Accueil🇫🇷Chercher

Louis Du Bois

Louis-François Du Bois (d'abord écrit Dubois)[1], né à Lisieux le et mort au Mesnil-Durand le , est un historien, poète, traducteur, érudit, agronome, homme politique et administrateur français.

Louis Du Bois
Louis Du Bois (1773-1855);
portrait (physionotrace) de Fournier et Chrétien.
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Formation
juriste
Activités
signature de Louis Du Bois
Signature

Biographie

Contexte familial

Louis Du Bois naît en 1773 à Lisieux, où il habite à l’entrée nord des Boucheries, future place Victor-Hugo[2]. Il est le fils d'un marchand de frocs qui se révèle malheureux en affaires. Sa mère, passionnée d'horticulture, lui donnera le goût de cette activité ainsi que, de manière générale, de tous les travaux ruraux. Son oncle maternel, un de Plainville, de vieille noblesse, le prend en amitié et constate la précocité intellectuelle de l'enfant[3].

Formation et carrière

Il reçoit d'abord l'instruction de l’abbé Jacques Dufresne, curé du Mesnil-Durand et futur député du clergé aux États généraux, puis celle d'un précepteur. Un autre ecclésiastique, l'abbé Fougère, vicaire de Saint-Julien-le-Faucon, lui enseigne le latin[3].

Après de brillantes études au collège de Lisieux, où il termine avec succès sa classe de rhétorique, ses parents l'orientent vers la jurisprudence, et il devient en 1791 l'élève de l'avocat lexovien Plancher. Enthousiasmé par les idées révolutionnaires, il délaisse ses études de droit pour le militantisme politique, et se retrouve bientôt secrétaire du club des Girondins de Lisieux[3]. Monté à Paris en 1792, il se lie avec Rouget de Lisle, au point de lui suggérer la correction de deux vers de la Marseillaise, et de rédiger un couplet supplémentaire, dit « couplet des enfants »[3]. Son expérience politique parisienne lui fait prendre les Montagnards en aversion, rejoindre en les proscrits de Caen, et fréquenter brièvement Charlotte Corday[3].

En 1794, il est chargé par la Convention de recenser les livres confisqués aux couvents et aux châteaux afin de constituer une bibliothèque. Cette activité, qui lui prend deux ans, lui redonne le goût des études, dont celles de jurisprudence qu'il avait temporairement abandonnées et qu'il reprend à Alençon sous la direction de l’avocat Le Fourdrey. En 1799, il obtient par concours, grâce à un mémoire sur l'histoire littéraire et la bibliographie, la place de bibliothécaire de l’École centrale de l’Orne[3], puis de la ville d’Alençon. Il devient secrétaire du préfet de l'Orne La Magdeleine, en 1805, puis, en 1812, de celui de Trasimène. Il est nommé sous-préfet de Bernay en 1830, de Vitré en 1833, puis de Châteaulin en 1839[4]. Le dernier poste qu'il obtient est celui de secrétaire aux Archives nationales à Paris[2].

Au terme de sa carrière, le , il quitte la capitale et s’installe dans sa petite propriété du Mesnil-Durand, près de Lisieux. Il y demeure jusqu’à sa mort, survenue en . C'est là qu'il achève son Histoire de Lisieux, commencée depuis longtemps, et publiée en 1845[2].

Louis Du Bois fut entre autres membre de la Société d'émulation d'Alençon, correspondant de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale à Paris, membre associé de la Société littéraire de Bourges, de l’Académie des sciences, arts et belles-lettres de Caen, et de la Société d'agriculture et de commerce de Caen[5]. Il fut également chevalier de la Légion d'honneur[6].

Arrière-plan politique et philosophique

Girondin pendant la Révolution, il est violemment hostile aux Montagnards, aux émigrés et au clergé réfractaire. Il devient franc-maçon sous l’Empire, et « champion de l’opposition libérale » sous la Restauration, ce qui l’exclut de toute activité officielle. Il se révèle orléaniste sous Louis-Philippe, qui le nomme sous-préfet. D'un point de vue philosophique, Du Bois entretient, toute sa vie durant, un véritable culte pour Voltaire et son œuvre[2]. À ce propos son ami Julien Travers, érudit comme lui et auteur d'une notice nécrologique en 1857, peut dire de lui : « Les religions qu’il avait étudiées avec les préventions de Voltaire, son maître, son poète et son philosophe de prédilection, en avaient fait un déiste consciencieux et tolérant dans ses relations privées, mais trop désireux de faire partager ses convictions et prêt à combattre celles d’autrui, la plume à la main »[3].

