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Tony Tollet

Tony Tollet, né le dans le 2e arrondissement de Lyon où il est mort le , est un peintre français[1].

Tony Tollet
Biographie
Naissance
Décès
SĂ©pulture
Cimetière de Larajasse (d)
Nom de naissance
Jean Jules Antoine Tollet
Surnom
Tony
Nationalité
Formation
Activité
Ĺ’uvres principales
Le Denier de la veuve
Thémistocle au foyer d'Admète
De la coupe aux lèvres
La Mort d'Artur
Plaque commémorative

Biographie

Jean-Jules-Antoine dit Tony Tollet voit le jour au no 19 de la rue Bourgelat dans le quartier d'Ainay à Lyon[2]. Sa jeunesse est marquée par une maladie qui l'immobilise. C'est à cette époque qu'il apprend le dessin. En 1864, il offre à son père une Tête de Romulus au crayon noir.

En 1873, il entre à l'École des beaux-arts de Lyon où il a pour maîtres Jean-Baptiste Danguin en classe de modèles vivants, et Michel Dumas[Note 1] en classe de peinture.

En 1879, il obtient le prix de Paris qui lui permet de passer plusieurs années à l'École des beaux-arts de Paris dans les ateliers de peintres[3] comme Alexandre Cabanel, Luc-Olivier Merson et Albert Maignan. Il devient un ami intime de la famille Flandrin.

Le deuxième grand prix de Rome lui est décerné en 1885 pour Thémistocle au foyer d'Admète, acquis par la préfecture du Rhône[1].

Revenu à Lyon en 1889 auprès de sa mère malade, il s'y installe définitivement, au no 19 rue Bourgelat et en 1890, il épouse Jeanne Pailleux[4]. De cette union naissent six enfants[5]. Il exécute les portraits de personnalités lyonnaises. Tony Tollet enseigne le dessin au cours municipal de la Guillotière, puis au petit Collège où ses élèves sont Raoul Servant, Louis Bertola, Marcel Renard, Jean Puy, Victorine Bouvier, Madeleine Plantey, Marie-Louise Chabert-Des-Nots (sa fille aînée). Son grand atelier de la rue Bourgelat devient un lieu de rencontre artistique et deux fois par semaine se transforme en cours.

En 1909, son atelier est détruit par un incendie[3] au cours duquel un grand nombre d'œuvres sont détruites. Édouard Herriot, alors maire de Lyon, vint lui-même constater l'ampleur du sinistre.

Tony Tollet peint jusqu'en 1942. Il est directeur honoraire des cours municipaux de dessin de Lyon, président honoraire de la Société lyonnaise des beaux-arts, ancien président de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon[6], président de la Société de secours aux artistes lyonnais et président fondateur de l'Union des Sociétés artistique de Lyon, lorsqu'il meurt chez lui le [7] - [8].

Collections publiques

En Argentine
En France
En Italie

Collections privées référencées

Laurent Dugas, dessin de Tony Tollet.

Expositions

  • 1882 : Exposition universelle de Lyon.
  • 1882 : exposition Ă  Tunis.

RĂ©compenses

  • 1878 : mĂ©daille d'honneur de l'École des beaux-arts de Lyon.
  • 1879 : prix de Paris de l'École des beaux-arts de Lyon.
  • 1882 : mĂ©daille d'or Ă  l'Exposition de Lyon.
  • 1882 : prix Dupasquier par l'AcadĂ©mie de Lyon pour De la coupe aux lèvres.
  • 1882 : grande mĂ©daille Ă  Tunis.
  • 1879 : prix de Paris.
  • 1885 : second prix de Rome (hĂ´tel du dĂ©partement du RhĂ´ne).
  • 1896 : mĂ©daille d'honneur du Salon lyonnais des beaux-arts pour La Mort d'Arthur.
  • 1909 : 3e mĂ©daille au Salon des artistes français.
  • 1936 : mĂ©daille d'or du Salon lyonnais des beaux-arts.

Distinctions

Élèves

Hommages

Notes et références

Notes

  1. Élève d'Ingres.
  2. Désiré Franc ne manquait pas d’éloge envers cette figure montante : « Ajoutons que Mme Chabert des Nots – Tollet, la fille du maître, est aussi une de ses élèves les plus douées et dont le bel effort a été récompensé par une deuxième médaille. Elle exposa au dernier salon (SLBA) une belle étude d’égyptienne et deux natures mortes, dont une était signalée en ces termes dans la luxueuse revue Art et photo que dirige notre ami M. Royet : « Madame Chabert des Nots – Tollet excelle dans les natures mortes où abondent des bibelots somptueux. Il est difficile de rendre avec une telle personnalité « la lionne blessée », le bronze devenu populaire, que reproduit cette dernière avec un goût consommé. Cette appréciation élogieuse nous dispense de tout commentaire sur le talent de la jeune artiste. »
  3. Signature en bas à droite sur son tableau "Portrait de femme", passé à la salle des ventes de Lyons-la-Forêt, le 26 novembre 2006, lot n°33 (Pillet-Auction).

Références

  1. Dict. Académiciens de Lyon, p. 1274-1275.
  2. Archives municipales de Lyon, 2e arrondissement, année 1857, acte de naissance no 2703, cote 2E654
  3. « Tony Tollet » (consulté le ).
  4. « Famille Tollet » (consulté le ).
  5. « Famille Tollet » (consulté le ).
  6. Dict. Académiciens de Lyon, p. 1275.
  7. Archives municipales de Lyon, 2e arrondissement, année 1953, acte de décès no 75, cote 2E3555
  8. Vollerin 2008, p. 26 et 148.
  9. Ouvrage collectif, Richesses touristiques et archéologiques du canton de Miribel : Miribel, Beynost, Neyron, Saint-Maurice-de-Beynost, Thil, , 207 p. (ISBN 2-907656-27-9), p. 42. Consulté le 10 octobre 2012.
  10. « Rue Tony-Tollet », sur Rues de Lyon..

Voir aussi

Bibliographie

  • Alain Vollerin, Tony Tollet, d'Ingres Ă  Manet, Lyon, Éditions MĂ©moire Des Arts, , 160 p. (ISBN 978-2912544438). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Patricia Bollard, Tony Tollet, Écully, Association Tony Tollet.
  • Maryannick Lavigne-Louis et Dominique Saint-Pierre (dir.), « Tollet Tony (1857-1953) », dans Dictionnaire historique des AcadĂ©miciens de Lyon : 1700-2016, Ă©d. ASBLA de Lyon, , 1369 p. (ISBN 978-2-9559-4330-4, prĂ©sentation en ligne), p. 1274-1275. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

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