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Saint-Georges-en-Auge

Saint-Georges-en-Auge (prononcĂ© [sɛ̃ʒɔʁʒɑ̃'noːʒ]) est une ancienne commune française, situĂ©e dans le dĂ©partement du Calvados en rĂ©gion Normandie, devenue le une commune dĂ©lĂ©guĂ©e au sein de la commune nouvelle de Saint-Pierre-en-Auge.

Saint-Georges-en-Auge
Saint-Georges-en-Auge
Vue générale du bourg.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Normandie
DĂ©partement Calvados
Arrondissement Lisieux
Intercommunalité Communauté d'agglomération Lisieux Normandie
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
LĂ©a Versavel
2017-2020
Code postal 14140
Code commune 14580
DĂ©mographie
Gentilé Saint-Jorais
Population 82 hab. (2020)
DensitĂ© 16 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 59â€Č 29″ nord, 0° 03â€Č 40″ est
Altitude Min. 98 m
Max. 197 m
Superficie 5,16 km2
Élections
DĂ©partementales Livarot
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Saint-Pierre-en-Auge
Localisation
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Saint-Georges-en-Auge

    Saint-Georges-en-Auge est peuplée de 82 habitants[1] (les Saint-Jorais[2]).

    GĂ©ographie

    Localisation

    Saint-Georges-en-Auge est une commune du sud-pays d'Auge, qui s'Ă©tend lui-mĂȘme Ă  l'est du Calvados et se prolonge au nord-est de l'Orne. Elle est situĂ©e Ă  21 kilomĂštres[3] au sud-sud-ouest de Lisieux, capitale du pays d'Auge, et Ă  37,4 kilomĂštres au sud-est de Caen[4], chef-lieu du Calvados.

    Communes limitrophes

    Saint-Georges-en-Auge est entourĂ©e par quatre communes, Mittois au nord-ouest, Sainte-Marguerite-de-Viette au nord, Montviette au nord-est et Ă  l'est et L'Oudon (regroupement de communes comprenant entre autres Montpinçon, Saint-Martin-de-Fresnay et Écots) du sud-est Ă  l'ouest.

    Communes limitrophes de Saint-Georges-en-Auge[5]
    Mittois Sainte-Marguerite-de-Viette Montviette
    L'Oudon (Écots) Saint-Georges-en-Auge Montviette
    L'Oudon (Saint-Martin-de-Fresnay) L'Oudon (Montpinçon) L'Oudon (Montpinçon)

    Topographie

    Le territoire de la commune, assez vallonnĂ©, s'Ă©tend sur 5,16 km2. Son altitude varie de 98 m (Ă  la sortie du Douet de Saint-Georges, au nord de la commune) Ă  197 m (au sud, dans le bois du Tilleul, partie de la forĂȘt de Montpinçon). Il constitue en fait une portion des hauteurs partiellement boisĂ©es qui dominent la rive droite de l'Oudon.

    Le sous-sol est principalement composé d'argile à silex, l'une des caractéristiques lithologiques de l'interfluve situé entre la Dives et la Vie, avec la marne, l'argile et quelques affleurements calcaires[7].

    Hydrographie

    Le territoire de Saint-Georges s'est dĂ©veloppĂ© autour des vallĂ©es du Douet ou ruisseau de Saint-Georges et de son affluent le Douet ou ruisseau du Tilleul. Trois autres petits cours d'eau arrosent la commune : le Pissot, issu de la source homonyme, et affluent rive droite du Douet du Tilleul ; le ruisseau du Fort-Manel, qui sĂ©pare Saint-Georges-en-Auge de Sainte-Marguerite-de-Viette avant de se jeter dans le Douet de Saint-Georges Ă  cet endroit ; et le Douet Pilon, qui forme partiellement la limite de Saint-Georges et de Montviette et grossit le Douet de Saint-Georges en aval de la ferme de la FichetiĂšre Ă  Sainte-Marguerite-de-Viette. Le Douet de Saint-Georges est lui-mĂȘme un affluent rive gauche de la Viette Ă  Blanvatel (alias la Forge de Viette), hameau de Sainte-Marguerite-de-Viette.