L'Ĺ“uvre

Tant par ses origines que par goût, Louis Du Bois se trouve très tôt attiré vers les études locales de Normandie, et y consacre tous ses loisirs. L’Orne, où il commence sa carrière, bénéficie d'une grande partie de ses travaux[4].

L'Ĺ“uvre de Louis Du Bois est immense et très variĂ©e, et Julien Travers peut dire Ă  son sujet : « Louis Du Bois a trop Ă©crit et sur trop de matières pour n’être pas, sur quelques-unes, lĂ©ger et superficiel[3] ». Elle comprend des descriptions statistiques et administratives de la Normandie, et en particulier de l'Orne ; des notices et des ouvrages historiques de toutes sortes ; des Ă©tudes agronomiques, archĂ©ologiques, dialectologiques, toponymiques et biographiques ; des poĂ©sies, etc. Il est Ă©galement l'auteur d'une traduction, dans la collection Guizot, des Historiæ ecclesiasticæ d’Orderic Vital, sous le titre d'Histoire de Normandie. Du Bois a activement collaborĂ© Ă  bien des recueils ; il a fondĂ© en 1803 et dirigĂ©, de 1806 Ă  1812, le Journal politique et littĂ©raire de l’Orne, et donnĂ© des Ă©ditions estimĂ©es de quelques auteurs français ; enfin, il a laissĂ© beaucoup d’ouvrages inĂ©dits sur tous les sujets. Il a Ă©tĂ© l’un des collaborateurs de l'Ă©dition Dalibon des Ĺ“uvres complètes de Voltaire.

Parmi tous ses écrits, on en retiendra trois principaux, emblématiques du personnage :

Septième couplet de la Marseillaise

Lié avec Rouget de Lisle, Du Bois passe, de façon incertaine, pour être l’auteur du 7e couplet, dit des Enfants, de la Marseillaise, adopté par Rouget de Lisle lui-même et réédité ou chanté par tout le monde, comme son œuvre[3] :

Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n’y seront plus ;
Nous y trouverons leur poussière
Et l’exemple de leurs vertus.
Bien moins jaloux de leur survivre
Que de partager leur cercueil,
Nous aurons le sublime orgueil
De les venger ou de les suivre.

Louis Du Bois en a clairement revendiqué la paternité : « Au mois d', j'ajoutai un septième couplet qui fut bien accueilli dans les journaux : c'est le couplet des Enfans, dont l'idée est empruntée au chant des Spartiates, rapporté par Plutarque »[7].

Celle paternité reste néanmoins contestée. Elle l'a été en particulier par G. Lenotre[8] et plus tard par Claude Muller, qui considèrent que le véritable auteur en est l'abbé Antoine Pessonneaux[9]. Ce couplet a aussi été attribué à André Chénier ou à son frère Marie-Joseph[10] - [11].

Glossaire du patois normand

Plus qu’octogénaire, Du Bois avait montré à son ami l’érudit Julien Travers un Glossaire du patois normand vers la fin du XVIIIe siècle et le pria de lui chercher un éditeur. Occupé qu’il fut toute sa vie à d’autres compositions, il n’avait pu y mettre la dernière main et avait vu avec peine sa publication devancée par le Dictionnaire du patois normand que firent paraître, en 1849, Alfred et Edelestand du Méril. Travers l’augmenta des deux tiers et le publia en 1856[2] - [3].

