Roquelaure (Gers)
Roquelaure (Ròcalaura en gascon) est une commune française située dans le centre du département du Gers en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays d'Auch, un territoire céréalier et viticole qui s'est également constitué en pays au sens aménagement du territoire en 2003.
Roquelaure | |
Vue générale en 2010. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Gers |
Arrondissement | Auch |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Grand Auch Cœur de Gascogne |
Maire Mandat |
Michel Baylac 2020-2026 |
Code postal | 32810 |
Code commune | 32348 |
Démographie | |
Gentilé | Roquelaurais |
Population municipale |
571 hab. (2020 ) |
Densité | 27 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 43′ 16″ nord, 0° 34′ 47″ est |
Altitude | Min. 106 m Max. 239 m |
Superficie | 21,23 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Auch (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de la Gascogne-Auscitaine |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Gers, le Talouch et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Roquelaure est une commune rurale qui compte 571 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Auch. Ses habitants sont appelés les Roquelaurois ou Roquelauroises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : le château du Rieutort, inscrit en 1967, et l'église Saint-Loup, inscrite en 1979.
Géographie
Localisation
La commune de Roquelaure se situe dans le canton de la Gascogne-Auscitaine et dans l'arrondissement d'Auch, à 8,4 km au nord d'Auch. Les communes les plus proches géographiquement sont Castillon-Massas (2,5 km), Peyrusse-Massas (2,8 km), Castin (4 km), Preignan (4,6 km) et Roquefort (4,8 km). Condom est à 31,3 km et Mirande à 26,7 km[1].
Roquelaure est limitrophe avec, au sud, Auch, chef-lieu du Gers, Ã l'ouest, les communes de Castillon-Massas et Peyrusse-Massas, Ã l'est, les communes de Preignan et Sainte-Christie et au nord, la commune de Roquefort[2].
Roquelaure fait partie de la région agricole du Haut Armagnac. Historiquement, elle se rattache au pays de Fezensac[3].
Roquelaure fait partie, avec trente-huit autres communes de l'aire urbaine d'Auch.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Roquefort, Auch, Castillon-Massas, Peyrusse-Massas, Preignan et Sainte-Christie.
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 2 123 ha et l'altitude varie de 106 à 239 m[4]. Le point le plus bas se trouve au sud-est de la commune au niveau du Gers. Le point culminant est situé au sud-ouest au lieu-dit Lasarroques[2].
Roquelaure se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[5].
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par le Gers, le Talouch, le ruisseau de Baron, le ruisseau de Laoubadère, le ruisseau de Lestangue, le ruisseau de Passe-Loup, le ruisseau de Rabin et par un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 15 km de longueur totale[7] - [Carte 1].
Le Gers, d'une longueur totale de 175,4 km, prend sa source dans la commune de Lannemezan et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Layrac, après avoir traversé 47 communes[8].
Le Talouch, d'une longueur totale de 14 km, prend sa source dans la commune d'Auch et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le Gers à Roquefort, après avoir traversé 6 communes[9].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[11].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Auch », sur la commune d'Auch, mise en service en 1985[15] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[16] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,1 °C et la hauteur de précipitations de 685,4 mm pour la période 1981-2010[17]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Auch », sur la commune d'Auch, mise en service en 1985 et à 8 km[16], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour 1981-2010[18] à 13,5 °C pour 1991-2020[19].
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[20] : les « Héronnière de le Baron » (12 ha)[21].
Urbanisme
Typologie
Roquelaure est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [22] - [I 1] - [23].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auch, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (96,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74,7 %), zones agricoles hétérogènes (12,5 %), prairies (7,5 %), forêts (3,7 %), zones urbanisées (1,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Voies de communication et transports
- Voies routières
La commune de Roquelaure est traversée par différentes routes départementales[2].
- La D 148 traverse la partie occidentale de la commune du sud vers le nord, en provenance de Castin et en direction de Peyrusse-Massas.
- La D 272 traverse le territoire de la commune en son centre selon un axe ouest-est. Débutant au croisement avec la D 148, elle se dirige vers l'est en direction de Preignan.
- Transports
Les transports en commun (interurbains, scolaires, à la demande) sont ceux organisés par le conseil général du Gers[25].