    Toponymie

    Attestations anciennes

    • ecclesiam Sancti Georgii 1121/ 1128[8].
    • decimam de nundinis Sancti Georgii 1121/ 1128[9].
    • de sede et compositione nondinarum sancti Georgii 1191[10] ; voir plus bas l'illustration correspondante.
    • de Sancto Georgio 1247[11].
    • parrochi[a] Sancti Georgii de Algia 1247[12].
    • in parrochia sancti Georgii in algia 1293[13].
    • ecclesia S. Georgii in Algia ~1350[14]
    • Saint Joere, Saint Joere d’Auge 1366[15].
    • Saint George en Auge 1416[15].
    • Saint Glore 1430 [lire Saint Geore] [16].
    • Saint Jort 1449[15].
    • Saint Geore 1463[15].
    • ecclesia S. Georgii in Algia XVIe siĂšcle[17].
    • St Georges 1615[18].
    • St Jors 1630[19].
    • S. Ioire [lire Saint Joire] 1634[20].
    • St. Jore 1612/ 1636[21].
    • Saint Jores 1638[15].
    • Saint Jouin [sic ; lire sans doute Saint Jores] 1640[22].
    • saint Georges en Aulge 1648 [23].
    • saint Georges d'Auge 1648 [24].
    • S Iore [lire Saint Jore] 1653[25].
    • St Jore 1677[26].
    • Saint Georges, Saint Georges en Auge 1678[19].
    • St Iore [lire Saint Jore] 1694[27].
    • St Jorres-en-Auge 1699[28].
    • S Iore [lire Saint Jore] c. 1700[29].
    • S. Iore [lire Saint Jore] 1709[30].
    • St Jore 1713[31].
    • S. George en auge 1720[32].
    • S George en auge 1720[33].
    • Saint Jore 1735[34].
    • S. George en Auge 1730/1739[35].
    • St. Georges en Auge 1760[36].
    • St Jore 1761[37].
    • Saint Georges 1750/ 1780[38].
    • St. Georges 1753/ 1785[39].
    • Saint Georges en Auge 1793[40].
    • St Georges 1790/1795[41].
    • S.-George en Auge 1800[42].
    • Saint-Georges-en-Auge 1801[43].
    • St.-Georges-en-Auge 1804[44].
    • St. Georges-en-Auge 1828[45].
    • St.-Georges-en-Auge 1830[46].
    • St Georges Le Tilleul, St Georges du Tilleul, St Georges en Auge 1833[47].
    • Saint-Georges-en-Auge 1834[48].
    • St.-Georges-en-Auge 1837[49].
    • St Georges-en-Auge 1840[50]
    • St-Georges-en-Auge 1843[51].
    • Saint-Georges-en-Auge 1844[52], 1845 [53].
    • St Georges-en Auge 1835/ 1845[54].
    • St Georges en Auge 1854[55].
    • Saint-Georges-en-Auge 1883[56], 1903[57], 1946[58].
    • St-Georges-en-Auge 1977, 2018[59].

    Remarque

    Marie Fauroux a proposĂ© d'identifier Ă  Saint-Georges-en-Auge la forme Sancto Georgio mentionnĂ©e en 1051/1066 dans la charte de donation de Robert Bertram en faveur de Saint-Ouen de Rouen[60]. Comme le pensait dĂ©jĂ  Auguste Le PrĂ©vost[61], ce nom doit se rapporter Ă  Pennedepie (Calvados), dont la paroisse est sous l'invocation de saint Georges, et qui apparaĂźt dans un contexte rĂ©vĂ©lateur : illud quod possidet in Sancto Georgio et ecclesiam Sancti Stephani de Hunefloth, c'est-Ă -dire « ce qu’il possĂšde Ă  Saint-Georges [= Pennedepie ?] et l’église Saint-Étienne de Honfleur ».

    Étymologie

    Médaillon représentant saint Georges terrassant le dragon sur le maßtre-autel de l'église de Saint-Georges-en-Auge.

    Nom de paroisse sous l'invocation de saint Georges de Cappadoce (IIIe – IVe siĂšcles), mythique pourfendeur du dragon. Il s’agit en fait d’un martyr de Diospolis (appellation romano-byzantine de Lydda, en Palestine, aujourd'hui Lod en IsraĂ«l), transformĂ© dans la LĂ©gende DorĂ©e en chevalier de Cappadoce. Il commence Ă  ĂȘtre mentionnĂ© au VIe siĂšcle (Ă©poque oĂč ses reliques supposĂ©es atteignent l’Italie, puis la Gaule), mais son culte ne devient vraiment populaire en France et en Angleterre qu’à partir du XIe siĂšcle[62]. La paroisse de Saint-Georges-en-Auge a donc dĂ» ĂȘtre crĂ©Ă©e Ă  cette Ă©poque, ou au tout dĂ©but du XIIe siĂšcle.

    On remarquera parmi les attestations anciennes les formes Joere, Jort, Geore, Jors, Joire, Jore, Jores, Jorres, employĂ©es du XIVe au XVIIIe siĂšcle. Elles reprĂ©sentent le traitement populaire rĂ©gulier de ce nom, issu de Georius, seule forme vivante de l'anthroponyme en latin vulgaire. La variante savante Georges, refaite sur le latin Georgius, fait son apparition au XVe siĂšcle pour ce qui est de Saint-Georges-en-Auge, et s’est finalement imposĂ©e durant la seconde moitiĂ© du XVIIIe siĂšcle.

