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Albert Maignan

Albert Maignan[Note 1], né à Beaumont-sur-Sarthe (Sarthe), le et mort à Saint-Prix (Val-d'Oise), le , est un peintre et illustrateur français. La majeure partie de son œuvre est consacrée à la peinture d'histoire.

Albert Maignan
Albert Maignan (1845-1908), photographié par Pierre Petit[1].
Biographie
Naissance
Décès
SĂ©pulture
Cimetière du prieuré noir (d)
Nom de naissance
Albert Pierre René Maignan
Nationalité
Activité
Ĺ’uvres principales
Hommage à Clovis II, Louis IX console un lépreux
Vue de la sépulture.

Biographie

Famille

Le père d'Albert Maignan, François Prudent Maignan était notaire, il quitta sa charge notariale en 1853 pour s'installer à Paris avec son épouse et mère de l'artiste Delphine Bline et sa famille. En 1856, la famille s'installa au Mans puis retourna à Paris, en 1864.

Albert Maignan épousa, en 1878, Étiennette Larivière, pastelliste et portraitiste, fille du peintre Charles-Philippe Larivière. Le couple n'eut pas d'enfant[2].

Jeunesse et formation

Dès son enfance, Albert Maignan montra des aptitudes pour le dessin. Il effectua de 1857 à 1863, ses études secondaires au lycée Montesquieu du Mans. En 1864, il étudia le droit à Paris et obtint sa licence en 1866. Parallèlement, à partir de 1865, il commença à fréquenter l'atelier du peintre Jules Noël qui devint son maître. Il rencontra à la même époque le peintre Eugène Isabey.

En 1867, il présenta une première fois au Salon des artistes français deux œuvres : Luxeuil et Intérieur de ferme (Sarthe) ; il exposa des œuvres au Salon régulièrement toute sa vie. En 1868, il voyagea en Andalousie et en Hollande et peignit des vues de Rouen, de Cordoue, de Séville, et du canal de Suez un an avant son inauguration.

En 1869, il intégra l'atelier d'Évariste-Vital Luminais puis fréquenta, en 1871, l'Académie suisse de Paris[2].

Un artiste confirmé

En 1872, il devint membre de l'Association des artistes, peintres; sculpteurs graveurs et dessinateurs, créée par la baron Taylor, en 1844.

En 1874, il obtint une médaille de troisième classe du Salon des artistes français pour Le Départ de la flotte normande pour la conquête de l'Angleterre ; en 1876, une médaille de deuxième classe pour Frédéric Barberousse aux pieds du pape ; en 1879, la médaille de première classe pour Le Christ appelle à lui les affligés.

Sa notoriété s'affirma avec sa médaille d'honneur du Salon de 1892 pour La Mort de Carpeaux, acquis par l’État pour le musée du Luxembourg, désormais dans les collections du musée de Picardie à Amiens. Il reçut une médaille d'or à l'Exposition universelle de 1889 et la Légion d'honneur en 1895. Enfin, en 1905, il devint membre de l'Institut de France.

Il peignit aussi des portraits. C'est peut-ĂŞtre sous l'influence d'Henri Regnault qu'il composa Ă©galement des sujets espagnols et orientaux.

Les Voix du tocsin

Ce tableau monumental que le peintre considérait comme « son œuvre capitale » commencée en 1882, qui lui demanda six années de travail, est nourri de l’étude des grands maîtres italiens, Raphaël et Michel-Ange. Il représente une énorme cloche actionnée par des génies tirant des cordes qui barrent la composition. Derrière un épais panache de fumée, on reconnaît des toitures en feu et, dans le lointain, la silhouette de la cathédrale de Strasbourg ravagée par des bombardements prussiens de 1870. Au premier plan un drapeau français en lambeaux orné d’un crêpe noir gît au sol.

Cette œuvre achetée par l'État fut exposée au Salon de 1888, à l’Exposition universelle de 1889, puis à l’Exposition française de Moscou en 1891. Elle fut déposée au Musée de Picardie à Amiens en 1892. Le tableau parla au cœur du public picard qui lui fit un accueil chaleureux ce qui émut Albert Maignan[2].

