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Régiment des Grenadiers de la Garde

Le Régiment des Grenadiers de la Garde, (En langue russe : лейб-гвардии Гренадерский полк) est un régiment de l'Empire russe. C'est par le décret du , que l'impératrice Élisabeth Ire de Russie ordonna la création de quatre régiments de grenadiers, le comte Roumiantsev recevant la mission de former le 1er Régiment de Grenadiers[2]. Il fut doté de deux bataillons, de cinq compagnies et d'un groupe d'artilleurs. Cette unité militaire fut constituée à partir de la 3e Compagnie de grenadiers des régiments suivants : (Régiment d'Infanterie de Kiev, Régiment d'Infanterie de Kazan, Régiment d'infanterie de Nijni-Novgorod, Régiment d'infanterie de Tchernigov, Régiment d'infanterie de Souzdal, Régiment d'infanterie d'Ouglitch, Régiment d'infanterie de Mourom, Régiment d'infanterie de Keksgolm, Régiment d'infanterie d'Arkhangelsk et le Régiment de Vologda). La fête de ce Régiment fut fixée au 18 décembre, jour anniversaire de la naissance de l'impératrice[3].

Régiment des Grenadiers de la Garde
Image illustrative de l’article Régiment des Grenadiers de la Garde
Insigne régimentaire

Création
Dissolution 1918
Pays Drapeau de l'Empire russe Empire russe
Type Infanterie
Garnison Saint-Pétersbourg
Anniversaire 13 avril, Saint-Martyr Artemon et le prédicateur Maxime
Guerres Guerre de Sept Ans, Campagne de Pologne de 1764, Guerre russo-turque de 1768-1774, Guerre russo-suédoise de 1788-1790, Guerre de la Troisième Coalition, Guerre de la Quatrième Coalition, Guerre de Finlande de 1808-1809, Guerre patriotique de 1812, Guerre de la Sixième Coalition, Guerre russo-persane de 1826-1828, Guerre russo-turque de 1828-1829, Guerre russo-turque de 1877-1878, Première Guerre mondiale[1]
Batailles Capture de Memel, Bataille de Gross-Jägersdorf, prise de Labiau, prise d'Elbing, Bataille de Zorndorf, bataille de Paltsige, Bataille de Kunersdorf, bataille de Golnau, bataille de Kamenietz-Podolski, bataille de Bar, prise de la forteresse de Khotyn, bataille de Cahul, bataille de Bucarest, siège de la forteresse Silistra, prise de la forteresse de Silistra, bataille de Slonim, Bataille d'Hogland, bataille navale de Sveaborg, débarquement à Helsingborg et Landskrona, bataille d'Austerlitz, Bataille de Guttstadt, Bataille d'Heilsberg, Bataille de Friedland, prise de la ville d'Umeå, Bataille de Kliastitsy, Première bataille de Polotsk, bataille de Lubin, Bataille de Borodino, Bataille de Krasnoï, Combat de Borisow, Bataille de Lützen, Bataille de Bautzen, Bataille de Kulm, Bataille de Leipzig, Bataille de Paris, Bataille d'Ajavan-Bulakh, siège de la forteresse forteresse Abbas-Abad, siège et prise de la forteresse Sardar-Abad, prise de la forteresse d'Erivan, siège et prise de la forteresse de Varna, bataille de Filippopol, bataille de Tarnavka, Offensive Kerensky

Historique

XVIIIe siècle

De 1756 à 1761, le Régiment de Grenadiers livra de nombreuses batailles pendant la Guerre de Sept Ans, aux côtés des armées franco-autrichiennes.

