Accueil🇫🇷Chercher

Place des femmes en ingénierie

La place des femmes en ingénierie traite de la présence des femmes dans les métiers technologiques. Selon une enquête de la National Academies Press, les femmes sont souvent sous-représentées dans les domaines du génie, tant dans le monde universitaire que dans la profession d'ingénieur[1]. Un certain nombre d’organisations et de programmes ont été créés pour combattre cette disparité entre les sexes, et lutter contre le manque de représentation des femmes dans les domaines scientifiques[2].

Sur l'échelle historique, les femmes en ingénierie sont passées d'un nombre anecdotique à une minorité très active [3].

Femme ingénieure travaillant sur un système optique.

Histoire

XIXe et début du XXe siècle

Portrait d'Ada Lovelace (1815-1862), pionnière de la science informatique, par Edward Alfred Chalon, vers 1840.

L'histoire des femmes en tant que conceptrices et constructrices de machines et de structures est antĂ©rieure Ă  l'Ă©volution de l'ingĂ©nierie en tant que mĂ©tier[4]. Avant la crĂ©ation du terme « ingĂ©nieur Â» au XIe siècle, les femmes ont contribuĂ© aux progrès techniques des sociĂ©tĂ©s du monde entier. Au XIXe siècle, les femmes qui participent Ă  des travaux d'ingĂ©nierie ont souvent une formation acadĂ©mique en mathĂ©matiques ou en science. Ada Lovelace Ă©tudie les mathĂ©matiques Ă  titre privĂ© avant de commencer sa collaboration avec Charles Babbage. Ensemble, ils sont Ă  l'origine de la conception du premier programmeur informatique[5]. Au dĂ©but du XXe siècle, de plus en plus de femmes sont admises dans les programmes d’ingĂ©nierie, mais elles restent gĂ©nĂ©ralement considĂ©rĂ©es comme des exceptions par les hommes de leurs dĂ©partements[6].

L'Université de Californie à Berkeley est la première université à décerner un baccalauréat en génie pour les femmes. En 1876, Elizabeth Bragg obtient son baccalauréat en génie civil, elle devient ainsi la première femme ingénieure aux États-Unis[7] - [8]. En 1906, Alice Perry est la première femme à obtenir un diplôme d'ingénieur en Irlande et en Europe[9]. En 1917, la première promotion mixte de l'École centrale de Paris s'est ouverte et en1925, Maryse Paris fonde l'École Polytechnique Féminine.

Effort de guerre et Seconde Guerre mondiale

Femme enseignant la géométrie, illustration en introduction d'une traduction médiévale des Éléments d'Euclide (c. 1310 AD).Au Moyen Âge, la représentation d'une femme dans un rôle d'enseignant est inhabituelle. La femme représentée ici serait donc plutôt une personnification de la géométrie.

L'entrée des États-Unis dans la Seconde Guerre mondiale entraîne une importante pénurie d'ingénieurs alors que les hommes sont enrôlés dans les forces armées. Pour remédier à ce manque, des initiatives sont mises en place, telles que la formation en génie des femmes diplômées en mathématiques et en physique de la General Electric (GE). La Curtiss-Wright Corporation collabore avec l’Université du Minnesota, l’Université du Texas, le Rensselaer Polytechnic Institute ou l’Iowa State University pour créer un programme d’ingénierie de dix mois axé principalement sur la conception et la production d’aéronefs[10] - [11]. Le rôle des femmes sur le marché du travail, en particulier dans le domaine de l'ingénierie, a beaucoup évolué après la Seconde Guerre mondiale. Alors qu'elles accèdent au divorce et à une forme d'autonomie économique, leur nombre augmente dans le secteur de l’ingénierie. Cependant, leurs salaires restent inférieurs à ceux de leurs homologues masculins[12].

Alice Perry (1885-1969), ingénieure et poétesse irlandaise. Première femme à obtenir un diplôme d'ingénieur en Irlande et en Europe.
L'effet Matilda ou l'attribution des découvertes scientifiques à un collègue masculin.