Publications

  • Voyage Ă  Mortain, en vers et en prose, 1800, in-12 ;
  • Cupidon corrigĂ©, ou L’Amour devenu franc-maçon, pot-pourri, 1800, in-18 ;
  • Ode Ă  la Concorde, Alençon, 1800, in-8° ;
  • La DĂ©livrance de l’Italie, ode imitĂ©e de l’italien de V. Monti, Alençon, 1801, in-8° ;
  • La Paix. Stances, Alençon, 1801, in-8° ;
  • Couplets chantĂ©s au banquet des membres du LycĂ©e d’Alençon, rĂ©unis pour cĂ©lĂ©brer la paix gĂ©nĂ©rale, le 20 germinal an X, Alençon, 1802, in-8° ;
  • Notice historique et littĂ©raire sur Dufriche de ValazĂ©, dĂ©putĂ© Ă  la Convention nationale, Paris, Goujon, 1802, in-8° ; 1811, in-8° ;
  • Dissertation sur les Ă©checs, 1803, in-8°. (RĂ©imprimĂ©, avec des additions, dans le Magasin encyclopĂ©dique de 1806) ;
  • Du pommier, du poirier et du cormier, considĂ©rĂ©s dans leur histoire, leur physiologie et les divers usages de leurs fruits, etc., Paris, Marchant, 1804, 2 vol. in-12 ;
  • Cantique maçonnique, Alençon, 1804, in-8° ;
  • Les Frères, vaudeville maçonnique, chantĂ© au banquet de la Saint-Jean d’étĂ© Alençon, 1804, in-8° ;
  • Hommages Ă  Duronceray [Satire], Caen, 1805, in-8° ;
  • RĂ©ponse de Lucius Dubitalor Ă  Laigneau-Duronceray, Ă  l’occasion d’un article insĂ©rĂ© dans le Journal de Paris, du 21 frimaire, 1805, in-8° ;
  • Le Triomphe de nos frères d’armes, cantique maçonnique, Alençon, 1805, in-8° ;
  • Contes en vers, Paris, 1805, in-8° ; Paris, Dabin, 1811, in-8° ;
  • Les Visiteurs, vaudeville maçonnique, Alençon, 1807, in-8° ;
  • La Paix, hommage maçonnique Ă  NapolĂ©on et Ă  la victoire, Alençon, 1807, in-8° ;
  • CĂ©lĂ©bration solennelle de la fĂŞte de la Penderie. Chantier de la forĂŞt d’Ecousses. , Alençon, 1808, in-8° ;
  • La FidĂ©litĂ©. Hommage maçonnique Ă  la loge de la FidĂ©litĂ©. Orient d’Alençon, Alençon, 1808, in-8° ;
  • Annuaire historique, statistique et administratif de dĂ©partement de l’Orne. Alençon ; Paris, Marchant, 1808-1811, 5 vol. in-12, avec caries et tableaux (Anonyme) ;
  • Geneviève et Siffrid, correspondance inĂ©dite du VIIIe siècle, Paris, Lhuillier, 1810, 2 vol. in-12 ;
  • Des melons, de leurs variĂ©tĂ©s et de leur culture, Paris, Colas, 1810, in-12 ;
  • La RĂ©ception de l’amour, au grade d’apprenti, scène maçonnique, composĂ©e en forme de potpourri, Valenciennes, H.-J. Prignet, 1810, in-12 ;
  • Les Mystères, vaudeville maçonnique, Alençon, 1810, in-8° ;
  • Notice biographique et littĂ©raire sur Odolant-Desnos, Alençon, 1810, in-8° ;
  • Le Barde neustrien, hommage poĂ©tique Ă  S. M. NapolĂ©on, visitant les dĂ©partements de la basse Normandie, 1811, in-8° ;
  • Notice sur M. le baron de Maupetit, Alençon, 1811, in-8° ;
  • L’Avenue des Chalets, ElĂ©gie, Alençon, 1812, in-8° ;
  • Dissertation sur les bains de Bagnoles-de-l'Orne, 1813, in-8° ;
  • Dissertation sur le camp du Châtelier, près de SĂ©ez, considĂ©rĂ© comme n’étant pas un monument romain, 1813, in-8° ;
  • De la conduite de Le Hennuyer en 1372. DĂ©fense de ma Dissertation de 1817 et de mon opinion sur cet Ă©vĂŞque. [SignĂ© : —. Suivi de : De l’inquisition française, notamment en Normandie. ComposĂ© en rĂ©ponse Ă  un Ă©crit anonyme : Recherches historiques et critiques sur Jean Lehennuyer, Ă©vĂŞque et comte de Lisieux, Lisieux, Pigeon, 1842, in-8° ; et Ă  un article sur cet Ă©crit, qui a paru en dĂ©cembre 1842 dans Le Normand, journal de Lisieux. La Dissertation de Louis Dubois a paru dans Le Mercure du , et a Ă©tĂ© reproduite dans les Archives normandes de 1824.] Rambouillet, Raynal, 1843, in-8° ;