Peintre décorateur

Dans une seconde partie de sa carrière, vers 1889, il se tourne vers l'illustration et les travaux décoratifs, notamment par ses contributions au décor mural ou d'illustrations d'ouvrages.

Panneau du restaurant Le Train bleu, gare de Lyon Ă  Paris.

S'étant déjà essayé à la peinture murale en participant à la décoration du Salon des Lettres de l'Hôtel de ville de Paris et de la Salle des fêtes de l'Exposition Universelle en 1889, il est de plus en plus sollicité pour ce type de travaux à partir du début des années 1890. Les premiers à faire appel à lui pour une décoration murales sont les responsables de la Chambre de commerce et d'industrie de Saint-Étienne pour laquelle il réalise le décor de la salle principale (1895-1896). Il fournit, par la même occasion, des cartons de tapisserie pour la même salle.

L’État lui commande, dans les mêmes années, (1895 - 1899), un cycle de tapisseries qui orne aujourd'hui la salle des conférences du Palais du Luxembourg.

En cette fin de siècle, il participe avec d'autres peintres à la décoration du foyer de l'Opéra-Comique de Paris[Note 2]. Il participe également à la décoration à fresque de Notre-Dame-de-la-Consolation, rue Jean Goujon à Paris, chapelle expiatoire des victimes de l'incendie du du Bazar de la Charité.

Il réalise en 1900 deux fresques pour le restaurant parisien Le Train bleu de la gare de Lyon. La première, située dans la Grande Salle, représente le théâtre d'Orange en présence des comédiennes Sarah Bernhardt, Réjane, Mademoiselle Bartet et Edmond Rostand ainsi que Stéphane Adolphe Dervillé, Président du Conseil d'administration de la Compagnie P.L.M. de 1899 à 1925. La seconde dans la Salle dorée, représente les Vendanges en Bourgogne.

Postérité

Albert Maignan légua au Musée de Picardie d'Amiens ses collections d'objets archéologiques et médiévaux, son fonds d’atelier, auquel s’ajouta plus tard celui du legs de son épouse Étiennette Larivière composé - en outre - du fonds d'atelier de son père, le peintre Charles-Philippe Larivière.

En 1929, la ville d'Amiens fit construire le pavillon Maignan-Larivière à l'arrière du Musée de Picardie qui devait accueillir les collections léguées par l'artiste[2].

Un des boulevards intérieurs d'Amiens porte le nom de Maignan-Larivière.