La gare SNCF la plus proche est celle d'Auch, desservie par les TER Midi-Pyrénées en provenance et en direction de Toulouse-Matabiau. L'aérodrome d'Auch-Lamothe se trouve sur la RN 21 à l'entrée d'Auch.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Roquelaure est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[26]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[27].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Gers et le Talouch. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[28]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1993, 1999, 2008, 2009 et 2020[29] - [26].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 279 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 279 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30] - [Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[31].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1994, 2003, 2011 et 2016 et par des mouvements de terrain en 1999[26].
Toponymie
Le nom de Roquelaure signifie le rocher couvert de laurier[32]. Ses habitants sont les Roquelaurois[33].
Durant la Révolution française, la commune est brièvement renommée La Montagne[4].
Histoire
L'occupation du site de Roquelaure est ancienne puisque des vestiges néolithiques ont été découverts aux lieux-dits le Houchet et la Sioutat[3].
Ce même site de la Sioutat est un plateau devenu le siège d'un oppidum dès l'âge du fer. Celui-ci continue à être occupé à l'époque gallo-romaine, comme le prouvent les vestiges des thermes romains, découverts en 1785 et détruits dès 1790 (les pierres ont servi pour bâtir des écuries et la grange de la ferme du château du Rieutort dont la ferme s'appelle aujourd'hui La Bordeneuve). Les ruines d'une vaste villa gallo-romaine y ont été trouvées en 1962, révélant notamment de riches fresques[3]. Des fouilles ont lieu à partir de 2007 et mettent au jour la partie centrale de la villa.
Un village fortifié a été construit sur le site actuel dans le courant du XIIe siècle sur les auspices des seigneurs de Roquelaure.
Le village reçoit sa charte de coutumes en 1244. À partir du XVIe siècle les Roquelaure construisent et entretiennent une chapelle dans l'église gothique de Saint-Loup. Plusieurs des seigneurs de Roquelaure, dont Antoine de Roquelaure, sont enterrés dans la crypte de l'église. À la fin du XVIe siècle, François Ier fait construire un fort, dont les vestiges sont encore visibles, sur la pente nord de la colline, pour surveiller le chemin vers Peyrusse-Massas. Les terrains du fort sont devenus le stade Robert-Dauzère depuis 1969.
Antoine de Roquelaure construit à proximité le château de Rieutort qui est actuellement la propriété d'Olivier de Montal[3].
Il existe un passage souterrain entre le château du Rieutort dans la bâtisse des écuries et le château d'Arcamont, lequel était un château destiné à recevoir les dames afin qu'elles puissent voir leur mari au pavillon de chasse. Un autre passage souterrain va de Rieutort à l'église de Castillon-Massas, mais il a été bouché à cause de l'état du tunnel. En 2010, le toit de la tour (pigeonnier) d'Arcamont s'est effondré en raison de la pluie et de la vétusté de la bâtisse.
L'ancienne commune d'Arcamont est rattachée à Roquelaure en 1950[4].
Politique et administration
Commune française du département du Gers en région Occitanie, Roquelaure fait partie du canton d'Auch-Nord-Ouest lui-même situé dans l'arrondissement d'Auch.
Liste des maires
Intercommunalité
Roquelaure fait partie des 34 communes de la nouvelle communauté d'agglomération Grand Auch Cœur de Gascogne. Elle est née de la fusion de la communauté d'agglomération Le Grand Auch et de la communauté de communes Cœur de Gascogne.
Roquelaure fait aussi partie des 47 communes de l'aire urbaine d'Auch.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[36]. En 2020, la commune comptait 571 habitants[Note 7], en diminution de 0,52 % par rapport à 2014 (Gers : +0,63 %, France hors Mayotte : +1,9 %). |
Note : À partir de 1954, le recensement inclut la population d'Arcamont.
Enseignement
Roquelaure dispose d'une école primaire publique (64 élèves en 2013)[38]. Celle-ci est en regroupement pédagogique avec celle de Castillon-Massas[33].
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 228 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 557 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 23 880 €[I 4] (20 820 € dans le département[I 5]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 3 % | 7,5 % | 5,8 % |
Département[I 7] | 6,1 % | 7,5 % | 8,2 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 349 personnes, parmi lesquelles on compte 77,5 % d'actifs (71,7 % ayant un emploi et 5,8 % de chômeurs) et 22,5 % d'inactifs[Note 9] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Auch, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4] - [I 9]. Elle compte 90 emplois en 2018, contre 82 en 2013 et 80 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 257, soit un indicateur de concentration d'emploi de 35 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,1 %[I 10].