Du 18 juillet au , il participa au siège puis à la prise du port de Memel[4]. Le , cette unité d'infanterie, commandée par le général Apraxine, prit part à la défaite infligée aux troupes prussiennes à Gross-Jägersdorf[3]. Le , il s'illustra lors des combats et à la prise de la ville de Labiau. Le , il fut engagé dans les combats et la prise de la ville d'Elbing. Le , le Régiment traversa la rivière de la Warthe et prit possession, le , de la ville de Landsberg. Un mois plus tard, ses fantassins furent engagés dans les combats qui aboutirent à la prise de la place-forte stratégique de Köstrin[5]. Le régiment de grenadiers, commandé par le général Fermor (1702-1811) combattit ensuite le les troupes prussiennes à Zorndorf[6]. Le , il se distingua à la bataille de Paltsige, et le , à Kunersdorf, où les fantassins furent partie prenante dans la terrible défaite infligée à Frédéric II de Prusse. Cette victoire des armées russo-autrichiennes ouvrit la route de Berlin[6]. Au terme d'un année catasthophique pour la Prusse, le régiment prit part à l'occupation de Berlin, le , au sein des armées austro-russes, puis il se distingua à Spandau, la même année, sous le commandement du général Tekeli (1720-1793). Il mit en déroute les troupes prussiennes du général Gyulzena: les troupes russes capturèrent deux canons et une centaine de soldats prussiens. Le , cette unité militaire défit un détachement prussien près de Golnau et au cours du mois d'août de la même année, les 2e et 3e bataillons de ce régiment de Grenadiers furent engagés dans la bataille de Treppau. En ce même mois, ce fut l'unité entière qui se distingua lors de la bataille de Tsarmine. Le régiment prit part au siège de Kolberg du 26 novembre au , puis à la prise de la ville[4]. Le régiment se vit attribuer pour son comportement héroïque deux trompettes d'argent avec cette inscription : « premier régiment de Grenadiers à la prise de Berlin, le »[7]

La prise de la forteresse de Kolberg au cours de la Guerre de Sept Ans, œuvre du peintre russe Alexandre Evstafievitch Kotzebue (1815-1899) - Musée de l'Artillerie de Saint-Pétersbourg

Pendant la Guerre russo-turque de 1768-1774, le régiment fut impliqué dans diverses batailles: Le , les grenadiers du régiment livrèrent bataille sous les murs de Khotin, le ; se saisirent, le , après d'âpres combats, de la ville détenue par les Ottomans depuis 1768; le régiment se distingua par son courage en 1770 à la bataille de Kagoule. Au moment critique de la bataille, son commandant en chef Piotr Ivanovitch Olits (?-1771) se plaça à la tête de ses hommes et mena une puissante attaque à la baïonnette sauvant ainsi l'armée russe. Dans une lettre adressée à Catherine II, le comte Roumiantsev informa l'impératrice du glorieux fait d'armes du Régiment des Grenadiers en Moldavie. Bientôt, toute l'Armée impériale fut informée du comportement héroïque des Grenadiers à Kagoule. le lieutenant-colonel du 1er Régiment de Grenadiers, Fiodor Ivanovitch Fabritsian démontra un tel courage que le , il devint le premier chevalier de l'Ordre de Saint-Georges[7]. En 1773, le régiment fut engagé dans la bataille de Silistra, il défit le , l'armée ottomane placée sous le commandement d'Osman Pacha, il s'empara le 14 juin de la forteresse de Silistra. En hommage au courage des Grenadiers de 1er Régiment, l'impératrice Catherine II porta le grade de colonel et fut nommée chef de cette unité militaire, le [7].

Bataille de Cahul, œuvre du peintre polonais Daniel Chodowiecki (1726-1801)

Le régiment fut impliqué de 1788 à 1790 dans le conflit opposant la Russie à la Suède.

XIXe siècle

Le , la 5e Compagnie des Grenadiers de la Garde forma le Régiment de Mousquetaires Petrovski (devenu le le 200e Régiment d'infanterie de la forteresse de Cronstadt).

Le Régiment des Grenadiers de la Garde prit part à la bataille d'Austerlitz en 1805 et à celle de Friedland, le , sous le commandement de Benningsen.