  • Des moyens de diminuer la consommation des subsistances par l’emploi plus Ă©conomique des substances alimentaires, Châtillon-sur-Seine, Cornillac, 1817, in-12 ;
  • ArrivĂ©e et sĂ©jour Ă  Lisieux de MM. Dupont (de l’Eure) et Bignon, Paris, 1820, in-8° ;
  • MĂ©moire sur la nĂ©cessitĂ© d’établir un tribunal dans la ville de Vimoutiers, Alençon, 1820, in-8° ;
  • RĂ©ponse Ă  M. Lemoine, avocat Ă  Lisieux, Caen, 1820, in-8° ;
  • MĂ©moire sur la route de Rouen Ă  Falaise, Ă  ouvrir par la ville de Vimoutiers, de prĂ©fĂ©rence au bourg de Livarot, Alençon, 1820, in-8° (Anonyme.) ;
  • Notice sur M. Losier, ancien curĂ© de Moyaux (Calvados), dĂ©cĂ©dĂ© le , Paris, 1820, in-8°  ;
  • Notice sur Monique Sacquet, veuve de P. L. Othon, condamnĂ©e Ă  mort pour empoisonnement, Ă  Caen, le , Paris, , in-8° ;
  • Pratique simplifiĂ©e du jardinage Ă  l’usage, Paris, Raynal, 1821, in-12 ; 2e Ă©dition, augmentĂ©e d’un TraitĂ© sur la rĂ©colte, la conservation et la durĂ©e des graines ; et la manière de dĂ©truire les animaux et les insectes nuisibles au jardinage, 1823, in-12 ; 3e Ă©dition, revue dans sa totalitĂ© et augmentĂ©e de dĂ©tails sur les arbres, les fleurs et les arbustes d’agrĂ©ment. 1824, in-12 ; 4e Ă©dition, revue dans sa totalitĂ©, et augmentĂ©e... de considĂ©rations sur la vĂ©gĂ©tation en gĂ©nĂ©ral, et sur le jardinage en particulier, 1825, in-12 ; 5e Ă©dition revue dans sa totalitĂ©, et augmentĂ©e, Paris, Bourayne, 1835, in-12, avec une gravure ;
  • Étrennes d’économie rurale et domestique, contenant des anecdotes, des morceaux d’agriculture, de morale, de mĂ©decine, de pharmacie, etc., Paris, Raynal, 1821, in-24 ;
  • AdhĂ©sion des marchands et nĂ©gociants des villes de Lisieux et Bernay aux mĂ©moires de la ville de Vimoutiers pour l’obtention d’un tribunal de commerce, Lisieux, 1821, in-8° ;
  • Le Duc d’Alençon, ou Les frères ennemis, tragĂ©die en trois actes, par Voltaire. [MĂŞme sujet qu’AdĂ©laĂŻde Duguesclin, mais en trois actes, et sans rĂ´le de femme.] Ouvrage inĂ©dit, publiĂ© pour la première fois Ă  Alençon, Poulet-Malassis ; Paris, Pluquet ; Brissot-Thivars, 1821, in-8° ;
  • Vaux-de-vire d’Olivier Basselin, poète normand de la fin du XIVe siècle  ; suivis d’un choix d’anciens vaux-de-vire, de bacchanales et de chansons, poĂ©sies normandes, soit inĂ©dites, soit devenues excessivement rares ; publiĂ©es avec des dissertations, des notes et des variantes, Caen, Poisson ; Paris, Pluquet, 1821, in-8° ;
  • L’École du jardin potager, suivi du TraitĂ© de la culture des pĂŞchers par de Combles. 6e Ă©dition, mise en ordre, enrichie de notes et d’observations, Paris, Raynal, 1822, 3 vol. in-12 ;
  • Étrennes libĂ©rales pour l’annĂ©e 1822, avec portrait, Paris, Raynal, 1821, in-18. (Anonyme.) ;
  • Lettres sur l’Italie, Ă©crites en 1783 par C. M. J. B. Mercier Dupaty. Nouvelle Ă©dition, augmentĂ©e d’une Notice sur la vie et les Ă©crits de l’auteur, Paris, Verdière, 1824, 2 vol. in-18, avec un portrait, 2 cartes et 27 planches ; Lisieux, , in-8°.  ;
  • Cours complet et simplifiĂ© d’agriculture et d’économie rurale et domestique, t. II, III et IV, Paris, Raynal, 1824, 3 vol. in-12 ; t. I, IV et VI., 1825, 3 vol. in-12 ; 2e Ă©dition, 1830-1831, 8 vol. in-12, avec planches ; 2e Ă©dition, revue et augmentĂ©e de plus d’un tiers, Paris, Bourayne, 1835, 8 vol. in-12, avec planches ;
  • RĂ©sumĂ© de l’histoire de Normandie, Paris, Babeuf, 1824, in-18, avec une planche ;
  • Archives de la Normandie, historiques, monumentales, littĂ©raires et statistiques, Caen, Mancel ; Paris, Raynal, 1824, in-8°, avec des planches. —Archives annuelles... 1826. Caen, Mancel, 1826, in-8°, avec une planche ;