Liste des Ĺ“uvres

Tableau Titre Date Dimensions Notes Lieu de conservation
Gustave Worms dans le rĂ´le de Don Carlos186765 Ă— 41 cmParis, ComĂ©die Française
L'archiduchesse Elisabeth quitte l'Allemagne pour se rendre Ă  la cour de Charles IX1868Localisation actuelle inconnue
Napoléon et Marie-Louise, le jour de leur mariage, parcourant la grande galerie du Louvre1869Localisation actuelle inconnue
Le Favori de la veille (Malaga), XVe siècle1873Localisation actuelle inconnue
L'Ă©ducation du dernier roi de Grenade (esquisse)187365 Ă— 54 cmCollection particulière
L'Ă©ducation du dernier roi de Grenade1873Localisation actuelle inconnue
DĂ©part de la flotte normande pour la conquĂŞte de l'Angleterre, Dives, 1066187481 Ă— 115 cmParis, musĂ©e d'Orsay
L'insulte aux prisonniers1875117 Ă— 176 cmAmiens, musĂ©e de Picardie
Le portail central de Saint-Marc de Venise (esquisse)1875116 Ă— 88,5 cmMusĂ©eParis, musĂ©e d'Orsay
FrĂ©dĂ©ric Barberousse aux pieds du pape1876280 Ă— 228 cmLocalisation actuelle inconnue
L'attentat d'Agnani ou La foule en rĂ©volte1877229 Ă— 168 cmCollection particulière
L'amiral Carlo Zeno1878172 Ă— 132 cmLille, musĂ©e des Beaux-Arts
Louis IX console un lĂ©preux1878230 Ă— 175 cmAngers, musĂ©e des Beaux-Arts
Le Christ appelle à lui les affligés1879pour l'église Saint-Nicolas-des-Champs[3]Paris, musée du Petit-Palais
Renaud de Bourgogne affranchit Belfort1879300 Ă— 270 cmBelfort, mairie
Les derniers moments de Chlodobert1880100 Ă— 135 cmMelbourne, National Gallery of Victoria
Religieuse dans un parcvers 188070 Ă— 48 cmAmiens, musĂ©e de Picardie
Mathilda (esquisse)188145,7 Ă— 36,7 cmAmiens, musĂ©e de Picardie
Dante rencontre Mathilda (esquisse)188157,3 Ă— 38,1 cmAmiens, musĂ©e de Picardie
TĂŞte de Mathilda188155,4 Ă— 46 cmAmiens, musĂ©e de Picardie
Dante rencontre Mathilda1881320 Ă— 240 cmAmiens, musĂ©e de Picardie
Dante rencontre Mathilda (rĂ©duction)vers 1881115 Ă— 89 cmCollection particulière
Les Voix du Tocsin, le beffroi de Saint-Prix188236 Ă— 26,5 cmAmiens, musĂ©e de Picardie
Le Sommeil de Fra Angelico188290 Ă— 70 cmSaint Valery en Caux