De 1808 à 1809, cette unité fut impliquée dans diverses opérations militaires en Finlandecontre la Suède[8]. En mars 1809, le régiment traversa le golfe gelé de Botnie sous le commandement du lieutenant-général Barclay de Tolly, et fit une incursion à Umeå en Suède[9].

Au sein de la 1re Armée de l'Ouest, les 1er et 3e bataillons du Régiment de Grenadiers de la Garde prirent part à la bataille de Lublin, petit village situé près de Smolensk, le [9]. Les 1er et 3e bataillons retranchés dans une zone marécageuse le , repoussèrent les attaques menées par le maréchal Ney. Ils prirent position le 7 septembre à gauche du petit village de Borodino (redoute Outistki), aux côtés du Régiment de la Garde Pavlovski et des soldats formant la Milice de Moscou. Les fantassins repoussèrent ainsi plusieurs attaques de l'infanterie commandée par le prince Poniatowski[10]. Cette unité militaire fut également impliquée dans les batailles de Kliastitsy ( au ), de Polotsk (17 août au ), de Krasnoï (15 novembre au ), de Borissov (26 novembre au ).

Fin de la bataille de Borodino, œuvre du peintre russe Vassili Vassilievitch Verechtchaguine (1842-1904)

Au cours de la Guerre de la Sixième Coalition, le régiment de Grenadiers de la garde prit part le à la bataille de Lützen, les 20 mai et à la bataille de Bautzen, les 26 août et à la bataille de Dresde, le à la bataille de Kulm et du 16 octobre au à la Bataille des Nations[11]. En récompense de son héroïque comportement pendant la Guerre patriotique de 1812, Alexandre Ier accorda au régiment les droits et privilèges de la jeune Garde: désormais il porta le nom de Régiment des Grenadiers de la Garde[12]. Le régiment fut également impliqué dans la prise de Paris qui se déroula du 30 mars au .

Le , deux officiers rejoignirent les rebelles décembristes sur la place du Sénat.

Pendant la guerre russo-persane, le régiment se distingua à différentes batailles qui l'opposa aux armées perses: ainsi il prit part le à celle de Djelal-Boulak, et au siège et à la prise de la forteresse Abbas Abad le suivant. Entre le 14 septembre et le 20 septembre, le régiment fut impliqué dans les combats qui aboutirent au siège et à la prise de Sadar-Abad. Les grenadiers livrèrent bataille et s'emparèrent de la ville d'Erevan après six jours de siège, le 1er octobre 1827[13].

Lorsque les hostilités furent déclenchées en 1828 contre l'Empire ottoman, les 1er et 3e bataillons du Régiment de Grenadiers de la Garde furent mobilisés. En , ils traversèrent le Danube et pénétrèrent dans la Dobroudja. Les Grenadiers mirent le siège le devant la ville de Varna qui tomba le 29 septembre suivant. Lors des opérations militaires qui se déroulèrent dans les environs de Galata, ces unités démontrèrent une nouvelle fois leur valeur au combat. Les deux bataillons se distinguèrent de nouveau par leur bravoure à Kütelpe, le [13].

Entre 1830 et 1831, le Régiment mena une campagne de répression sanglante contre les insurgés polonais, sous le commandement du prince Paskevitch. Ils se distinguèrent à l'assaut lancé sur Varsovie qui fut investie le . Son courage aux combats pour la prise de la capitale polonaise lui valut les droits et privilèges de la vieille garde. Nicolas Ier remit au régiment en mars 1856, au jour anniversaire de la création du régiment de Grenadiers, la bannière de Saint-Georges et le ruban de l'Ordre de Saint-André[14].

Le régiment participa aussi à la pacification de la révolution hongroise de à , mais ne prit aucune part à la répression menée contre les révoltés, se contentant de stationner[15].

Le régiment ne combattit pas pendant la Guerre de Crimée, mais il fut déployé sur la frontière occidentale et la Baltique, pour des missions de surveillance[16].