  • Histoire civile, religieuse et littĂ©raire de l’abbaye de la Trappe et des autres monastères de la mĂŞme observance qui se sont Ă©tablis tant en France que dans les pays Ă©trangers, avant et depuis la rĂ©volution de 1789, et notamment de l’abbaye de Mellerai ; suivie de chartes et d’autres pièces justificatives, la plupart inĂ©dites, Paris, Raynal, 1824, in-8°, avec une planche ;
  • Histoire de Normandie par Orderic Vital, traduite en français, avec des notes et des corrections inĂ©dites, Paris et Caen, 1826-1827, 4 vol. in-8° ;
  • Recours en grâce par Monique Sacquet... dont le pourvoi a Ă©tĂ© rejetĂ© le , Paris, , in-8° ;
  • ItinĂ©raire descriptif, historique et monumental des cinq dĂ©partements composant la Normandie ; prĂ©cĂ©dĂ© du PrĂ©cis historique et de la gĂ©ographie de cette province, et suivi, 1° du Dictionnaire de toutes les villes, bourgs et communes ; 2° de la Biographie alphabĂ©tique, [dans le volume on lit : Nomenclature alphabĂ©tique...] de tous les auteurs et artistes normands. [1re et 2e parties.] Caen, Mancel ; Paris, Ponthieu ; Rapilly, 1828, in-8°, avec un Atlas de 44 planches ;
  • L’Amateur de fruits, ou L’art de les choisir, de les conserver et de les employer, Paris, 1829, in-12 ;
  • Aux mânes de Mme Caroline Focet, nĂ©e LeberIre, improvisation Ă©lĂ©giaque, Bernay, 1831, in-8° ;
  • Nouvelle pratique simplifiĂ©e du jardinage, 5e Ă©dition, revue dans sa totalitĂ©, augmentĂ©e, Rambouillet, Raynal ; Paris, Roret, 1837, in-12 ;
  • Nouvelle encyclopĂ©die du cultivateur, ou Cours simplifiĂ© d’agriculture, 2e Ă©dition, revue et augmentĂ©e de figures. Rambouillet, Raynal ; Paris, Roret, 1838, 8 vol. in-12. t. IX. SupplĂ©ment. 1843, in-12 ;
  • Charlotte de Corday. Essai historique offrant enfin des dĂ©tails authentiques sur la personne et l’attentat de cette hĂ©roĂŻne  ; avec pièces justificatives, portrait et fac-similĂ©, Paris, Techener, 1838, in-8° ;
  • Madame de SĂ©vignĂ© et sa correspondance relative Ă  VitrĂ© et aux Rochers. Recherches nouvelles sur les lieux, les faits et les personnages dont elle a parlĂ© ; suivies de sept lettres qui ne se trouvent pas dans les recueils de ses Ĺ“uvres, VitrĂ©, veuve Antignac ; Paris, Techener, 1838, in-8° ;
  • Notice sur la ville de Laguerche, VitrĂ©, 1839, in-8° ;
  • Essai sur l’histoire de la ville de VitrĂ© et de ses seigneurs, jusqu’à l’époque de la rĂ©volution de 1789, VitrĂ©, veuve Antignac ; Paris, Techener, 1840, in-8° ;
  • L’Enfance et la mort de ma fille. ElĂ©gie, Rambouillet, Raynal, 1842, in-16 ;
  • Recherches archĂ©ologiques, historiques, biographiques et littĂ©raires sur la Normandie, [contient : La DĂ©livrance de Salerne, poème de La Harpe], Rambouillet, Raynal ; Paris, Dumoulin, 1843, in-8° ;
  • RĂ©ponse aux articles de M. Buchon, intitulĂ©s : DĂ©tails inconnus sur l’affaire du duc d’Enghien, extraits d’une Conversation du roi Joseph-NapolĂ©on, lesquels ont Ă©tĂ© insĂ©rĂ©s dans les feuilletons du journal La Presse, des 9 et et , Paris, 1843, in-8° ;
  • De mademoiselle Lenormand et de ses deux biographies rĂ©cemment publiĂ©es, Rambouillet, Raynal ; Paris, France, 1844, in-18 ;
  • Recherches historiques et physiologiques sur la guillotine, et DĂ©tails sur Sanson. Ouvrage rĂ©digĂ© sur des pièces officielles, Rambouillet, Raynal ; Paris, France, 1844, in-8°, avec une planche ;
  • L’Économie rurale de Columelle. Traduction nouvelle, Paris, Panckoucke, 1845, 2 vol. in-8°. t. III. 1846, in-8°. (Bibliothèque latine française, 2e sĂ©rie.) ;
