Gaston-Jean-Baptiste de Roquelaure
Gaston-Jean-Baptiste marquis, puis duc de Roquelaure, né en 1617[1] et mort en 1683[1] est un officier français. Il est le fils d'Antoine de Roquelaure.
Naissance |
ou |
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Décès | |
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Père | |
Mère |
Suzanne de Bassabat et de Pordéac (d) |
Enfants |
Marie Charlotte de Roquelaure (d) Antoine Gaston de Roquelaure |
Grade militaire |
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Biographie
Surnommé, avec raison, l'homme le plus laid de France, il fut, en revanche, un des plus braves et des plus spirituels gentilshommes de son temps.
Il se rendit célèbre par sa gaieté, un esprit fécond en saillies et par de brillants faits d'armes. Colonel, le , du régiment de Roquelaure cavalerie, il est blessé et fait prisonnier au combat de la Marfée en 1641, il se distingue l'année suivante à la bataille de Honnecourt, puis aux sièges de Gravelines, de Bourbourg et de Courtrai. Il est blessé au siège de Bordeaux durant la Fronde, et contribue à la conquête de la Franche-Comté en 1668, à la guerre de Hollande en 1671. Il meurt en tant que duc, pair et gouverneur de la Guyenne, laissant la réputation d'un bon militaire et d'un homme d'esprit.
Toutefois, Saint-Simon le représente comme un bouffon et un plaisant de profession. On a publié (Cologne, 1727) un volume de plates bouffonneries, Aventures divertissantes du duc de Roquelaure, compilation de prétendus bons mots et d'aventures, qu'on lui attribue à tort ou à raison. Maurice Rat le cite parmi les amants de Catherine Henriette d'Angennes[2].
Références
- Charles Nodier, Questions de littérature légal: Du plagiat, de la supposition d'auteurs, des supercheries qui ont rapport aux livers, Librairie Droz, (ISBN 978-2-600-00680-4, lire en ligne)
- Maurice Rat, Aventurières et intrigantes du Grand Siècle, Éditions d'histoire et d'art / Librairie Plon, 1957.