En 1863 débuta une nouvelle insurrection polonaise dans la partie russe. Les grenadiers de la Garde furent une nouvelle fois impliqués dans la répression menée contre les insurgés polonais[15].

Un nouveau conflit armé éclata entre la Russie et l'Empire Ottoman, en . Le régiment franchit le Danube et traversa la partie septentrionale de la Bulgarie. Les grenadiers livrèrent bataille, le , entre Telichem et le col de Shipka, pour la prise d'une position fortifiée tenue par les Ottomans. Au terme de sanglants combats, le régiment déplora d'énormes pertes. En , les fantassins du régiment mirent le siège devant la ville de Plevna tenue par Osman Pacha. Ce dernier capitula , puis le régiment s'empara de Plovdiv entre le 3 janvier et le 5 janvier suivants.

Tranchées dans la neige, position de l'armée russe au col de Shipka, œuvre du peintre russe Vassili Vassilievitch Verechtchaguine (1842-1904)

Première Guerre mondiale et guerre civile

Pendant la Première Guerre mondiale, le Régiment de Grenadiers de la garde prit part aux différentes batailles du front de l'Est. Entre les et , il prit part aux combats près du village de Tarnavka en Galicie. Du au , il participa aux combats de positionnement près de la ville de Smorgon. Le régiment fut placé sous le commandement du général Broussilov du au . Du au , il effectua à Ternopil, des opérations de défense et d'arrière-gardes. Le régiment fut dissous en . D'anciens soldats et officiers rejoignirent les armées blanches.

Dix-huit anciens officiers du régiment prirent part en 1918 à la première campagne du Kouban sous les ordres du colonel Dorochevitch. À l'été 1919, ce régiment de l'Armée blanche comprenait trois compagnies formant un bataillon du 1er régiment de la Garde renforcé.


Signes distinctifs

Uniforme du Régiment des Grenadiers de la Garde en 1910

Les Grenadiers de cette unité de la Garde portaient des rouflaquettes et la moustache[18].

Insignes régimentaires

  • Nicolas II lui accorde le (date du 150e anniversaire du régiment) une triple grenade encadrée de feuilles de laurier et de chêne.
  • Nicolas II lui décerne le un nouvel insigne régimentaire, une croix Virtuti Militari.

La croix Virturi Militari est composée d'émail noir et bordée d'or avec, à chacune des extrémités des quatre branches, deux boules d'or. On trouve en son centre, sur fond cramoisi, un aigle bicéphale d'argent entouré d'une couronne de feuilles de laurier verte. Sur la branche supérieure est inscrit MILI, sur la branche inférieure TARI, sur la branche de gauche VIR, sur la branche de droite TUTI.