Les femmes ingénieures ont également joué un rôle crucial dans la programmation d’ENIAC, premier ordinateur entièrement électronique et élaborer pour résoudre en principe, tous les problèmes calculatoires. Recrutées par l'armée en 1943, les programmeuses d'ENIAC ont permis des avancées considérables dans les techniques de programmation informatique, telles que l'invention des points d'arrêt, devenu un outil standard de débogage[13].

Au début des années 1950, Grace Hopper conçoit le premier compilateur, permettant de vulgariser à destination du grand public le langage et la programmation informatique[14].

Si dans les années 1970 l'informatique est surtout considéré comme relevant de la gestion de l'information (secteur tertiaire) et, de ce fait, était davantage féminisée que le secteur industriel, le développement du micro-ordinateur dans les années 1980, en particulier chez les garçons, les mêmes qui, la décennie suivante, arriveront sur le marché du travail, participent à la masculinisation de ce secteur dans la plupart des pays[14].

Ouverture des universités aux femmes

Outre la pénurie d'ingénieurs en temps de guerre, le nombre de femmes progressent dans les domaines de l'ingénierie en raison de l'augmentation progressive du nombre d'universités publiques accueillant des étudiantes[15]. En 1952, le Georgia Institute of Technology ouvre ses portes aux étudiantes en ingénierie, tandis que l’École polytechnique de Paris, première institution française d’ingénierie, commence à admettre des étudiantes à partir de 1972[16] - [17] - [18].

Facteurs de la faible représentation des femmes dans l'ingénierie

Stéréotypes de genre

L'ingénierie est un domaine traditionnellement dominé par les hommes. Les stéréotypes sexistes existants dès l'enfance peuvent expliquer que les jeunes filles ne manifestent pas le même intérêt que les garçons pour les différents domaines de l'ingénierie lors de leurs choix universitaires[19] - [20]. Il existe également des preuves significatives de la persistance de préjugés implicites à l'encontre des femmes ingénieures, en raison de la conviction que les hommes sont mathématiquement supérieurs et mieux adaptés aux emplois du génie[21] - [22] - [23]. Deux exemples de stéréotypes prédominants concernant le genre et les STEM sont – « les garçons sont meilleurs en maths et en sciences que les filles » et « les carrières des sciences et de l’ingénierie sont des domaines masculins »[24].

L'auto-efficacité des femmes contribue également au stéréotype de genre qui joue un rôle dans la sous-représentation des femmes en génie[25]. La capacité des femmes à penser de manière critique qu'elles peuvent réussir et accomplir des réalisations est en corrélation avec les carrières universitaires qu'elles entreprennent. Les femmes qui affichent une personnalité dite auto-efficace ont tendance à choisir le domaine des sciences et de l'ingénierie[26]. L'auto-efficacité est également corrélée aux rôles de genre puisque les hommes présentent souvent une auto-efficacité plus élevée que les femmes, ce qui peut également expliquer pourquoi, elles exercent majoritairement des emplois dans la pratique et non la décision[27] - [28].

L’étude ICILS 2013 a conclu qu’en 8e année d’études, les filles étaient plus performantes que les garçons en maîtrise des outils informatiques et culture de l’information dans tous les pays participants, avec un écart moyen de 18 points[29]. Cependant, leur auto-efficacité perçue en compétences de TIC avancées était sensiblement plus basse[30]. Par exemple, en République de Corée, où était observé le plus grand écart de scores (38 points) en faveur des filles, l’auto- efficacité de celles-ci était inférieure de 3 points à celle des garçons[30].

Les ingénieures en chiffres

Au cours des dernières années, 40% des femmes inscrites dans des programmes liés au génie ont quitté le domaine de l'ingénierie. Selon la Society of Women Engineers, une femme sur quatre quitte le terrain après un certain âge[27]. Les taux d'inscription et d'obtention de diplôme des femmes dans les programmes d'ingénierie post-secondaires sont des indicateurs importants du nombre de femmes à entreprendre une carrière d'ingénieure. La sous-représentation des femmes dans les programmes de premier cycle contribue directement à leur sous-représentation dans les domaines scientifiques[31] - [32]. En 2018, selon l'Observatoire des inégalités, si les filles restent majoritaires dans l’enseignement supérieur, elles demeurent sous-représentées dans les formations scientifiques et technologiques[33] - [34] - [35]. Dans l'ouvrage Brotopia, la journaliste américaine Emily Chang (journaliste) (en) témoigne de la culture misogyne dans la Silicon Valley et dresse le constat d’un problème endémique lié au sexisme[36] - [37].

