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Prostitution Ă  Paris

La prostitution à Paris, avec ses établissements spécialisés, la prostitution de rue ou la cyberprostitution est issue d’une longue histoire mais aussi d’une modernité propre à la capitale française. La prostitution y est essentiellement féminine mais comprend aussi une population masculine et non-binaire, dont des personnes transgenres et des personnes cisgenres.

Salon de La Fleur blanche en 1894 Ă  Paris par Toulouse-Lautrec.

Historique

Le Moyen Ă‚ge

Louis XI organise la profession en dĂ©limitant les rues oĂą les ribaudes peuvent exercer. Le roi les considĂ©rait comme « des folles ou ivrognesses de leur corps Â».

En 1446 de nouvelles règles viennent conforter les mesures prises en interdisant le port de certaines tenues jugées racoleuses ; plume, fourrure et la renommée ceinture dorée[1].

L'Ă©poque moderne

Les femmes « d'une débauche et prostitution publique et scandaleuse » sont enfermées à la Salpêtrière, créée en 1656 par Louis XIV[2].

La conduite des filles de joie à la Salpêtrière par Étienne Jeaurat en 1755.

Avant la RĂ©volution française en 1789, les prostituĂ©es dites normales de Paris sont Ă©valuĂ©es au nombre de 30 000 et les prostituĂ©es qualifiĂ©es de luxe Ă  10 000[3]. Au dĂ©but de la RĂ©volution, la dĂ©pĂ©nalisation est Ă  l'ordre du jour, les ordonnances royales sont abandonnĂ©es et en 1791 la prostitution ne figure plus dans le droit criminel[note 1] - [4]. En 1791 parait une curiositĂ©, l’Almanach des demoiselles de Paris, de tout genre et de toutes les classes ou le Calendrier du plaisir, qui rĂ©pertorie les prostituĂ©es indiquant notamment leurs prix et leurs spĂ©cialitĂ©s[5]. Cependant la population s'inquiète de l'augmentation des prostituĂ©es et la syphilis reste une menace. Le , la commune de Paris prend un arrĂŞtĂ© rĂ©glementaire interdisant aux prostituĂ©es de se tenir dans les espaces publics pour « y exciter au libertinage et Ă  la dĂ©bauche Â»[6]. S'il conduit Ă  l'arrestation et au contrĂ´le sanitaire de plus de 400 prostituĂ©es en 1794, cet arrĂŞtĂ© n'empĂŞche pas le maintien dĂ©veloppement de la prostitution, notamment au Palais-Royal qui devient alors le premier marchĂ© du sexe de la capitale avec ses nombreuses "filles" qui sillonnent les allĂ©es du jardin et les galeries du Palais, ses spectacles Ă©rotiques et ses boutiques dĂ©diĂ©es Ă  la prostitution[7].

Le XIXe siècle

Carte de la répartition des prostituées à Paris, publiée par Alexandre Parent du Châtelet en 1836

Sous la monarchie de Juillet, un médecin hygiéniste, spécialiste des égouts[note 2], Alexandre Parent du Châtelet publie, en 1836, l'ouvrage De la prostitution dans la ville de Paris, considérée sous le rapport de l'hygiène publique, de la morale et de l'administration : ouvrage appuyé de documens statistiques puisés dans les archives de la Préfecture de police qui restera pendant plusieurs décennies l'étude de référence sur la prostitution. Parent du Châtelet considère que la prostitution permet de maintenir l'ordre d'où une certaine tolérance mais il mentionne ses dangers et donc la nécessité de la contrôler. Pour ce faire, il préconise des maisons closes, un hôpital pour soigner les femmes atteintes des maladies vénériennes, une prison pour punir celles qui dérogent aux règles et des maisons de repentances. Les femmes prostituées doivent se déclarer à la préfecture de police et accepter un examen médical. Les femmes contaminées sont soignées à l'infirmerie, ouverte en 1836, de la prison Saint-Lazare, elles ne peuvent quitter l'établissement sans être guéries[8]. L'ensemble du dispositif a pour finalité de contrôler et de cacher, autant que faire se peut, la prostitution considérée comme un mal nécessaire. Alexandre Parent du Châtelet indique : « Il importe de cacher la mort autant que le sexe, la chair en décomposition autant que la chair objet de désir »[9]. En 1838, on dénombre précisément 7800 prostituées à Paris, à comparer à ses 1 034 000 habitants, chiffres figurant dans la Géographie universelle de Conrad Malte-Brun[10].

