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Saint-Julia

Saint-Julia est une commune française située dans le nord-est du département de la Haute-Garonne et la région Occitanie.

Saint-Julia
Saint-Julia
Saint-Julia vu de Saint-FĂ©lix-Lauragais
Blason de Saint-Julia
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Haute-Garonne
Arrondissement Toulouse
Intercommunalité Communauté de communes Lauragais Revel Sorezois
Maire
Mandat
Christian Lagente
2020-2026
Code postal 31540
Code commune 31491
DĂ©mographie
Gentilé Saint-Julianais
Population
municipale
413 hab. (2020 en augmentation de 4,82 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 36 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 29â€Č 28″ nord, 1° 53â€Č 54″ est
Altitude Min. 200 m
Max. 301 m
Superficie 11,46 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Toulouse
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Revel
LĂ©gislatives DixiĂšme circonscription
Localisation
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Saint-Julia

    Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », liĂ© Ă  la fois Ă  la culture du pastel et Ă  l’abondance des productions, et de « grenier Ă  blĂ© du Languedoc ». ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par le Peyrencou et par divers autres petits cours d'eau.

    Saint-Julia est une commune rurale qui compte 413 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 1 015 habitants en 1836. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelĂ©s les Saint-Julianais ou Saint-Julianaises.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protĂ©gĂ©s au titre des monuments historiques : la porte du Cers, inscrite en 1926, et l'Ă©glise Sainte-Agathe-et-Saint-Julien, inscrite en 1925 puis en 2009.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Cartographies interactive et OpenStreetMap
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    1. Carte dynamique
    2. Carte Openstreetmap
    3. Carte topographique
    4. Carte avec les communes environnantes

    La commune de Saint-Julia se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe Ă  39 km Ă  vol d'oiseau de Toulouse[1], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  km de Revel[2], bureau centralisateur du canton de Revel dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Revel[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : MontĂ©gut-Lauragais (2,4 km), Nogaret (2,6 km), PuĂ©choursi (3,2 km), Falga (3,3 km), Le Cabanial (3,4 km), Roumens (3,8 km), Montgey (4,1 km), Mouzens (4,4 km).

    Sur le plan historique et culturel, Saint-Julia fait partie du Lauragais, occupant une vaste zone, autour de l’axe central que constitue le canal du Midi, entre les agglomĂ©rations de Toulouse au nord-ouest et Carcassonne au sud-est et celles de Castres au nord-est et Pamiers au sud-ouest. C'est l'ancien « Pays de Cocagne », liĂ© Ă  la fois Ă  la culture du pastel et Ă  l’abondance des productions, et de « grenier Ă  blĂ© du Languedoc »[4].

    Saint-Julia est limitrophe de six autres communes dont deux dans le département du Tarn. Les communes limitrophes sont Mouzens, Puéchoursi, Le Cabanial, Montégut-Lauragais, Nogaret et Saint-Félix-Lauragais.

    GĂ©ologie et relief

    La superficie de la commune de Saint-Julia est de 1 146 hectares. Son altitude varie de 200 Ă  301 mĂštres[6].

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Saint-Julia.

    La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par le Peyrencou et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de km de longueur totale[8] - [Carte 1].

    Le Peyrencou, d'une longueur totale de 15,1 km, prend sa source dans la commune de MontĂ©gut-Lauragais et s'Ă©coule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans Le Girou Ă  Villeneuve-lĂšs-Lavaur (81), aprĂšs avoir traversĂ© 7 communes[9].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[11].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[10]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,8 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,4 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 10,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15,7 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 841 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 9,7 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 5,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[13] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[14] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Revel », sur la commune de Revel, mise en service en 1928[15] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[16] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,2 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 845,4 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[17]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Toulouse-Blagnac », sur la commune de Blagnac, mise en service en 1947 et Ă  44 km[18], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,3 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[19], Ă  13,8 °C pour 1981-2010[20], puis Ă  14,3 °C pour 1991-2020[21].