Cette disparité varie selon les disciplines du génie. Le nombre d'ingénieures est plus important dans les disciplines liées au développement sociétal et humain, telles que l'ingénierie agricole, biomédical et environnementale. Les femmes sont moins représentées dans les domaines de la mécanique, le génie électrique et le génie informatique[31] - [38].

Jeri Ellsworth, entrepreneure américaine, conceptrice et inventrice de puces informatiques autodidactes, lors de la "Maker Faire" de la région de la Baie à San Francisco, en 2009.

Une étude réalisée par le Harvard Business Review a examiné les raisons pour lesquelles les taux de représentation des femmes dans le domaine de l'ingénierie restent inférieurs à ceux de leurs homologues masculins[39]. L'enquête révèle que les taux d'étudiantes dans les programmes d'ingénierie sont continus en raison des aspects de collaboration sur le terrain. Les résultats de l'étude ont principalement déterminé la manière dont les femmes sont traitées différemment dans les travaux de groupe, au sein desquels les hommes sont majoritaires. L'enquête témoigne de la manière dont les hommes "ont exclu les femmes du véritable travail d'ingénieur". En outre, les femmes dans cette étude mettent en lumière la façon dont les professeurs se comportent différemment avec les étudiantes « juste parce qu'elles sont des femmes »[39] - [21].

Malgré ce constat, la représentation des femmes dans les carrières STEM (science, technologie, ingénierie et mathématiques) augmente lorsque les administrateurs des collèges et universités travaillent à la mise en œuvre de programmes de mentorat et de politiques d'intégration professionnelle pour les femmes[40] - [41].

Culture de l'ingénierie

Une autre raison possible de la faible participation des femmes dans les domaines du génie est la prévalence de valeurs "associées au rôle de genre masculin" dans la culture du lieu de travail. Par exemple, certaines femmes ingénieures ont du mal à réintégrer le marché du travail après une période d'absence, liée notamment à un congé maternité[42].

Les hommes sont également associés à assumer des rôles de leadership sur le lieu de travail. En exerçant un pouvoir sur les femmes, ils peuvent créer un environnement de travail inconfortable pour elles, tel un salaire moins élevé à compétences égales. La communication est également un facteur contribuant à la division entre hommes et femmes. On dit qu'une communication d'homme à homme est plus directe, mais lorsqu'un homme explique une tâche à une femme, elle a tendance à parler avec des mots bas ou «à voix basse». Cela vient du stéréotype selon lequel les hommes sont plus qualifiés que les femmes pour l'ingénierie, ce qui les oblige à traiter les femmes comme des inférieurs et non des égaux[43].

Une partie de la domination masculine dans le domaine de l’ingénierie s’explique par leur perception de l’ingénierie elle-même. Une étude réalisée en 1964 a révélé que les hommes et les femmes croyaient que l’ingénierie était en réalité une activité masculine[44].

La masculinité qui domine les disciplines et les domaines de l’ingénierie est la preuve que les hommes eux-mêmes estiment qu’ils excellent «naturellement» dans les domaines liés aux mathématiques et aux sciences, tandis que les femmes excellent «naturellement» en linguistique ou en arts libéraux. Au cours des dernières décennies, la représentation des femmes dans la main-d'œuvre des domaines des STEM, en particulier de l'ingénierie, s'est considérablement améliorée. En 1960, les femmes représentaient environ 1% de tous les ingénieurs, en l'an 2000, elles représentaient 11% des ingénieurs[1] - [21].

Les stratégies utilisées pour recruter davantage d'étudiantes du premier cycle visent par exemple à augmenter la visibilité des femmes dans les brochures des établissements. Il s'agit ainsi d'inculquer l'idée du positivisme associant le genre à la culture d'ingénieur, en créant un environnement plus favorable aux femmes à l'intérieur et à l'extérieur des classes. Pour que les universités encouragent les femmes à s'inscrire à leurs programmes d'études supérieures, les institutions doivent insister sur l'importance de recruter des femmes, insister sur l'importance de l'enseignement des STEM au premier cycle, offrir une aide financière et développer des méthodes plus efficaces pour recruter des femmes dans leurs programmes[15] - [45].