    Le dĂ©terminant -en-Auge est attestĂ© dĂšs le XIIIe siĂšcle sous les formes latinisĂ©es de Algia et in Algia, ce qui est relativement prĂ©coce. Il fait bien sĂ»r allusion au pays d'Auge, dont l’extension ancienne n’était d'ailleurs pas identique Ă  celle d’aujourd’hui. La forme du dĂ©terminant est hĂ©sitante jusqu'au XVIIe siĂšcle, oĂč -d'Auge alterne encore avec -en-Auge. La seconde variante s'impose dĂ©finitivement Ă  l'extrĂȘme fin de ce mĂȘme siĂšcle. On notera cependant que dans l'usage courant, le nom de la commune est le plus souvent rĂ©duit localement Ă  Saint-Georges, prononcĂ© [sɛ̃'ʒɔʁʒ].

    Aujourd'hui, l'église de Saint-Georges-en-Auge est placée sous l'invocation de saint Firmin.

    Histoire

    Période médiévale

    PremiĂšre mention de la foire de Saint-Georges-en-Auge,
    N[on]dinaru[m] S[an]c[t]i Georgii (1191),
    Archives départementales du Calvados, cote H 7077.

    On ne dispose pas d'informations sur l'histoire de Saint-Georges-en-Auge avant la crĂ©ation du duchĂ© de Normandie (911). Au XIIe siĂšcle, une partie de cette paroisse Ă©tait un fief de la baronnie d'Écots relevant du comtĂ© de Montgommery ; l'autre partie appartenait Ă  l'abbaye de Saint-Pierre-sur-Dives.

    À partir de 1191, et jusqu'au XVe siĂšcle, on possĂšde la trace d'une foire seigneuriale Ă  Saint-Georges-en-Auge. Elle se tenait le Vendredi saint, sur une piĂšce de terre dĂ©nommĂ©e les Halles jusqu'au XIXe siĂšcle, et aujourd'hui la Cour RiviĂšre. Cette foire disposait d'installations permanentes en bois, comprenant des maisons, des entrepĂŽts et des loges[63].

    Sous l'Ancien RĂ©gime

    Plusieurs fiefs sont attestĂ©s Ă  Saint-Georges-en-Auge au XVIIe siĂšcle : en 1630 est mentionnĂ©e la baronnie d’Escot et Saint-Jors [= Saint-Georges], relevant du comtĂ© d’Alençon ; en 1640, le fief, terre et comtĂ© de Montgommery, possĂ©dĂ© par le seigneur comte dud[it] lieu ; la vavassorie du Mont Jouas, dĂ©tenue Ă  cette mĂȘme date par Philippe Voesne, escuyer, Ă©galement appelĂ©e l’aisnesse du Mont Joie en 1678.

    Jusqu'au début du XIXe siÚcle, Saint-Georges-en-Auge et Le Tilleul sont deux paroisses séparées. Le premier seigneur connu de cette derniÚre est Onfroy du Tilleul, compagnon d'armes de Guillaume le Conquérant. En 1640, on relÚve la trace au Tilleul d'un fief de la Motte, possédé par Thomas de Méré, escuyer, ainsi que du Tilleul-en-Auge, quart de fief mouvant de la vicomté de Falaise, et dépendant de la sergenterie des Bruns[56].

    Au milieu du XVIIe siÚcle, Thomas de Morel était le seigneur et patron du Tilleul (il en nommait le curé) ; des traces de cette famille subsistent jusqu'en 1850. Au XVIIIe siÚcle, Le Tilleul ne compte plus que treize ou quatorze habitations isolées.

    AprĂšs la RĂ©volution

    Peu Ă  peu germe l'idĂ©e d'une rĂ©union des deux paroisses, malgrĂ© l'opposition du conseil du Tilleul. Par dĂ©cret impĂ©rial du , la paroisse du Tilleul est supprimĂ©e, et rattachĂ©e Ă  Saint-Georges. Mais ce n'est qu'en 1831, avec le soutien de l'Ă©vĂȘque de Lisieux, que l'unification communale a enfin lieu. Le chef-lieu de la nouvelle entitĂ© communale est fixĂ© Ă  Saint-Georges-en-Auge.

    PĂ©riode contemporaine

    Un morceau d'avion canadien a été trouvé lors de la réfection d'une route (Cour Bordeaux). Il a été déposé au cimetiÚre. L'avion aurait été abattu en 1944. Le pilote aurait sauté et survécu.

    Le , Hiéville intÚgre avec douze autres communes la commune de Saint-Pierre-en-Auge[64] créée sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi no 2010-1563 du de réforme des collectivités territoriales. Les communes de Boissey, Bretteville-sur-Dives, Hiéville, Mittois, Montviette, L'Oudon, Ouville-la-Bien-Tournée, Sainte-Marguerite-de-Viette, Saint-Georges-en-Auge, Saint-Pierre-sur-Dives, Thiéville, Vaudeloges et Vieux-Pont-en-Auge deviennent des communes déléguées et Saint-Pierre-sur-Dives est le chef-lieu de la commune nouvelle.