    Milieux naturels et biodiversité

    Aucun espace naturel prĂ©sentant un intĂ©rĂȘt patrimonial n'est recensĂ© sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[22] - [23] - [24].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Julia est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [25] - [I 2] - [26].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3] - [I 4].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (100 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (92,2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (7,8 %)[27].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 2].

    Voies de communication et transports

    La ligne 356 du réseau Arc-en-Ciel relie la commune à la gare routiÚre de Toulouse depuis Revel.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-Julia est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[28]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[29].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le Peyrencou. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1999 et 2009[30] - [28].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Julia.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 99,1 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (88,8 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 210 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 208 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 99 %, Ă  comparer aux 98 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[31] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[32].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2002 et 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[28].

    Toponymie

    Durant la RĂ©volution, la commune porte les noms de Mont-Civique et Mont-RĂ©publicain[33].

    Ses habitants sont appelés les Saint-Julianais.

    Histoire

    Saint-Julia-de-Gras-Capou est une ancienne ville libre qui existait probablement avant l'invasion romaine. Elle était fortifiée et entourée de fossés et de remparts avec 2 portes d'accÚs, la porte de Sers et la porte d'Autan. Le point culminant de la ville était un temple qui deviendra plus tard l'église Sainte-Agathe-et-Saint-Julien de Saint-Julia.

    Le nom de Gras-Capou associé à Saint-Julia rappelle que de tout temps on a élevé des chapons. Une légende dit que, lors d'un siÚge du village, les villageois auraient nargué leurs assaillants des remparts avec des chapons morts pour montrer qu'ils ne manquaient pas de vivres. L'Histoire est inspirée de la légende Dame Carcas à Carcassonne[34].

    Une autre lĂ©gende raconte que des hommes dĂ©guisĂ©s en femmes ont cachĂ© la « grosse cloche Â» de l'Ă©glise dans la campagne pour qu'elle ne soit pas fondue, ce qui nous permet de l'admirer aujourd'hui.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    La commune fait partie de la dixiÚme circonscription de la Haute-Garonne communauté de communes du Lauragais-Revel-SorÚzois et du canton de Revel (Saint-Julia faisait partie de l'ex-canton de Saint Félix) et de la septiÚme circonscription de la Haute-Garonne jusqu'en 2012.

    Liste des maires

    • La mairie.
      La mairie.
    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mars 2001 mars 2008 Denis VaissiĂšre
    mars 2008 juin 2020 Raymond Martinazzo DVD Agriculteur
    juin 2020 en cours Christian Lagente
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[36]. En 2020, la commune comptait 413 habitants[Note 7], en augmentation de 4,82 % par rapport Ă  2014 (Haute-Garonne : +7,44 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8899641 0069959911 0151 0031 0031 002
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    960938924913860809820788753
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    708713744629594578596576486
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    464382370314305333379382369
    2015 2020 - - - - - - -
    408413-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee Ă  partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[38] 1975[38] 1982[38] 1990[38] 1999[38] 2006[39] 2009[40] 2013[41]
    Rang de la commune dans le département 210 197 240 280 267 267 282 283
    Nombre de communes du département 592 582 586 588 588 588 589 589

    Enseignement

    Saint-Julia est située dans l'académie de Toulouse.

    L'école fait partie un RPI (regroupement pédagogique intercommunal) entre les communes de Montégut-Lauragais, Saint-Julia-de-Gras-Capou, Roumens, Le Cabanial et Nogaret.

    Pour faire face au risque de fermeture de l'école communale, la municipalité s'est engagée dans les années 1980-1990 dans la voie du regroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec les communes voisines de Montégut-Lauragais, Roumens et Le Cabanial. Ce regroupement a permis de sauvegarder les écoles et de proposer des services comme un ramassage scolaire financé par le conseil général de la Haute-Garonne. Par la suite, la commune de Nogaret a rejoint le RPI.