Hotel de Ville

La rĂ©pudiĂ©e ou Audovère rĂ©pudiĂ©e1882143 Ă— 125 cmCollection particulière
Le Printemps de la Vie1883265 Ă— 350 cmAmiens, musĂ©e de Picardie
L'hommage Ă  Clovis II1883109 Ă— 140 cmRouen, musĂ©e des Beaux-Arts
La mort de Guillaume le ConquĂ©rant1885110,4 Ă— 142,3 cmAmiens, musĂ©e de Picardie
Le rĂ©veil de Juliette1886228 Ă— 172 cmmusĂ©e des beaux-arts
Les Voix du Tocsin (esquisse)188682 Ă— 59,5 cmAmiens, musĂ©e de Picardie
Les Voix du Tocsin (esquisse)1886123 Ă— 97,5 cmAmiens, musĂ©e de Picardie
Les Voix du Tocsin1888500 Ă— 455 cmAmiens, musĂ©e de Picardie
Les Voix du Tocsin (rĂ©duction)1888124 Ă— 94 cmLangres, musĂ©e municipal
La Naissance de la perle (esquisse)189061 Ă— 46 cmAmiens, musĂ©e de Picardie
La Naissance de la perle1890Localisation actuelle inconnue
Le « Dormoir » de la Sirène1891135 Ă— 99 cmCollection particulière
L'ApothĂ©ose du sculpteur Carpeaux (esquisse)189241 Ă— 32 cmSoissons, musĂ©e
La mort de Carpeaux (esquisse)189242,5 Ă— 52,5 cmAmiens, musĂ©e de Picardie
La mort de Carpeaux (esquisse)189246,5 Ă— 56 cmAmiens, musĂ©e de Picardie
Étude pour la mort de Carpeaux189277,5 Ă— 93 cmAmiens, musĂ©e de Picardie
La mort de Carpeaux1892375 Ă— 480 cmAmiens, musĂ©e de Picardie
La Chanson de Roland1893Écoinçon du Salon des Lettres de l'Hôtel de VilleParis, hôtel de ville
Le Misanthrope1893Écoinçon du Salon des Lettres de l'Hôtel de VilleParis, hôtel de ville
Evaridnus1893Écoinçon du Salon des Lettres de l'Hôtel de VilleParis, hôtel de ville
Mimi Pinson1893Écoinçon du Salon des Lettres de l'Hôtel de VilleParis, hôtel de ville
Le Cid1893Écoinçon du Salon des Lettres de l'Hôtel de VilleParis, hôtel de ville
Phèdre1893Écoinçon du Salon des Lettres de l'Hôtel de VilleParis, hôtel de ville
Pentagruel1893Écoinçon du Salon des Lettres de l'Hôtel de VilleParis, hôtel de ville
La Cigale1893Écoinçon du Salon des Lettres de l'Hôtel de VilleParis, hôtel de ville
Les œuvres philosophiques de Voltaire1893Écoinçon du Salon des Lettres de l'Hôtel de VilleParis, hôtel de ville
L'encyclopédie1893Écoinçon du Salon des Lettres de l'Hôtel de VilleParis, hôtel de ville
Les essais1893Écoinçon du Salon des Lettres de l'Hôtel de VilleParis, hôtel de ville
Les Pensées1893Écoinçon du Salon des Lettres de l'Hôtel de VilleParis, hôtel de ville
La Ville de Saint-Étienne prĂ©sente Ă  la France les produits de son industrievers 1894180,5 Ă— 68 cmSaint-Étienne, musĂ©e d'Art et d'Industrie
La Fortune passe189573,5 Ă— 100 cmReims, musĂ©e des Beaux-Arts de la Ville de Reims
La Muse verte (esquisse)189532 Ă— 39 cmAmiens, musĂ©e de Picardie
La Muse verte1895175 Ă— 115 cmAmiens, musĂ©e de Picardie[4]
Esquisse pour le mur de l'OpĂ©ra Comique55,6 Ă— 130,5 cmAmiens, musĂ©e de Picardie
Esquisse pour le mur de l'OpĂ©ra Comique35,2 Ă— 66,5 cmAmiens, musĂ©e de Picardie
Le violoniste40,1 Ă— 26,3 cmAmiens, musĂ©e de Picardie
Personnage du groupe Zampa45,9 Ă— 35,3 cmAmiens, musĂ©e de Picardie
La rieuse59,6 Ă— 33,9 cmAmiens, musĂ©e de Picardie
La ronde des notes50,4 Ă— 86,4 cmAmiens, musĂ©e de Picardie
La ronde des notes53,5 Ă— 127,8 cmAmiens, musĂ©e de Picardie
La ronde des notes50,5 Ă— 88,9 cmAmiens, musĂ©e de Picardie
Le La41,3 Ă— 41,1 cmAmiens, musĂ©e de Picardie
Les Noces de Jeannette, de Victor Massé1897Mur du foyer de l'Opéra ComiqueParis, Opéra Comique
Zampa, de Ferdinand Hérold1897Mur du foyer de l'Opéra ComiqueParis, Opéra Comique
Un flûtiste joue un air du Chalet, d'Adolphe Adam1897Mur du foyer de l'Opéra ComiqueParis, Opéra Comique
Trompettiste jouant un air de La Dame blanche, de François-Adrien Boieldieu1897Mur du foyer de l'Opéra ComiqueParis, Opéra Comique
La Farandole des Notes1897Plafond du foyer de l'Opéra ComiqueParis, Opéra Comique
L'Eau242,5 Ă— 105 cmSaint-Étienne, musĂ©e d'art moderne