    Politique et administration

    Circonscriptions administratives avant la RĂ©volution

    Circonscriptions administratives depuis la RĂ©volution

    Maires

    Liste des maires
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1793 1800 Pierre Jean-Baptiste Le Roy
    1800 (an IX) - Michel Hurel
    1813 Pierre Jean-Baptiste Le Roy
    1813 1814 Philippe Thomas Isaac Le Roy
    1814 1815 Pierre Jean-Baptiste Le Roy
    1815 1815 Philippe Thomas Isaac Le Roy
    1815 1834 Pierre Jean-Baptiste Le Roy
    1834 183. Jacques François Sanson
    183. 1840 Jean Frédéric Sanson
    1840 1863 Jean Désiré Leroy
    1863 1885 Ferdinand Leroy
    1885 1888 Alphonse Lasne
    1888 1892 Isidore Blaise
    1892 1896 Alphonse Lasne
    1896 1916 Isidore Blaise
    1916 1919 Léon Lainé
    1919 1938 Émile Leroy
    1938 1959 Henry Leroy
    1959 1971 Bernard Letellier
    1971 1983 Émile Triger Agriculteur
    1983 mars 2008 Pierre Frémont SE Agriculteur
    mars 2014 Martine Fournier SE Femme au foyer
    décembre 2016 Léa Versavel[65] SE Agricultrice

    Les maires du Tilleul, commune distincte jusqu'en 1831, ont été les suivants :

    Liste des maires
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1793 1807 ?
    1807 1831 Julien Devoyne
    Une de La Gazette de Saint-Georges no 15, été 2011.

    Mairie

    Le conseil municipal est actuellement (2014) composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[65].

    Publication municipale (trimestrielle) : La Gazette de Saint-Georges (depuis 2008).

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations lĂ©gales des communes sont publiĂ©es annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose dĂ©sormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une pĂ©riode de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[66]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[67] - [Note 1].

    En 2020, la commune comptait 82 habitants, en diminution de −18,81 % par rapport à 2015 (Calvados : 1,56 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

    En 1836, cinq ans aprÚs la réunion des deux communes, Saint-Georges-en-Auge compte 338 habitants, dont de nombreux agriculteurs (production de cidre et d'eau-de-vie, élevage de bovins), et une trentaine de commerçants et artisans. Mais à partir de cette époque, une baisse constante de la population se manifeste : une ferme de taille moyenne ne pouvait plus nourrir plusieurs ménages.

    Pendant la seconde moitiĂ© du XIXe siĂšcle, la production laitiĂšre augmente ; elle est gĂ©nĂ©ralement transformĂ©e en beurre et en fromage. Celle-ci devient l’activitĂ© principale des agriculteurs Ă  partir des annĂ©es 1920, supplĂ©mentĂ©e par l’élevage des cochons et de la volaille. En 1981, la population Ă©tait tombĂ©e Ă  101 habitants, puis 79 (sans doubles comptes) en 1999. Ces derniers, dont 21 ont moins de 20 ans Ă  cette date, se rĂ©partissent en 40 hommes et 39 femmes.

    En , il ne restait plus que cinq familles d’agriculteurs en exercice, et un artisan du bĂątiment installĂ© dans la commune. La majoritĂ© de la population active de Saint-Georges-en-Auge travaille aujourd’hui hors de la commune. En outre, 18 foyers sur 56 sont constituĂ©s de retraitĂ©s. Saint-Georges-en-Auge est la commune la moins peuplĂ©e du canton de Saint-Pierre-sur-Dives.

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    309296330260275338312284268
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    253261246231231230226219214
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    201186180151133127151182168
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    16113399102101799396101
    2018 - - - - - - - -
    84--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[68] puis Insee Ă  partir de 2006[69].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution dĂ©mographique du Tilleul jusqu'en 1831
    1793 1800 1806 1821 1831
    7575887260
    (Sources : EHESS[70])

    Religion

    Circonscriptions ecclésiastiques avant la Révolution

    Patronage

    Circonscriptions ecclésiastiques modernes

    • DiocĂšse : Bayeux-Lisieux.
    • Paroisse : Saint-Wambert-des-Trois-VallĂ©es.