  • Nouvelle pratique simplifiĂ©e du jardinage, 6e Ă©dition. Toul, veuve Bastien ; Paris, Roret, 1845, in-18, avec une planche ;
  • Histoire de Lisieux et de l’arrondissement, Lisieux, Durand, 1845-1847, 2 vol. in-8°, avec gravures ;
  • Louis Du Bois, ancien sous-prĂ©fet, Ă  ses concitoyens du Calvados [Circulaire Ă©lectorale.], Lisieux, 1848, in-8° ;
  • Notice sur la Marseillaise et sur Rouget de l’Isle, Lisieux, 1848, in-8° ;
  • Biographie normande. Notice sur le chevalier Clieu, et Bibliographie du cafĂ©, Caen, Hardel, 1850, in-8°. (Extrait des MĂ©moires de l’AcadĂ©mie des sciences, arts et belles-lettres de Caen) ;
  • Ballades normandes, Lisieux, Letemplier, 1854, in-12 ;
  • Guide du voyageur sur le chemin de fer de Paris Ă  Caen, par Manies, Evreux, Bernay et Lisieux ; avec une Notice sur chaque station. Lisieux, 1855, in-8° ;
  • Notice sur le chevalier de Clieu et Bibliographie du cafĂ©, Caen, 1855, in-8° ;
  • Planches de Seba (Locupletissimi rerum naturalium thesauri accurata descriptio), accompagnĂ©es d’un texte explicatif mis au courant de la science.
  • Discours Ă  l’École Centrale de l’Orne, 1799.
  • Notice historique et littĂ©raire sur ValazĂ©, membre de la Convention Nationale, condamnĂ© Ă  mort par le Tribunal RĂ©volutionnaire, le 10 Brumaire an II, chez Goujon fils, Imprimeur-libraire, Paris, an XI (1802); 27 p., in-8°.
  • Annuaire statistique, historique et administratif du dĂ©partement de l’Orne, pour 1808, Imprimerie de la PrĂ©fecture et des autres AutoritĂ©s, Alençon, 1808.
  • Notice sur les bains de Bagnoles, impr. Malassis le jeune, Alençon, 1813.
  • Dissertation sur le Camp du Châtelier près SĂ©es, 1813.
  • MĂ©moire sur la nĂ©cessitĂ© d’établir un tribunal de Commerce Ă  Vimoutiers, 1820.
  • Histoire civile, religieuse et littĂ©raire de la Trappe, 1824.
  • RĂ©sumĂ© de l'histoire de Normandie, E. Babeuf, Paris, 1825; 319 p., in-24.
  • Orderic Vital, Histoire de Normandie, Ă©d. François Guizot, trad. Louis Du Bois, 4 tomes, 1825-1827.
    • RĂ©Ă©dition en fac-similĂ©, Charles Corlet, CondĂ©-sur-Noireau, 2001-2002.
    • RĂ©Ă©dition en 5 tomes, Paleo, Clermont-Ferrand, 2003-2004, t. 1 : (ISBN 2849090328) ; t. 2 : (ISBN 2849090506) ; t. 3 : (ISBN 2849090549) ; t. 4 : (ISBN 2849090670) ; t. 5 : (ISBN 2849090689).
  • Pratique simplifiĂ©e du jardinage, Ă  l'usage des personnes qui cultivent elles-mĂŞmes un petit domaine contenant un Potager, un Verger, des Espaliers, un Jardin Paysager, des Serres, des Orangeries, et un Parterre; suivie d'un TraitĂ© sur la rĂ©colte, la conservation et la durĂ©e des Graines et sur la manière de dĂ©truire les Animaux et les Insectes nuisibles au Jardinage. — Cinquième Ă©dition, revue dans sa totalitĂ©, et augmentĂ©e de dĂ©tails sur les Fleurs, les Arbres et les Arbustes d'agrĂ©ment, et de considĂ©rations sur la VĂ©gĂ©tation en gĂ©nĂ©ral, et sur le jardinage en particulier, Paris, 1828; VIII-477 p., in-8°.
  • ItinĂ©raire descriptif, historique et monumental des cinq dĂ©partements de la Normandie, 2 vol., Mancel, Caen, 1828.
  • Histoire de Lisieux, Durand, Lisieux, 1845, 2 vol.
  • Notice sur la Marseillaise, Lisieux, Durand, 1848; 16 p. — Lire ce texte mis en ligne par la MĂ©diathèque de Lisieux.
  • Ballades normandes, Impr. de Letemplier, Lisieux, 1853; 40 p., in-12°.
  • Glossaire du patois normand, A. Hardel Éditeur, Caen, 1856 [posthume, Ă©dition assurĂ©e par Julien Travers]. — Lire ce texte mis en ligne par la MĂ©diathèque de Lisieux.
  • Bibliographie des Ĺ“uvres de Louis Du Bois conservĂ©es Ă  la Bibliothèque municipale de Lisieux.