La Belle Époque voit par ailleurs se dĂ©velopper une certaine « visibilitĂ© homosexuelle Â» dans la capitale. Entre 1890 et la fin des annĂ©es 1910, Paris compte une centaine de lieu de prostitution masculine, notamment dans les 2e et 11e arrondissements[11].

Le XXe siècle

Parmi les hommes nés entre 1920 et 1925, un sur cinq aurait connu sa première relation sexuelle dans une maison close[12].

Paris a compté de nombreuses maisons closes jusqu'à leur interdiction en 1946 avec la loi Marthe Richard, 195 établissements sont alors fermés à Paris[note 3]. Parmi les plus célèbres, on compte le One-Two-Two, Le Chabanais, Le Sphinx ou encore La Fleur blanche[13].

Dans les annĂ©es 1960, après la fermeture des maisons closes en 1946 et la suppression du fichier sanitaire en 1960, la syphilis a augmentĂ© de 40 %. En 1966, il est dĂ©nombrĂ© Ă  Paris 8 000 prostituĂ©es pour un million de clients occasionnels et 400 000 rĂ©guliers, le chiffre d'affaires est de l’ordre de 1 Milliard de franc. Neuf prostituĂ©es sur dix pratiquent dans une chambre d'hĂ´tel et quatre sur cinq ont un souteneur. En 1967, après les poursuites contre les propriĂ©taires des hĂ´tels accueillant les prostituĂ©es, il reste 90 hĂ´tels sur les 500 initiaux. En , il est dĂ©cidĂ© la fermeture provisoire systĂ©matique des Ă©tablissements en cas de poursuites judiciaires. La prostitution se dĂ©ploie dans Paris : « les marcheuses des boulevards sĂ©lectionnent leur clientèle ; les amazones draguent en voiture ; les Ă©chassières se perchent sur les tabourets des bars amĂ©ricains ; les caravelles jouent les madones des sleepings, des aĂ©roports et des palaces ; les bucoliques se rĂ©pandent dans les 1 879 hectares de parc et de bois »[14].

Le XXIe siècle

La prostitution est autorisée en France, et donc à Paris. Toutefois certaines activités en lien avec la prostitution sont interdites, comme les maisons closes (depuis la loi Marthe Richard de 1946), le proxénétisme et la prostitution des mineurs. Par ailleurs, depuis la loi du , les clients des prostitués sont condamnables.

En 2004, selon l'OCRTEH (Office central de rĂ©pression de la traite des ĂŞtres humains), il existe Ă  Paris entre 7 000 et 7 500 personnes prostituĂ©es tous sexes confondus. Pour Marie-Elizabeth Handman et Janine Mossuz-Lavau ces chiffres ne prennent pas en compte des modes de prostitutions dont les acteurs n'ont jamais eu affaire avec la police comme les escorts qui trouvent des clients sur internet ou des femmes salariĂ©es qui se limitent Ă  quelques passes dans le mois[15]. En 2010, Brain Magazine Ă©tablit une cartographie de la prostitution Ă  Paris par origine : travestis sud-amĂ©ricains au Bois de Boulogne ; prostituĂ©es africaines Ă  Barbès-Rochechouart ainsi que dans des camionnettes qualifiĂ©es de « BMC » (bordels militaires de campagne) dans le Bois de Vincennes, françaises Ă  Strasbourg - Saint-Denis ; chinoises, mongoles ou roumaines Ă  la Porte Saint-Martin ; et enfin, le long des boulevards des MarĂ©chaux, des prostituĂ©es roumaines, maghrĂ©bines ou africaines[16].