    Lieux et monuments

    Architecture religieuse

    Église de Saint-Georges-en-Auge.
    • Église paroissiale de Saint-Georges-en-Auge. Elle comporte quelques parties mĂ©diĂ©vales (XIIIe siĂšcle), mais a Ă©tĂ© trĂšs remaniĂ©e au XVIIIe siĂšcle. Le patron en est saint Firmin. À l’entrĂ©e de la nef se trouvent l’ancien autel et les fonts baptismaux de l’ancienne Ă©glise paroissiale du Tilleul. Des stalles ont Ă©tĂ© installĂ©es dans le chƓur. On peut noter en outre une sacristie en colombages, deux statues polychromes du XVIIe siĂšcle (saint Louis et saint Jacques) qui font partie depuis 2011 de l'inventaire des objets mobiliers du Calvados en tant que monuments historiques[71], ainsi qu’un retable du dĂ©but du XIXe siĂšcle. Sur le maĂźtre-autel se trouve un mĂ©daillon reprĂ©sentant saint Georges combattant le dragon (voir plus haut l'illustration correspondante).
    • Saint Jacques, statue polychrome (XVIIe siĂšcle).
      Saint Jacques, statue polychrome (XVIIe siĂšcle).
    • Retable (dĂ©but XIXe siĂšcle).
      Retable (début XIXe siÚcle).
    • Saint Louis, statue polychrome (XVIIe siĂšcle).
      Saint Louis, statue polychrome (XVIIe siĂšcle).

    Architecture civile

    On note la présence sur la commune d'une motte féodale[72].

    D'une époque plus récente, on trouve sur la commune de Saint-Georges-en-Auge une majorité de maisons à pans de bois avec solin en silex ou en plaquettes calcaires, et toitures en tuiles. La plupart de ces maisons datent du XVIIIe siÚcle. Parmi les nombreux exemples de cette architecture traditionnelle, on peut citer :

    La Malherberie

    La Malherberie est constituĂ©e d’une belle maison de la fin du XVIIe siĂšcle, et d'un ensemble de bĂątiments disposĂ©s en carrĂ©, formant une cour fermĂ©e. Son nom reprĂ©sente un dĂ©rivĂ© toponymique de l'anthroponyme « De Malherbe », soit « le domaine rural de (la famille) de Malherbe ». Cette noble famille est attestĂ©e au Tilleul aux XVIIe et XVIIIe siĂšcles, et encore Ă  La Gravelle (ancienne paroisse aujourd’hui rattachĂ©e Ă  Montviette, commune contiguĂ«) au XIXe siĂšcle. Ainsi, le minutier du tabellionage de Montpinçon note l'existence au Tilleul en 1675 de Charles de Malherbe, escuyer, sieur d’Arsonval, Ă©galement propriĂ©taire Ă  Vieux-Pont ; Ă  la mĂȘme Ă©poque (1670), le registre paroissial de Saint-Martin-de-Fresnay mentionne un Nicolas de Malherbe, escuier, sieur de Beauval. La famille Ă©tait apparentĂ©e Ă  celle du poĂšte caennais François de Malherbe (1555-1628), Ă  l’origine du goĂ»t classique.

    Les Buttes

    La ferme-manoir des Buttes date du XVIIIe siĂšcle. Probablement construite par la famille Le Roy, toujours prĂ©sente Ă  Saint-Georges, elle est constituĂ©e de divers bĂątiments Ă  pans de bois, dont une maison manable typique (solin en silex ou plaquettes calcaires ; toiture Ă  quatre pans percĂ©e de lucarnes ; escalier monumental desservant l'Ă©tage et le grenier ; entre-colombage en tuileaux, unique dans la commune) et un Ă©lĂ©gant colombier carrĂ©. Le nom des Buttes, attestĂ© en 1835 dans le cadastre NapolĂ©on, fait vraisemblablement rĂ©fĂ©rence Ă  des Ă©lĂ©vations de terrain : le domaine est en effet situĂ© sur une pente assez prononcĂ©e. Notons cependant qu’une butte a aussi dĂ©signĂ© en moyen français un tertre artificiel portant une cible pour le tir Ă  l’arc, ainsi que la cible elle-mĂȘme. Mais on ne possĂšde aucun renseignement de cette nature concernant ce lieu.

    Le PresbytĂšre

    Le presbytĂšre de Saint-Georges fut construit en 1775, et prĂ©sente de nombreuses analogies de structure avec le manoir des Buttes, de telle sorte que l'on peut penser que ces deux bĂątiments sont l’Ɠuvre du mĂȘme charpentier. La propriĂ©tĂ© est attestĂ©e sous la forme de La cour du presbytĂšre en 1835[73].

    La ferme des Boves

    La ferme des Boves est une vaste demeure dont certains Ă©lĂ©ments pourraient dater de la fin du XVIe siĂšcle. Elle est constituĂ©e de panneaux rĂ©guliers sĂ©parĂ©s par des potelets soutenus par une Ă©charpe en diagonale, et coiffĂ©e d’une toiture Ă  quatre pans. Son pignon nord est en pierre, matĂ©riau sans doute extrait des boves elles-mĂȘmes. Ce lieu est attestĂ© en 1835 dans le cadastre NapolĂ©on sous la forme la cour des boves. Il est issu de l’ancien français bove « grotte, caverne ; cave » [du latin vulgaire °bova, d'origine obscure], restĂ© localement en usage. En tant que toponyme, le mot dĂ©signe parfois une grotte naturelle, plus frĂ©quemment une excavation artificielle, voire une ancienne carriĂšre amĂ©nagĂ©e en habitation ou en remise, comme c'est le cas ici. L'une de ces boves, creusĂ©e dans le calcaire, a Ă©tĂ© close (au XVIIIe siĂšcle ?) grĂące Ă  une paroi en colombage munie d’une porte, et encastrĂ©e dans l’ouverture.