Bannières du régiment

Bannière du Régiment des Grenadiers de la Garde en 1817
  • En 1756, la première bannière attribuée au 1er Régiment des Grenadiers était de couleur rouge et blanche avec en son centre un aigle bicéphale noir[19].
  • En 1797, le Régiment se voit remettre une nouvelle bannière qui se compose d'une croix de Saint-Georges blanche, les angles étant de couleur bleue. On trouve en son centre un médaillon de couleur orangée, en son milieu, l'aigle bicéphale noir surmonté de la couronne impériale de Russie, avec sur son ventre un écusson de couleur rouge entouré d'une couronne de laurier vert[19].
  • Alexandre Ier lui attribue en 1813 deux bannières de Saint-Georges. La première se compose d'une croix de Saint-Georges blanche sur fond blanc. En son milieu, on trouve un médaillon orangé entouré de laurier doré et surmonté de la couronne impériale également dorée. Au centre du médaillon, se trouve l'aigle bicéphale, coiffé sur chacune de ses têtes de la couronne impériale, une aile déployée vers le haut, l'autre vers le bas. Le ruban bleu de l'Ordre de Saint-André se déploie au bas de la couronne de laurier. Sur la bannière sont inscrites ces mots : En récompense de la défaite et de l'expulsion de l'ennemi hors de Russie 1812. La seconde bannière également remise en 1813 se différencie seulement de la première par ses couleurs. Elle représente une croix de Saint-Georges de couleur jaune, les quatre coins étant de couleur bleu clair[19].
  • Le régiment reçoit une nouvelle bannière en 1817, comme un grand nombre de régiments de la Garde. Tous les drapeaux représentent une croix de Saint-Georges de couleur jaune. Pour le Régiment des Grenadiers de la Garde, elle se différencie, en plus de la couleur jaune par ses quatre angles noirs et bleus. En son milieu, un médaillon de couleur orangé est entouré de laurier doré surmonté d'une couronne impériale d'or, avec, dans sa partie basse, le ruban bleu de l'Ordre de Saint-André. Au centre du médaillon, on trouve l'aigle bicéphale dessiné de manière différente. En effet cet emblème de la Russie impériale est de couleur noire, ses deux ailes vers le bas, une seule couronne ceignant les deux têtes, avec, sur sa poitrine, le blason de la ville de Moscou représentant Saint-Georges terrassant le dragon. Ce dernier est pris dans les serres de l'aigle. On remarque aussi une couronne, une torche, la foudre, l'éclair et le ruban bleu de l'Ordre de Saint-André. Sur le drapeau, on lit cette inscription : En récompense de la défaite et de l'expulsion de l'ennemi hors de Russie 1812[19].
  • Le , Nicolas Ier lui remet une nouvelle bannière, composée d'une croix de Saint-Georges jaune.
  • Alexandre II lui décerne le (jour de son centenaire de Russie) une nouvelle bannière. Elle représente une croix de Saint-Georges blanche, la couleur bleue des quatre angles représentant le ruban de l'Ordre de Saint-André. Outre l'inscription : En récompense de la défaite et de l'expulsion de l'ennemi hors de Russie 1812, on inscrit également 1756-1856.

Cette dernière bannière est utilisée dans l'Armée blanche, en 1920. Quelques officiers emmènent le drapeau du régiment hors de Russie. La bannière est confiée en 1958 au régiment des grenadiers de la Garde de l'armée de Grande-Bretagne et remise en 2004 à la fédération de Russie[19].

Casernement

Le pont Semionovski sur la Fontanka
  • En 1790, le 1er Régiment de Grenadiers est caserné à Iamskaïa (Saint-Pétersbourg).
  • À partir de 1800, il est caserné sur les bords de la Fontanka près du pont Semionovski à Saint-Pétersbourg.
  • À partir de 1811, il est installé dans la caserne Petrovski, actuellement au no 44 du quai de Petrograd où une plaque a été apposée[20], quai Karpovka à Saint-Pétersbourg.

Cette caserne comprenait les bâtiments suivants :

  • Un hôpital ;
  • Des écuries ;
  • Corps d'officiers ;
  • Corps de soldats ;
  • Forge ;
  • Installations pour l'équitation ;
  • Manèges ;
  • Une école.

Personnalités

Chefs du Régiment

Alexandre Ier en 1812, portrait du peintre et lithographe allemand Franz Krüger (1797-1857), Palais d'Hiver - Saint-Pétersbourg

Commandants du Régiment de Grenadiers de la Garde

Le lieutenant-général Piotr Fiodorovitch Berkhman

Brilevitch.