Sur ces 257 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 40 travaillent dans la commune, soit 16 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 90,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,8 % les transports en commun, 1,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Secteurs d'activités
56 établissements[Note 10] sont implantés à Roquelaure au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11] - [I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 56 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 12 | 21,4 % | (12,3 %) |
Construction | 14 | 25 % | (14,6 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 15 | 26,8 % | (27,7 %) |
Information et communication | 2 | 3,6 % | (1,8 %) |
Activités immobilières | 2 | 3,6 % | (5,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 7 | 12,5 % | (14,4 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 2 | 3,6 % | (12,3 %) |
Autres activités de services | 2 | 3,6 % | (8,3 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,8 % du nombre total d'établissements de la commune (15 sur les 56 entreprises implantées à Roquelaure), contre 27,7 % au niveau départemental[I 14].
Entreprises et commerces
Les trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[40] :
- Compagnie Des Produits De Gascogne - CPG, commerce de gros (commerce interentreprises) de boissons (740 k€)
- L'arbre En Pau, services d'aménagement paysager (98 k€)
- Pau Sebastien, services d'aménagement paysager (70 k€).
Agriculture
La commune est dans le « Haut-Armagnac », une petite région agricole occupant le centre du département du Gers[41]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 44 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 27 en 2000 puis à 20 en 2010[43] et enfin à 19 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 57 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[44] - [Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 1 851 ha en 1988 à 1 953 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 42 à 103 ha[43].
On y produit des vins de pays côtes-de-gascogne, du floc de Gascogne ainsi que des armagnacs.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Loup de Roquelaure. L'édifice est inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis 1979[45]. Plusieurs objets (tableau, statues, etc) sont référencer dans la base Palissy (vor les notices liées)[45].
- Chapelle Saint-Blaise d'Arcamont (XIIIe siècle).
- Château du Rieutort.
- Mairie sur la place De Montal, avec l'église Saint-Loup en arrière-plan.
- Les vestiges du fort de Roquelaure.
- Chapelle Saint-Blaise d'Arcamont, côté nord.
- Chapelle Saint-Blaise d'Arcamont, côté sud.
- Le porche et le clocher de la chapelle Saint-Blaise.
- La tour d'Arcamont.
Personnalités liées à la commune
- Antoine de Roquelaure (1544-1625) : maréchal de France, seigneur de Roquelaure ;
- Gaston-Jean-Baptiste de Roquelaure (1615-1683) : duc de Roquelaure et bâtisseur du château du Rieutort ;
- Antoine-Gaston de Roquelaure (1656-1738) : marquis puis dernier duc de Roquelaure ;
- Guillaume Dubarry (1732-1811) : comte de Roquelaure, ancien propriétaire du château du Rieutort.
Voir aussi
Bibliographie
- Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol. I : Arrondissement d'Auch, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 460 p. (ISBN 2-9505900-7-1, BNF 39151085)
- Pascale Urizzi, « Roquelaure », dans Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol. I : Arrondissement d'Auch, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 460 p. (ISBN 2-9505900-7-1, BNF 39151085)
Articles connexes
Liens externes
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Roquelaure », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales.
- Site de la Communauté d'Agglomération Grand Auch Cœur de Gascogne
- Office de tourisme Grand Auch CÅ“ur de Gascogne
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[12].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[42].
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Roquelaure » sur Géoportail (consulté le 11 décembre 2021).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Roquelaure » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gers » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Roquelaure » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gers » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Roquelaure » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Roquelaure » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gers » (consulté le ).
Autres sources
- Orthodromie de Roquelaure sur le site lion1906.com
- Carte IGN sous Géoportail
- Pascale Urizzi, « Roquelaure », dans Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol. I : Arrondissement d'Auch, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 460 p. (ISBN 2-9505900-7-1, BNF 39151085).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Plan séisme
- « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
- « Fiche communale de Roquelaure », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
- Sandre, « le Gers »
- Sandre, « le Talouch »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
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