    La ferme des Jardins

    On y note la prĂ©sence d'une trĂšs belle grange en colombages. Ce lieu est attestĂ© en 1835 sous la forme la cour des jardins dans le cadastre napolĂ©onien. Ce toponyme de sens Ă©vident fait initialement rĂ©fĂ©rence Ă  des jardins potagers, et non d’agrĂ©ment.

    Le Fort Manel

    Le nom de ce domaine, qui inclut Ă©galement aujourd’hui l’ancienne ferme des AulnĂ©s, est attestĂ© successivement sous les formes Formanel 1693, 1730, cour de Formanel 1788, le Fort Manel, Formannel 1835, le Fort-Manel 1883, Fortmannel 1888, Fort Marcel [sic] 1946, le Fort Manel, fort mancel [sic] 1957, le Fort Manel 1977, 2006. Il dĂ©signe un domaine constituĂ© d'un ensemble de bĂątiments rĂ©sidentiels et agricoles, principalement en colombages, dont la construction s'Ă©tend du XVIIe au XIXe siĂšcle (ajouts tardifs en pierres et briques). Comme on peut le voir, l’orthographe Fort Manel est relativement rĂ©cente, puisqu’elle apparaĂźt dans le cadastre napolĂ©onien. Aux XVIIe et XVIIIe siĂšcles, ce nom s’écrit rĂ©guliĂšrement Formanel. Le toponyme est apparemment formĂ© de l’ancien appellatif manel, diminutif de main « maison, rĂ©sidence » (dĂ©rivĂ© dĂ©verbal de maindre « rester, demeurer » < latin manēre), attestĂ© seul par exemple dans le toponyme le Mannel Ă  MĂ©zidon (Calvados), aujourd’hui disparu. Le domaine du Fort Manel n’ayant absolument rien d’une ferme forte, le premier Ă©lĂ©ment for- reprĂ©sente vraisemblablement l’ancien prĂ©fixe for- (du latin foris « dehors ») marquant entre autres l’éloignement, l’écart, etc. Ceci dĂ©crit parfaitement la situation du lieu, tellement Ă  l’écart du bourg qu’il chevauche la limite de Saint-Georges et de Sainte-Marguerite-de-Viette.

    La Cosmerie

    Le nom de ce hameau (que l'on prononce [la ko:m'ʁi], la CĂŽmerie), n'est connu qu'Ă  partir du XVIIIe siĂšcle (la Comerie 1753/1785 sur la carte de Cassini, puis la Cosmerie 1835, la Commerie, la Cosmerie 1883, la Cosmerie 1946, 2006), mais doit ĂȘtre plus ancien. En effet, ce toponyme repose sur le patronyme COSME, qui est celui de l’une des plus importantes familles de Saint-Georges et du Tilleul, attestĂ©e dĂšs le XVIIe siĂšcle dans les documents, mais sans doute elle aussi plus ancienne : François Cosme tient la moitiĂ© du Champ de la Vigne de la baronnie d’Écots et Saint-Georges en 1615 ; Pierre Cosme est prĂȘtre et vicaire de Saint-Georges en 1761 ; deux Cosme signent les cahiers de dolĂ©ances de Saint-Georges en 1789. Les familles de ce nom sont propriĂ©taires de la ferme des Cosmes et de la Cosmerie en 1835. Ce patronyme est Ă  l’origine l'ancien nom de baptĂȘme mĂ©diĂ©val Cosme (aujourd’hui CĂŽme), rĂ©emploi du nom de saint Cosmus ou Cosmas, martyrisĂ© en Syrie au dĂ©but du IVe siĂšcle avec Damien, son compagnon d’infortune.

    Le chĂąteau du Tilleul

    Le chùteau du Tilleul au début du XXe siÚcle.

    L'appellation de « chĂąteau » n’apparaĂźt en fait que tardivement dans les documents, mais elle est ancienne dans l’usage oral. Elle dĂ©signe aujourd’hui une grande maison bourgeoise en briques de la fin du XVIIIe siĂšcle, construite plus ou moins Ă  l'emplacement de l’ancien chĂąteau, siĂšge du fief d’Onfroy du Tilleul au XIe siĂšcle (sans doute y a-t-il existĂ© plusieurs constructions intermĂ©diaires). Elle est toujours entourĂ©e de douves. Ce domaine est simplement appelĂ© la cour du Tilleul en 1835 dans le cadastre napolĂ©onien.