Personnalités célèbres ayant servi au Régiment

Nikolaï Alexeïevitch Panov (1803-1850), lieutenant dans le Régiment de Grenadiers de la Garde, Décembriste, il fut exilé à Irkoutsk
  • Alexandre Mikhaïlovitch Boulatov : (1793-1826), Colonel, Décembriste, adjoint du prince Sergueï Petrovitch Troubetskoï. Emprisonné dans un cachot, après plusieurs jours de grève de la faim, il se suicida en se fracassant la tête contre le mur de sa cellule[21].
  • Eduard von Bonin (1793-1865), général prussien par deux fois ministre de la Guerre de Prusse, servit de 1829 à 1848 dans ce régiment, avec les grades de commandant puis de colonel.
  • Ivan Ivanovitch Vetvenitski : Major-général.
  • Nikolaï Platonovitch Zaroubaïev : (1843-1912), général, ce fut l'un des héros de la Guerre russo-japonaise de 1904-1905. Officier dans le Régiment des Grenadiers de la Garde (1863), du 24 août au , il se distingua à la bataille de Liaoyang, du 5 octobre au à la Bataille de Shaho. Le , il fut nommé au poste de commandant de la région militaire d'Odessa[22].
  • Konstantin Alexeïevitch Rounov : (1839-1877), colonel, héros de la Guerre russo-turque de 1877-1878, en 1857, il servit au grade d'enseigne dans le Régiment des Grenadiers de la Garde. Il fut mortellement blessé au cours des combats se déroulant dans la montagne Doubniak, le .
  • Ivan Ivanovitch Timachev : (1813-1864), général, il participa à la Guerre de Crimée. Il servit dans le Régiment des Grenadiers de la Garde de 1831 à 1843.
  • Mikhaïl Matveïevitch Spiridov : (1796-1855), Décembriste, il servit au Régiment des Grenadiers de la Garde de 1813 à 1816. Petit-fils de l'amiral Grigori Andreïevitch Spiridov. Les jours précédents le , il dirigeait la propagande au sein de l'armée russe. Il fut condamné à la réclusion perpétuelle en forteresse[23].
  • Alexandre Nikolaïevitch Soutgof : Décembriste.
  • Ivan Gavrilovitch Chekmariov : (1815-1887), général, éducateur et journaliste, il prit part à la Guerre du Caucase (1817-1864). De 1835 à 1837, il servit au Régiment des Grenadiers de la Garde.
  • Grigori Ivanovitch Iavorski : (1770-1834), médecin militaire russe, il prit part aux Guerres napoléoniennes. En service dans le Régiment des Grenadiers de la Garde (1795).
  • Nikolaï Alexeïevitch Panov : (1803-1850), lieutenant dans le Régiment des Grenadiers de la Garde. Décembriste, il fut condamné à mort, mais sa peine fut commuée en travaux forcés.

Notes et références

Source

  • (ru) V.K. Soudravski Histoire de la vie du Régiment des Grenadiers de la Garde 1756-1906. Saint-Pétersbourg - 1906.

Annexes

Articles connexes

Liens externes

  • Obélisque de Cahul érigé en mémoire de la victoire remportée par l'armée russe sur les forces ottomanes www.tzar.ru
  • leibgrenadier.clan.ru Club du Régiment des grenadiers de la Garde créé en 1998.
  • leibgrenadier.cla,.ru Marche du Régiment des Grenadiers de la Garde.
  • adjudant.ru Officiers du régiment des Grenadiers de la Garde en 1812-1816.
  • www.citywalls.ru Écuries du Régiment des Grenadiers de la Garde.
  • www.encspb.ru Église de la Transfiguration dédiée au Régiment des Grenadiers de la garde.
  • www.izput.narod.ru Lettre ouverte de Sa Majesté la reine du Royaume-Uni et d'Irlande du Nord, Élisabeth II à I.B. Ivanov concernant le retour en Russie de la bannière du Régiment de Grenadiers de la Garde.
  • www.rol.ru Remise de la bannière du Régiment des Grenadiers de la Garde par le duc d'Édimbourg au Président russe Vladimir Vladimirovitch Poutine le .
  • borodinoru.ru Monument historique de 1812 dédié à la 1re Division des Grenadiers du comte Pavel Alexandrovitch Stroganov, il fut élevé à Borodino en 1912.
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