Statistiques

Australie

En Australie, 14 % seulement des ingénieurs sont des femmes. Le taux de rétention des femmes en génie est également disproportionné. En 2006, 62,6 % des hommes qualifiés étaient des ingénieurs, contre 47,1 % des femmes qualifiées[46] - [47].

Canada

Bien que les femmes représentent généralement plus de la moitié de la population d'étudiants de premier cycle au Canada, le nombre de femmes en ingénierie reste disproportionnellement faible. Dans les années 1990, le nombre de femmes inscrites en ingénierie au premier cycle est de 18%, contre 20,6 % en 2001. Alors qu'en 2001, 21 % des étudiants en génie étaient des filles, en 2009, ce pourcentage atteint 17%[48]. En 2010, 17,7% des étudiants en ingénierie de premier cycle étaient des femmes[49] - [50]. En 2010, le nombre de femmes inscrites au premier cycle universitaire est plus important dans les domaines de l'environnement, des biosystems et de la géologie[51].

Le nombre de femmes inscrites aux programmes de premier cycle, aux cycles supérieurs et aux programmes de doctorat en génie varie généralement d'une province à l'autre, le nombre le plus élevé étant observé en Saskatchewan, en Alberta et en Colombie-Britannique[51]. En moyenne, 11% des enseignants en génie sont des femmes et le pourcentage de postes de direction occupés par des femmes est de 9% en moyenne. L'Université de Toronto détient le taux le plus élevé d'enseignantes au Canada avec 17% de femmes, tandis que Polytechnique Montréal, l'Université de la Colombie-Britannique et l'Université Dalhousie affichent un taux de 13% d'enseignantes[51].

États-Unis

Les femmes sont sous-représentées dans l'ingénierie, aussi bien comme étudiantes diplômées en génie que comme ingénieures en activité. Le nombre de licence délivrées à des femmes est passé de 20,4% en 2003 à 17,8% en 2009 et à 18,9% en 2012. La sous-représentation des femmes parmi les ingénieurs varie selon les domaines. En 2008, les ingénieures en mécanique représentaient 6,7% de la population féminine, 7,7% se consacraient à l'industrie électrique et électronique, 10,4% à l'aérospatiale et au génie civil, 13,1% à la chimie et 20,9% au génie informatique[31] - [21]. Le pourcentage de maîtrises délivrées à des femmes n'a pas beaucoup changé entre 2003 (22,3%) et 2012 (23,1%). Le pourcentage de diplômes de doctorat délivrés à des femmes ingénieurs a augmenté de 11,6% en 1995 à 17,4% en 2004, de 21,1% en 2008 à 22,2% en 2012[31].

Depuis 1997, le pourcentage de femmes asiatiques inscrites dans les grandes écoles d'ingénieur est passé d'environ 30% à 34%, mais a également diminué en 2002. Les femmes afro-américaines ont vu leur représentation dans le secteur de l'ingénierie passer de 21% à 33% au cours de la même période. Les femmes mexicaines et portoricaines ont vu leur représentation augmenter de 25% à 31%. Même si les différentes origines sont incluses dans ces statistiques, les hommes de toutes origines confondues sont toujours plus nombreux que les femmes inscrites dans les programmes de licence en génie[45] - [31].

France

En 2016, les femmes inscrites en cycle ingénieur représentent moins de 27% de l'effectif total d'élèves-ingénieurs. Selon une enquête menée par la Conférence des directeurs des écoles françaises d'ingénieurs (CDEFI), avec un taux de 18%, la féminisation des effectifs en formation d'ingénieur reste plus lente dans les cursus par apprentissage. Une fois que les étudiantes ont intégré un cycle ingénieur, elles s'orientent davantage vers les domaines de la chimie (58,6%) ou de l'agriculture (57,9%). Les femmes restent moins représentées dans les sciences informatiques (16,4%)[52]. Depuis 2010, le concours et opération de communication nationale Ingénieuses vise à réduire ces écarts de représentativités[53] - [54].