La Soie1898243 Ă— 104 cmSaint-Étienne, musĂ©e d'art et d'industrie
La Houille1899242 Ă— 103 cmSaint-Étienne, musĂ©e d'art et d'industrie
Le Verre1899242 Ă— 102 cmSaint-Étienne, musĂ©e d'art et d'industrie
Les mineursvers 190046 Ă— 58,5 cmLocalisation actuelle inconnue, autrefois Ă  Saint-Étienne, musĂ©e d'art moderne
Le Fer1900242 Ă— 102 cmSaint-Étienne, musĂ©e d'art et d'industrie
Mineur allumant sa pipe35 Ă— 24 cmSaint-Étienne, musĂ©e d'art moderne
L'arrosagevers 190064,5 Ă— 81,7 cmAmiens, musĂ©e de Picardie
Scène champĂŞtrevers 190071,5 Ă— 124,5 cmAmiens, musĂ©e de Picardie
Repas champĂŞtrevers 190064,6 Ă— 81,9 cmAmiens, musĂ©e de Picardie
AllĂ©gorie de la Lune et du Soleilvers 190046,5 Ă— 61 cmAmiens, musĂ©e de Picardie
La Tentation d'Evevers 190055 Ă— 33 cmAmiens, musĂ©e de Picardie
L'Ouraganvers 190043,5 Ă— 54 cmAmiens, musĂ©e de Picardie
Fond marinvers 190040,2 Ă— 30,1 cmAmiens, musĂ©e de Picardie
Vendanges en Bourgogne (esquisse)vers 190057 Ă— cm de diamètreParis, musĂ©e Carnavalet
Vendanges en Bourgogne1900Paris, Gare de Lyon, restaurant Le Train Bleu
Le théâtre d'Orange1900Paris, Gare de Lyon, restaurant Le Train Bleu
La Tentation d'Eve ou SĂ©duction1902305 Ă— 180 cmLe Mans, musĂ©e de TessĂ©
Jupiter et SĂ©mĂ©lĂ© (esquisse)190466 Ă— 44 cmAmiens, musĂ©e de Picardie
Jupiter et SĂ©mĂ©lĂ© (esquisse)190467 Ă— 44 cmAmiens, musĂ©e de Picardie
Adagio-appassionato, 1905Lyon, musée des Beaux-arts
PromĂ©thĂ©e et les OcĂ©anides (esquisse)190660,4 Ă— 40 cmAmiens, musĂ©e de Picardie
PromĂ©thĂ©e et les OcĂ©anides (esquisse)190667,4 Ă— 44,2 cmAmiens, musĂ©e de Picardie
La Chute de PhaĂ«ton (esquisse)190767,5 Ă— 44 cmAmiens, musĂ©e de Picardie
VĂ©nus et Adonis (esquisse)65,5 Ă— 43,5 cmAmiens, musĂ©e de Picardie
VĂ©nus et Adonis (esquisse)67,5 Ă— 43,5 cmAmiens, musĂ©e de Picardie
Jason aidĂ© de MĂ©dĂ©e s'empare de la toison d'or (esquisse)67,5 Ă— 43,6 cmAmiens, musĂ©e de Picardie
Jason aidĂ© de MĂ©dĂ©e s'empare de la toison d'or (esquisse)66,3 Ă— 43,5 cmAmiens, musĂ©e de Picardie
AlphĂ©e et ArĂ©thuse (esquisse)67,5 Ă— 44,5 cmAmiens, musĂ©e de Picardie
Minerve et ArachnĂ© (esquisse)66,8 Ă— 43,7 cmAmiens, musĂ©e de Picardie
Minerve et ArachnĂ© (esquisse)67,5 Ă— 44 cmAmiens, musĂ©e de Picardie
Sous le cèdre1908
L'Été1908
FĂŞte vĂ©nitienne54,2 Ă— 81,7 cmAmiens, musĂ©e de Picardie
FĂŞte vĂ©nitienne68 Ă— 100,3 cmAmiens, musĂ©e de Picardie
La maison des deux amis, rue de la reine BĂ©rengère70 Ă— 44 cmLe Mans, musĂ©e de TessĂ©
Portrait de femme41 Ă— 33 cmAmiens, musĂ©e de Picardie
Le dĂ©part d'Hector60 Ă— 100,8 cmPrinceton (New Jersey), University Art Museum
  • Vers 1900, Ariane, affiche, BNF
  • 1908, Exposition Franco-Britannique, affiche couleur Imp. Pichot, Paris, BNF
  • 1908, Exposition Franco-Britannique, Londres 1908, chromolithographie, BNF
  • Gare de Lyon, restaurant Le Train bleu : Orange dans la Grande Salle et Vendanges en Bourgogne dans la Salle dorĂ©e en 1900
  • OpĂ©ra-Comique de Paris vers 1897 au Foyer: le plafond ainsi que 4 panneaux sur les murs) inaugurĂ© en 1898.
  • Foyer de la salle Favart
    Foyer de la salle Favart
  • Foyer de la salle Favart
    Foyer de la salle Favart
  • Palais du Luxembourg, Grand Salon du SĂ©nat ensemble de 7 tapisseries de la Manufacture des Gobelins dans la Salle des ConfĂ©rences du SĂ©nat rĂ©alisĂ©es Ă  partir des cartons d'Albert Maignan et portant sa signature reprĂ©sentant : l'histoire d' Apollon et DaphnĂ© mĂ©tamorphosĂ©e en laurier rĂ©alisĂ©es en laine et soie
  • MusĂ©e de Picardie Ă  Amiens : l'ensemble des collections accumulĂ©es par Albert Maignan durant sa carrière ont Ă©tĂ© lĂ©guĂ©es Ă  cet Ă©tablissement par acte testamentaire. De plus, de nombreuses peintures ainsi que le fonds d'atelier prĂ©sent Ă  la mort du peintre y sont actuellement conservĂ©s.