Bibliographie

  • Dictionnaire de biographie française, t. 11, 1967.
  •  Julien Travers, « Notice biographique sur Louis Du Bois », dans Annuaire de l’Association normande, 1857, 23e annĂ©e (Congrès de Gournay, 1856), p. 489-511, et tirage Ă  part, Caen, Hardel, 1856; 18 p. ; 2e Ă©dition sous le titre Biographie de M. Louis Du Bois, Caen, Hardel, ; 24 p. — Cette dernière version contient entre autres une bibliographie des Ĺ“uvres de Louis Du Bois, p. 18-22. — Lire ce dernier texte sur Google Books.
  • Henri Tournouer, brève notice sur Louis Du Bois dans le Bulletin de la SociĂ©tĂ© historique et archĂ©ologique de l’Orne, t. 43, .
  • Yves NĂ©dĂ©lec, « Commentaire sur deux histoires de Lisieux du XIXe siècle et sur leurs auteurs : Histoire de Lisieux (ville, diocèse, arrondissement), Louis Dubois [1773-1855]; Ville de Lisieux, Auguste Guilmeth [1807-vers 1860] », Bulletin de SociĂ©tĂ© historique de Lisieux no 66, deuxième semestre 2008, p. 7-57.

Liens externes

Notes

  1. Louis Du Bois Ă©crivit son nom en un seul mot pendant la première moitiĂ© de sa vie, puis adopta la graphie en deux mots, qui Ă©tait celle du patronyme de ses ancĂŞtres ; voir Julien Travers, Biographie de M. Louis Du Bois, Caen, Hardel, 1857, p. 4, no 1.
  2. Yves Nédélec, « Commentaire sur deux histoires de Lisieux du XIXe siècle et sur leurs auteurs : Histoire de Lisieux (ville, diocèse, arrondissement), Louis Dubois [1773-1855]; Ville de Lisieux, Auguste Guilmeth [1807-vers 1860] », in Bulletin de Société historique de Lisieux no 66, deuxième semestre 2008, p. 7-57.
  3. Julien Travers, Biographie de M. Louis Du Bois, Caen, Hardel, 1857.
  4. Henri Tournouer, notice sur Louis Du Bois dans le Bulletin de la Société historique et archéologique de l’Orne, t. 43, janvier 1924.
  5. Page de titre de la Notice historique et littéraire sur Valazé, 1802, de Louis Du Bois.
  6. Page de titre de La Roche aux Fées, galerie druidique, Vitré, 1837, et publications postérieures de Louis Du Bois.
  7. Louis Du Bois, Notice sur la Marseillaise, Durand, Lisieux, 1848, 16 p.
  8. G. Lenotre, Sous le bonnet rouge, collection « La Petite Histoire », Grasset, 1936.
  9. E. J. Savigné, « Un couplet de la Marseillaise et l’Abbé Pessonneaux » (consulté le )
  10. Claude Muller, Les Mystères du Dauphiné, Éditions de Borée, , 423 p. (lire en ligne), p. 121-127.
  11. Bernard Gourbin, Les Inconnus célèbres de Normandie, Éditions Cheminements, , 319 p. (lire en ligne), p. 60.
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.