Malaisie

Contrairement à tous les autres pays, l'informatique est un secteur majoritairement féminin en Malaisie. Ainsi, au sein de la faculté d'informatique et des technologies de l'information de Kuala Lumpur, tous les responsables sont des femmes[14].

Organisations professionnelles de promotion des femmes en ingénierie

Parmi une liste non exhaustive :

Organisations Pays
African Women in Science and Engineering (AWSE) Kenya, Tanzanie, Ouganda
Anita Borg Institute for Women and Technology Organisation mondiale
Association of Francophone Women in STEM (AFFESTIM) Canada
Association of Korean Women Scientists and Engineers Corée du Sud
Association of Professional Women Engineers of Nigeria (APWEN) Nigéria
Association of South African Women in Science and Engineering Afrique du Sud
Associazione Italiana Donne Ingegneri e Architetti (AIDIA) Italie
Codette Roumanie
Femmes Ingénieurs (FI) France
German Association of Women Engineers Allemagne
Global Women Inventors and Innovators Network Organisation mondiale
Grace Hopper Celebration of Women in Computing États-Unis
Institute of Electrical and Electronics Engineers (IEEE) Women in Engineering Organisation mondiale
International Network of Women Engineers and Scientists Japan (INWES Japan) Japon
Ontario Network of Women in Engineering Canada
Robogals Australie, Royaume-Uni, États-Unis, Afrique du Sud, Canada, Japon, Philippines
Society of Women Engineers États-Unis
Stemettes Royaume-Uni
Vietnam Association for Intellectual Women Vietnam
WISE Campaign Royaume-Uni
WomEng Organisation mondiale
Women in Aviation États-Unis
Women in Building Services Engineering United Kingdom
Women In Engineering ProActive Network États-Unis
Women in Engineering Student Society Royaume-Uni
Women in Science & Engineering (WiSE) États-Unis
Women in Science, Technology, Engineering and Mathematics (WSTEM) Mongolie
Women in SET Royaume-Uni
Women in Technology International Organisation mondiale
Women's Engineering Society Royaume-Uni
Women of STEM États-Unis
World Federation of Engineering Organisations Committee for Women in Engineering Organisation mondiale