    L'habitat saint-jorais aujourd'hui

    Aujourd’hui, le nombre de logements s’accroĂźt lentement ; cet accroissement est compensĂ© par la destruction d'un certain nombre de bĂątiments plus ou moins anciens. Si certaines nouvelles constructions tentent de s’harmoniser avec le style architectural local, en revanche d’autres se construisent avec un respect moins strict de ce style ou de l’environnement.

    Évolution de l'habitat à Saint-Georges-en-Auge depuis 1968
    (Source : INSEE)[74]
    1968 1975 1982 1990 1999 2009
    Nombres de maisons 44 51 50 57 54 63

    Personnalités liées à la commune

    • Onfroy du Tilleul (XIe siĂšcle).
    • Thomas de Morel (XVIIe siĂšcle).

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Jack Maneuvrier, catalogue de l'exposition Saint-Georges-en-Auge, Deux mille ans d'histoire et de traditions populaires, Foyer rural du Billot, Le Billot-Montpinçon, 1984, 84 p.
    • Dominique Fournier, Étude microtoponymique de Saint-Georges-en-Auge, commune du pays d'Auge, mĂ©moire de DEA, UniversitĂ© Paris XIII, Villetaneuse, 1986, 96 + V p.
    • Dominique Fournier, La variation microtoponymique en Normandie : Ă©tude microtoponymique de l'interfluve dĂ©fini par les vallĂ©es de la Dives et de la Vie, thĂšse de doctorat en Sciences du Langage, UniversitĂ© Paris XIII (Paris-Nord), Villetaneuse, 1990, 697 p. + Corpus (env. 500 p.).
    • Dominique Fournier, « Anciens lieux-dits Ă  Saint-Georges-en-Auge » I, in Histoire et Traditions Populaires no 37 (), Foyer Rural du Billot-Montpinçon, Montpinçon, p. 63-69.
    • Dominique Fournier, « Anciens lieux-dits Ă  Saint-Georges-en-Auge » II, in Histoire et Traditions Populaires no 39 (), Foyer Rural du Billot-Montpinçon, Montpinçon, p. 29-36.
    • Martine et Dominique Fournier, Saint-Georges-en-Auge, Éditions des Mortes-Terres, Saint-Georges-en-Auge, 2007, 32 p.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.

