques (consulté le ).
  11. Thierry Wagner, Martine Villelongue 2005, p. 24.
  12. Thierry Wagner, Martine Villelongue 2005, p. 25.
  13. Thierry Wagner, Martine Villelongue 2005, p. 23.
  14. « Les ateliers de choulans », www.begule.com (consulté le ).
  15. « Thèse de Martine Villelongue, Lucien Bégule (1848-1935) Maitre-Verrier, sous la direction de M. Daniel Ternois », www.vitraux-begule.com (consulté le ).
  16. « Les ateliers de Choulans », sur http://www.begule.com/, Lucien Bégule, maître verrier lyonnais (consulté le ).
  17. Le Vitrail dans l’Ouest Lyonnais, « Lucien Bégule, Maître verrier de Lyon », sur http://patrimoine.amis-st-jacques.org/, Patrimoine jacquaire en Rhône-Alpes, (consulté le ).
  18. Thierry Wagner, Martine Villelongue 2005, p. 26.
  19. Thierry Wagner, Martine Villelongue 2005, p. 30.
  20. Yves Deforge, Le graphisme technique : son histoire et son enseignement, Champ Vallon, , 256 p. (ISBN 978-2-903528-11-9, lire en ligne), p. 158.
  21. Thierry Wagner, Martine Villelongue 2005, p. 27.
  22. Thierry Wagner, Martine Villelongue 2005, p. 28.
  23. Thierry Wagner, Martine Villelongue 2005, p. 60.
  24. Base Palissy -Lucien Bégule, consulté le 1er avril 2010.
  25. « Ensemble de 7 verrières à personnages », notice no IM83001291, base Palissy, ministère français de la Culture.
  26. « Urakami (Nagazaki) : la cathédrale sainte Marie », www.mariedenazareth.com (consulté le ).
  27. « Tewfickieh, Bab el Hadid, rue Kamel et Hôtel Sheppeard's », www.egyptedantan.com (consulté le ).
  28. Thierry Wagner, Martine Villelongue 2005, p. 7.
  29. Thierry Wagner, Martine Villelongue 2005, p. 4.
  30. maison au nord-ouest de Lyon par l'architecte Charles Roux-Meulien (1842 - 1918), consulté le 18-05-2010.
  31. allée de Lyon - cours de la liberté, consulté le 18-05-2010.
  32. Préfecture du Rhône, consulté le 18-05-2010.
  33. Thierry Wagner, Martine Villelongue 2005, p. 46.
  34. Thierry Wagner, Martine Villelongue 2005, p. 47.
  35. Église paroissiale Notre-Dame d'Aix les Bains.
  36. Thierry Wagner, Martine Villelongue 2005, p. 54.
  37. « Nécrologie de Lucien BÉGULE (1848-1935) », www.culture.gouv.fr (consulté le ).
  38. Lucien Bégule, Les incrustations décoratives des cathédrales de Lyon et de Vienne, Lyon, Rey, , 104 p. (lire en ligne).
  39. Lucien BĂ©gule, L'Abbaye de Fontenay et l'architecture cistercienne, Lyon, A. Rey / Henri Laurens, , 131 p. (lire sur Wikisource).
  40. Jérôme Bellet, « Le recensement du vitrail ancien de la France, et spécialement en Rhône-Alpes », Les carnets de l’Inventaire : études sur le patrimoine culturel – Rhône-Alpes & Auvergne,‎ (lire en ligne).
  41. « Du Bosphore à l'Adriatique », culture.fr (consulté le ).
  42. « Musées Gadagne », www.vitraux-begule.com (consulté le ).
  43. Thierry Wagner, Martine Villelongue 2005, p. 37.
  44. https://dossiersinventaire.maregionsud.fr/gertrude-diffusion/dossier/ensemble-de-7-verrieres-a-personnages/c8726d64-085b-40e1-879a-ea17b475cf41
  45. Thierry Wagner, Martine Villelongue 2005, p. 50.
  46. Thierry Wagner, Martine Villelongue 2005, p. 51.
  47. Thierry Wagner, Martine Villelongue 2005, p. 56.
  48. Sociétés savantes de France - Bégule Lucien, consulté le 3 avril 2010
  49. Société des bibliophiles bretons et de l'histoire de Bretagné, Revue de Bretagne de Vendée & d'Anjou, vol. 41, O. de Gourcuff, (lire en ligne).

Annexes

Bibliographie

  • « NĂ©crologie : Lucien BĂ©gule (1848-1935) », dans Bulletin monumental, 1935, tome 94, no 1, p. 125-126 (lire en ligne)
  • RedĂ©couvrir l'Ĺ“uvre du maĂ®tre verrier lyonnais Lucien BĂ©gule (pĂ©riodique Le bulletin, n° 114), Lyon, Sauvegarde et Embellissement de Lyon, , 28 p. (ISSN 0759-1144, lire en ligne). (lire en ligne)
  • Thierry Wagner et Martine Villelongue, Lucien BĂ©gule, maĂ®tre-verrier lyonnais, Éditions La Taillanderie, (ISBN 978-2-87629-316-8)
  • Jean-Marie Mayeur, Xavier de Montclos, Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine, vol. 6 : Lyon, Le Lyonnais - Le Beaujolais, Éditions Beauchesne, (ISBN 978-2-7010-1305-3, lire en ligne)
  • Martine Villelongue (Catalogue de l'exposition, Palais Saint Jean, 26 mai - 2 aoĂ»t 1992), Lyon et le vitrail : du nĂ©o-mĂ©diĂ©val Ă  l'Art nouveau, Lyon, Archives municipales de Lyon, , « Lucien BĂ©gule (1848-1935) », p. 35-40.
  • Martine Villelongue-Osio, Lucien BĂ©gule (1848-1935) maĂ®tre verrier, (3 vol.), Lyon, UniversitĂ© Lyon 2, thèse d’histoire de l'art, 1983, tapuscrit.
  • Maryannick Lavigne-Louis et Dominique Saint-Pierre (dir.), « BĂ©gule Lucien (1848-1935) », dans Dictionnaire historique des AcadĂ©miciens de Lyon : 1700-2016, Ă©d. ASBLA de Lyon, , 1369 p. (ISBN 978-2-9559-4330-4, prĂ©sentation en ligne), p. 118-121

Articles connexes

Liens externes

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