Sources

Références

  1. (en) MentorNet, The Underrepresentation of Women in Engineering and Related Sciences : Pursuing Two Complementary Paths to Parity, National Academies Press (US), (lire en ligne)
  2. (en) « Science and Engineering Indicators », sur http://sites.nationalacademies.org,
  3. [https://www.femmes-ingenieurs.org/offres/doc_inline_src/82/Observatoire_FI_2017_4_pages.pdf Observatoire des femmes ingénieures « données sont essentiellement issues de l’enquête IESF (Ingénieurs et Scientifiques de France) menée en 2016 auprès des diplômé.e.s des écoles habilitées à délivrer un titre d’ingénieur en France ainsi que d’une enquête sociologique sur la place des filles dans les écoles d’ingénieurs, propre à Femmes Ingénieur ». Consulté le 25 janvier 2021
  4. (en) Leigh Ann Whaley, Women's History as Scientists : A Guide to the Debates, Santa Barbara/Denver, ABC-CLIO, , 252 p. (ISBN 1-57607-230-4, lire en ligne)
  5. (en) James Essinger, Ada's Algorithm : How Lord Byron's Daughter Ada Lovelace Launched the Digital Age, Melville House, , 272 p. (ISBN 978-1-61219-457-8)
  6. (en) Marilyn Bailey Ogilvie, Women in science : antiquity through the nineteenth century : a biographical dictionary with annotated bibliography, Cambridge, Mass., MIT Press, , 254 p. (ISBN 0-262-65038-X, lire en ligne)
  7. (en) Amy Bix, Girls Coming to Tech : A History of AmericanEngineering Education for Women, Iowa State University, (lire en ligne)
  8. (en-US) « History of Women Engineers », All Together,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. (en-US) « Alice Perry - the Galway woman who was Europe's first engineering graduate », Engineers Journal,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. (en) Amy Sue Bix, Engineeresses' Invade Campus : Four decades of debate over technical coeducation, IEEE Technology and Society Magazine, Vol. 19 Nr. 1, (lire en ligne)
  11. (en) Amy Sue Bix, Girls coming to tech! : a history of American engineering education for women., Cambridge, Mass., MIT Press, , 376 p. (ISBN 978-0-262-01954-5, lire en ligne), p. 14-43
  12. (en) Juemei Yang, The impact of power status on gender stereotypes, sexism, and gender discrimination toward women in the workplace and the career identity development of women., The University of North Dakota: The University of North Dakota., , p. 1-20
  13. (en) Janet Abbate, « Recoding Gender - Women's Changing Participation in Computing », sur The MIT Press, (consulté le )
  14. Isabelle Collet, « Pixels et testostérone », article paru initialement en juin 2007 sous le titre « L'informatique a-t-elle un sexe ? », Manière de voir no 150, décembre 2016-janvier 2017, p. 94-97.
  15. Eric Nunès, « Les écoles d’ingénieurs peinent à s’ouvrir aux femmes », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  16. Biljana Stevanovic, L’histoire de la mixité à l’ex-école polytechnique féminine (1969-2000), Paris, Armand Colin, Carrefours de l'éducation, n°17, (lire en ligne)
  17. (en) Sue Rosser, Breaking into the Lab : Engineering Progress for Women in Science., NYU Press, (ISBN 978-1-4798-0920-2)
  18. « Polytechnique: 40 ans après les pionnières, une nouvelle génération de filles entre à l'X », sur www.20minutes.fr (consulté le )
  19. (en) Brett D. Jones, Chloe Ruff, Marie C. Paretti, The impact of engineering identification and stereotypes on undergraduate women's achievement and persistence in engineering, Social Psychology of Education An International Journal., (lire en ligne)
  20. Camille Gaubert, « Femmes, sciences et stéréotypes : "on m'a dit que le physique remplace la physique", témoigne une chercheuse », Sciences et Avenir,‎ (lire en ligne, consulté le )
  21. (en) Catherine Hill, Christine Corbett, Andresse St. Rose, Why So Few? : Women in Science, Technology, Engineering and Mathematics, American Association of University Women, (lire en ligne)
  22. (en) Kathleen Buse, Diana Bilimoria et Sheri Perelli, Why they stay : women persisting in US engineering careers, Career Development International. 18.2, , p. 139-154
  23. Mathieu Vidard, « Les femmes et la science, une vieille histoire de stéréotypes », France Inter,‎ (lire en ligne, consulté le )
  24. Patricia A. Dawson, « Resource Review: Why So Few? Women in Science, Technology, Engineering, and Mathematics », Journal of Youth Development, vol. 9, no 4,‎ , p. 110–112 (ISSN 2325-4017 et 2325-4009, DOI 10.5195/jyd.2014.44, lire en ligne, consulté le )
  25. « Les femmes en génie | Ingenieurs Canada », Ingenieurs Canada,‎ (lire en ligne, consulté le )