Salons

  • 1875, Salon des artistes français : L'Insulte aux prisonniers
  • 1881, Salon des artistes français : H.G.Renaud de Bourgogne accorde Ă  Belfort des lettres d'affranchissement
  • 1897, SociĂ©tĂ© nationale des beaux-arts : Le Gueux

Hommages et distinctions

Élèves

Notes et références

Notes

  1. Né Albert Pierre René Maignan.
  2. Inauguré en 1898 par le président Émile Loubet.

Références

  1. Collection FĂ©lix Potin.
  2. Bruno Foucart, François Legrand, Véronique Alemany-Dessaint, et al., Albert Maignan : peintre et décorateur du Paris fin de siècle, cat. exp. Paris, Fondation Taylor, - , Paris, éd. Norma, 2016.
  3. « Base Salons », sur salons.musee-orsay.fr (consulté le )
  4. Diana Nitsche: Absinth, PhD Institut d'histoire de médicine, Université Heidelberg (Allemagne) chez Wolfgang U. Eckart, 2005, Albert Maignan: la muse verte p. 104+105

Voir aussi

Bibliographie

  • Bruno Foucart, François Legrand, VĂ©ronique Alemany-Dessaint, et al., Albert Maignan : peintre et dĂ©corateur du Paris fin de siècle, cat. exp. Paris, Fondation Taylor, - , Paris, Ă©d. Norma, 2016.
  • VĂ©ronique Alemany-Dessaint, Albert Maignan, artiste peintre dĂ©corateur (1845-1908), mĂ©moire de l'UniversitĂ© Paris IV Sorbonne, 1986.
  • Dominique Mallet, « Albert Maignan et son Ĺ“uvre, confĂ©rence donnĂ©e au Mans, le , Ă  l'exposition de peinture organisĂ©e par la SociĂ©tĂ© des amis des arts », dans Revue historique et archĂ©ologique du Maine, t.73, 1913.
  • Collectif, Le Train bleu, Ă©d. Presse Lois Unis Service, Paris, 1990, 114p. (ISBN 2-908557-01-0)
  • CĂ©cile Ritzenthaler, L’École des Beaux-Arts du XIXe siècle. Les Pompiers, Paris, Ă©d. Mayer, 1987, p. 242.
  • Chantal Gastinel-Coural, La Manufacture des Gobelins au XIXe siècle, cat. de l'exposition de la galerie nationale de la tapisserie Ă  Beauvais, Paris, Ă©d. Administration gĂ©nĂ©rale du Mobilier national, 1996.
  • lettres manuscrites de Maignan et de Achille Vogue Ă  Maignan (Fondation Custodia Inv n°:2002-A987/989 et n°:2001-A.143)

Presse Ă©crite

Liens externes

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