Depuis la loi visant Ă  pĂ©naliser les clients de la prostitution, votĂ©e en , il a Ă©tĂ© comptabilisĂ© jusqu'en 2017 la condamnation de plus de 400 clients Ă  Paris[note 4]. L'essentiel de ces contrevenants Ă  la loi frĂ©quentaient les camionnettes, les prostituĂ©es des boulevards des MarĂ©chaux, aux portes de Paris oĂą dans les bois de Boulogne et Vincennes et dans les 350 salons de massage dits Ă©rotique dissĂ©minĂ©s dans la capitale [17]. Jean-Paul MĂ©gret, patron de la brigade de rĂ©pression du proxĂ©nĂ©tisme (BRP) de la Direction de la police judiciaire de Paris, considère que cette loi a pour effet de « chasser les filles de la rue pour les faire passer dans des hĂ´tels ou des appartements, et tout se passe dĂ©sormais via la cyberprostitution »[18].

La cyberprostitution se développe en réaction aux lois de répression de la prostitution. En 2019, environ 60 % de la prostitution s’effectue avec Internet[19].

Espaces publics

Jusqu'Ă  la fin des annĂ©es 1980, la prostitution dans la rue Saint-Denis s'Ă©tendait depuis les halles de Paris Ă  la porte Saint-Denis. Une fois les hĂ´tels de passe et des studios fermĂ©s, une majoritĂ© des prostituĂ©s ont quittĂ© les lieux et la moyenne d'âge a augmentĂ©. La rue a comptĂ© par le passĂ© jusqu'Ă  2 000 femmes[20].

La majorité des prostitués du Bois de Boulogne sont étrangères. Elles se regroupent dans le bois par nationalité[21]. La prostitution au bois de Vincennes est différente, elle s'effectue principalement dans des camionnettes. Les prostituées se connaissent toutes et partagent leur sécurité en regroupant les véhicules dans les mêmes emplacements[22].

La prostitution chinoise Ă  Paris s'est dĂ©veloppĂ©e Ă  partir de la fin des annĂ©es 1990. Les prostituĂ©es chinoises travaillent principalement sur les trottoirs de certains quartiers, oĂą elles sont surnommĂ©es les marcheuses, dans des salons de massage ou Ă  partir d'offres internet. En 2016, MĂ©decins du monde estime Ă  1 450 le nombre de prostituĂ©es chinoises Ă  Paris.

Internet

Avec la loi de 2003 sur le racolage, la prostitution sur Internet s'est fortement développée. En 2002, 108 sites concernaient Paris, puis en 2003 le nombre de sites parisiens passent à 482, en 2004 le chiffre a presque doublé avec 816 sites[15].

Quartiers et rues en lien avec la prostitution

Plusieurs dénominations de rues ont fait historiquement références aux activités de prostitution qu’elles abritaient :

Prostitution Ă  Paris dans l'art

Statue d’une grisette, à Paris (œuvre de Jean-Bernard Descomps).

Charles Baudelaire indiquait « Qu’est-ce que l’art ? Prostitution Â»[26]. En 2015, le musĂ©e d'Orsay prĂ©sente l’exposition Splendeurs et misères. Images de la prostitution, 1850-1910  regroupant des Ĺ“uvres dans le domaine de la peinture, de la sculpture et de la photographie[27].

Littérature

La Loge d'Auguste Renoir (1874). Cette œuvre a longtemps illustré l’édition de poche de Nana.

Avec Nana (1880), Émile Zola traite le thème de la prostitution féminine à travers le parcours d’une lorette puis cocotte dont les charmes ont affolé les plus hauts dignitaires du Second Empire, il a été inspiré par Blanche d'Antigny et par Berthe son premier amour mais le romancier y a aussi mis des éléments de Valtesse de La Bigne et Delphine de Lizy.