    Le succĂšs de cette formule, dĂ» en partie Ă  l'accroissement de la population, a Ă©tĂ© tel que les municipalitĂ©s du regroupement ont dĂ©cidĂ© d'un unique groupe scolaire intercommunal, pour remplacer les locaux actuels. Ce nouveau groupe scolaire, dit « des Cinq Clochers Â», est situĂ© sur la commune de Saint-Julia-de-Gras-Capou. Il a ouvert Ă  la rentrĂ©e de avec un total de six classes (maternelles et primaires)[42] - [43].

    Culture et festivité

    FĂȘte locales.

    Activités sportives

    Randonnée pédestre, chasse.

    Écologie et recyclage

    La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes du Lauragais-Revel-SorÚzois[44].

    Économie

    Revenus

    En 2018 (donnĂ©es Insee publiĂ©es en ), la commune compte 163 mĂ©nages fiscaux[Note 8], regroupant 389 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 21 880 â‚Ź[I 5] (23 140 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 6]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 7]9,6 %13,3 %9 %
    DĂ©partement[I 8]7,7 %9,6 %9,3 %
    France entiĂšre[I 9]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  266 personnes, parmi lesquelles on compte 76,3 % d'actifs (67,3 % ayant un emploi et 9 % de chĂŽmeurs) et 23,7 % d'inactifs[Note 9] - [I 7]. En 2018, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement, alors qu'en 2008 la situation Ă©tait inverse.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 4] - [I 10]. Elle compte 59 emplois en 2018, contre 52 en 2013 et 39 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 184, soit un indicateur de concentration d'emploi de 32,1 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 61,8 %[I 11].

    Sur ces 184 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 37 travaillent dans la commune, soit 20 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 84,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,9 % les transports en commun, 1,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 9,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

    Activités hors agriculture

    32 établissements[Note 10] sont implantés à Saint-Julia au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11] - [I 14].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble32
    Industrie manufacturiĂšre,
    industries extractives et autres
    515,6 %(5,7 %)
    Construction39,4 %(12 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    39,4 %(25,9 %)
    Activités immobiliÚres13,1 %(4,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    1134,4 %(19,8 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    928,1 %(16,6 %)

    Le secteur des activitĂ©s spĂ©cialisĂ©es, scientifiques et techniques et des activitĂ©s de services administratifs et de soutien est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 34,4 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (11 sur les 32 entreprises implantĂ©es Ă  Saint-Julia), contre 19,8 % au niveau dĂ©partemental[I 15].

    Agriculture

    La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole occupant le nord-est du département de la Haute-Garonne, dont les coteaux portent des grandes cultures en sec avec une dominante blé dur et tournesol[45]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5].

    1988200020102020
    Exploitations24212121
    SAU[Note 13] (ha)1 1131 1691 1901 107

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 24 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] Ă  21 en 2000 puis Ă  21 en 2010[47] et enfin Ă  21 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 12 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 57 % de ses exploitations[48] - [Carte 7]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 1 113 ha en 1988 Ă  1 107 ha en 2020[Carte 8]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 46 Ă  53 ha[47].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • La mairie et l'Ă©glise Sainte-Agathe-et-Saint-Julien
      La mairie et l'Ă©glise Sainte-Agathe-et-Saint-Julien
    • L'Ă©glise Sainte-Agathe-et-Saint-Julien, vue intĂ©rieure
      L'église Sainte-Agathe-et-Saint-Julien, vue intérieure
    • Le parc Ă©olien du Lauragais vu de Saint-Julia
      Le parc Ă©olien du Lauragais vu de Saint-Julia

    Personnalités liées à la commune

    • Édouard EstauniĂ©
      Édouard EstauniĂ©
    • Maison d'Édouard EstauniĂ©
      Maison d'Édouard EstauniĂ©

    HĂ©raldique

    Blason de Saint-Julia

    Les armes de Saint-Julia se blasonnent ainsi : D'azur aux trois fleurs de lys d'or surmontées d'une salamandre d'argent.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[12].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    8. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    10. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    13. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[46].
    • Cartes
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    Voir aussi

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