  26. (en) Stephanie Blaisdell, Factors In The Underrepresentation Of Women In Science and Engineering : A Review Of The Literature"., Penn State University, , p. 167–168
  27. (en-US) Rebecca Adams, « 40 Percent Of Female Engineers Are Leaving The Field. This Might Be Why. », Huffington Post,‎ (lire en ligne, consulté le )
  28. (en) Mary Fox, Gerhard Sonnert et Irina Nikiforova, Programs for Undergraduate Women in Science and Engineering : Issues, Problems, and Solutions., Gender & Societyn n°25, (DOI 0891243211416809), p. 591
  29. Déchiffrer le code : l’éducation des filles et des femmes aux sciences, technologie, ingénierie et mathématiques (STEM), Paris, UNESCO, (ISBN 978-92-3-200139-9, lire en ligne), Page 36
  30. Julian Fraillon, John Ainley, Wolfram Schulz et Tim Friedman, « Investigating Variations in Computer and Information Literacy », dans Preparing for Life in a Digital Age, Springer International Publishing, (ISBN 978-3-319-14221-0, lire en ligne), p. 229–243.
  31. (en) Brian L. Yoder, Engineering by the Numbers, American Society for Engineering Education, (lire en ligne)
  32. « La parité hommes-femmes dans la science n’est pas encore une réalité. », sur www.unesco.org (consulté le )
  33. « Les filles stagnent dans les filières scientifiques de l'enseignement supérieur », Observatoire des inégalités,‎ (lire en ligne, consulté le )
  34. « Femmes en sciences : pourquoi sont-elles toujours si peu nombreuses ? », TV5MONDE,‎ (lire en ligne, consulté le )
  35. Mathilde Farine, « Comment la Silicon Valley est devenue hostile aux femmes », Le Temps,‎ (lire en ligne, consulté le )
  36. « «Brotopia»: Orgies, drogues et misogynie… La part obscure de la Silicon Valley », sur www.20minutes.fr (consulté le )
  37. (en) Emily Chang, Brotopia : Breaking Up the Boys' Club of Silicon Valley, Portfolio, , 320 p. (ISBN 978-0-7352-1353-1 et 0-7352-1353-4)
  38. (en) Suzanne Franzway, Rhonda Sharp, Julie E. Mills, Judith Gill, Engineering Ignorance : The Problem of Gender Equity in Engineering, Frontiers: A Journal of Women Studies,
  39. « Why Do So Many Women Who Study Engineering Leave the Field? », Harvard Business Review,‎ (lire en ligne, consulté le )
  40. Rebecca Rogers et Marlaine Cacouault, La mixité dans l'éducation, enjeux passés et présents, ENS Éditions, , 240 p. (ISBN 978-2-84788-061-8, lire en ligne), p. 39
  41. Dominique Leglu, « Le rapport Elsevier qui alerte sur la place des femmes dans la recherche scientifique », Sciences et Avenir,‎ (lire en ligne, consulté le )
  42. (en) Julia Evetts, Women and management in engineering : The 'glass ceiling' for, Women in Management Review., (lire en ligne)
  43. (en) Debalina Dutta, Sustaining The Pipeline : Experiences Of International Female Engineers In U.S. Graduate Programs., Journal of Engineering Education, Education Source., , p. 326-344
  44. (en) Stephanie Blaisdell, Factors In The Underrepresentation Of Women In Science And Engineering : A Review Of The Literature., Penn State University, , p. 169–170
  45. (en) Committee on the Guide to Recruiting and Advancing Women Scientists and Engineers in Academia, Committee on Women in Science and Engineering, and National Research Council. To Recruit and Advance : Women Students and Faculty in U.S., Science and Engineering. National Academic Press., , p. 26
  46. (en) Andre Kaspura, The Engineering Profession : A Statistical Overview, Engineers Australia,
  47. (en) « Diversity in engineering: 12% of women is not enough | Engineers Australia », sur www.engineersaustralia.org.au (consulté le )
  48. (en) Jennifer Myers, « Why more women aren't becoming engineers », The Globe and Mail,‎ (lire en ligne, consulté le )
  49. (en-CA) « Women in Engineering | Engineers Canada », Engineers Canada,‎ (lire en ligne, consulté le )
  50. (en-CA) « 30 by 30 | Engineers Canada », Engineers Canada,‎ (lire en ligne, consulté le )
  51. (en) Canadian Engineers for Tomorrow : Trends in Engineering Enrolment and Degrees Awarded 2006 to 2010., Engineers Canada, (lire en ligne)
  52. Laure Croiset, « Pourquoi il n'y a pas assez de femmes ingénieures en France », Challenges,‎ (lire en ligne, consulté le )
  53. Olivier Rollot, « « Ingénieuses » : ces femmes ingénieures qui montrent l’exemple », Il y a une vie après le bac !,‎ (lire en ligne, consulté le )
  54. « Les Ingénieuses, Des Prix Pour Pousser Les Femmes À Devenir Ingénieures | Forbes France », Forbes France,‎ (lire en ligne, consulté le )

Bibliographie

  • Isabelle Collet, L'informatique a-t-elle un sexe ?, L'Harmattan, 2006.

Articles connexes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.