Belle de Jour, de Joseph Kessel (1928), raconte l'histoire d'une femme du monde inexplicablement attirée par la prostitution et ses étreintes brutales. Elle finit par retrouver le droit chemin après avoir causé le malheur du mari qu'elle aime.

Dans son ouvrage Jours tranquilles à Clichy, l'écrivain Henry Miller évoque sa vie de bohème à Paris dans les années 1930[28]. Il en garde « l'impression d'un petit paradis sur terre », détaillant ses aventures sexuelles avec des prostituées[29] - [30] : « Par une journée grise, quand il faisait froid partout sauf dans les grands cafés, je goûtais à l’avance le plaisir de passer une heure ou deux au Wepler avant d’aller dîner. La lueur rose qui nimbait toute la salle émanait des putains qui se rassemblaient d’ordinaire près de l’entrée [...] Le coin où elles se réunissaient ressemblait à la Bourse où se négociait le marché du sexe, lequel avait ses hauts et ses bas, comme n'importe quel marché. Comme dit le proverbe, il n'y a que deux choses à faire quand il pleut et les putains ne perdaient jamais leur temps à jouer aux cartes »[31].

En 1976, Jeanne Cordelier publie La Dérobade dont sera tiré un film éponyme en 1979. Ce récit autobiographique raconte crûment la vie d'une prostituée parisienne durant cinq ans, dont le texte est parsemé d'argot parisien. La personnalité de Jeanne Cordelier fait également ressortir son côté titi parisienne[32].

Cinéma

Au début des années 1930, Faubourg Montmartre retrace l'histoire dramatique de deux sœurs. L'une d'entre elles cherche à entrainer l'autre dans une vie de luxure. Alors qu'une perd son travail, l'autre sombre dans la prostitution et la drogue. Toutefois l'amour propose toujours une deuxième chance[33]...

En 1979, La Dérobade, réalisé par Daniel Duval, est une adaptation du roman éponyme de Jeanne Cordelier, publié en 1976.

Photographie

En 1971, la photographe Jane Evelyn Atwood s’installe à Paris. Elle commence à photographier le milieu de la prostitution parisienne en 1976. En particulier dans la rue des Lombards puis à Pigalle[34].

Notes et références

Notes

  1. De même le code pénal de 1810 ne classe pas la prostitution comme crime
  2. Alexandre Parent du Châtelet est notamment l'auteur d'un Essai sur les cloaques ou égouts de la ville de Paris paru en 1824
  3. Au niveau national c'est 1 400 maisons closes qui sont fermĂ©es.
  4. Au niveau national c'est 937 clients qui sont verbalisĂ©s.