    Références

    • Altitudes, coordonnĂ©es, superficie : IGN[75].
    1. Population municipale 2020.
    2. « Ouest-france.fr - Mairie de Saint-Georges-en-Auge » (consulté le ).
    3. « Site calculant l'orthodromie d'aprÚs les longitudes et latitudes des communes sélectionnées », sur www.lion1906.com (consulté le )
    4. « Site calculant l'orthodromie d'aprÚs les longitudes et latitudes des communes sélectionnées », sur www.lion1906.com (consulté le )
    5. « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
    6. « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
    7. Atlas de Normandie, Caen, 1962, feuille B3 (Lithologie).
    8. R. N. Sauvage, Les Diplîmes de Henri Ier, roi d’Angleterre et duc de Normandie, pour l’abbaye de Saint-Pierre-sur-Dives (1108, 1121/ 28), Rouen, 1933, p. 25.
    9. Ibid., p. 26.
    10. Accord entre Henri de Nonant et l'abbaye de Saint-Pierre-sur-Dives, Archives DĂ©partementales du Calvados, cote H7077.
    11. LĂ©opold Delisle, Rerum gallicarum et franciscarum scriptores, Querimonia Normannorum, anno 1247 (enquĂȘtes sur l’administration de Saint Louis), in Recueil des Historiens de la France t. XXIV (1re partie), Paris, 1904, p. 48, § 361.
    12. Ibid., p. 70, § 530.
    13. Charte d'Odon de Saint-Georges, Archives DĂ©partementales du Calvados, cote H7077.
    14. Pouillé du DiocÚse de Lisieux, ~1350, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 257B.
    15. Fieffes de l'abbaye de Saint-Pierre-sur-Dives, Archives DĂ©partementales du Calvados, cote H7393.
    16. RĂ©partition d’un dixiĂšme de l’impĂŽt votĂ© par les Ă©tats de Normandie pour l’achat de la pucelle et la continuation de la guerre, 1430, in Jules Quicherat, ProcĂšs de condamnation et de rĂ©habilitation de Jeanne d’Arc dite la Pucelle, Jules Renouard, Paris, t. V, 1849, p. 183.
    17. Auguste Le PrĂ©vost, PouillĂ©s du diocĂšse de Lisieux, in Henri de Formeville, Histoire de l’ancien Ă©vĂȘchĂ©-comtĂ© de Lisieux, Lisieux, 1873 (rĂ©impression Le Portulan, Luneray, 1971), t. I, p. liv.
    18. Fieffes du comte de Montgomery, Archives DĂ©partementales de l'Orne, cote AXXXIV/15.
    19. Pleds et gages-pleiges au comte de Montgomery, Archives DĂ©partementales de l'Orne, cote AXLVII/1.
    20. Christophe Tassin, Les cartes generales de toutes les provinces de France reveĂŒes, corrigĂ©es & augmentĂ©es par le S[ieu]r Tassin geographe ordinaire de sa magestĂ© [sic], Par privilege du roy, Paris (?), 1634. — D’aprĂšs Pierre Bertius et Jodocus Hondius I; graveur Cornelis Danckerts.
    21. Jean Bigot sieur de Sommesnil, État des paroisses des Ă©lections de Normandie, 1612/ 1636, BibliothĂšque Nationale, ms. fr. 4620.
    22. RÎle des fiefs du grand bailliage de Caen (vicomtés de Caen, Bayeux, Falaise et Vire) et de leur possesseurs dressé en 1640, Bulletin Héraldique de France, 1890-1892, p. 41a.
    23. « Benefices dependans de l’eveschĂ© de Lizieux », p. 24, in PouilliĂ© general contenant les benefices de l’ArcheveschĂ© de Rouen [
], chez Gervais Alliot, Paris, 1648.
    24. Ibid., p. 27.
    25. Christophe Tassin, géographe de sa majesté, Carte generalle de haulte et basse Normandie, Paris, N. Berey, 1653 [BnF, cote GE DD-5599 (II 6)]; rééd. Jaillot, Paris, 1706.
    26. Roles par généralités et élections des paroisses de France et de leur imposition aux tailles, 1677, BibliothÚque nationale, cinq cents Colbert, ms. 261 fos 229 à 275.
    27. Jean-Baptiste Nolin, Le duche et gouvernement de Normandie Divisé en Haute et Basse Normandie, en Divers Pays, et par Evechez, Paris, 1694 [BN, IFN-7710251].
    28. AbbĂ© Piel, Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclĂ©siastiques de l’ancien diocĂšse de Lisieux : 1692-1790, Lisieux, 1891, t. I, p. 381, § 227.
    29. Gerard Valk, Normannia Ducatus, tum Superior ad Ortum, tum Inferior ad Occasum, Praefectura Generalis [
] Anglici Caesarea sive Jarsey
, Amsterdam, c. 1700.
    30. DĂ©nombrement du Royaume par Generalitez, Elections, Paroisses et Feux, 2 vol., Saugrain, Paris, 1709, p. 92b.
    31. Dénombrement des généralités de 1713, BibliothÚque nationale, ms. fr. 11385, fos .
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    33. Jean-Baptiste Bourguignon d’Anville (auteur prĂ©sumĂ©), carte partielle du pays d’Auge, 1720 [BNF, cote GED-10478].
    34. Nouveau dénombrement du royaume par generalités, elections, paroisses et feux [
], vol. 2, Impr. Pierre Prault, Paris, 1735, p. 83a.
    35. Jean-Baptiste Bourguignon d’Anville, gĂ©ographe ordinaire du Roy, et Delahaye, graveur, Carte topographique du diocĂšse de Lisieux, dĂ©diĂ©e Ă  Mgr Henri-Ignace de Blancas, Ă©vĂȘque et comte de Lisieux, Paris, 1730/1739 [BNF, sĂ©rie NN, cote 342/ 1-4, 6, 7 ; collection d’Anville, cote 00256 B].
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    37. DĂ©nombrement pour le VingtiĂšme de Saint-Georges-en-Auge, 1761, Archives DĂ©partementales du Calvados, C7159.
    38. PiĂšces du procĂšs Jourdain, Archives DĂ©partementales du Calvados, cote H7420.
    39. Carte de Cassini, 1753/ 1785.
    40. Site Cassini.
    41. Saint-Michel, DĂ©partement du Calvados, district de Lisieux, dĂ©diĂ© Ă  MM. de la Lande, curĂ© d’Illiers-l’EvĂȘque, Lindet, curĂ© de Ste-Croix de Bernay, le comte de Bonneville, le marquis de Chambrais, Buschey, DesnoĂ«s, MarĂ©chal, de Beauperrey, de Buzot, dĂ©putĂ©s du prĂ©sidial d’Evreux Ă  l’AssemblĂ©e nationale, corps constituant, s.d. (1790/1795).
    42. ArrĂȘtĂ© du 30 messidor an VIII du Sous-prĂ©fet de Lisieux relatif Ă  la transmission du courrier administratif ; citĂ© in Histoire et traditions populaires no 26, juin 1989, p. 14-18.
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    54. Cartes d’État-Major (relevĂ©s de 1820 Ă  1866, mises Ă  jour jusqu’à 1889; Basse-Normandie cartographiĂ©e entre 1835 et 1845).
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    60. Marie Fauroux, Recueil des actes des ducs de Normandie (911-1066), Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie XXXVI, Caen, 1961, p. 393, § 205.
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    62. (en) Donald Attwater, The Penguin Dictionary of saints, Penguin Books Ltd, Harmondsworth, 1965, repr. 1981, p. 148.
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