Références

  1. Lemonier 2015, p. 118
  2. Eliane Hensinger, « La prostitution et la police des mœurs au XVIIIe siècle à Paris » [PDF], sur le site de la Maison de la Géographie de Montpellier (consulté le )
  3. Axelle Carlier Petite histoire de la prostitution Ă  Paris ParisZigZag
  4. Clyde Plumauzille, Prostitution et révolution : Les femmes publiques dans la cité républicaine (1789-1804), Ceyzérieu, Champ Vallon éditions, , 400 p. (ISBN 979-10-267-0066-1)
  5. Almanach des demoiselles de Paris, de tout ...
  6. Mossuz-Lavau 2015, p. 34
  7. Clyde Plumauzille, « Le « marché aux putains » : économies sexuelles et dynamiques spatiales du Palais-Royal dans le Paris révolutionnaire », Genre, sexualité et société,‎ (lire en ligne)
  8. Mossuz-Lavau 2015, p. 39
  9. Putain(s) de capitale. Paris et la prostitution Paris Cinéma Région.
  10. Conrad Malte-Brun, « Géographie Universelle », encyclopédie, vol. 2,‎ , p. 303
  11. RĂ©gis Revenin, « L'Ă©mergence d'un monde homosexuel moderne dans le Paris de la Belle Époque Â», Revue d’histoire moderne & contemporaine, 2006/4 (n°53-4), p. 74-86.
  12. Lemonier 2015, p. 61
  13. Alicia Paulet Prostitution: «70 ans après la loi Marthe Richard, le constat est effrayant» Le Figaro, 13 avril 2016
  14. Jacques Derogy (en 1969) 1969 - Prostitution à Paris : les étoiles filantes cassent le métier L’Express, 5 septembre 2019
  15. Marie-Elizabeth Handman et Janine Mossuz-Lavau.2005
  16. Daria Marx, « Cartographie de la prostitution parisienne », sur Brain Magazine, .
  17. Céline Carez Paris : plus de 400 clients de prostituées épinglés depuis un an Le Parisien, 9 avril 2017
  18. Stéphane Sellami Prostitution : enquête sur les nouveaux visages du proxénétisme en France Le Point, 6 septembre 2018
  19. Pute Paris : la réalité du milieu de la prostitution dans la capitale janvier 2019
  20. La nouvelle carte de la prostitution à Paris Le Parisien, 10 février 2002
  21. Prostituees, clients, bénévoles : un soir au bois deboulogne Le Progrès, 28 mars 2015
  22. Marie-Elizabeth Handman et Janine Mossuz-Lavau.2005 p.60
  23. Pierre De Baudouin Quelle histoire se cache derrière le nom de votre rue ? France Info, 29 décembre 2017
  24. Paris sous Philippe - le - Bel: d'après des documents originaux...
  25. Paris : la rue du Petit-Musc, prisée par les prostituées et Jean de La Fontaine RTL, 27 juillet 2016
  26. Lucie Servin Du Bordel dans l'Art L'Humanité, 29 septembre 2015
  27. Splendeurs et misères. Images de la prostitution, 1850-1910 France Inter, 22 septembre 2015
  28. Miller, Henry (1891-1980)
  29. Henry Miller y coule des « jours tranquilles » Le Parisien, 21 juillet 2000
  30. Wilko Steffens Essen, Gespräche, Sex | Henry Millers „Stille Tage in Clichy“ 26 décembre 2013
  31. Jean-Yves Mollier Chez Wepler, 14 place Clichy, Paris, Édition Michel Beissières, 2018, page 44
  32. Rencontre avec Jeanne Cordelier, L'Express, 3 mai 2007
  33. Putain(s) de Capitale. Paris et la prostitution Paris ciné
  34. Jane Evelyn Atwood, Histoires de prostitution, Paris 1976-1979

Voir aussi

Bibliographie

  • Janine Mossuz-Lavau, La prostitution, Paris, Dalloz, , 316 p. (ISBN 978-2-247-12941-6) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Marie-Elizabeth Handman et Janine Mossuz-Lavau, La prostitution Ă  Paris, Paris, La Martinière, , 414 p. (ISBN 2-84675-156-0) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Alain Corbin, Les Filles de noce. Misère sexuelle et prostitution au XIXe siècle, Flammarion, , 316 p. (ISBN 978-2-08-081118-9) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Lola Gonzalez-Quijano, Capitale de l'amour - Filles et lieux de plaisir Ă  Paris au XIXe siècle, VendĂ©miaire, 2015, 320 p.
  • Gabrielle Houbre Ă©d, Le livre des courtisanes. Archives secrètes de la Police des mĹ“urs, Paris, Tallandier, 2006, 643 p. (ISBN 978-2-84734-344-1) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Marc Lemonier, Guide historique du Paris libertin, Paris, La Musardine, , 349 p. (ISBN 978-2-84271-766-7) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Clyde Plumauzille, Prostitution et RĂ©volution: les femmes publiques dans la citĂ© rĂ©publicaine, Champ Vallon, 2016, 400 p.

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